Le lycée lance la 4ème édition du concours d’éloquence

Dans le cadre du programme des Cordées de la réussite, une équipe d’enseignants du Lycée (Lettres, Théâtre et Documentalistes) lance la 4ème édition du concours d’éloquence.
Ce concours est ouvert à tous les élèves et étudiants scolarisés au sein du lycée Gerville Réache (cf. Règlement ci-dessous).

La participation se fera selon 2 catégories distinctes, avec 8 candidats minimum par catégorie :

  • Une catégorie pour les élèves de pré-BAC (2nde, 1ère et Terminale)
  • Une catégorie pour les étudiants post-BAC (BTS et CPGE)

3 Prix seront décernés pour chacune des deux catégories du concours (élèves et étudiants) à l’issue de la finale prévue le mercredi 12 mars 2025.

L’inscription se fait au CDI jusqu’au vendredi 20 décembre inclus.

L’étudiante CPGE AL 1ère année, Gillian LUCOL, a souhaité adresser un message d’encouragement à tous nos élèves
Après avoir reçu le 1er Prix du Concours d’éloquence à l’issue de la 3ème édition, Gillian y voit l’occasion d’un très bon entraînement aux épreuves orales.



Gerville solidaire – Collecte de jeux et jouets du 2 au 13 décembre

Les éco-délégués organisent une collecte solidaire de jeux et de jouets au sein du lycée du 2 au 13 décembre 2024, en partenariat avec La Kabwèt a Jé, SOS Sans Abri et l’association d’aide aux ultramarins RUDN.

Du 2 au 13 décembre, vous êtes invités à déposer vos dons de jeux et jouets en excellent état :

  • En salle 8 pendant les récréations du matin
  • ou au CDI aux horaires d’ouverture

L’ensemble des dons collectés sera remis à nos partenaires avant les fêtes de Noël

NOUS COMPTONS SUR VOTRE GENEROSITE POUR AIDER A LA REUSSITE DE CE PROJET SOLIDAIRE.


Deux journées de master class pour les CPGE AL1 avec Malaury Eloi-Paisley

Dans le cadre du programme des Cordées de la Réussite, la réalisatrice guadeloupéenne Malaury ELOI-PAISLEY a animé deux journées de master class les 18 et 20 septembre, à destination des CPGE A/L1, sous l’impulsion de leur enseignant en Histoire, M. DELATRE, et l’équipe du CDI.

La master class a débuté par la projection de son film L’Homme-Vertige (93′) à laquelle ont également pu assister les étudiants de 2ème année. Les deux journées ont été consacrées à une découverte du cinéma du réel, des exigences de la démarche documentaire mais aussi du parcours personnel de la cinéaste. En clôture, la réalisatrice a proposé aux étudiants un exercice pratique avec prises de vue dans ou autour du lycée, dans le quartier du Carmel.

Nous vous invitons à lire ci-dessous le compte-rendu de l’étudiante Clara MIRVAL, CPGE A/L 1 :

L’art peut changer le monde » affirme Malaury Eloi Paisley réalisatrice guadeloupéenne. Les mercredi 18 et vendredi 20 septembre, Madame Eloi Paisley a en effet donné une master class aux étudiants d’hypokhâgne (première année de CPGE littéraire) à partir de son film L’Homme vertige (2024), plusieurs fois primés et pour lequel elle a consacré cinq années de sa vie. Elle n’a eu de cesse, sur ces deux journées, de partager avec nous sa passion pour le cinéma, mais aussi, son sens de la création.

L’idée de créer artistiquement est née d’un questionnement silencieux, d’un besoin de traduire un sentiment qu’elle ressentait. Elle n’a pu identifier et comprendre vraiment ce qu’elle voulait transmettre qu’en voyageant à l’autre bout du monde. Voir en face la souffrance des peuples autochtones d’Australie, de Nouvelle Zélande et de Nouvelle Calédonie en proie aux effets du capitalisme et du tourisme de masse, a attisé la flamme de sa créativité, et le choc ressenti fut tel qu’il l’obligea à réaliser un film.

