Les élèves du pôle Handball ont débattu sur le cyberharcèlement

Mercredi 12 novembre, de 17h à 18h45, les 46 élèves du pôle Handball filles et garçons ont pris part à un temps d’échange sur le cyberharcèlement. L’originalité de cet échange est qu’il reposait sur une séance de théâtre forum conçue et animée par la Cie Milétoiles autour de cette forme de violence qui se développe de plus en plus, notamment chez les jeunes.

Le théâtre-forum est une méthode de théâtre interactif créée par le Brésilien Augusto Boal pour les opprimés. Il vise à la conscientisation, à l’émancipation et à la transformation sociale à travers le dialogue avec le public et l’improvisation. Une situation conflictuelle est d’abord jouée par les comédiens, avec un dénouement dramatique, avant d’engager le dialogue avec le public pour tenter de remédier à cette situation et éviter le drame. A plusieurs reprises, le public est ainsi invité à remplacer un.e comédien.ne pour changer le cours des choses.

Ici, dans la scène créée par la Cie Milétoiles, de jeunes lycéens décident de partager sur les réseaux des nudes pour se venger d’une rupture sentimentale. Dès le lendemain, la jeune fille victime de messages violents met fin à ses jours. Cette situation interroge non seulement le rôle joué par les jeunes et leur part de responsabilité dans le fait de diffuser ou partager du contenu malveillant, mais elle met également en valeur le rôle joué par l’entourage, en particulier par les parents.

Au gré des échanges très riches, les élèves ont ainsi remplacé trois protagonistes, tout en évoquant les dommages causés par le cyberharcèlement et les risques encourus.

1 collégien sur 5 est concerné par des cyberviolences, selon le Ministère de l’Éducation Nationale

Le harcèlement commence souvent dans la classe et se poursuit en dehors, à la maison, via le smartphone et les réseaux sociaux. Les pouvoirs publics ont annoncé le 27 septembre 2023 le lancement d’un plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l’école, à travers notamment le dispositif pHARe et un numéro unique, le 3018.

Le signalement d’une situation de harcèlement ou tout contenu illicite sur internet peut également se faire via la plateforme PHAROS


L’espace Racines vivantes conçu avec les éco-délégués

Le mercredi 29 octobre 2025, a eu lieu l’inauguration de l’espace Racines vivantes à Basse-Terre, un lieu de détente ouvert au public qui a été conçu avec l’aide des élèves éco-délégués du lycée et un groupe d’étudiants de l’IUT de Saint-Claude, dans le cadre de la Politique de la ville avec le soutien de la DEETS, DAC Guadeloupe, CAGSC, PNG, Région, Département et Mairie de Basse-Terre 

L’ancien élève Denjeffer Guerrier, aujourd’hui étudiant en BTS SAM 2ème année, a souhaité prononcer un discours à cette occasion, au nom de tous les jeunes qui ont pu participer à cette réalisation :

C’est un grand plaisir d’être ici aujourd’hui pour inaugurer cet espace que nous appelons « Racines Vivantes ». Ce lieu symbolise le lien entre la nature, la culture et notre communauté.
Ce projet a vu le jour grâce à la volonté des éco-délégués du lycée Gerville-Réache et des étudiants de l’IUT de Saint-Claude, qui ont voulu donner vie à un espace ouvert, verdoyant et accueillant pour tous. Nous avons eu la chance d’être accompagnés par l’association Wi’anArt, la mairie de Basse-Terre et de nombreux collaborateurs engagés.
Ensemble, nous avons voulu créer un lieu qui inspire : un endroit où l’art, l’environnement et la convivialité se rencontrent. Les œuvres présentes, réalisées par des artistes comme Béliza Troupé, Benoît-Gilles Michel et Henri Hilaire, rappellent nos racines, notre histoire et la beauté de notre île.
Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont participé à ce beau projet — élèves, artistes, bénévoles, techniciens, enseignants et partenaires. Grâce à vous, cette parcelle devient un symbole d’unité et de respect pour la nature.
Que « Racines Vivantes » continue de grandir, de rassembler et d’inspirer toute la population de Basse-Terre !

