Les CPGE AL2 organisent un débat sur La question migratoire en Europe, aujourd’hui

Le lundi 21 octobre 2024, la classe de CPGE AL2 a tenu un débat durant une heure en cours d’histoire autour d’un sujet très actuel: “la question migratoire en Europe, aujourd’hui”.

Ce thème fait référence à notre programme de concours à l’ENS intitulé “Exilés, réfugiés, étrangers en France (1848-1986)”.

La question migratoire en Europe est aujourd’hui l’un des sujets les plus débattus à cause des enjeux importants liés à la migration. Lors de ce débat en classe, nous avons exploré les différentes perspectives entourant ce sujet complexe, en discutant par exemple des causes, des problématiques, des conséquences de la migration, ainsi que des politiques migratoires adoptées par différents pays européens comme l’Italie ou encore l’Allemagne. Ce débat très riche, nous a permis de confronter des points de vue et des perspectives diverses à travers cette question importante.

Ce débat, dont la présidente était Audrey, débute par une définition de l’immigration qui se définit comme étant “le processus par lequel les personnes quittent leur pays d’origine pour s’installer de manière temporaire ou permanente dans un autre pays ou une autre région”. À la suite de cette définition, pour encadrer la question et débuter le débat, Audrey propose la problématique suivante: faut-il réguler les flux migratoires ? ou encore s’adapter à chaque immigré ?

Pour commencer ce débat Kalita énonce le fait que l’immigration empêche la baisse démographique la désertification de certains territoires, un fait important qui touche de nombreux territoires. Laury-Ann’ propose ensuite une solution pour réguler l’arrivée des migrants, comme une “politique de quotas” pour permettre aux pays de faire face à l’arrivée de ces migrants et éviter de nombreux problèmes notamment économiques car certains pays manquent de moyens pour accueillir ces migrants. Il faudrait donc selon elle, établir des règles au niveau de l’Europe. L’immigration coûte cher à l’Etat d’où l’importance de la réguler, pendant que les chiffres de l’immigration illégale augmentent.

Audrey propose ensuite de ne pas uniquement aborder le sujet du pays d’arrivée mais aussi de considérer le pays d’où ils partent. Au niveau de la sécurité, l’Union Européenne tente de gérer ces flux migratoires avec des solutions comme Frontex ou encore avec des accords entre des pays tiers comme l’accord récent entre l’Albanie et l’Italie. Cependant la question du droit humain se pose car, nous le savons comme le dit Tina, l’agence Frontex est connue aussi pour ne pas respecter les droits humains. Pour Tina, renvoyer des migrants dans un pays en guerre n’est pas envisageable car cela “s’oppose aux droits humains internationaux”. Maurie-Anne évoque le côté bénéfique de la migration car les pays que quittent les migrants, n’ont pas forcément de structures fiables dans les domaines de l’école ou de la santé, par exemple. Pour appuyer ce propos Kristaïna prend l’exemple d’Haïti qui voit sa population partir à cause de la pauvreté et du chaos politique. Cependant, elle se réfère à un reportage diffusé sur la chaîne de télévision Guadeloupe 1ère qui traite de la concurrence déloyale de certaines vendeuses haïtiennes qui installent des stands dans les rues de Basse-Terre et vendent à des prix très bas des produits alimentaires dont la traçabilité n’est pas toujours établie.

La présidente du débat aborde un autre point celui du multiculturalisme dû à la migration et pose la question suivante, “est ce que le multiculturalisme renforce le racisme, la xénophobie ?”

Pour Laury-Ann’, il y a un problème avec le multiculturalisme, souvent la migration est associée à l’insécurité, à la criminalité. Elle prend l’exemple de l’Allemagne où “le surcroît” d’immigration pose des problèmes selon des partis d’extrême droite. Ce ne sont pas forcément les migrants les responsables mais ils sont visés, ils sont stigmatisés sur le marché du travail. Tanély appuie ce propos, les migrants sont vus par les populations locales comme des adversaires qui prennent leur travail, car ils sont prêts à des salaires moins importants.

Norah évoque le fait que souvent on prend un cas fait par un migrant pour une vérité générale sur ce que sont les autres migrants, en s’appuyant sur l’exemple des récentes émeutes en Angleterre en juillet-août derniers. A la source de ces émeutes, on trouve de fausses informations diffusées par des réseaux d’extrême droite selon lesquels le meurtrier présumé de trois fillettes à Southport, le 29 juillet, était musulman et venait d’arriver illégalement dans le pays alors qu’il est britannique [Le Monde, 30/08/2024].