Ne pouvant plus faire demi-tour, elle décida alors de filmer la Guadeloupe, qu’elle qualifie « d’endroit où l’on fait semblant pour coller à sa propre personne ». L’Homme vertige est le reflet du for intérieur de Malaury, d’un point de vue différent, porté peut-être par sa maladie chronique. Elle filme des corps malades, dans une ville abimée. Cette œuvre nous fait l’étalage des conséquences de notre histoire, face à la névrose héritée de l’esclavagisme et du colonialisme. Nous suivons la vie des sans-abris de Pointe à Pitre et de ceux dont l’habitat est inexorablement détruit, remplacé. L’absence de voix-off nous laisse seuls face à nos pensées, nos questionnements, leur mal être.

La réalisatrice ne prétend pas avoir changé la vie des différents protagonistes, ni même de leur avoir rendu leur dignité avec son film, mais elle a au moins franchi le pas, en initiant le contact avec empathie, bienveillance et parfois admiration pour des gens dont la vie est d’une difficulté infinie. Elle nous a demandé de faire de même. Il est essentiel de regarder en face la misère autour de nous, et de reconnaître l’errance caractéristique que nous partageons dans les anciennes colonies françaises.

Parmi les nombreuses sources d’inspiration de l’autrice, on retiendra notamment en littérature : Aimé Césaire, Maryse Condé ou encore Simone Schwarz-Bart.

Madame Eloi Paisley nous a laissés sur l’important conseil que voici : « Il faut créer avec raison, créer pour soi d’abord, pour que cela fasse sens pour l’autre ensuite.


Concours photo académique Biodiversité (in)visible

 

Le Lycée Gerville Réache est heureux d’organiser la 8ème édition du concours photo académique Art of change, en partenariat avec l’association Wi’anArt et avec le soutien du Rectorat de la Guadeloupe, le Ministère de la Culture, la DEAL Guadeloupe Ministère de la Transition écologique et le Conseil Régional.

Le thème mis à l’honneur cette année est : LA BIODIVERSITE (IN)VISIBLE

Ce concours photo qui s’adresse aux élèves et étudiants de 6 à 24 ans scolarisés dans l’académie de la Guadeloupe est une invitation à observer la nature qui nous entoure. Il nous invite à ouvrir grands les yeux sur le vivant pour mieux en apprécier la diversité et les richesses, tout en donnant envie de les préserver et de les respecter.

Cette 8ème édition souhaite mettre à l’honneur la biodiversité visible, celle qui se pare de couleurs vives pour attirer le regard, mais aussi la biodiversité qu’on nomme invisible. En dehors des stratégies de camouflage pour se fondre dans la nature, la bidodiversité dite invisible représente pourtant une part très importante en nombre d’espèces et de variétés dans l’éventail de la biodiversité mais par manque de visibilité, par méconnaissance ou en raison d’une apparence peu flatteuse, elle reste dans l’ombre ou mal aimée du grand public.
Les élèves et étudiants ont jusqu’au 16 février 2025 pour envoyer leurs photographies par mail à concours.photo.wianart@gmail.com, comme mentionné dans le Règlement du concours ci-dessous :

Master class Difé Kako mai 2024 – Retour en images

A l’occasion du Festival Patrimoines en lumières organisé par la Mairie de Basse-Terre, en partenariat avec le Lycée Gerville Réache, nous avons organisé une master class de danse avec la Compagnie Difé Kako et un groupe d’élèves volontaires de 2nde, le jeudi 2 et vendredi 3 mai 2024.

Cette master class fut l’occasion d’un formidable travail au lycée avec des professionnels de la danse et musique afro-antillaise, avec l’objectif ultime de se produire en public.

Deux représentations publiques intitulées “Bakannal an la ri” ont pu ainsi avoir lieu avec les élèves : une dans la cour d’honneur du lycée le vendredi 3 mai à 12h et une au Fort Louis Delgrès à partir de 18h15.

