Les élèves d’EDS EPPCS fêtent les JOP Paris 2024

Vendredi 7 juin, les élèves d’EDS EPPCS du Lycée ont pu échanger avec Vincent BIHET, référent Jeux Olympiques et Paralympiques de la DRAJES Guadeloupe autour de la thématique des jeux paralympiques Paris 2024, , sujet au programme de cette spécialité.

M. Vincent BIHET, référent JOP de la DRAJES, intervenant auprès des élèves

Ce fut l’occasion aussi de poser avec la FRYGE mascotte des JOP, mais aussi de vivre la ferveur autour des Jeux à 8 jours du passage de la flamme olympique en Guadeloupe, et particulièrement dans la ville de Basse-Terre.

Séance photo dans la cour d’honneur du Lycée

Cette action s’inscrit dans le cadre du projet collectif EDS EPPCS “Ma classe aux Jeux” porté par les enseignants d’EPS, Gina Saint-Phor et Loïc Larochelle.

Séance photo devant l’entrée du Lycée


Exposition Wi’anArt “Identités et Mémoire collective” jusqu’au 14 juin

Depuis maintenant 12 ans, le Lycée s’associe avec le Collège Richard Samuel et l’association Wi’anArt pour organiser la manifestation du même nom qui vise à promouvoir les artistes contemporains de la Caraïbe auprès des élèves du secondaire dans l’Académie. Depuis 2012, Wi’anArt, grâce à un programme d’ateliers en milieu scolaire et d’expositions ouvertes au public.
Cette année, pour sa 12ème édition, la manifestation met à l’honneur Haïti et sa diversité culturelle, avec les artistes Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE.

Après une exposition inaugurale qui s’est tenue au Pavillon de la ville de Pointe-à-Pitre du 2 au 16 mars, avec le concours des étudiants BTS Communication 1ère année, les ateliers se sont déroulés dans une quinzaine d’établissements scolaires durant la résidence des deux artistes, dont bien sûr le Lycée Gerville Réache où les élèves de 2nde option Arts plastiques ont accueilli les deux artistes.Du 18 mai au 14 juin 2024, une sélection des productions artistiques des élèves est présentée aux côtés d’œuvres originales des artistes, Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE, dans le cadre de l’exposition de restitution finale à la Médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin. Les élèves de 2nde ont pu visiter l’exposition le mercredi 29 mai avec leur enseignant d’arts plastiques, M. GORIN.

L’émergence d’un art haïtien contemporain de qualité

L’art naïf est la forme artistique ayant permis une reconnaissance internationale de l’art haïtien, avec des créations prisées par les plus grands musées, œuvres d’artistes tels que Hector Hyppolite, Robert Saint-Brice, Rigaud Benoît ou Castera Bazile.
Depuis les années 70, l’art haïtien s’est renouvelé et de nouvelles personnalités artistiques ont émergé, révélant des talents indéniables au sein de cette société dont la situation économique et sociale classe le pays parmi les plus défavorisés au monde. Citons l’école de Saint-Soleil, les artistes Hervé Télémaque, Stevenson Magloire, Frankétienne, Frantz Zéphirin ou Mario Benjamin.
Aujourd’hui, les jeunes artistes Stephanie Jeanty et Shneider Léon HILAIRE sont des figures de proue de la scène contemporaine haïtienne.

Identités et Mémoire Collective – Note d’intention des artistes Stephanie Jeanty et Shneider Léon Hilaire

“La mondialisation a façonné de manière significative nos sociétés et nos vies personnelles. Alors que les frontières géographiques s’estompent et que les cultures interagissent de plus en plus, nous nous trouvons face à une crise identitaire profonde et complexe. Les individus et les communautés sont confrontés à des défis pour préserver leur identité culturelle et leur mémoire collective dans ce contexte en constante évolution. Notre démarche en tant qu’artistes sera d’explorer les racines profondes de nos identités individuelles et collectives, tout en nous permettant de réfléchir sur la manière dont la mondialisation influence ces identités.
Ce projet artistique ne se limite pas à de simples tableaux ou à des performances. En tant qu’espace d’expression créative et de réflexion critique sur les enjeux auxquels nous sommes confrontés, ce projet devient un moyen de dialogue, de compréhension et de préservation de notre patrimoine culturel. Il s’agit d’un témoignage de notre époque, une exploration des liens entre notre passé, notre présent mondialisé et notre avenir, tout en mettant en lumière l’importance cruciale de préserver notre mémoire collective et notre identité face à ces défis contemporains.
A travers nos différentes pratiques artistiques, nous souhaitons inviter le public guadeloupéen et les jeunes collégiens et lycéens à s’interroger sur leurs origines, leurs pratiques religieuses, leurs histoires personnelles et collectives.”


