Interpoles (F) – Éric Baradat : “Les mailles du filet sont très serrées”
Les 4 tournois des interpoles féminins mettant aux prises les 25 pôles des Territoires se sont achevés samedi dernier à Bourg-de-Péage avec la zone Sud Est. Eric Baradat, responsable du Parcours d’Excellence Sportive féminin, évoque cette étape fondamentale dans le travail de détection.
L’hexagone est partagé en quatre grandes zones qui chacune organise un tournoi interpole permettant ainsi une évaluation des jeunes pousses du handball français. Au-delà de la victoire des pôles d’Orléans à Chambray (zone Sud-Ouest), de Brest à Granville (zone Nord-Ouest), de Strasbourg à Dijon (zone Nord Est) et de Marseille à Bourg-de-Péage (zone Sud est), Eric Baradat a pu observer quelques centaine de joueuses âgées de 15 à 18 ans (1998 à 2001) afin de bâtir un groupe en vue du SN3 (Stage National 3). Une sélection élargie de 64 joueuses qui participeront au SN3 organisé par la Direction Technique Nationale du 21 au 25 février au Palais des Sports de Besançon. « La vocation des interpoles est d’offrir une étape dans l’évaluation du travail des joueuses, vers l’accès au professionnalisme, explique Éric Baradat qui a suivi pendant 17 jours l’intégralité de cette compétition. L’objectif est de faire émerger des joueuses vers l’équipe de France jeune et les centres de formation avec les meilleures de la catégorie 1998-99. »
Des profils variés
Ces 64 joueuses ne sont pas nécessairement issues des pôles victorieux ou dans le respect d’un quota des différentes zones. C’est à dire que quatre gardiennes peuvent être issues de la même zone géographique tandis que les joueuses gauchères peuvent être disséminées sur les différents pôles. Ainsi à Besançon, l’entraîneur national bâtira quatre équipes de 16 joueuses, « quatre collectifs équilibrés mettant en scène nos meilleurs éléments afin d’alimenter France jeunes et les centres de formation. »
L’adage « il n’y a pas qu’une vérité dans le handball » permet d’ouvrir les portes à des joueuses dotées d’un point fort, qu’il soit technique, morphologique, physique, mental, de combat, de lecture du jeu… « En effet nous cherchons des profils variés avec des joueuses évoluant dans des registres différents, rapporte Éric Baradat qui n’envisage pas de passe à côté d’une future internationale. Il existe toujours de contre-exemples et nous avons toujours espoir que cela puisse exister, sourit le technicien, mais franchement il y a peu d’espoir que cela puisse arriver car les mailles du filet sont très serrées. »