Retour en images sur ces beaux moments de partage et de créativité en cliquant ICI ➡ Reportage BAKANNAL AN LA RI


Exposition Wi’anArt “Identités et Mémoire collective” jusqu’au 14 juin

Depuis maintenant 12 ans, le Lycée s’associe avec le Collège Richard Samuel et l’association Wi’anArt pour organiser la manifestation du même nom qui vise à promouvoir les artistes contemporains de la Caraïbe auprès des élèves du secondaire dans l’Académie. Depuis 2012, Wi’anArt, grâce à un programme d’ateliers en milieu scolaire et d’expositions ouvertes au public.
Cette année, pour sa 12ème édition, la manifestation met à l’honneur Haïti et sa diversité culturelle, avec les artistes Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE.

Après une exposition inaugurale qui s’est tenue au Pavillon de la ville de Pointe-à-Pitre du 2 au 16 mars, avec le concours des étudiants BTS Communication 1ère année, les ateliers se sont déroulés dans une quinzaine d’établissements scolaires durant la résidence des deux artistes, dont bien sûr le Lycée Gerville Réache où les élèves de 2nde option Arts plastiques ont accueilli les deux artistes.Du 18 mai au 14 juin 2024, une sélection des productions artistiques des élèves est présentée aux côtés d’œuvres originales des artistes, Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE, dans le cadre de l’exposition de restitution finale à la Médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin. Les élèves de 2nde ont pu visiter l’exposition le mercredi 29 mai avec leur enseignant d’arts plastiques, M. GORIN.

L’émergence d’un art haïtien contemporain de qualité

L’art naïf est la forme artistique ayant permis une reconnaissance internationale de l’art haïtien, avec des créations prisées par les plus grands musées, œuvres d’artistes tels que Hector Hyppolite, Robert Saint-Brice, Rigaud Benoît ou Castera Bazile.
Depuis les années 70, l’art haïtien s’est renouvelé et de nouvelles personnalités artistiques ont émergé, révélant des talents indéniables au sein de cette société dont la situation économique et sociale classe le pays parmi les plus défavorisés au monde. Citons l’école de Saint-Soleil, les artistes Hervé Télémaque, Stevenson Magloire, Frankétienne, Frantz Zéphirin ou Mario Benjamin.
Aujourd’hui, les jeunes artistes Stephanie Jeanty et Shneider Léon HILAIRE sont des figures de proue de la scène contemporaine haïtienne.

Identités et Mémoire Collective – Note d’intention des artistes Stephanie Jeanty et Shneider Léon Hilaire

“La mondialisation a façonné de manière significative nos sociétés et nos vies personnelles. Alors que les frontières géographiques s’estompent et que les cultures interagissent de plus en plus, nous nous trouvons face à une crise identitaire profonde et complexe. Les individus et les communautés sont confrontés à des défis pour préserver leur identité culturelle et leur mémoire collective dans ce contexte en constante évolution. Notre démarche en tant qu’artistes sera d’explorer les racines profondes de nos identités individuelles et collectives, tout en nous permettant de réfléchir sur la manière dont la mondialisation influence ces identités.
Ce projet artistique ne se limite pas à de simples tableaux ou à des performances. En tant qu’espace d’expression créative et de réflexion critique sur les enjeux auxquels nous sommes confrontés, ce projet devient un moyen de dialogue, de compréhension et de préservation de notre patrimoine culturel. Il s’agit d’un témoignage de notre époque, une exploration des liens entre notre passé, notre présent mondialisé et notre avenir, tout en mettant en lumière l’importance cruciale de préserver notre mémoire collective et notre identité face à ces défis contemporains.
A travers nos différentes pratiques artistiques, nous souhaitons inviter le public guadeloupéen et les jeunes collégiens et lycéens à s’interroger sur leurs origines, leurs pratiques religieuses, leurs histoires personnelles et collectives.”