La parcelle AN 512 qui accueille cet espace est située sur une ancienne friche urbaine dans le quartier de Bas-du-Bourg, Elle a été identifiée lors d’une visite avec le Maire de Basse-Terre et choisie pour son emplacement dans un quartier prioritaire et sa configuration à l’angle de la rue des Corsaires et de la rue Delrieu.

En 2023-2024, les élèves éco-délégués et étudiants ont élaboré différents projets d’aménagement, en tentant de lier espace végétalisé, créations artistiques, lieu de détente et activité physique. 

L’association Wi’anArt et ses partenaires ont ensuite œuvré pour réaliser l’aménagement retenu qui comprend les réalisations suivantes : 

  • Une fresque murale “Mangrove” réalisée par l’artiste Henri HILAIRE : peinte à l’acrylique, cette grande fresque rend hommage à la mangrove guadeloupéenne, ses paysages mouvants et sa biodiversité. Ce panorama invite à la contemplation et à la prise de conscience écologique.
  • Deux fresques en céramique “Ramification III” par l’artiste Béliza TROUPÉ : ces deux tableaux mêlent branches et vaisseaux sanguins afin de mettre en exergue l’intériorité du corps et du végétal.
  • Une sculpture “Lalwé et conk a lanbi” par l’artiste Benoît-Gilles MICHEL : Cette sculpture moulée en forme de jarre célèbre la symbiose du végétal, de l’organique et du minéral, à travers des empreintes de plantes et de coquilles, dont les conques à lambi, symboles marins profondément ancrés dans la culture antillaise.
  • Une végétalisation du site : Outre le gazon au sol, des plantes grimpantes ont été mises en terre afin de constituer peu à peu un mur végétal.  Deux grands bacs, en forme de proue de barque, accueillent des palmiers qui contribuent également à la végétalisation du site.
  • Des équipements de loisirs comprenant deux appareils de fitness extérieur avec recharge par câble USB et une table de jeux pour quatre joueurs.

Nous vous invitons à découvrir les reportages réalisés à l’occasion de l’inauguration par NewsAntilles, RCI Guadeloupe et France-Antilles.

https://rci.fm/guadeloupe/infos/Societe/Racines-Vivantes-quand-lart-reinvente-lespace-public-Basse-Terre


Photographie et archives, raconter l’esclavage avec Matthieu Rosier

Nous avons eu la chance d’accueillir au lycée, dans notre appartement réservé aux invités, le photographe et artiste visuel Matthieu ROSIER du 22 septembre au 8 octobre 2025.

Durant son séjour, il a ainsi pu animer une série de rencontres et d’ateliers avec trois groupes d’élèves et étudiants : les deux groupes de 1ère Spécialité Arts plastiques et leur enseignant d’Arts plastiques, M. Christophe GORIN, et la classe d’étudiants CPGE A/L 1ère année et leur enseignant d’Histoire, M. Gilles DELATRE.

Matthieu Rosier lors de la 1ère journée avec les étudiants CPGE AL 1ère année

Lors de la première séance, Matthieu Rosier a d’abord présenter son travail de reporter, en particulier au Mali, au Kurdistan, en Turquie et en Irak.
Il a ainsi pu présenter les spécificités et la portée documentaire d’un reportage journalistique avant de faire un focus sur son travail artistique intitulé « Si Dieu veut », en hommage à sa grand-mère :

A travers ce travail, je souhaite croiser deux histoires et deux identités, celle du côté de ma famille maternelle dans l’Hexagone et celle, du côté paternel, une famille guadeloupéenne afro descendante qui a pour pilier central, Clarice Rosier, ma grand-mère, aujourd’hui âgée de 104 ans et mère de 16 enfants. Protestante, très pieuse, elle commence et finit systématiquement ces phrases par “si Dieu veut”. Clarice Rosier est la figure iconique de cette frise photographique et apporte un espace de spiritualité inhérent à ma manière de photographier. Une démarche qui tend vers le rituel, la répétition, la collection. Au sein de cette histoire, le personnage de ma grand-mère représente également le liant entre les générations passées et futures, elle fait le pont entre l’histoire et le présent.