Spectacle réussi pour les élèves de l’option théâtre à l’Auditorium Jérôme Cléry

Mardi 28 mai à 18h, à l’Auditorium Jérôme Cléry de Basse-Terre, les élèves de 2nde, 1ère et Terminale option théâtre du Lycée Gerville Réache et leur enseignante Mme Mender ont présenté 3 histoires autour d’un spectacle intitulé “Le vertige des illusions”.

Retour en images sur cette très belle soirée de théâtre…


Discours des Term. HGGSP lors de la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme

Les élèves de trois classes de Terminale HGGSP 1, HGGSP 2 et G.4 se sont rendus à la cérémonie en hommage aux victimes du terrorisme qui s’est déroulée sur le Champ d’Arbaud en présence des représentants de l’Etat, et en partenariat avec l’ONAC VG.

Nous vous invitons à découvrir le discours que les élèves ont préparé et qui a été synthétisé par les élèves ambassadrices dans le cadre du projet Faire face au terrorisme à l’initiative de Mme Touchelay, professeure d’Histoire-Géographie, en collaboration avec le CDI :

Mesdames, Messieurs,

Nous, lycéens de Gerville Réache, sommes présents ici devant vous dans ce lieu chargé d’émotions pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme.
Nous sommes nés dans un monde où le terrorisme constitue une menace constante. Nous avons grandi en voyant les conséquences tragiques de cette violence sur nos sociétés et remercions Monsieur le préfet de nous associer à cette journée nationale d’hommage.

La date du 11 mars a été choisie parce qu’il y a aujourd’hui 20 ans, jour pour jour, des voyageurs insouciants allant prendre leur train à la gare de Madrid ont été victimes d’un des attentats les plus meurtriers commis depuis celui du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Il y a vingt ans, 192 personnes perdirent la vie en se trouvant simplement au mauvais endroit, au mauvais moment (2x). Ce jour-là, les victimes ont été marquées à jamais par la terreur.
C’est contre elle, contre les bruits de la guerre et de la haine, contre les explosions et les cris que nous devons, particulièrement aujourd’hui, sortir du silence de la sidération imposée par les terroristes et faire du bruit, un bruit de paix et de fraternité par ce discours construit en commun. (Audrey)

Nous lycéens, de Gerville Réache refusons de nous taire et d’oublier les victimes car nous savons que cela reviendrait à les tuer une seconde fois en cédant à la terreur.
Pour qu’elles ne soient pas mortes pour rien, souvenons-nous d’elles, ensemble, faisons résonner quelques-uns de leurs noms aujourd’hui dans ce lieu pour briser ce silence de la peur.
En prononçant leurs noms, redonnons-leur un moment de vie. Plus que des images de l’horreur des morts et blessés, célébrons ici leurs rires et leurs bonheurs précédents. Souvenons-nous ensemble de la vie pour que la mémoire serve de rempart à la peur et au retour de l’horreur.
Derrière chaque statistique se trouve une personne qui laisse derrière elle un vide insurmontable.
Derrière chaque tragédie, nous trouvons des histoires de courage, d’amour et de persévérance. (Thalia)

Comme l’a dit Kofi Annan le 12 septembre 2001 au conseil de Sécurité de l’ONU, “Une attaque terroriste contre un pays est une attaque contre l’humanité tout entière”.
C’est au nom de cette humanité que nous réagissons aujourd’hui.
Nous ne vous connaissions pas, mais pourtant, par votre mort, vous êtes devenus une partie de notre famille, celle de l’humanité.
Arié six ans, Gabriel trois ans, Myriam huit ans, Jonathan trente ans, morts assassinés en mars 2012 à Toulouse et Montauban, lors d’attentats qui ont fait 7 morts.
Clarissa JEAN-PHILIPPE, assassinée le 8 janvier 2015, victime du devoir en intervention.
Loïc Libert, Pascal Verdenne et Chantal Ruh, assassinés le 11 décembre 2018 lors des attentats de Strasbourg, sur le marché de Noël, parmi cinq morts.
Et tant d’autres. (Perle)