Lilian poursuit sur le rôle des médias dans la propagation de ces idées reçues, un propos que Shaïna reprend et argumente avec l’exemple de la politique de “diabolisation de l’immigration” mené par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui trouve qu’il y a trop d’étrangers, et et qu’ils sont responsables de l’insécurité. Certains politiques, comme Bardella, cherchent à renforcer leurs idées avec des faits divers. Selon Hélory, l’immigration a apporté de la diversité notamment au niveau des cultures, dans la cuisine par exemple, il cite le couscous, un plat plébiscité par les Français depuis des années. Angie appuie le propos de Shaïna avec le fait que de nombreux États d’Europe sont aujourd’hui dirigés par des partis d’extrême droite (Autriche, Hongrie, Italie…). Elle évoque le récent déplacement du Premier ministre Michel Barnier en Italie pour y aborder la question migratoire avec la Présidente du Conseil des ministres Giorgia Meloni, et le projet d’une nouvelle loi contre l’immigration en France, alors que les décrets d’application de la précédente n’ont pas encore été publiés.

« Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises politiques, il faudrait faciliter leur insertion », il faut pour Laury-Ann’ retravailler les mentalités et mettre en place une façon pour que les migrants se sentent à leur place, qu’ils se sentent accueillis même si cela semble compliqué avec le racisme ambiant et les stéréotypes sur les migrants.

Génolia parle de l’Espace Schengen, espace de libre circulation des biens et des personnes de l’Union Européenne (plus 4 États associés, soit 29 pays d’Europe), pour elle il faut réguler les fluxs migratoire et ne pas ouvrir les frontières « de cette façon ».

Maurie-Anne nous dit qu’il y a une certaine hypocrisie dans la politique de la France qui aime se présenter comme un pays d’accueil, mais où les migrants, une fois sur place, n’ont pas d’aides, de nourriture et vivent parfois dans des tentes sans prise en charge.

Pour Tina c’est aussi une question culturelle : « faut-il abandonner le nationalisme pour l’unité ? »

Solor revient sur l’exemple de l’Italie avec le gouvernement d’extrême droite de Meloni : « ils veulent moins d’immigration pourtant paradoxalement l’Italie n’a jamais attribué autant de titre de séjour que ces dernières années ». En effet, certains pays comme l’Italie ont un solde naturel négatif, il y a plus de décès que de naissance, la population est vieillissante, accueillir des migrants peut être une solution à ce problème démographique et, de fait, économique. Cependant le gouvernement Meloni régule et contrôle tout de même cette migration, il y a donc moins d’immigration clandestine.

Kalita, aborde les inégalités causées par le réglement de Dublin qui stipule que lorsqu’un migrant demande l’asile dans un pays de l’UE, c’est au premier pays européen qu’il a traversé de traiter cette demande. Aussi ce règlement fait reposer l’essentiel de la pression migratoire sur des pays comme Malte, l’Italie, la Grèce ou l’Espagne.

Lilian évoque par la suite la différence de traitement entre les migrants ukrainiens après le début de la guerre en 2020 et les migrants africains, afghans ou syriens, une thématique qui donne un autre tournant au débat. Les Ukrainiens sont logés par des habitants, est-il remarqué. Or il n’y a pas du tout le même accueil pour les autres migrants.

Pour Laury-Ann’ c’est malsain d’accueillir certains et pas d’autres. Maurie-Anne poursuit en disant que c’est un problème de volonté, les fonds ne sont pas mis au bon endroit. Pour Angie, il y a la question d’assimilation, cela pose aussi la question de la religion. Il y a aussi une certaine injustice pour Shaïna, les Ukrainiens sont bien accueillis parce qu’ils ont cette proximité ethniques avec les Français et pas les Haïtiens par exemple. Liam contre-argumente en abordant ce mythe que l’immigration européenne s’intègre mieux. Il revient sur les épisodes xénophobes qui ont frappé les communautés de travailleurs immigrés européens aux XIXe et XXe siècles, retenant pour exemple les Vêpres Marseillaises en 1881, visant les Italiens à Marseille et qui ont fait trois morts et des dizaines de blessés.