A la manière de ce travail artistique, les élèves et étudiants ont d’abord travaillé à partir de leurs propres photos de familles, de manière à s’appuyer dans un premier temps sur leurs histoires intimes et personnels.

En leur proposant ensuite d’introduire des images d’archives (à partir d’un corpus récolté par nos soins et mis à disposition par les Archives Départementales de la Guadeloupe) ainsi que des prises de vue réalisées lors de la visite guidée du MUSARTH de Pointe-à-Pitre, nous avons commencé à explorer les notions d’héritage et de récit.

Le Musarth de Pointe-à-Pitre

Dès lors, l’objectif fixé a été de créer une frise de 4 à 5 images comprenant 1 à 2 photos de famille, 1 image d’archives et 1 à 2 photos des collections du Musarth, témoins de l’histoire de l’esclavage.

A travers ces créations, les élèves et étudiants ont ainsi pu produire des récits en images comme autant de parcours à la fois intimes et collectifs, au cœur de cette histoire partagée.

Une exposition de restitution est programmée courant mars 2026 dans les espaces temporaires du MUSARTH que nous remercions sincèrement.

Ce travail a été entrepris dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage que nous remercions également. Grâce à leur soutien, nous avons pu financer la réalisation de ce projet pédagogique.

https://www.rosiermatthieu.com


Le Lycée organise le 1er concours académique sur les mobilités durables

Le Lycée Gerville Réache s’est associé à la DEAL Guadeloupe et l’association Wi’anArt  pour organiser cette année la 1ère édition du concours académique visant à promouvoir les mobilités durables en vue de la SEM 2025 (Semaine Européenne de la Mobilité durable) qui se tiendra du 16 au 22 septembre 2025.

Ce concours académique bénéficie du soutien de nos partenaires : Rectorat de la Guadeloupe (Mission EDD), Conseil Régional, CANBT, CANGT, COREG et Mon école, mon vélo.

Son objectif est de sensibiliser les jeunes en les incitant à réfléchir aux modes de transport durables face aux défis environnementaux et sociétaux actuels. En d’autres termes, comment repenser nos déplacements quotidiens de manière à réduire notre empreinte écologique et améliorer la qualité de vie de tous ?

Le concours s’est décliné en trois catégories : Création d’un visuel, création d’un slogan destiné à être associé au visuel lauréat et création d’un spot radio.

Les supports de communication lauréats du concours seront valorisés lors de la Semaine Européenne de la Mobilité du 16 au 22 septembre 2025.

Mercredi 11 juin a eu lieu la cérémonie de remise des prix à l’Espace Régional du Raizet afin de récompenser les 3 meilleurs productions pour chaque catégorie. Retour en images sur la cérémonie :

Voici le palmarès complet du concours où le Lycée Gerville Réache se distingue de fort belle manière puisque 6 étudiants de BTS figurent parmi les 14 lauréats :

Catégorie SLOGAN :

  • 1er Prix : Samouhra BIABIANY, 2nde AMMAVI LPO Carnot (enseignante : Mme HUGE)
    Sé chak ti aksyon ka fè gwo chanjman

  • 2ème Prix : Kenny PERRAIRE, BTS MCO 2 Lycée Gerville Réache (enseignante : Mme MARY)
    Bougeons autrement pour une Guadeloupe plus verte ! 

  • 3ème Prix : Daphna GUERRIER, BTS MCO 2 Lycée Gerville Réache (enseignante : Mme MARY)
    Déplaçons-nous autrement, respectons notre île

Catégorie VISUEL :

  • 1er Prix : Kenny PERRAIRE, BTS MCO 2 Lycée Gerville Réache (enseignante : Mme MARY)

  • 2ème Prix : Lucian XARRIE, 1ère Lycée Gerville Réache (éco-délégué)

  • 3ème Prix : Maëly DAGONIA, BTS COM 1 Lycée Gerville Réache (enseignantes : Mmes RENAUDIN et VOLPI)

Les 3 visuels lauréats du concours

Catégorie SPOT RADIO :

