Flash Mob avec Artema Vendredi 26 mai

Dans le cadre des actions autour des mémoires de l’abolition de l’esclavage et en hommage à Toussaint Louverture, le centre de danse ARTEMA organise un flashmob au sein du lycée avec un groupe d’élèves volontaires, à partir d’une chorégraphie présentée dans la vidéo publiée sur le site d’Artema à l’adresse : https://www.centreartema.com/ateliers-en-milieu-scolaire

Le vendredi 26 mai, à 12h00, le groupe de danseurs amateurs rencontrera la professeure de danse Jessica Jacobin, pour un dernier entraînement avant le passage en public et la captation vidéo.

Extrait de la vidéo présentant la chorégraphie du Flash Mob

INDICATIONS : 

La partie improvisée est personnelle. L’élève improvise selon ce que lui inspire la musique et les paroles chantées par l’artiste.

N’importe quel style de danse peut être abordé par l’élève.

Musique : Réhabilitation de Patrick SAINT-ÉLOI

DRESS CODE :

TOUS en blanc et un accessoire au choix en MADRAS.


KARU*BBEAN NEWS à la Journée Académique de l’Innovation

La journée académique de l’innovation s’est tenue le mercredi 29 mars au lycée des Droits de l’Homme.

24 stands présentaient des projets du secondaire dans l’académie de la Guadeloupe, projets originaux et spéciaux destinés à faire sortir les élèves du train-train quotidien. Certains projets mettaient en pratique des notions vues en classe. D’autres permettaient d’apprendre avec une pédagogie nouvelle et originale le programme de l’année scolaire.

Les élèves présentent le projet à Mme la Rectrice

Notre projet qui s’intitule KARU*BBEAN NEWS consiste à traduire des articles de journaux en ligne provenant de la Caraïbe.

Vous pouvez avoir une meilleure idée de ce que nous faisons en allant sur le site web suivant :

http://isngervillereache.alwaysdata.net/karubbean_news/

L’équipe de KARU*BBEAN NEWS

Deux élèves et deux enseignants avaient pour mission de représenter KARU*BBEAN NEWS en tenant un stand.

Les deux enseignants étaient M. DANCHET et M. ARMAND

Les deux élèves étaient : Mme ELIE Camille et M. BASTIDE VIGNEROL Nolan, tous deux de la seconde 9

Nous nous sommes donnés rendez-vous à 6h45 au lycée pour un départ à 7h.

Nous avions loué un mini-bus pour l’occasion.

La journée était rythmée par des conférences et des animations culturelles en amphi, mais aussi par la visite des stands par des membres de la communauté scolaire.

Ainsi notre stand a reçu la visite de madame la Rectrice. Elle a manifesté un vif intérêt pour notre projet et a écouté avec attention les explications de nos deux élèves.

Nous avons aussi reçu des inspecteurs, des chefs d’établissements, des enseignants, des agents et des élèves.

La manifestation s’est terminée vers 15h.

Impressions de ELIE Camille : “Au cours de la journée académique de l’innovation, nous avons présenté notre projet à un grand nombre de personnes. En général, j’ai trouvé les projets ingénieux et originaux”.

Impressions de BASTIDE VIGNEROL Nolan : “Je suis content d’avoir participer à cette journée. Matinée très enrichissante au contact des autres projets”.


Vernissage de l’exposition L’Humain – Moun d’Antoine Nabajoth

Affiche de l’exposition L’Humain – Moun d’Antoine Nabajoth

Vendredi 18 mars, le lycée Gerville Réache a célébré ses 90 ans en présence de nombreux invités avec le vernissage de l’exposition l’Humain – Moun

L’artiste plasticien Antoine NABAJOTH a réalisé spécialement 90 œuvres pour l’établissement et son 90ème anniversaire.

Ces œuvres sont exposées au lycée et accessibles aux publics.
Vous voulez visiter notre exposition ?
Il vous suffit de réserver ici:
Les dates de visites seront mises à jour chaque semaine pendant toute la durée de l’exposition.

L’écrivaine Gisèle Pineau, marraine de la CPGE AL1

Le mercredi 9 février, dans le cadre du marrainage de la Classe Préparatoire aux Grandes Écoles littéraires (CPGE A/L 1) promotion 2021/2023, les élèves d’hypokhâgne et de khâgne du lycée Gerville-Réache ont eu l’honneur d’accueillir Madame Gisèle Pineau.