Masterclass d’écriture théâtrale avec Magali Solignat

Le jeudi 1er et vendredi 2 février, la comédienne, autrice et metteuse en scène Magali SOLIGNAT a animé 2 jours de masterclass d’écriture théâtrale au lycée, grâce au Pass Culture de l’établissement.
15 élèves volontaires de 2nde 6, 8 et 9 y ont participé avec un enthousiasme et une implication exemplaires.

La comédienne et professeure d’art dramatique a d’abord présenté aux élèves sa formation et son parcours artistique, en particulier en tant qu’autrice et metteuse en scène où Magali Solignat développe un sens particulier pour les écritures dramaturgiques, qu’elle partage avec sa co-autrice Charlotte Boimare.
Elle conduira ainsi les élèves à l’interrogation suivante qui servira de leitmotiv lors de la masterclass : Comment à partir de faits réels questionner les phénomènes de société, spécifiquement ceux concernant le passage de l’adolescence à l’âge adulte ?

La 1ère journée a permis aux élèves de découvrir leur propre style grâce à un travail d’écriture plateau et d’improvisations théâtrales, en s’inspirant d’un extrait de la pièce Maïwenn, 16 ans et demi.
Les élèves se sont imprégnés d’une même scène de la pièce à partir de laquelle ils ont inventé une suite en créant une scène d’action impliquant les deux personnages principaux.
Les élèves ont ainsi pu apprendre
à regarder ou figurer pour décrire, à s’approprier les personnages et les situations grâce à l’élaboration d’un plan d’actions imaginaire, à distiller dans la trame du récit les informations pour servir la tension dramatique d’une situation. Enfin à l’aide d’exercices d’écriture, ils ont dû écrire le résumé de leur texte et décrire les personnages.

La 2ème journée a été consacrée en petits groupes de 2 à 4 élèves au travail de mise en espace des différents textes puis à une restitution devant les autres.

Nous vous invitons à découvrir la vidéo réalisée par les élèves de la masterclass, montage de Nilâ Navailles, 2nde 8.

Les BTS Communication à pied d’œuvre pour Wi’anArt #12

Depuis 2012, le Lycée Gerville Réache organise la manifestation Wi’anArt avec ses partenaires dont l’association du même nom et le soutien du programme des Cordées de la réussite (Préfecture et Rectorat de la Guadeloupe).

Chaque édition permet de promouvoir l’art contemporain auprès des jeunes, en mettant à l’honneur les artistes guadeloupéens et plus largement de la Caraïbe.
Cette année, Wi’anArt a souhaité mettre en avant Haïti et sa diversité culturelle, en rappelant les liens qui unissent Haïtiens et Guadeloupéens.
La 12ème édition sera ainsi l’occasion de découvrir deux jeunes artistes contemporains, Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE.

En résidence pour un mois en Guadeloupe, les deux artistes haïtiens présenteront leurs œuvres originales lors d’une exposition ouverte au public au Pavillon de la ville de Pointe-à-Pitre, du 2 au 16 mars 2024, sur le thème Identités et Mémoire Collective.
Les étudiants BTS Communication de 1ère année et leurs enseignantes, Mmes Larifla et Heisel, ont élaboré les différents supports de communication (visuels, communiqué et dossier de presse et spots vidéo à découvrir ci-dessous) et seront les maîtres de cérémonie du vernissage de l’exposition le vendredi 1er mars où ils vous attendent nombreux à partir de 18h.

Carton d’invitation du vernissage de l’exposition

Stephanie Jeanty et Shneider Léon Hilaire animeront également du 4 au 26 mars des ateliers artistiques dans une quinzaine d’établissements scolaires répartis aux quatre coins de l’archipel, du Moule à Basse-Terre, en passant par Pointe-à-Pitre, Sainte-Rose, Capesterre Belle-Eau, Gourbeyre, Marie-Galante et les Saintes.

Pour faciliter la tenue des ateliers, en particulier dans le sud Basse-Terre, les deux artistes seront logés dans l’appartement invités du lycée. Nos élèves pourront ainsi aisément rencontrer les artistes et prendre part aux ateliers. De même, les collégiens de Capesterre Belle-Eau et Terre-de-Haut se rendront au lycée les 25 et 26 mars pour participer à la 12ème édition Wi’anArt et découvrir les formations et enseignements de notre établissement.


