Concours d’éloquence du LGR : le palmarès de la 4ème édition

La finale de la 4eme édition du concours d’éloquence du LGR a eu lieu mercredi 12 mars de 9h à 12h.

Après une demi-finale en salle de théâtre, le 15 janvier, la finale du Concours d’éloquence s’est tenue dans la salle de délibération de la Mairie,  lancée par André Attalah,  Maire de Basse-Terre en partenariat avec les services de la Préfecture Guadeloupe dans le cadre des Cordées de la Réussite.

De gauche à droite : Mme Kuessan, M. Xarrié, Mme Baltzer, Mme Placide, M. Atallah, Mme Isidore, Mme Lucol et Mme Mender

Le jury était composé de Mmes Isidore-Agnesa (Proviseure Adjointe), Placide Ingrid (Déléguée du préfet à la politique de la ville pour l’arrondissement de Basse-Terre), Mme Mender Aurélie (professeur de lettres et de théâtre), Mme Baltzer Angélique (professeur de lettres), Mme Lucol Gillian (étudiante en CPGE AL 1 et lauréate du concours 2023-2024) et M. Xarrié Laurent (professeur documentaliste, référent Culture et Cordée de la réusssite). Après le discours inaugural de Gillian Lucol, les finalistes du pré bac ont délivré de très belles prestations.

L’élève de Première Chelsy FALA  a reçu le 1er Prix, une très belle tablette numérique, grâce à son discours émouvant  autour de : “Est-il toujours possible de trouver les mots justes”, suivie de Krysta MOBETIE (Terminale), 2ème Prix (discours autour de la différence) et enfin Eloïse BECHETOILLE (Seconde), 3ème Prix (discours engagé sur les rapports homme/femme). Canel VALEY (Seconde) a remporté le Prix spécial du jury grâce à son discours sur la parentalité, témoin d’une  grande maturité.

Les étudiantes de Post-bac ont poursuivi avec la lauréate du 1er Prix : Faïka JOSEPH en BTS SAM 1 et son discours sur le mensonge, Kessie MALBOROUGT en CPGE AL1, 2ème Prix (Discours sur l’échec, mythe ou réalité) et Louthiana SOUFFRANT BTS SAM 1  qui a obtenu le 3ème Prix (sur le thème de faut-il prendre la parole?). Clarisse PERRET en CPGE AL1 s’est vu décerner le Prix spécial du jury avec le discours peut-on rire de tout ?

Tous les candidats finalistes et membres du jury

Les autres candidats n’ont pas démérité et ont été jusqu’au bout de la démarche. Un grand bravo à tous les participants qui ont su s’investir dans ce concours dont le niveau était encore une fois très relevé.
Deux candidats se préparent d’ores et déjà pour le Concours académique Félix Eboué, qui pourra leur donner une nouvelle fois l’occasion de briller par leur éloquence au mois de juin au Mémorial ACTe.

Semaine des langues au Lycée Gerville Réache : l’espagnol en fête !

Du mardi 18 au vendredi 21 mars 2025, les professeures d’espagnol ont organisé une semaine riche en activités pour célébrer la diversité linguistique et culturelle. Cet événement s’inscrivait dans le cadre de la thématique nationale “Des langues pour créer, innover et s’engager !”, mettant en valeur la langue espagnole sous toutes ses formes.

Mardi matin : Les travaux linguistiques à l’honneur

Les classes de Seconde 6 et Seconde 3/4, sous la direction de Mme BOC et de Nerea l’assistante de langue, ont fait preuve d’une grande ingéniosité lors d’un concours de jeux de vire langues ou “trabalenguas” en espagnol. Cet exercice ludique et stimulant, mené en salle de cours, visait à améliorer la prononciation et la fluidité tout en instaurant une ambiance conviviale.