Les 14 lauréats du concours dont les 6 collégiens de Marie-Galante en visio

Des lauréats du Lycée recevant leur Prix lors de la cérémonie

Cette 1ère édition a permis la participation de 8 établissements scolaires de l’Académie, 3 collèges et 5 lycées :

  1. Collège Richard Samuel (Gourbeyre)
  2. Collège de Grand-Bourg (Marie-Galante)
  3. Collège Roche Gravée de Moho (Saint-Martin)
  4. Lycée Charles Coeffin (Baie-Mahault)
  5. LPO Carnot (Pointe-à-Pitre)
  6. Lycée Jardin d’Essai (Baie-Mahault)
  7. Lycée Gerville Réache (Basse-Terre)
  8. Lycée Robert Weinum (Saint-Martin)

Les représentants des différents partenaires et organisateurs du concours et les 14 lauréats


Cérémonie de remise des prix Biodiversité (in)visible

La cérémonie de remise des prix du concours photo académique Biodiversité (in)visible s’est tenue mercredi 21 mai 2025 de 14h à 16h, au Centre Rémy Nainsouta de Pointe-à-Pitre. L’exposition qui présente les 20 photographies lauréates et des œuvres originales de l’artiste Laurence Roussas est visible jusqu’au 6 juin inclus, en accès libre et gratuit.

La cérémonie de remise des prix a été animée de très belle manière par dix élèves et étudiants éco-délégués du Lycée Gerville Réache : Tamisha GLORIEUX (2nde), Aloisya LARGITTE, Boris LOTRIAN, Tara LOUISY, Krysta MOBETIE, Stéviya LOMBA CITADELLE, Naïssa HATCHI, Malaury COUTIN GEHU, Shayann EFFEN-THOMER (Terminales) et Denjeffer GUERRIER (BTS SAM 1).

Les dix éco-délégués maîtres de cérémonie

Les 20 lauréats du concours sont venus le plus souvent accompagnés de leurs parents de toute la Guadeloupe, Marie-Galante y compris.

Nous vous invitons à découvrir le palmarès complet de cette 8ème édition du concours dans le cadre du programme Art of change organisé en collaboration avec l’association Wi’anArt, avec le soutien du Rectorat (Mission EDD), de la DAC Ministère de la Culture, de la Préfecture (programme Cordée de la Réussite), de la DEAL Guadeloupe, du Conseil Régional et de la ville de Pointe-à-Pitre.

 

Les 20 lauréats du concours photo académique

Extrait du discours d’ouverture de la cérémonie par l’élève éco-délégué Boris Lotrian


La cérémonie a été rythmée par trois performances artistique réalisées par les élèves de 5ème CHAT du Collège Richard Samuel de Gourbeyre.

La performance intitulée « Le dérèglement climatique : J’accuse »

       


Une expérience unique pour la SEC8 Jury du Festival Nouveaux Regards 2025

La classe de Seconde 8 et leurs enseignants, Mme Emilie MAROT (Lettres) et M. Laurent XARRIE (Documentation), ont eu la chance et le privilège de participer à la 8ème édition du Festival Nouveaux Regards, organisé par l’Association Cinéma d’Ici & d’Ailleurs (ACIA), en partenariat avec la Région Guadeloupe et CANAL+, en étant les seuls membres du jury Jeunes Regards.

Pendant plusieurs semaines, les 31 élèves de la classe ont ainsi pu visionner les 16 courts-métrages en lice réalisés dans 10 territoires de la Caraïbe : Guadeloupe, Martinique, Jamaïque, République Dominicaine, Porto-Rico, Haïti, Costa Rica, Bahamas, Îles Caïmans, Trinidad et Tobago. Au terme des projections, les élèves ont échangé sur les films puis procédé à un vote afin de décerner leur Prix au court-métrage de leur choix.

     


Le dimanche 6 avril 2025, une délégation de 21 élèves s’est rendue au Mémorial ACTe pour participer à la cérémonie de clôture du festival Nouveaux Regards et pouvoir remettre le Prix Jeunes Regards au film Sirènes de Sarah Malléon (Martinique). Les élèves ont également décidé de décerner un Prix spécial au film Ivan de Jazz Pitcairn (Iles Caïmans).

