Exposition et conférence sur les sargasses avec le Dr Félix LUREL

Mardi 8 juin, de 8h à 10h, les élèves de 2nde 10 et de 1ère G8 ont rencontré le Dr Félix LUREL (Docteur en sciences, écologie insulaire et botanique tropicale), en tant que Président du CCEE (Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement) de la Région Guadeloupe et commissaire de l’exposition “Dans le secret des sargasses : En faire un atout”, une exposition comportant 17 panneaux réalisée dans le cadre de la conférence internationale sur les sargasses qui s’était déroulée au CWTC de Jarry du 23 au 26 octobre 2019.

Le Dr Félix LUREL était accompagné de Mme Héléna NARAYANIN-SIOUSARRAM (2ème Vice-Présidente du CCEE), Mme Rose-Marthe ARRINDELL (Assistante de direction au CCEE) et M. Patrick BERLIMA (Directeur territorial et Chargé de mission Environnement au CCEE).


La rencontre a débuté par la projection d’une vidéo réalisée par une élève de 2nde 8, Maëlle CARABIN, montrant les relevés sur les sargasses effectués lors d’une sortie pédagogique le 1er juin avec sa classe et les enseignants de Sciences, Mme ÉTIENNE et M. RODES, sur la plage de Roseau à Capesterre Belle-Eau.


M. Daniel SIGISCAR, enseignant de géographie auprès des CPGE AL, a débuté la conférence en exposant les deux scénarios pouvant expliquer l’origine des sargasses et leur échouage récent dans les Antilles : avec l’aide des courants marins. les sargasses semblent provenir de l’Amazonie, en particulier de l’embouchure des fleuves Amazone (Brésil) et Oyapock (Guyane) et/ou provenir des côtes africaines et du fleuve Congo.

Le Dr Félix LUREL a ensuite présenté les grandes lignes de son travail de recherche, à travers les 16 panneaux de l’exposition Dans le secret des sargasses qu’il a lui-même conçue afin de mieux faire connaître cette toute nouvelle problématique que représente l’arrivée massive d’algues brunes pélagiques sur le littoral guadeloupéen, apparu pour la 1ère fois en 2011. Il a ainsi brièvement expliqué l’origine du phénomène des sargasses avant de détailler les vertus naturelles des bancs de sargasses lorsqu’ils sont en mer, au large des côtes, où ils servent de véritable oasis pour la faune marine. Puis il a abordé la question des différents impacts qu’entraîne la pollution des sargasses sur le littoral : impact économique, impact sanitaire et impact écologique (une fois échouées). Enfin, le Dr LUREL a évoqué les moyens de gestion /prévention ainsi que la nécessaire valorisation des sargasses.

La rencontre s’est terminée sur un temps d’échanges qui a été l’occasion d’aborder notamment la question du réchauffement climatique et ses conséquences, en particulier en milieu insulaire (montée des eaux…).

De gauche à droite : Mme Narayanin – Siousarramm, M. Sigiscar, M. Lurel, Mme Grenié, Mme Delannay, M. Rodes, Mme Etienne, M. Danchet et M. Berlima

 


Une fresque en salle de Physique-Chimie sur le Tableau périodique des éléments

S’il fallait poser la question « Quelle est la réalisation artistique humaine la plus reproduite sur la planète ? », nul doute que personne ne penserait  à ce chef-d’œuvre dont l’humanité a fêté le cent-cinquantième anniversaire en 2019.

Le tableau périodique de Dmitri  Ivanovitch Mendeleïev est, avec ses 118 cases, une symphonie parfaite dans laquelle l’imagination de notre espèce vient danser avec les lois implacables de la nature.



En 1869, le génie russe réussit à faire la synthèse des travaux de Dalton, Berzelius, Döbereiner,  Newlands, Cannizzaro et bien d’autres encore. Et cette merveille est imprimée dans tous les livres de sciences physiques et dans tous les labos du monde. Le tableau périodique des éléments sert à comprendre la composition et l’agencement de la poussière d’étoiles qui compose tout ce qui nous entoure et tout ce que nous sommes.

En 2019, le lycée Gerville Réache ne pouvait rester en retrait de la fête organisée partout dans le monde afin de rendre hommage  à cet évènement !

L’équipe des enseignants de sciences physiques a donc eu l’idée de proposer aux élèves de seconde d’y prendre part en reproduisant cette œuvre sur le mur de la salle 654. Ce projet a enfin pu voir le jour avec des conditions favorables et sous l’impulsion du proviseur M. Victorin.

Sous le contrôle d’Hélier Saint-Maximin, personnel technique de laboratoire, l’espace a été préparé de façon que l’artiste international Tryspa Woz puisse dispenser son talent aux apprentis grapheurs.


Les élèves de 2nde travaillant sur la réalisation de la fresque avec Tryspa Woz


Sur leur temps libre, Charlotte, Emmanuelle, Gabriel, Nicolas, et Olivia ont pris les mesures de la salle, calculé les dimensions des cases, confectionné des pochoirs, appris les techniques de peinture à la bombe et coréalisé la fresque.

Ce big-bang de couleurs trône désormais à sa place, à l’abri des aléas du temps, dans une grande salle de chimie.

Il nous reste à espérer qu’il demeurera pour les générations d’élèves à venir, un symbole de l’alliance entre la logique, la créativité et la beauté : Un concentré de notre nature humaine.


Faites de la Science !

Dimanche 7 février 2021, 2h00 du matin…

Sous le grand fromager, les esprits de la forêt de la vallée de Beaugendre se sont rassemblés pour une grande farandole. Mais ce vacarme était peut-être une bagarre entre deux femmes. Lors de son interrogatoire, Yann-Adam Lefrigaux, suspect principal du crime de Maité Pakap,  n’arrivait pas à s’en souvenir, tant il était ivre…

C’est sur les bases de ce scénario que, durant la journée du 9 Février 2021, l’ensemble des élèves de seconde du lycée Gerville Réache a revêtu les costumes de Holmes et Watson afin de faire progresser cette enquête policière.


Durant les quatre mois qui ont précédé, les équipes de Sciences Physiques et Naturelles ont organisé en amont l’évènement grâce à l’expérience acquise via l’ancienne option MPS (Méthodes de Pratiques Scientifiques).

Après avoir rencontré des représentants de la Police Nationale, toute la journée, les élèves se sont succédé dans les 10 ateliers d’analyses scientifiques animés par leurs camarades volontaires. Ces derniers avaient été préparés par les enseignants à transmettre les techniques utilisées dans le domaine de la criminologie.


Un ensemble de QR Code à scanner a été préparé par l’enseignant de NSI (Numérique et Sciences Informatiques) pour compléter les indices. La scène de crime a même été reconstituée.

Mais comment gérer les déplacements synchronisés de plus de 300 élèves, répartis par groupe de 3, d’atelier en atelier ?


Tout a été imaginé au préalable par les enseignants : Grâce à un service de sécurité formé majoritairement d’élèves de seconde 11, les mouvements des classes dans le bâtiment de sciences ont été fluidifiés, garantissant ainsi le succès de la manifestation.

Au-delà du plaisir de jouer aux enquêteurs, des récompenses ont été prévues pour les équipes qui ont déterminé le coupable et le mobile, tout en argumentant leurs déductions.


Cette véritable fête de la science, mise en place depuis 2020 a été, une fois de plus, très appréciée par la grande majorité des participants, enquêteurs, animateurs, agents de sécurité comme encadrants.

Elle a permis de contextualiser les apprentissages tout en montrant l’aspect ludique de la connaissance scientifique.

Vivement la fête de la science 2022 !