 

Jeudi matin : Un échange international enrichissant

De 10h à 13h, Mme SILVA GARCIA a organisé une rencontre interculturelle avec des élèves espagnols des îles Canaries, dans le cadre d’un programme Erasmus en collaboration avec le collège des Roches Gravées de Trois-Rivières.

Mme CAMEO les as reçus et conduits jusqu’aux salles dédiées à l’enseignement de l’espagnol et cet échange a été l’occasion pour les lycéens de renforcer leurs compétences linguistiques tout en découvrant d’autres cultures.

Vendredi matin : Une explosion de couleurs et de rythmes !

Toute la communauté scolaire s’est parée des couleurs du drapeau espagnol pour marquer cette journée festive.

Danse et musique au programme

7h – 9h

Atelier Bachata

Alana et Djémily, élèves de Terminale G5 de Mme CORDINIER, ont animé un atelier d’initiation à la bachata, permettant à leurs camarades d’associer danse et pratique de l’espagnol dans un cadre dynamique et interactif.

Une chanson engagée pour clore la semaine

Les élèves de Terminale G2, encadrés par Mme CORDINIER, ont finalisé la composition d’une chanson engagée intitulée “Dulce Veneno”, mise en musique avec des sonorités flamenco grâce à l’application SUNO.

10h – 11h

       

Défilé de robes traditionnelles organisé par Mme CORDINIER

Les élèves ont défilé dans la cour sur un tapis rouge, revêtues de robes traditionnelles aux couleurs chatoyantes, inspirées des fêtes de Séville. Le tout s’est déroulé sur le rythme envoûtant du flamenco.

Danses et musiques latines préparées par Mme MENENDEZ ESCOBAR

La cour du lycée s’est transformée en piste de danse avec des prestations enflammées de bachata, merengue et reggaeton, interprétées par les élèves de Seconde 5. Le Gwoka, patrimoine culturel guadeloupéen, a également été mis à l’honneur par des danseurs passionnés.

Une prestation musicale remarquable

Mme BORDIN, professeure de mathématiques (et en DNL anglais) et chanteuse émérite, a ému l’assemblée avec son interprétation magistrale de “Mi Tierra” de Gloria Estefan.

Un flash mob engagé

Moment phare de cette journée : un flash mob a été lancé sur la chanson engagée “Mujer de las Antillas”, une bachata composée par les élèves de Première G8 sous la direction de Mme CORDINIER, avec l’aide de l’application SUNO pour la musique.

Un bilan plus que positif

Cette semaine des langues a été une véritable célébration de la culture hispanique, offrant aux élèves une immersion linguistique et artistique inoubliable. Une expérience riche en émotions et en découvertes qui restera gravée dans les mémoires.

       


Les jeunes du lycée Gerville Réache rencontrent leur député lors d’une journée organisée par l’option DGEMC

Le vendredi 21 février 2025, le député Élie Califer a été convié à une rencontre avec les élèves de son ancien lycée, le lycée Gerville Réache, dans le cadre de l’option Droit et grands enjeux du monde contemporain (DGEMC). Un moment d’échange riche et inspirant, qui a permis aux lycéens d’approfondir leur compréhension du rôle parlementaire et des spécificités de la représentation ultramarine.

Présentation de l’hémicycle

Dès leur arrivée, le député et ses collaborateurs ont été accueillis par M. Lapin, proviseur de l’établissement, ainsi que par les élèves de l’option DGEMC. Après une introduction mettant en avant le parcours du député et de ses collaborateurs ainsi que le contexte de cette rencontre, les lycéens ont eu l’opportunité d’interagir directement avec leur élu autour de trois grandes thématiques :

  • La fabrication des lois, reflet de leur intérêt croissant pour la politique et leur volonté de mieux comprendre les rouages institutionnels ;
  • Le quotidien d’un parlementaire, permettant de mieux cerner les responsabilités et les défis liés à cette fonction ;
  • Les spécificités du mandat de député en outre-mer, question centrale pour ces jeunes citoyens désireux de mieux appréhender les réalités locales et nationales

Des participants très attentifs

La discussion s’est déroulée dans une atmosphère dynamique et constructive, témoignant de la curiosité et de l’engagement des élèves. Cette rencontre illustre pleinement l’importance de l’option DGEMC, qui offre aux lycéens une ouverture concrète sur le monde du droit et des institutions, tout en développant leur esprit critique et leur citoyenneté active.