« N’oublions pas que cela fut » écrit Primo Levi et la mémoire est aujourd’hui une arme pour que ces listes se tarissent.
En étant ici ce matin nous ne disons plus « les victimes », « elles » mais : « nous » car nous sommes visés à travers elles : notre mode de vie et la liberté de notre démocratie.
Nous lycéens de Gerville Réache pensons que chaque nom prononcé, chaque fleur déposée chaque larme versée est un acte de résistance, une victoire contre l’oubli et contre le terrorisme.
Sans l’avoir choisi, nous sommes ici les gardiens de leur mémoire, les protecteurs de leur héritage et notre présence ensemble prouve qu’ils ne sont pas morts pour rien. En préservant leur histoire nous refusons de laisser le terrorisme écrire notre récit collectif.
Ensemble, nous pouvons transformer la douleur en espoir, la peur en courage et l’obscurité en lumière, sans autres armes que nos mots, par la seule force d’être unis.
Nous honorons les victimes en refusant de succomber à la peur, ensemble nous écrivons l’histoire de la résistance, du courage et de l’espoir. (Cassandra)

Aujourd’hui, nous lycéens de Gerville Réache nous sommes ensemble en guerre contre l’oubli.
“Ces terroristes veulent embraser le monde, ils auront gagné s’ils nous poussent à bout et réussissent à créer la discorde civile” écrit Yasmina Khadra.
Le but de la terreur est de nous diviser, de nous isoler les uns des autres, de nous rendre faibles assommés par la peur et la douleur.
La mémoire devient notre bouclier commun contre l’oubli, elle est le pilier sur lequel nous nous appuyons pour résister à la terreur et à l’intolérance. (Kris)

Nous, lycéens de Gerville Réache, montrons que la terreur échoue, que nous sommes là, forts de notre union pour célébrer la vie, la résilience.
« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse délivrer pour changer le monde » disait Nelson Mandela, et encore une fois merci de nous en avoir donné l’occasion.
En honorant ce matin la mémoire des victimes, nous affirmons que l’éducation est notre meilleure défense contre l’absurdité et l’obscurantisme du terrorisme.
La mémoire des victimes du terrorisme nous porte à construire un monde meilleur où le dialogue remplace les armes, où la compréhension remplace la méfiance et où la réconciliation l’emporte sur la vengeance pour qu’encore une fois, les victimes ne soient pas mortes pour rien.
Ensemble restons vigilants, déterminés à construire notre avenir. (Gillian)

La journée du 11 mars est plus qu’une simple commémoration. Elle est le symbole de notre capacité à nous élever au-dessus de l’adversité, à affirmer notre engagement envers les valeurs de la paix, de la solidarité et de la démocratie. Elle est un rappel de notre humanité commune, de notre capacité à nous souvenir mutuellement. Elle est l’occasion de comprendre que nous
formons une communauté et de savoir à quoi elle sert : être un bloc contre le terrorisme, ensemble, main dans la main, dans la démocratie, transformant le passé sanglant en une force pour construire un avenir de paix dans la démocratie.
Aujourd’hui, nous, lycéens de Gerville Réache, devant ce monument aux morts et dans ce lieu chargé d’histoire, (Nassim)

en mémoire des victimes du terrorisme nous pouvons dire « vive la République » (Ensemble)


Masterclass d’écriture théâtrale avec Magali Solignat

Le jeudi 1er et vendredi 2 février, la comédienne, autrice et metteuse en scène Magali SOLIGNAT a animé 2 jours de masterclass d’écriture théâtrale au lycée, grâce au Pass Culture de l’établissement.
15 élèves volontaires de 2nde 6, 8 et 9 y ont participé avec un enthousiasme et une implication exemplaires.

La comédienne et professeure d’art dramatique a d’abord présenté aux élèves sa formation et son parcours artistique, en particulier en tant qu’autrice et metteuse en scène où Magali Solignat développe un sens particulier pour les écritures dramaturgiques, qu’elle partage avec sa co-autrice Charlotte Boimare.
Elle conduira ainsi les élèves à l’interrogation suivante qui servira de leitmotiv lors de la masterclass : Comment à partir de faits réels questionner les phénomènes de société, spécifiquement ceux concernant le passage de l’adolescence à l’âge adulte ?