Première écrivaine féminine à obtenir le prix Carbet de la Caraïbe, nommée chevalier des Arts et des Lettres en 2006 et bien d’autres, cette grande femme de lettre guadeloupéenne, vraie figure du monde littéraire antillais est une source d’inspiration pour nombre de passionnés d’écriture et de récits sur la condition
sociale. Bien que solitaire, l’écriture est pour elle une activité avec une jubilation dans le processus de création. Elle lui permet aussi de partir à la rencontre de son public. Des rencontres qui donnent du sens à son travail tout comme le fait de toucher des lecteurs inconnus.

Parmi ses ouvrages les plus reconnus, on peut citer Un papillon dans la cité, son premier roman, publié en 1992. Aujourd’hui cet ouvrage est encore étudié et utilisé notamment dans les universités américaines pour étudier le français .
« Les livres voyagent, ils passent de main en main, ils voyagent »


Au programme de l’événement, les élèves ont lu un extrait de Cent vies et des poussières ainsi qu’une autre lecture mais d’une lettre aperçue dans la couleur de l’agonie et par la suite fut présenté un discours de remerciement au nom de la classe pour son engagement en tant que marraine de la promotion 2021/2023. Au cours des deux heures de rencontre, la classe fut invitée à poser des questions.


Lecture d’un extrait de Cent vies et des poussières, par Edith VARIN

Nous savons que vos œuvres ont vraiment traversé les générations, selon vous quelle est l’œuvre qui a le plus impacté les lecteurs ?
Gisèle Pineau – La littérature jeunesse n’était pas un projet pour moi. Je n’ai d’ailleurs pas eu accès à ce type de littérature. Je voulais plutôt écrire un roman dans lequel on retrouve la Guadeloupe avec sa culture, ses paysages, sa langue, dans le but que le lecteur s’identifie au personnage. Bien que les livres nous permettent de voyager, il me semble important de savoir qu’il existe une littérature dans laquelle on peut s’identifier. Mon projet était d’écrire de grands romans. La grande drive des esprits par exemple , grand succès édité en 1992 a reçu le prix des lectrices du magazine ELLE en 1993 ainsi que le prix Carbet de la Caraïbe. Ce fut mon premier grand roman publié et c’est ainsi que je suis entrée dans la littérature d’un seul coup avec ces deux grands prix littéraires. Ce grand prix national et cet autre prix décerné par un jury d’enseignants caribéens présidé par Édouard Glissant. Ce fut une reconnaissance pour moi.


 

Présentation du discours de remerciements de la classe réalisée par Alexandra MÉLON

Vous évoquez souvent le thème de l’exil , mais cela a-t-il un rapport avec le Bumidom ?
C’est bien antérieur au phénomène du Bumidom. C’est lié à la grande histoire de France et à l’époque de la dissidence de la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de guadeloupéens ont embarqué sur des canots de pêcheurs pour atteindre l’île de la Dominique, de Ste Lucie et à partir de là ont embarqué dans des navires pour être formés au maniement des armes aux États
Unis. Il faut savoir qu’ à l’époque nous étions sous le gouverneur Sorin qui avait mis en place des patrouilles. Il y avait aussi beaucoup de répression, de couvre feu et des jeunes de 17/19 ans risquaient leur vie pour rejoindre l’île voisine. Mon père a répondu à l’appel du général De Gaulle et était fasciné par ce « général micro ». A l’issue de cette guerre, il a décidé de faire carrière dans l’armée française . Il va épouser ma mère, une petite dame de la campagne rêvant de Paris à travers des magazines servant d’emballages pour les bananes. Mes parents vont donc vivre à Paris et voilà comment des petits guadeloupéens vont naître à Paris. C’est la grande histoire qui vient changer les petites histoires.

Cependant ce monde fut très compliqué et j’ai dû subir beaucoup de racisme. Comment ne pas devenir schizophrène quand on se retrouve dans une famille où il y a un adorateur de la France et du général de Gaulle, une adoratrice de Paris et que de plus, dès que vous mettez le pied dehors on vous dit de rentrer chez vous en Afrique. Quand on quitte un territoire qu’est ce que l’on prend avec soi? Ce sont des questions qui m’obsèdent.