En conclusion de cet échange, M. Romain Leatham a tenu à adresser un message fort aux élèves :

Ne vous limitez pas, osez.

Une invitation à l’ambition et à l’engagement qui résonnera sans aucun doute auprès des jeunes présents, inspirés par cet échange unique avec leur représentant.

Article rédigé par Shalia Ragouvin (TG5)

Les élèves de l’option DGEMC et leur enseignante, Mme HEISEL, aux côtés de M. CALIFER et ses deux collaborateurs


Rencontre avec l’historien Gilles MANCERON pour les CPGE AL1

Le lundi 10 mars 2025, nous, classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Gerville Reache, CPGE A/L 1 puis 2, avons eu l’opportunité d’accueillir au sein de notre établissement, de rencontrer et d’échanger pendant quatre heures au total, deux heures pour les étudiants de première année puis deux également pour ceux de deuxième année, avec l’historien Gilles Manceron. Cet échange avec un historien, spécialiste de l’idéologie coloniale française, reconnu pour ses travaux sur l’histoire contemporaine, s’inscrit dans le cadre d’un travail en cours d’histoire sur plusieurs mois portant sur le thème de l’Algérie et la France, de la colonisation de l’Algérie en 1830 à son indépendance en 1962 après la guerre d’Algérie. Ce thème nous a permis d’aborder ce même sujet de la colonisation française dans d’autres territoires, notamment aux Antilles, et plus particulièrement ici, en Guadeloupe. Au cours de ce travail et de ces enseignements, le professeur d’histoire de la CPGE AL, M. Delâtre, a d’ailleurs eu l’occasion d’employer l’ouvrage Marianne et les colonies (2003), un ouvrage de référence de Gilles Manceron. C’est donc enchantés que nous avons pu rencontrer cet historien qui ne nous était pas complètement inconnu afin de poursuivre et approfondir notre travail.

L’historien Gilles Manceron devant les étudiant.e.s de la classe d’hypokhâgne

L’échange a commencé par une intervention d’une des étudiantes de la classe, Gillian Lucol, lauréate du prix de l’éloquence Félix Éboué en 2024, qui a présenté notre invité à l’ensemble de la classe afin d’établir un premier contact entre nous, étudiants, et l’historien, en visite de quatre jours sur notre île. Gillian nous l’a présenté comme enseignant chercheur en histoire, spécialiste de l’idéologie coloniale française et auteur, notamment des livres : D’une rive à l’autre, avec Hassan Remaoun (1996) ou La Colonisation, la Loi et l’Histoire, avec Claude Liauzu (2006).

Dans un premier temps a eu lieu une sorte de conférence plutôt conviviale avec l’historien au cours de laquelle celui-ci a pu nous parler de différents sujets. Nous en avons appris davantage quant aux notions essentielles de la démocratie que sont le droit international et l’état de droit. De plus, il a témoigné en tant qu’historien de la difficulté d’accès aux archives permettant d’écrire l’histoire coloniale. Les archives en effet peuvent s’avérer être des morceaux gênants de l’histoire pour le pouvoir et/ou la société. Face à cette difficulté un regroupement de juristes, historiens et archivistes, a déposé entre 2019 et 2021 un recours au Conseil d’État pour un accès plus facile aux archives publiques. Ce recours a été un recours gagnant.