Aujourd’hui ce sont par exemple les immigrés du Soudan qui sont visés par des violences xénophobes et racistes. Pour Solor il s’agit de cacher les véritables intérêts, la France a plus d’intérêt à aidé les Ukrainiens, l’aide porte avant tout sur les intérêts du pays, notamment au niveau économique avec l’idée du commerce. Tanély valide ce propos et y apporte des précisions avec exemple de l’Allemagne qui aide et utilise les immigrés à son avantage, en les formant à un travail, ou encore en leur permettant d’apprendre la langue.

La présidente du débat rappelle la problématique : “faut-il réguler les flux migratoire en France ?” notamment à cause des coûts de l’accueil, en sachant “qu’il y a une énorme migration de masse”. Shaïna, répond en affirmant que “retirer le droit du sol serait se tirer une balle dans le pied pour la France”, en effet, il y a des étudiants qualifiés immigrés qui sont très compétents, leur retirer le droit du sol serait une erreur. Le constat est fait, à Mayotte, comme le dit Lilian, les Comoriens voyagent pour jouir du droit français ce qui créent des bidonvilles et impactent directement la population, ce serait un mal pour un bien. Pour Maurie-Anne cela va juste déplacer le vrai problème, il désigne des coupables mais sans solution. De plus pour elle, on ne peut pas traiter de la même façon les migrants, chaque cas est différent. Il faut faire du cas par cas et Solor confirme ce propos. Il faut donc gérer selon l’espace, selon Lilian, il y a des pays plus grands que d’autres avec plus de moyens que d’autres.

Carte “des arrivées irrégulières sur le sol européen” France Info, 25 novembre 2022

Liam conteste l’expression de “migration de masse” utilisée durant le débat, qui dirige le débat contre un type de migrants. Depuis 2015, plus d’un million de Syriens ont émigré pour fuir un pays en guerre et la répression gouvernementale et on parle de “submersion migratoire”, alors que l’Union Européenne a accueilli 4,5 milllions de migrants ukrainiens sans aucune anxiété depuis 2020.

Maurie-Anne souligne qu’un trop grand afflût pose des problèmes que l’Etat ne peut pas gérer. Les politiques de disuasion ne fonctionne pas, selon Tina, il y a des morts, ils sont nombreux à se noyer en Méditerranée ou dans la Manche, il faudrait une plus grande sensibilisation aux risques pour les migrants. Hélory aborde le fait qu’il y a une idéalisation par les migrants des pays européens, les migrants s’influencent entre eux, pour eux ils vont trouver un travail très rapidement et la vie sera beaucoup plus facile alors que ce n’est pas la réalité.

Le débat, après une heure d’échanges riches en argumentation et en exemples, se clôture sur ce propos.

Ce débat a montré l’importance de la question migratoire en Europe, qui divise les populations autant que les politiques, dans toute sa complexité. Nous avons tenté d’en souligner les enjeux démographiques et économiques, les impératifs en matière de droits humains mais aussi les peurs -très souvent instrumentalisées- qu’elle suscite. Nous n’avons pas eu le temps lors de ce débat de parler de l’impact du dérèglement climatique sur les migrations. Enfin la « question migratoire » se pose également dans la Caraïbe, il faudrait pouvoir lui consacrer un autre débat.

Verbatim réalisé par Alicia MICHELY(secrétaire de séance)


Assemblée Générale du Club Étudiants Entrepreneurs

Le Club Entrepreneurs Etudiants a tenu son Assemblée Générale, le vendredi 18 octobre 2024 à 13 h sur le préau de sport. Contrairement aux années précédentes, l’AG s’est tenue hors temps scolaire mais a permis de réunir les étudiants les plus motivés !