Avez-vous déjà pensé à des romans à deux voix ?
Je crois que je ne pourrais pas écrire un livre à quatre mains. J’ai écrit un seul livre en collaboration avec Marie Abraham qui s’appelait Femmes des Antilles . C’est un essai dans lequel j’ai fait le tour des femmes, du temps de l’esclavage à nos jours, mais cela n’a rien à voir avec le roman.
Vous savez, écrire c’est un terrain de jeu, on fait ce que l’on veut. Je ne me censure pas, j’écris ce que j’ai envie d’écrire. Quand j’écris j’ai envie d’être dans une authenticité et non dans le politiquement correct. Il faut que ça soit beau dans la forme mais aussi qu’il y ait du fond et du sens. Je veux allier les deux. Offrir aux lecteurs un voyage qui lui permette de sortir de sa routine. On crée son propre langage. Alors non, je ne peux pas écrire avec quelqu’un.


Signature de la convention par Mme Gisèle Pineau et M. José Victorin, Proviseur.

Comment avez-vous réussi à apporter autant de détails dans l’écriture de scènes comme le viol dans La couleur de l’agonie ?
Moi j’aime les challenges. Quand on est écrivaine, ce qui paraît inaccessible existe en réalité. Et c’est ce qui rend l’activité belle. Le sujet m’est venu instantanément car c’est un thème qui m’interpelle et qui me donne envie d’en parler. Cela arrive tous les jours que des jeunes filles se fassent violer. J’aime aller le plus loin possible. Je voulais que mes lecteurs et mes lectrices puissent entrer dans la peau de ces victimes. Que le lecteur puisse même sentir physiquement les choses, même si elles sont violentes. Il y a une façon de faire mais surtout avec honnêteté.

Quel roman d’un autre auteur vous a donné envie d’écrire ?
La grande Toni Morrison . C’est un modèle pour de nombreux auteurs. Vous savez, on a l’impression que chez certaines chanteuses, le son sort tout près de la gorge, et pour d’autres, il sort des tripes, du ventre. Pour moi , Toni Morrison c’est ça. Je dirais alors son roman Jazz. C’est une autrice que je recommande. Son écriture est peut-être exigeante mais elle en vaut la peine.

Article rédigé par Morane CAPRON, CPGE AL1
Crédits photos : Noor ARCHIMÈDE et Morane CAPRON

Tournage d’un reportage pour le JT de La 1ère TV


90 arbres offerts pour les 90 ans du Lycée

Dans le cadre des 90 ans du Lycée Gerville Réache, en partenariat avec l’ACED (Association Conseil Environnement et Développement Durable), les éco-délégués du Lycée sont heureux et fiers d’avoir pu organiser l’opération « 90 ans, 90 arbres », ce vendredi 17 Décembre 2021, dans la cour d’honneur du lycée.

Les membres de la communauté scolaire, élèves, parents et personnels de l’établissement, ont pu repartir avec un arbre fruitier à planter dans leur jardin, avec l’engagement d’en prendre le plus grand soin. Un grand moment de partage, à la veille des fêtes de fin d’année, qui a donné beaucoup de joie aux enfants comme aux adultes. L’occasion aussi de célébrer la biodiversité, avec des essences parfois méconnues voire oubliées, et de replacer les produits péyi au centre de notre alimentation.

Cette action s’inscrit dans le cadre du projet 100000 arbres pour la Guadeloupe, porté par le Dr Félix LUREL que nous remercions sincèrement et qui était bien présent à nos côtés.


Visite d’Aurélie Otvas, ancienne élève devenue pilote de ligne sur A350

Mercredi 17 mars 2021, dans le cadre de la Semaine des Mathématiques, le Lycée a eu l’immense privilège de recevoir Mme Aurélie OTVAS, ancienne élève devenue Pilote de ligne sur gros porteurs. Originaire de Saint-Claude, Aurélie OTVAS est une des très rares femmes en France à pouvoir piloter l’Airbus A350 avec plus de 400 passagers à son bord.
Son parcours est pour le moins exemplaire et stimulant pour nos élèves et étudiants. Le Lycée a tenu à lui rendre l’hommage qu’elle mérite.
Nous vous invitons à découvrir l’article paru à ce sujet dans France-Antilles :