Bande-annonce du film Sirènes de Sarah Malléon : https://youtu.be/SwsZlWY4ZoE

La remise du Prix par les élèves de la Seconde 8 : https://podeduc.apps.education.fr/video/89334-remise-prix-jeunes-regards-nrff-2025/

La remise du Prix Jeunes Regards au producteur de Sirènes

Nous vous partageons les retours des élèves sur cette expérience unique :

Participer au festival m’a permis de mieux découvrir le cinéma caribéen. »

Véritable opportunité, chance inouïe d’avoir été choisis pour faire partie du jury du festival Nouveaux Regards.

Faire partie d’un jury m’a permis de faire plus attention à chaque partie et à chaque détail des films que nous avons pu regarder et de découvrir des genres nouveaux.

Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de visionner et de juger des films dans le cadre d’un festival.

La cérémonie : « Une super expérience, une ambiance très joyeuse qui nous a plongés dans le monde du cinéma, plus un incroyable documentaire après la remise des prix.

Cette expérience nous a permis de découvrir un cinéma caribéen riche en histoires et en cultures.

J’ai beaucoup aimé cette expérience, notamment le fait de découvrir plein de courts métrages et de pouvoir exprimer son avis. Malgré le fait que l’on n’était pas tous d’accord entre nous, notre classement final m’a plu. A travers les courts-métrages, on a pu se mettre à la place de plusieurs personnages, comme dans le court-métrage, Ivan. J’en garde un très bon souvenir et j’aimerais refaire ce festival.

Nous avons vu des courts-métrages variés de genres très différents. J’ai aussi beaucoup appris sur les techniques afin de permettre aux réalisateurs de s’exprimer. Chaque court-métrage était unique.

Je recommande ce festival notamment aux jeunes pour qu’ils puissent découvrir de nouveaux horizons.

Ce festival nous a permis de regarder des styles de courts métrages que nous n’aurions pas regardés habituellement.

J’ai bien vécu cette expérience car je me suis sentie incluse. J’ai ressenti que notre regard, le regard de la jeunesse compte aussi dans ce festival aussi important.

J’ai aimé la diversité des histoires racontées.

J’ai trouvé ce festival très instructif malgré le choix des courts-métrages vainqueurs qui m’est encore incompréhensible.

Les courts-métrages étaient extrêmement bien réalisés, même si j’ai été un peu déçue que certains courts-métrages n’aient pas été récompensés. La cérémonie m’a quand même beaucoup plu.


Sybile, élève de 1ère, récompensée au concours national Résonances de la Fondation GoodPlanet

L’élève de 1ère, Sybile Freschi, a participé de fort belle manière à la 3ème édition du concours national Résonances organisé par la Fondation GoodPlanet dont le crédo est « Rêver le monde de demain ». Sybile a soumis un texte poétique intitulé « Les Rêves et l’Exil » qui a d’abord été retenu parmi 209 créations, une trentaine de candidatures dans sa catégorie, avant d’être sélectionné pour la finale du Festival qui s’est tenue à Paris, les 5 et 6 avril 2025.

Grâce aux votes du public, Sybile a eu l’honneur d’être lauréate dans la catégorie écriture 15-19 ans.

Les candidats finalistes de la 3ème édition du concours Résonances à Paris

J’écris depuis toujours. Pas pour être lue, pas pour publier, mais pour moi. J’écris dans mes carnets, je collectionne des poèmes — j’en ai des centaines — et je garde tout ça pour moi, dans un coin. C’est mon espace. Je ne partage presque jamais ce que j’écris, même pas avec ma famille.
Mais cette année, je me suis lancée un défi : écrire mon premier roman. Je l’ai commencé mi-décembre, et j’espère un jour pouvoir l’aboutir, le faire exister vraiment. Le faire “sourire”, comme on fait naître quelque chose.
Quand j’ai vu passer l’appel à projet du Festival Résonances, avec pour thème “Rêver le monde de demain”, je me suis dit que c’était peut-être le moment de sortir un texte de l’ombre. J’ai écrit “Les Rêves et L’Exil”, un texte très personnel, mais qui parle aussi de causes qui me touchent profondément : l’environnement, les luttes, les rêves d’ailleurs, les espoirs qu’on porte en silence. Et j’ai osé l’envoyer.