La 1ère journée a permis aux élèves de découvrir leur propre style grâce à un travail d’écriture plateau et d’improvisations théâtrales, en s’inspirant d’un extrait de la pièce Maïwenn, 16 ans et demi.
Les élèves se sont imprégnés d’une même scène de la pièce à partir de laquelle ils ont inventé une suite en créant une scène d’action impliquant les deux personnages principaux.
Les élèves ont ainsi pu apprendre
à regarder ou figurer pour décrire, à s’approprier les personnages et les situations grâce à l’élaboration d’un plan d’actions imaginaire, à distiller dans la trame du récit les informations pour servir la tension dramatique d’une situation. Enfin à l’aide d’exercices d’écriture, ils ont dû écrire le résumé de leur texte et décrire les personnages.

La 2ème journée a été consacrée en petits groupes de 2 à 4 élèves au travail de mise en espace des différents textes puis à une restitution devant les autres.

Nous vous invitons à découvrir la vidéo réalisée par les élèves de la masterclass, montage de Nilâ Navailles, 2nde 8.

Remise des Prix aux lauréats de la Journée de la Science

Ce mardi 27 février, nous avons eu l’immense plaisir de remettre aux lauréats les prix de la Journée de la Science.
Comme quoi, l’adage “les derniers seront les premiers” se vérifie, illustration parfaite avec celle qui a eu le 1er Prix et qui pourtant a été la dernière à nous remettre sa production.
Bravo à tous les participants !

Groupe des 1er Prix

Groupe des 2ème Prix

Groupe des 3ème Prix


L’atelier Astronomie s’éclipse !

Depuis la rentrée scolaire 2023-24, le lycée Gerville-Réache propose un atelier astronomie animé par F. DURIZOT, enseignant en sciences physiques.

Tous les lundis, une vingtaine d’élèves de tous niveaux, principalement internes, ainsi que des membres du personnel, ont pu admirer les lunes de Jupiter, les anneaux de Saturne, la brillante  Sirius, la ceinture d’Orion,  la super géante rouge Bételgeuse, l’étoile orangée Aldébaran , le bleu de Rigel ou encore les constellations visibles depuis la terrasse du dortoir.

Observation du ciel depuis la terrasse du dortoir

Chacun a pu découvrir le maniement des lunettes astronomiques et des télescopes, les logiciels de calculs des positions relatives des astres et la compréhension des lois physiques en œuvre à cette échelle de l’univers, de façon à observer le mieux possible les astres de notre ciel nocturne en toute autonomie.

Ces contemplateurs de l’infini ont aussi pu appréhender la différence et les liens entre astronomie et astrologie, repoussant ainsi les murmures de l’obscurantisme vers les frontières de la science-fiction.

Désormais, forts de cette expérience nouvelle, l’astrophysique possède de nouveaux adeptes prêts à partager leur vision d’un univers un peu moins grand mais encore plus beau à leurs yeux.

Cependant, depuis le 29 janvier, l’atelier a arrêté son fonctionnement en mode hebdomadaire pour cette saison mais il sera encore présent pour réaliser des évènements et des observations  jusqu’à la fin de l’année scolaire… si les astres sont favorables !


  

Article rédigé par Frantz Durizot


Les Experts Gerville-Réache : « Un écocide à la rivière Beaugendre ! »

Le Jeudi 11 Janvier a été le point de départ des ennuis judiciaires de Max Deblay.

Cet éco-délinquant, véritable meurtrier de l’environnement, a désormais été mis hors d’état de nuire ! Ceci grâce à la pugnacité et la perspicacité de l’ensemble des élèves des classes de seconde du lycée Gerville-Réache.

En effet, au cours d’une grande enquête menée durant toute la journée, ces valeureux détectives ont amassé des indices dans une dizaine d’ateliers. Ceux-ci étaient animés par madame Ariste-Zéliste du Parc National, par madame Narayaninsamy de l’Office de l’Eau Guadeloupe et par monsieur Lurel, président du Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement de la région Guadeloupe, ainsi  que par d’autres élèves de seconde préparés par l’équipe des enseignants en sciences pour cet évènement.

 

Sans eux, comment aurait-on pu comprendre la corrélation entre la forte mortalité de la faune aquatique de la rivière Beaugendre et l’alopécie dont était victime Gwadaly, la fille du pêcheur Pontos Céto ?

Après des heures d’investigation et grâce aux applications des techniques d’analyse vues en cours de sciences physiques, de la vie et de la terre, les meilleurs enquêteurs du lycée ont compris qu’il n’y avait là ni malédiction, ni contamination bactérienne, mais que l’origine de ces maux – malheureusement récurrents dans l’archipel – était la décharge illégale de Max Deblay.