Gilles Manceron nous a également mis en garde quant au caractère malléable du droit : celui-ci peut être mal employé, à de mauvaises fins. Des mesures attentatoires au droit peuvent être légitimées par certains juristes par exemple. « On peut tordre le droit pour habiller de droit une dictature » dit-il. Il en a profité pour nous parler du célèbre avocat maître Henri Leclerc, disparu en août 2024, qui est venu plaider plusieurs fois en Guadeloupe. Membre de la Ligue des droits de l’homme, il en fut le président de 1995 à 2000 puis le président d’honneur de 2000 à 2024. Entre janvier et mars 1968 à la tête d’un collectif d’avocats constitué notamment du Guadeloupéen Fred Hermantin, il avait défendu devant la cour de sureté de l’État et en présence de Jean-Paul Sartre et d’Aimé Césaire les « dix-huit patriotes » inculpés après les événements de mai 1967 à Pointe-à-Pitre, obtenant l’acquittement pour treize d’entre eux et des peines avec sursis pour les cinq autres. Gaston Gerville Réache, dont notre lycée porte le nom, était d’ailleurs lui-même avocat et a été lui aussi membre de la Ligue des Droits de l’Homme à ses débuts, tout comme Gilles Manceron l’est aujourd’hui. L’historien spécialiste de l’idéologie coloniale française a également tenu à nous rappeler que la colonisation n’est pas simplement une barbarie soudaine dans une hypothétique situation pré coloniale de paradis perdu. En effet, chaque peuple fonde une société avec des valeurs qui ne sont pas forcément bonnes. C’est alors également une erreur de croire qu’il n’y avait rien avant la colonisation d’un territoire. Une dernière notion abordée est celle du refus de la « Françafrique ». Il y a effectivement dans certains pays africains, anciennes colonies françaises, la volonté de rejeter tout ce qui vient de la France. Malgré la décolonisation et à sa suite, la France a gardé une influence et une forme de pression sur les pouvoirs en place dans ces pays. Cependant, il est important selon Gilles Manceron de considérer l’histoire coloniale de tout pays ainsi que son histoire interne de manière nuancée. Durant la période de la colonisation, la France a connu des évolutions positives simultanément à d’autres aspects négatifs, de même l’histoire interne des pays colonisés est une histoire d’une richesse qui a été tue. Il faut donc faire attention à ne pas porter des jugements trop simplistes car il existe une complexité des questions coloniales et post-coloniales.

Au cours de cette première partie d’une heure, l’historien nous a enrichi de son regard critique et de son expertise sur ces nombreux sujets.

La classe d’hypokhâgne très attentive…

Notre rencontre s’est poursuivie, après une pause, par un moment d’échanges très interactif où chacun d’entre nous a eu l’occasion de poser des questions concernant la colonisation ou d’autres thèmes abordés au cours de la première partie.

On peut retenir de ces échanges enrichissants de nombreuses choses. Premièrement, les promesses politiques coloniales sont souvent oubliées par ceux qui les ont faites, tant dans le cas de l’Algérie que dans celui des Antilles. De plus, concernant les actes français de la colonisation, tous doivent être reconnus même ceux qui n’arrangent pas par rapport à la vision de telle ou telle chose. L’objectif est d’atteindre une histoire précise et la plus objective possible. Il est vrai néanmoins qu’il est compliqué de reconnaître ses crimes, tant à l’échelle de l’individu que de l’État. « Un État grandit en reconnaissant les pages sombres de son passé », disait la France à la Turquie. Si ceci est vrai pour la Turquie, ça l’est aussi pour la France. Reconnaître les actions de la colonisation passe aussi par la transmission. L’enjeu de la connaissance est un enjeu majeur, enseigner l’histoire coloniale en France comme en Algérie est essentiel afin de perpétuer la mémoire. C’est suivant cet enjeu essentiel que la problématique des programmes des cours d’histoire a été évoquée. Ces programmes ont écarté et occulté les événements de la colonisation française en Algérie et particulièrement ceux de la guerre d’indépendance algérienne. Finalement, le ministère a ajouté cette part de l’histoire aux programmes et manuels. Gilles Manceron, ayant enseigné au lycée, explique qu’avant même l’ajout au programme de ces événements, il les évoquait déjà en cours. C’était cependant essentiellement dans l’histoire universitaire qu’étaient enseignées la colonisation et la décolonisation.