À travers mon poème « Les Rêves et l’Exil », j’ai voulu dénoncer les injustices subies sur Terre notamment celles de nombreuses femmes à travers le monde, privées de leurs droits fondamentaux et condamnées au silence. En tant que jeune femme libre et passionnée de trail, je ressent intensément ce privilège de courir, de m’évader, de rêver. Mais cette liberté que je vis comme une évidence me rappelle les chaînes qui entravent tant d’autres. À travers ce poème, j’ai voulu rendre hommage à celles qui, dans l’ombre, se battent ou rêvent en silence.

L’écriture m’a permis de transformer ma révolte en espoir. Mes mots sont un cri, une promesse de ne pas les oublier, mais aussi un appel à rêver d’un monde où elles pourront marcher, courir, et vivre sans entraves. Mon poème est un geste pour leur donner une voix. Pour moi, c’est un acte de résistance, un combat au-delà des frontières, un moyen de briser le silence qui les opprime et de forcer leur présence là où l’on cherche à les effacer.

Cette expérience a été un vrai tournant. Pour la première fois, mes mots ont quitté mes carnets. Ils ont été lus, entendus, compris. Et ça m’a bouleversée.
Grâce à cette sélection, j’ai aussi la chance de faire un stage à distance avec la maison d’édition Héloïse d’Ormesson. C’est une immense opportunité de découvrir les coulisses de l’édition et de faire avancer mes projets littéraires.
Ce que je retiens surtout, c’est que même des mots écrits en silence, dans un coin, peuvent un jour toucher quelqu’un. Qu’on peut commencer petit, écrire pour soi, et que malgré tout, quelque chose peut passer, peut résonner.
Comme je l’écris dans mon poème : Rêver, c’est sculpter demain.
Nous vous invitons à découvrir le texte « Les Rêves et l’Exil » : https://resonances.goodplanet.org/creations/creations-detail,710/

 

 


Concours d’éloquence du LGR : le palmarès de la 4ème édition

La finale de la 4eme édition du concours d’éloquence du LGR a eu lieu mercredi 12 mars de 9h à 12h.

Après une demi-finale en salle de théâtre, le 15 janvier, la finale du Concours d’éloquence s’est tenue dans la salle de délibération de la Mairie,  lancée par André Attalah,  Maire de Basse-Terre en partenariat avec les services de la Préfecture Guadeloupe dans le cadre des Cordées de la Réussite.

De gauche à droite : Mme Kuessan, M. Xarrié, Mme Baltzer, Mme Placide, M. Atallah, Mme Isidore, Mme Lucol et Mme Mender

Le jury était composé de Mmes Isidore-Agnesa (Proviseure Adjointe), Placide Ingrid (Déléguée du préfet à la politique de la ville pour l’arrondissement de Basse-Terre), Mme Mender Aurélie (professeur de lettres et de théâtre), Mme Baltzer Angélique (professeur de lettres), Mme Lucol Gillian (étudiante en CPGE AL 1 et lauréate du concours 2023-2024) et M. Xarrié Laurent (professeur documentaliste, référent Culture et Cordée de la réusssite). Après le discours inaugural de Gillian Lucol, les finalistes du pré bac ont délivré de très belles prestations.

L’élève de Première Chelsy FALA  a reçu le 1er Prix, une très belle tablette numérique, grâce à son discours émouvant  autour de : « Est-il toujours possible de trouver les mots justes », suivie de Krysta MOBETIE (Terminale), 2ème Prix (discours autour de la différence) et enfin Eloïse BECHETOILLE (Seconde), 3ème Prix (discours engagé sur les rapports homme/femme). Canel VALEY (Seconde) a remporté le Prix spécial du jury grâce à son discours sur la parentalité, témoin d’une  grande maturité.

