Jeudi 18 octobre, quelques heures avant la représentation pour les scolaires prévue le lendemain, trois élèves de Terminales option facultative Arts plastiques ont pu rencontrer au CDI le comédien Yohan Pisiou à propos de la pièce SAMO a tribute to Basquiat, hommage à l’artiste peintre noir américain Jean-Michel Basquiat.
Pendant près d’une heure, Halyssone Amédien, Dorine Clavier et Charles Romney Rodriguez ont ainsi pu échanger avec le comédien sur le contenu de la pièce, les choix de mise en scène par Laëtitia Guédon, l’écriture de Koffi Kwahulé et son rapport personnel avec l’artiste Jean-Michel Basquiat, alias SAMO.
Rencontre avec Yohann Pisiou from Réache Gerville on Vimeo.
Au terme de la rencontre, Halyssone, Dorine et Charles ont rédigé un article destiné au journal France-Antilles et mis en ligne sur le site internet de L’Artchipel. Nous vous invitons à le découvrir ci-dessous :
SAMO à L’Artchipel, un cœur qui bat
SAMO est le pseudonyme avec lequel Jean-Michel Basquiat, alors inconnu du grand public, signait ses premiers graffitis dans les rues de New-York.
SAMO est aussi le titre de la pièce de Koffi Kwahulé jouée pour la 1ère fois au tout public en Guadeloupe ce samedi 20 octobre à L’Artchipel (20h).
SAMO, a tribute to Basquiat est une représentation visuelle et musicale qui nous plonge au cœur de la période d’errance de l’artiste dans un New-York brûlant et baigné de culture jazz et hip-hop. Ce spectacle vivant d’1h15 nous fait découvrir ou revivre l’artiste avant-gardiste à travers quatre interprétations qui sont autant de facettes du personnage : ses paroles, poésies et slogans incarnés par le comédien Yohann Pisiou, ses mouvements et son corps errant incarnés par le danseur Willy Pierre-Joseph, son univers musical interprété par le musicien Blade Alimbaye et une quatrième conscience, plus poétique, que nous vous laissons le soin de découvrir en allant voir le spectacle.
Dans cette pièce mise en scène par Laëtitia Guédon (Compagnie 0.10), ces différentes interprétations doivent se synchroniser parfaitement, comme nous le confie le comédien Yohann Pisiou : « Le spectacle est comme un cœur qui bat à l’unisson. Pour que tout le plateau soit Basquiat, nous devons jouer la même partition tel un quatuor.» Yohann Pisiou rajoute : « Samo est une œuvre avec un auteur majeur (Koffi Kwahulé). S’intéresser à Basquiat, c’est s’intéresser à l’histoire d’un artiste qui a investi le monde contemporain d’une façon engagée dès ses débuts. Pour moi, Basquiat est un héros de l’histoire noire ».
Basquiat est célèbre pour ses graffitis et ses peintures expressionnistes, connu pour avoir fait partie de la scène underground new-yorkaise des années 80 aux côtés d’Andy Warhol. Il est souvent symbolisé par sa coupe de cheveux caractéristique, reprise d’ailleurs dans l’affiche du spectacle SAMO. Selon Yohann Pisiou, « les cheveux, dans leur simplicité, sont un signe identitaire fort. Ils nous définissent de par leur origine et leur style. Ils font grandement partie de la vie de Jean-Michel Basquiat. »