Des questions également très actuelles concernant les relations entre l’Algérie et la France ont été posées notamment au sujet de la non-neutralité de la France quant au conflit entre Algérie et Maroc par rapport à la revendication du Sahara occidental. L’historien a abordé les tensions qui se sont ravivées suite à la prise de parole du président français ayant changé de politique passant de la neutralité, position de l’ONU, à un soutien au Maroc. Une décision bien peu démocratique qu’il juge responsable de la détérioration des relations avec l’Algérie, qui a toujours soutenu depuis 1962 le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, en rêvant sans doute à un accès à l’Atlantique. Quant à la question plus générale des relations entre la France et l’Afrique, l’historien estime que l’abolition de la « Françafrique » est légitime, néanmoins, il pense que de nouvelles relations pourraient être instaurées entre la France et les pays d’Afrique afin de permettre un échange. Il faut être capable de repérer et d’apprécier ce qui est intéressant dans le pays de l’autre.

Notre échange très enrichissant s’est conclu et nous avons pu immortaliser ce moment par une photo de groupe avec l’historien. Nous n’avons pas été déçu de cette rencontre et avons pu grâce à notre invité en apprendre tant sur des sujets suivant sa spécialité, l’idéologie coloniale française, mais pas uniquement. La diversité de sujets abordés retranscrit la multiplicité de domaines auxquels s’intéresse l’historien mais également sa culture dans tous ces domaines. Pour nous, c’est très inspirant puisque cela montre qu’il est possible de toucher à différents sujets et matières malgré une spécialisation précise. Dans le cadre de la prépa littéraire, nous travaillons en effet diverses matières ce qui nous permet de nous bâtir une grande culture générale, en attente d’une spécialisation qui commence d’ailleurs dès l’année prochaine, pour nous, étudiants de première année.

Article rédigé par Fabius Emma, CPGE AL 1ère année


Une experte de la communication en BTS MCO

Dans le cadre du thème sur la communication commerciale, les étudiants de deuxième année de BTS MCO ont bénéficié de l’intervention de Mme Karine SOYER.
Créatrice et gérante de Heureux qui communique, une agence de communication fondée en 2007 et basée au Havre. Ses multiples missions l’ont également amenée à travailler en Guadeloupe.
L’experte en relation de presse est venue ce lundi 17 mars pour partager son expérience de communicante et d’entrepreneur.
Après avoir abordé les aspects pratiques de la communication journalistique, les étudiants ont participé à plusieurs ateliers pour savoir rédiger des communiqués de presse efficaces et percutants.
Ce fut également l’occasion de soumettre à la professionnelle et de challenger les travaux en cours de réalisation dans le cadre du concours sur les mobilités durables.


KARINE SOYER
Directrice – Responsable marketing – Pilote de projet
Fondatrice et directrice de l’agence Heureux qui Communique, Karine exerce le métier de consultant depuis 2007 sur le territoire normand.
Auparavant, elle a occupé pendant une quinzaine d’années différents postes de Direction dans le marketing et la communication dans le domaine des NTIC sur Paris et sa région.
Depuis la création d’Heureux qui Communique, elle intervient très régulièrement auprès des Dirigeants d’entreprises et d’organisations pour leur apporter un accompagnement stratégique et opérationnel dans la définition et la mise en œuvre de leurs actions de communication et de marketing.
Membre élue à la CCI Seine Estuaire depuis 2016, Karine est également administratrice du Club de la Presse et de la communication depuis 4 ans. Elle fait partie des fondateurs du Club des Consultants de l’Estuaire créé à l’initiative de la CCI du Havre en 2012.