Les étudiantes de Post-bac ont poursuivi avec la lauréate du 1er Prix : Faïka JOSEPH en BTS SAM 1 et son discours sur le mensonge, Kessie MALBOROUGT en CPGE AL1, 2ème Prix (Discours sur l’échec, mythe ou réalité) et Louthiana SOUFFRANT BTS SAM 1  qui a obtenu le 3ème Prix (sur le thème de faut-il prendre la parole?). Clarisse PERRET en CPGE AL1 s’est vu décerner le Prix spécial du jury avec le discours peut-on rire de tout ?

Tous les candidats finalistes et membres du jury

Les autres candidats n’ont pas démérité et ont été jusqu’au bout de la démarche. Un grand bravo à tous les participants qui ont su s’investir dans ce concours dont le niveau était encore une fois très relevé.
Deux candidats se préparent d’ores et déjà pour le Concours académique Félix Eboué, qui pourra leur donner une nouvelle fois l’occasion de briller par leur éloquence au mois de juin au Mémorial ACTe.

Les éco-délégués s’engagent pour une meilleure gestion des déchets

Jeudi 16 janvier, dans le cadre de la 8ème édition Art of change, avec le soutien du Rectorat, de la DEAL Guadeloupe, de la DAC Ministère de la Culture, du Conseil Régional et de la Mairie de Basse-Terre, les éco-délégués ont inauguré de nouveaux bacs de tri sélectif pour la collecte des bouteilles en plastique et les cannettes au sein du lycée.
Quatre bacs au total ont été réalisés par l’artiste Henri HILAIRE. Trois bacs en forme de papillon ont été installés à l’entrée du lycée, dans la cour d’honneur et à proximité du camion de restauration tandis que le quatrième bac, en forme de double panier de basket, a pris place entre la MDL et le plateau sportif.
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Le 1er bac de tri sélectif installé à l’entrée du lycée

 


 

Lors de la récréation de 10h, deux éco-délégués Tamisha Glorieux Thicot (SEC1) et Jade Joye (TG8) ont expliqué le fonctionnement des bacs avant d’animer un quiz sur le thème de la gestion des déchets.

Chaque bonne réponse permettait de gagner une des 4 gourdes isothermes, l’objectif étant de véhiculer le message suivant :

Utilisez une gourde isotherme plutôt qu’une bouteille plastique car le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas

En parallèle de cette inauguration, le lycée a affiché sur son mur d’enceinte extérieur le visuel créé par les élèves de l’option Tremplin en 2024 pour lutter contre le dépôt sauvage de déchets.
L’objectif ici est de sensibiliser la population et d’inciter à agir différemment, en commençant par acheminer ses déchets dans les centres de tri comme la déchetterie de Baillif ou celle de Capesterre Belle-Eau.
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Campagne d’affichage contre les dépôts sauvages de déchets


Lancement du concours sur la mobilité durable

En vue de la Semaine Européenne de la Mobilité qui se déroulera du 16 au 22 septembre 2025, la DEAL (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), le Lycée Gerville Réache et leurs partenaires souhaitent sensibiliser les jeunes aux enjeux de la mobilité durable, en proposant un concours avec 3 objectifs distincts :

  1. Un concours de création d’un visuel (dessin, image numérique ou photo)
  2. Un concours de création d’un slogan destiné à être associé au visuel
  3. Un concours de création d’un spot radio

Le visuel, le slogan et le spot radio lauréats seront intégrés aux supports de communication de la DEAL Guadeloupe et de ses partenaires pendant la Semaine Européenne de la Mobilité du 16 au 22 septembre 2025.

Ce concours est ouvert aux collégiens et lycéens ainsi qu’aux étudiants âgés de 24 ans maximum scolarisés dans l’Académie de la Guadeloupe.

Entre le 20 janvier et le 17 avril 2025 minuit, les participants envoient par mail à l’adresse concours.mobilite.durable@gmail.com la création visuelle, le slogan ou le spot radio réalisés par leur soin.

Nous vous invitons à prendre connaissance du Règlement ci-contre