Ce fut l’occasion de présenter le Club aux nouveaux  étudiants qui souhaitent intégrer le CEE, de dresser le bilan de l’année écoulée et d’établir une proposition de programme.
Vous trouverez ci-dessous la composition du bureau et les actions à venir, ainsi que le bilan d’activités 2023 – 2024 :

Le nouveau bureau du CEE du Lycée Gerville Réache

  • Présidente : GEORGE Julie (CG2)
  • Vice-présidente : OMER Solène (MCO2) – Vice-Président : RICHARD Mathis (CG1)
  • Secrétaire : BOA Kylliana (SAM2) – Secrétaire adjointe : SOLITUDE Noëmie (SAM1)
  • Trésorière : GASPARD Sarah (CG2) – Trésorier adjoint : PAQUETTE Kendy (CG1)
  • Responsable communication : ALEXANDRE Nicolas (COM 2)
  • Responsable sponsor : GEDEON Alandra (CG1) – BELAIR Maëlys (MCO2)
  • Responsable logistique : MAGLOIRE Ludvic
  • Responsable Accueil et sécurité : DOURNAUX Kweency (SAM2) – Naïma (SAM1)

Programme Actions du Club Entrepreneurs Etudiants 2024 – 2025

  • Vendredi 18 octobre 2024 à 13 h : Assemblée Générale (préau plateau sportif)
  • Vacances de Toussaint : Journée d’intégration à destination de tous les étudiants de BTS
  • Samedi 14 décembre 2024 : Vente de sucrée/salée (rencontre parents/professeurs et journée portes ouvertes)
  • Mercredi 8 janvier 2025 – 13 h : Déjeuner avec les membres du bureau et membres actifs (réunion)
  • Mercredi 22 janvier 2025 : Simulations d’entretiens d’embauche – 8 recruteurs rencontreront les étudiants de deuxième année des 4 sections de STS lors d’un challenge pour l’emploi (préparation en amont des offres fictives, CV et lettres de motivation)
  • Vendredi 14 février 2025 : Conférence : «Que faire après le BTS ?  (étudiants de 2 ème année)
  • Jeudi 20 février 2025 : « speed meeting » ( table ronde) interventions d’ entrepreneurs dans différents secteurs d’activité . Leur parcours – leur quotidien – leur poids dans l’économie guadeloupéenne. (étudiants de 1 ère année) – thème à définir
  • Vendredi 11 avril 2025 à 14 h : Coaching « comment aborder les examens de manière zen ? »
  • Mai 2025 : épreuve de CEJM – Distribution d’une collation aux candidats de LGR
  • Lundi 7 juillet ou mercredi 9 juillet : Cérémonie de remise des récompenses
    Clôture de l’année lors d’une soirée de prestige avec l’ensemble des lauréats, parents, équipes pédagogiques et de direction et partenaires du club.

Ce programme constitue un fil conducteur, le CEE est avant tout un club étudiant et c’est l’implication de ses membres qui permettra d’orienter et de mettre en place les projets.

Tout au long de l’année des moments de convivialité, d’échange, de travail commun et de tutorat auront lieu dans l’esprit du club. Les étudiants travailleront également sur la communication du club (site web, chaine YouTube, réseaux, radio…).