Les élèves rendent hommage aux victimes du terrorisme

Mardi 11 mars, les élèves de Terminale HGGSP5 et leur enseignante Mme Touchelay ont participé, sur le Champ d’Arbaud de Basse-Terre, à la cérémonie d’hommage rendue aux victimes du terrorisme lors de la Journée nationale et européenne qui leur est dédiée.



Le 11 mars est la date choisie par l’Union européenne en souvenir de l’attentat le plus meurtrier d’Europe, en 2004 à Madrid, et par la France depuis un décret du 7 novembre 2019.
En ce 10ème anniversaire des attentats de 2015, les élèves ont voulu rendre hommage à ces victimes et à leurs proches en participant au dépôt de gerbe dans le cadre de leur cours sur “Histoire et mémoire” et en prononçant le discours suivant :

Mesdames, Messieurs,
Nous, lycéennes et lycéens de Gerville Réache, sommes présents ici devant vous dans ce lieu chargé d’émotions pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme.
Nous sommes nés dans un monde où le terrorisme constitue une menace constante. Nous avons grandi en voyant les conséquences tragiques de cette violence sur nos sociétés et remercions Monsieur le préfet de nous associer à cette journée nationale d’hommage.
La date du 11 mars a été choisie parce qu’il y a aujourd’hui 21 ans, jour pour jour, des voyageurs insouciants allant prendre leur train à la gare de Madrid ont été victimes d’un des attentats les plus meurtriers commis depuis celui du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Il y a vingt et un ans, 192 personnes perdirent la vie en se trouvant simplement au mauvais endroit, au mauvais moment, dans la gare de de Madrid ou autour. Ce jour-là, les victimes ont été marquées à jamais par la terreur.
C’est contre elle, contre les bruits de la guerre et de la haine, contre les explosions et les cris que nous devons, particulièrement aujourd’hui, sortir du silence de la sidération imposée par les terroristes et faire du bruit, un bruit de paix et de fraternité par ce discours.
Nous refusons de nous taire et d’oublier les victimes car nous savons que cela reviendrait à les tuer une seconde fois en cédant à la terreur.
Pour qu’elles ne soient pas mortes pour rien, souvenons-nous d’elles, ensemble, faisons résonner quelques-uns de leurs noms aujourd’hui dans ce lieu pour briser ce silence de la peur.
Redonnons-leur ainsi un moment de vie. Plus que des images de l’horreur des morts et blessés, célébrons ici leurs rires et leurs bonheurs précédents. Souvenons-nous ensemble de la vie pour que la mémoire serve de rempart à la peur et au retour de l’horreur.
Comme l’a dit Kofi Annan le 12 septembre 2001 au conseil de Sécurité de l’ONU, “Une attaque terroriste contre un pays est une attaque contre l’humanité tout entière”.
C’est au nom de cette humanité que nous réagissons aujourd’hui.
Nous ne vous connaissions pas, mais pourtant, par votre mort, vous êtes devenus une partie de notre famille, celle de l’humanité.
Arié, six ans, Gabriel trois ans, Myriam huit ans Jonathan, trente ans, morts assassinés en mars 2012 à Toulouse et Montauban, lors d’attentats qui ont fait 7 morts.
Clarissa JEAN-PHILIPPE, assassinée le 8 janvier 2015, victime du devoir en intervention, Loïc Libert et tous les autres.
« N’oublions pas que cela fut » écrit Primo Levi et la mémoire est aujourd’hui une arme pour que ces listes se tarissent.
En étant ici ce matin nous ne disons plus « les victimes », « elles » mais : « nous » car nous sommes visés à travers elles : notre mode de vie et la liberté de notre démocratie.
Nous pensons que chaque nom prononcé, chaque fleur déposée chaque larme versée est un acte de résistance, une victoire contre l’oubli et contre le terrorisme.
Sans l’avoir choisi, nous sommes ici les gardiens de leur mémoire, les protecteurs de leur héritage et notre présence ensemble prouve qu’ils ne sont pas morts pour rien. En préservant leur histoire nous refusons de laisser le terrorisme écrire notre récit collectif.
Ensemble nous pouvons transformer la douleur en espoir, la peur en courage et l’obscurité en lumière, sans autres armes que nos mots, par la seule force d’être unis.
Nous honorons les victimes en refusant de succomber à la peur, ensemble nous écrivons l’histoire de la résistance, du courage et de l’espoir.
Aujourd’hui nous lycéenes et lycéens de Gerville Réache sommes ensemble en guerre contre l’oubli.
“Ces terroristes veulent embraser le monde, ils auront gagné s’ils nous poussent à bout et réussissent à créer la discorde civile” écrit Yasmina Khadra.
Le but de la terreur est de nous diviser, de nous isoler les uns des autres, de nous rendre faibles assommés par la peur et la douleur.
La mémoire devient notre bouclier commun contre l’oubli, elle est le pilier sur lequel nous nous appuyons pour résister à la terreur et à l’intolérance.
Nous montrons ce matin que la terreur échoue, que nous sommes là, forts de notre union pour célébrer la vie, la résilience.

« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse délivrer pour changer le monde » disait Nelson Mandela, et encore une fois merci de nous en avoir donné l’occasion.
En honorant ce matin la mémoire des victimes, nous affirmons que l’éducation est notre meilleure défense contre l’absurdité et l’obscurantisme du terrorisme.
La mémoire des victimes du terrorisme nous porte à construire un monde meilleur où le dialogue remplace les armes, où la compréhension remplace la méfiance et où la réconciliation l’emporte sur la vengeance pour qu’encore une fois, elles ne soient pas mortes pour rien.
Ensemble restons vigilants, déterminés à construire notre avenir. La journée du 11 mars est plus qu’une simple commémoration. Elle est le symbole de notre capacité à nous élever au-dessus de l’adversité, à affirmer notre engagement envers les valeurs de la paix, de la solidarité et de la démocratie. Elle est un rappel de notre humanité commune, de notre capacité à nous souvenir mutuellement. Elle est l’occasion de comprendre que nous formons une communauté et de savoir à quoi elle sert : être un bloc contre le terrorisme, ensemble, main dans la main, dans la démocratie, transformant le passé sanglant en une force pour construire un avenir de paix dans la démocratie.
Aujourd’hui, nous, lycéens de Gerville Réache, devant ce monument aux morts et dans ce lieu chargé d’histoire, en mémoire des victimes du terrorisme nous pouvons dire « vive la République »


Le Lycée Gerville Réache passe au vert pour fêter la Saint Patrick

La Section Internationale Britannique et les classes d’Anglais vous proposent une ST PATRICK au lycée durant toute la journée du 17 mars avec des prolongations durant la semaine.

Habillez-vous avec du vert mais aussi du orange et du blanc !

Au programme :

  • A 12h15, dans la cour d’honneur du lycée, les élèves de Seconde SI présenteront des légendes sur St Patrick.
  • Des petites surprises circuleront également tandis qu’un repas irlandais vous sera proposé à la cantine.
  • Exposition sur les origines et la mondialisation de la St Patrick au CDI. Vous y découvrirez les origines de cette fête en Irlande et les raisons de son succès mondial durant toute la semaine ainsi qu’un quizz animations élèves des classes d’anglais. Résultats du quizz le lundi 26 mars)


Moment d’amour et de vivre ensemble à Gerville Réache

Le 14 février 2025, la section de première année de BTS Communication a organisé une opération de Communication autour de la Saint-Valentin.