 

Comme chaque année, cette fête de la science au LGT Gerville-Réache, inspirée de l’option MPS (Méthodes et Pratiques Scientifiques) a permis à quelques trois cents élèves de percevoir les enseignements scientifiques autrement tout en s’amusant dans le cadre de cet écocide fictif.

Nul doute qu’ainsi sensibilisés, ils seront les parfaits ambassadeurs d’une Guadeloupe davantage éco-responsable.

L’équipe de sciences et les intervenants extérieurs

Article rédigé par Frantz Durizot


Sécurité civile : La première brigade de secours scolaire formée par le CNRBT

Ils sont désormais 11 lycéens de Gerville Réache à pouvoir prétendre faire partie de la 1ère brigade opérationnelle de secouristes de leur établissement scolaire ! C’est grâce à notre partenariat avec le CNRBT, le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre, qu’une telle formation a été possible dans le cadre des vacances scolaires, avec l’encadrement de Mme Saint-Phor, enseignante en EPS,

Après avoir réussi avec brio leur PSE1 (Premiers Secours par Équipe de niveau 1), ils viennent en effet de valider ce vendredi 5 janvier 2024 leur niveau 2 faisant d’eux des équipiers à part entière capables d’opérer sur des Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS) de petite comme de moyenne et de grande envergures !

La brigade de secours scolaire du Lycée Gerville Réache

Une première vague appelée à en construire d’autres, au regard des inscriptions et de l’émulation créée par ces 11 premiers lauréats.

5 filles et 6 garçons, tous promis à un bel avenir dans la mesure où, élèves de terminale, ils envisagent tous de poursuivre leur cursus de formation après le baccalauréat, aussi bien au niveau du secteur de la sécurité civile que de celui de la prévention, de la santé ou du sport.
Autant dire que ces 11 jeunes savent ce qu’ils veulent et sont déterminés à aller jusqu’au bout de tous les défis qu’ils sont prêts à relever dans cette dynamique de réussite. Tant sur le plan scolaire qu’extra scolaire !

  

LE CARNAVAL COMME GALOP D’ESSAI !

Dès ce dimanche 7 janvier à Basse-Terre, ils seront présents dans les rues du chef-lieu pour le défilé d’ouverture.
6 heures de mobilisation au cours desquelles ils seront encadrés de secouristes opérationnels rodés du CNRBT, leur club Formateur. L’occasion rêvée pour eux de faire face tout de suite à la réalité concrète de leur engagement en s’impliquant à fond dans cette nouvelle voie qu’ils se sont tracées et les nouvelles missions de secours à personnes qu’ils se sont données afin d’affronter ce nouveau challenge en toute lucidité et avec la foi et la motivation qui les caractérisent au regard des excellentes prestations qu’ils ont faites lors de leurs formations successives.

  


Le Monopoly des Inégalités en SES pour lutter contre les discriminations

La dernière semaine de décembre a permis à plusieurs classes de SES (Term G1/ES3 et Term G1/ES1) encadrées par Mme Béchet, enseignante en Sciences économiques et sociales, d’expérimenter le jeu sérieux conçu par l’Observatoire des inégalités sur la base du Monopoly.

L’objectif est simple dans cette extension originale du célèbre jeu de société : Sensibiliser et faire réfléchir les élèves sur les inégalités sociales et les différentes formes de discrimination, en leur faisant prendre conscience de façon très concrète que nous n’avons pas tous les mêmes cartes en main et que certains parcours seront jalonnés de difficultés. Dans la peau d’une personne porteuse de handicap par exemple, certains transports sont exclus soit du fait du handicap même (cécité) soit du fait de l’inadéquation des transports en commun.

Les élèves de terminale et Mme Béchet, leur enseignante en SES

Dans cette version du jeu, comme dans la société actuelle, les règles peuvent être injustes. Le jeu sérieux est d’ailleurs accompagné d’ouvrages produits par l’Observatoire des inégalités pour mieux comprendre les Inégalités, proposer des solutions afin de réduire les inégalités ou encore des chiffres sur la pauvreté en France 2022/2023.

Les élèves se sont pris au jeu et les objectifs ont été atteints :

  • Informer sur les inégalités et les discriminations, découvrir les différents domaines où elles s’opèrent et identifier les catégories de populations qui peuvent les subir.
  • Engager une réflexion et des discussions sur les moyens de réduire les inégalités.
  • Susciter de l’empathie et se mettre à la place d’un autre.