Bilan d’activités du CEE 2023 /2024

  • Tournoi sportif
    Le 20 octobre 2023, nous avons proposé un tournoi sportif afin de favoriser la cohésion de groupe et faciliter l’intégration en STS au sein du lycée.
    Les étudiants par section (1 ère année et 2ème année) devaient composer une équipe mixte (niveau et sexe). Le football et le handball sont les disciplines retenues.
    Pour cause d’intempéries, il a été reporté. Les BTS CG et SAM avaient pu concevoir leurs équipes. Le bureau a dû faire un sondage sur le choix des disciplines afin de comprendre la réticence des deux autres sections. Le volley a fait l’objet d’une proposition. Le tournoi a été reporté au mois de décembre.
    Le 22 décembre, le tournoi a débuté vers 13h30. Le lycée a fourni les bouteilles d’eau, le Crédit agricole notre partenaire a fourni les tee-shirts aux couleurs des sections. Le Club a distribué à chaque équipe des boissons.
    Peu de participation des BTS COM et MCO. Nous avons dû faire une équipe mixte, avec notamment des étudiants de CG et SAM. Le tournoi s’est déroulé dans une bonne ambiance.
    L’équipe CG a remporté la coupe. Une rencontre conviviale a été programmé autour d’une Pizza party. Notre partenaire le Crédit agricole a distribué aux participants des goodies. Visibilité sur la page instagram du Crédit Agricole.
    Un budget de 150 € était prévu – solde positif : 25 €
  • Participation à la nuit du shopping
    L’association KART BAUDOT a sollicité certains étudiants pour assurer l’accueil lors de la nuit du shopping au profit des commerçants de Basse Terre. Malheureusement, nous n’avons pu honorer cette demande.
  • Vente de sucrés / salés
    Une vente de sucrés/salés a été mise en place lors de la rencontre parents/professeurs en décembre. Gâteaux, quiches et autres pâtisseries fournis par la pâtisserie Blou, vente de jus frais et de tablettes de chocolat. Nous avons eu un bénéfice de 190 €.
  • Repas de Noël
    Les membres actifs du Club se sont réunis le 20 décembre au réfectoire du lycée pour un moment de partage afin de renforcer la cohésion de groupe. Nous avons profité pour faire le point sur les actions réalisées et à venir. Coût : 50 €
  • Simulation d’entretien d’embauche
    Une simulation d’entretien d’embauche pour les étudiants de 2ème année était prévue le 7 février 2024, malheureusement compte tenu du mouvement social, elle n’a pu avoir lieu. L’objectif était de se préparer à décrocher son 1er emploi. Les étudiants ont répondu à l’offre d’emploi proposé par leur professeur référent en fournissant CV + lettre de motivation.
  • Speed-meeting
    Le 6 mars, une rencontre professionnelle a eu lieu dans la salle de danse avec la collaboration de 100 000 entrepreneurs. Des professionnels ont répondu favorablement à cette action à destination des 1èreannée. Le thème retenu était l’entreprenariat. Le lycée a fourni la collation pour les intervenants, agrémentée par le CEE. Coût 150 € (collation pour l’ensemble des participants)
  • Conférence débat : « que faire après le BTS ? »
    Cette conférence n’a pas eu lieu cependant, il y a eu une rencontre avec le centre de formation AUDITEC à destination des BTS CG
  • La Cérémonie des récompenses
    Le vendredi 5 juillet, les lauréats au BTS ont été conviés à la cérémonie des récompenses. Cette cérémonie s’est déroulée dans la cour d’honneur du lycée.
    L’objectif était de clôturer l’année dans une ambiance conviviale et récompenser les lauréats. La Direction, Les équipes pédagogiques, les professionnels, tuteurs de stage et autres partenaires ainsi que les parents ont été conviés.
    Cette action a été appréciée ; Chaque lauréat a reçu un cadeau (serviette gravée). Des prix ont été décernés pour l’assiduité, l’entraide, l’investissement, la camaraderie et l’éloquence par section. Le major de chaque section a reçu un trophée. La cérémonie était animée par la prestation d’un jeune du lycée (Boris) en danse ainsi qu’une prestation artistique du groupe de Frédéric CARACAS ; le Club a profité pour offrir un présent à M. BONDEL, proviseur adjoint responsable du niveau BTS qui était muté. Le Club a voulu le remercier de l’intérêt porté lors des actions réalisées au sein du lycée. La cérémonie s’est terminée par un atelier photo, un beau feu d’artifice ainsi qu’un buffet offert par l’établissement. Le coût de cette manifestation s’élève à 3254.87 € + dons en nature avec une participation de 1527.56 € du lycée + boissons et moyen logistique.
  • BILAN FINANCIER
    Le solde de l’exercice de l’année scolaire 2023/2024 est négatif ( -768.37 €)
    Les ressources : adhésion, participation au tournoi sportif, ensachage, vente de sucrés/salés et participation lycée restent insuffisantes face aux dépenses telles que l’assurance et la cérémonie des récompenses. Le Crédit Agricole nous a accompagné par la prise en charge de tee-shirts pour le tournoi, cadeaux aux majors de section et promotion ainsi que l’atelier photos lors de la cérémonie.
    Le solde bancaire à la date de l’Assemblée générale est de 714.97 € qui sera diminué de 300 € de remboursement (prestation artistique cérémonie).

 

Nicolette PONCEAU et Sandrine MARY
Les professeures “Ressources ” du CEE


Deux journées de master class pour les CPGE AL1 avec Malaury Eloi-Paisley

Dans le cadre du programme des Cordées de la Réussite, la réalisatrice guadeloupéenne Malaury ELOI-PAISLEY a animé deux journées de master class les 18 et 20 septembre, à destination des CPGE A/L1, sous l’impulsion de leur enseignant en Histoire, M. DELATRE, et l’équipe du CDI.