Intitulé « Mots d’amour, Gestes d’amitié », ce concours de lettres et de dessins mettait à l’honneur l’expression écrite et artistique, ce qui a permis de rassembler élèves et membres de l’équipe éducative autour d’un projet en commun, démontrant qu’un simple mot d’amour ou un geste peut faire une grande différence.


Speed-Meeting Club Entrepreneurs Étudiants

Le jeudi 20 février 2025, Le Club Entrepreneurs Étudiants du lycée Gerville Réache a organisé un speed-meeting sur le thème de l’entrepreneuriat, en partenariat avec l’Association 100 000 entrepreneurs. Un événement dynamique destiné à encourager les échanges et à inspirer les jeunes porteurs de projets.
Des professionnels de renom étaient présents pour guider les étudiants, tels que Nathalie EDDO, Kimberley DEMAGNY, Charlotte EBA, Nathalie NEUILLY, Sandra SAMUELLEFET, Karine SOYER et Sylvie ZÉLIE.


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Ce format interactif a permis aux participants d’exposer leurs idées, de recevoir des conseils concrets et d’élargir leur réseau professionnel dans une atmosphère conviviale.
Cette initiative a offert aux étudiants une opportunité enrichissante d’apprentissage et de dialogue avec des experts investis, contribuant ainsi à dynamiser l’innovation et l’esprit entrepreneurial au sein de la communauté scolaire.
Article rédigé par Nadia DEBRANCHE-WALDREN

Test de recrutement en SI Section Internationale Britannique

Pour pouvoir passer le test de recrutement, veuillez au préalable télécharger le Dossier de recrutement spécifique 2025 afin de formuler une demande d’inscription en Section Internationale Britannique

Le niveau de référence pour l’entrée en 2nde est le niveau B2 du CECRL. Il ne s’agit en aucun cas d’un niveau minimal mais d’un indicateur quant au niveau attendu dès l’entrée en classe de 2nde SI (Section Internationale).

Les tests d’admission en section internationale consistent en 2 épreuves dans la même journée :

1 épreuve écrite (2h)

Compréhension écrite et expression écrite
Un exercice de compréhension écrite portant sur un texte littéraire ou de culture générale. Les exercices visent à évaluer la capacité à comprendre et analyser un texte

1 épreuve orale (10 minutes)

Ces tests permettent d’apprécier l’aptitude des candidats à suivre les enseignements en anglais.
Il s’agit d’une conversation informelle en présence des enseignants de la section visant à mieux connaître le candidat, à évaluer son aisance à l’oral et son degré de motivation.

Quelques conseils pour la préparation :

Les candidats doivent pouvoir s’exprimer assez longuement (au-delà de la simple phrase) aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Ils doivent être capable de défendre leur point de vue, d’argumenter et d’illustrer leur propos.
Il est important pour les candidats d’explorer la langue anglaise au delà des possibilités offertes par le manuel étudié en classe. Il est conseillé de lire des magazines et des livres pour élargir le champ linguistique et culturel. Nous vous recommandons de ne pas vous limiter à la littérature jeunesse mais d’aborder aussi les classiques et de la poésie, même à un niveau très modeste en lisant par exemple des versions adaptées.

Les candidats s’efforceront de pratiquer l’anglais aussi souvent que possible, en parlant anglais, en écoutant des programmes en anglais à la radio ou à la télévision et en regardant des films en VO.

Exemples de questions qui peuvent être posées :
When you apply to the section, try and think about the following questions
⁃ Why am I applying ? What do I want to get into the International Section for? – Would I like to study in an English-speaking country ? If so, which one ? Have I been there already ? What is it like to study abroad ? – Am I ready to work more than my friends who are not in an OIB section ? – Do I like reading ? How much effort will it be to read 3-5 books in English per school year ? Will I still have the time (& desire !) to read more books in English ? – Do I like working in groups ? speaking in public ? thinking differently ? – How will I get organised with my extracurricular activities ? – Am I ready to commit for all three years of high school?