 


Collecte alimentaire organisée par les éco-délégués du 11 au 15 décembre

A l’approche des fêtes de fin d’année, les éco-délégués du Lycée Gerville Réache ont décidé d’organiser une action de solidarité, en faisant appel à la générosité de toute la communauté scolaire.
Avec l’aide de notre partenaire La Banque alimentaire Guadeloupe, une COLLECTE de produits alimentaires et d’hygiène sera ainsi organisée du 11 au 15 décembre au sein du lycée.
Durant toute la semaine prochaine, nous vous invitons à déposer vos dons en produits non périssables (conserves, produits petit-déjeuner, produits d’hygiène ou bébés) en salle de permanence 8 (à proximité de la vie scolaire) le matin aux horaires suivants :
  • entre 6h45 et 7h
  • ou durant la récréation de 10h.
Une équipe des éco-délégués sera heureuse de vous accueillir sur ces créneaux horaires du lundi 11 au vendredi 15 décembre.
La Banque alimentaire se chargera ensuite de distribuer vos dons auprès des CCAS et bénéficiaires.
Toute l’équipe des éco-délégués vous remercient par avance pour votre contribution.


Spectacle GRANDE MESS dans la Cour d’honneur du Lycée

Grâce au Pass Culture de l’établissement, le Lycée Gerville Réache a eu l’opportunité d’accueillir la Cie Empreintes pour une représentation exceptionnelle du spectacle de danse Grande Mess dans la cour d’honneur du lycée lundi 20 novembre entre 16h et 17h.
Cette création originale revisite le déboulé carnavalesque des groupes à po et la question identitaire autour de l’esprit du mas.
A 14h, en préambule du spectacle dans la cour, les danseuses Naomi Yangadessin et Lisa Ponin ainsi que la danseuse et chorégraphe Clémence Baubant ont rencontré les élèves de 2nde option LVR Créole (Mme Delessy) et 1ère Théâtre (Mme Mender).
Tous les membres de la communauté éducative étaient invités à venir assister à la représentation dans la cour d’honneur du lycée à partir de 16h.
Le spectacle Grande Mess s’est ainsi joué dans un cadre unique devant plusieurs centaines de personnes, élèves, étudiants, personnels de l’établissement et parents d’élèves venus spécialement. De longs applaudissements ont ponstué la représentation.


  

  

Le lendemain de la représentation, mardi 21 novembre, la chorégraphe et danseuse Clémence Baubant a animé un atelier de pratique artistique à destination des 18 élèves de terminales option Théâtre. Après-midi de travail sur le corps, le rythme et la cohésion de groupe.

Grande Mess est la première étape d’une recherche au long court sur le patrimoine immatériel de la Caraïbe.
Ce projet revisite le déboulé (défilé carnavalesque des groupes à PO de Guadeloupe) en questionnant la métamorphose du MAS (“Masque” – “Masque du Groupe” – “Corps collectif”), comme endroit possible pour affirmer sa singularité.
Portée par 3 femmes, la pièce explore la multitude de physicalités qui compose le déboulé carnavalesque.
A travers des marches qui se phasent, s’accumulent et se transforment à l’infini, des figures mi-humaines, mi-imaginaires, apparaissent. Une procession qui emprunte à la fois à la pop culture et à la mythologie caribéenne. GRANDE MESS est un kaléidoscope de l’antillanité contemporaine, une exploration de la pensée du “tout-monde” portée par Edouard Glissant.
Le projet déploie l’idée du bricolage identitaire, les figures dans lesquelles on se projette, celles qui nous représentent et dans lesquelles on se reconnaît. A travers le masque du MAS, c’est l’intime qui s’affirme avec conviction.
Cette pièce est un dispositif basé sur le concept de métamorphose. Elle est à même de se réinventer sur les différents espaces de jeu qu’elle traverse.