La master class a débuté par la projection de son film L’Homme-Vertige (93′) à laquelle ont également pu assister les étudiants de 2ème année. Les deux journées ont été consacrées à une découverte du cinéma du réel, des exigences de la démarche documentaire mais aussi du parcours personnel de la cinéaste. En clôture, la réalisatrice a proposé aux étudiants un exercice pratique avec prises de vue dans ou autour du lycée, dans le quartier du Carmel.

Nous vous invitons à lire ci-dessous le compte-rendu de l’étudiante Clara MIRVAL, CPGE A/L 1 :

L’art peut changer le monde » affirme Malaury Eloi Paisley réalisatrice guadeloupéenne. Les mercredi 18 et vendredi 20 septembre, Madame Eloi Paisley a en effet donné une master class aux étudiants d’hypokhâgne (première année de CPGE littéraire) à partir de son film L’Homme vertige (2024), plusieurs fois primés et pour lequel elle a consacré cinq années de sa vie. Elle n’a eu de cesse, sur ces deux journées, de partager avec nous sa passion pour le cinéma, mais aussi, son sens de la création.

L’idée de créer artistiquement est née d’un questionnement silencieux, d’un besoin de traduire un sentiment qu’elle ressentait. Elle n’a pu identifier et comprendre vraiment ce qu’elle voulait transmettre qu’en voyageant à l’autre bout du monde. Voir en face la souffrance des peuples autochtones d’Australie, de Nouvelle Zélande et de Nouvelle Calédonie en proie aux effets du capitalisme et du tourisme de masse, a attisé la flamme de sa créativité, et le choc ressenti fut tel qu’il l’obligea à réaliser un film.

Ne pouvant plus faire demi-tour, elle décida alors de filmer la Guadeloupe, qu’elle qualifie « d’endroit où l’on fait semblant pour coller à sa propre personne ». L’Homme vertige est le reflet du for intérieur de Malaury, d’un point de vue différent, porté peut-être par sa maladie chronique. Elle filme des corps malades, dans une ville abimée. Cette œuvre nous fait l’étalage des conséquences de notre histoire, face à la névrose héritée de l’esclavagisme et du colonialisme. Nous suivons la vie des sans-abris de Pointe à Pitre et de ceux dont l’habitat est inexorablement détruit, remplacé. L’absence de voix-off nous laisse seuls face à nos pensées, nos questionnements, leur mal être.

La réalisatrice ne prétend pas avoir changé la vie des différents protagonistes, ni même de leur avoir rendu leur dignité avec son film, mais elle a au moins franchi le pas, en initiant le contact avec empathie, bienveillance et parfois admiration pour des gens dont la vie est d’une difficulté infinie. Elle nous a demandé de faire de même. Il est essentiel de regarder en face la misère autour de nous, et de reconnaître l’errance caractéristique que nous partageons dans les anciennes colonies françaises.

Parmi les nombreuses sources d’inspiration de l’autrice, on retiendra notamment en littérature : Aimé Césaire, Maryse Condé ou encore Simone Schwarz-Bart.

Madame Eloi Paisley nous a laissés sur l’important conseil que voici : « Il faut créer avec raison, créer pour soi d’abord, pour que cela fasse sens pour l’autre ensuite.


RÉACHE EN ROSE : tous concernés dans la lutte contre le cancer du sein

RÉACHE EN ROSE : tous concernés dans la lutte contre le cancer du sein.
Dans le cadre d’OCTOBRE ROSE, Gerville nous invite tous à participer à la lutte contre le cancer du sein. Ainsi, le Jeudi 17 octobre 2024, l’ensemble des membres du lycée est appelé à s’habiller en rose et blanc. Au programme : vente de nœuds, collecte de dons et diverses animations.
Dans cette lutte, chaque participation compte, mobilisons-nous !

« Le cancer du sein , ça n’arrive pas qu’aux autres : sensibilisez-vous, informez-vous, protégez-vous »

   

Ensemble, luttons contre le cancer du sein !!!

Quelques sources :
* https://www.mesoigner.fr/actualites/946-octobre-rose-1-femme-sur-8-risque-de-developper-un-cancer-du-sein
* https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Les-chiffres-du-cancer-en-France/Epidemiologie-des-cancers/Les-cancers-les-plus-frequents/Cancer-du-sein

Rédigé par Ayanna Duchene, Régis Girault et Doriane Virgel, BTS Communication 1ère année


Les CPGE AL au Colloque international “Maryse Condé chez elle et dans le Monde”

Ce vendredi 04 octobre 2024, nous, classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Gerville Reache, CPGE A/L 1 et 2, avons été accueillies, accompagnées de nos professeurs, au campus de Fouillole de l’Université des Antilles afin d’assister au colloque international en hommage à Maryse Condé. Un hommage qui s’ajoute à celui déjà réalisé par le président de région Ary Chalus ayant renommé l’aéroport local Pôle Caraibe en Aéroport Guadeloupe Maryse Condé, comme y a fait écho Madame Carvigan-Cassin à la fin de son intervention qu’elle clôture par ces mêmes mots « Guadeloupe Maryse Condé ».

« Maryse Condé, chez elle et dans le monde », tel était l’intitulé de ce colloque révélant déjà ce qui attendait les participants. En effet, auteure française, Maryse Condé se considérait avant tout comme guadeloupéenne. Malgré des rapports complexes avec son île natale, évoqués par plusieurs conférenciers du colloque, la romancière la place au centre de son œuvre comme l’a rappelé Adlai Murdoch, professeur de l’université de l’Etat de Pennsylvanie. En quête d’identité, Maryse a beaucoup voyagé notamment entre la France, les Antilles, l’Afrique et les États-Unis. Ainsi, son influence et celle de son œuvre ne se limitent pas à l’île qui l’a vue naître mais s’étend effectivement au reste du monde. Cette influence importante de l’auteure explique la présence d’intervenants marqués par son travail, l’ayant étudié et ayant connu l’auteure elle-même, qui, venant de plusieurs parties du monde et aujourd’hui travaillant dans des universités états-uniennes, françaises et antillaise, ont tenu à être présents afin de partager une certaine analyse de Maryse et de ses œuvres.

C’est donc en mémoire de la Guadeloupéenne qu’était Maryse Condé qu’une prestation en musique et danse traditionnelles a suivi un discours d’ouverture. Le groupe et mouvement culturel Akiyo a animé l’amphithéâtre par du gwo ka y mêlant également des citations d’œuvres de Maryse et adaptant quelque peu les paroles des chants bien connus par le public local.


Après cette entrée en matière très plaisante, 3 sessions se sont tenues. Maryse Condé « chez elle », « l’auteure et son esthétique » et « dans le monde ». Nous avons pu ainsi assister aux interventions, en présentiel ou en visioconférence, de 9 des 11 conférenciers ainsi qu’aux témoignages de son mari, Richard Philcox, et de sa secrétaire, Pascale Theriez, avant de devoir quitter l’Université des Antilles pour retourner dans notre établissement.

Au cours des discours divers et enrichissants nous avons pu redécouvrir l’écriture de Maryse Condé que nos lectures personnelles n’avaient pas forcément suffi à comprendre entièrement. Nombre de ses œuvres ont ainsi été évoquées. L’évangile du nouveau monde, Les derniers rois mages, La Vie scélérate ou encore La traversée de la mangrove pour n’en citer que quelques unes. Dans ses œuvres, où figurent des éléments autobiographiques, la quête identitaire est très présente. La recherche du père, son absence, des relations conflictuelles avec une mère inaccessible, la honte provoquée par la malédiction de l’illégitimité, des protagonistes désordonnées, une identité contradictoire et une appartenance unique illusoire sont tant de thèmes récurrents évoqués par les intervenants. Maryse dévoile également sa propre vie, oubliant parfois la fiction, La vie sans fard, Le cœur à rire et à pleurer, mais dans ces œuvres un écho à celles qu’elle a écrit qui ne parlent pas d’elles mais d’autres femmes. Autres femmes noires, qui bien qu’ayant des histoires différentes, se rejoignent en de nombreux points, qui lui ressemblent en certains.

Son écriture, ses publications, souvent polémiques et faisant scandale notamment en Guadeloupe, marquent l’échec d’une rencontre entre les Antilles et l’Afrique. En 2013 elle dit « En Guadeloupe les Guadeloupéens ne me considèrent pas comme une vraie Guadeloupéenne ».  Malgré ces rapports compliqués, Maryse a obtenu plusieurs prix dont les plus cités au cours du colloque sont le Grand prix littéraire de la Femme en1987, Le prix Anaïs-Segalas de l’Académie française en 1988, le prix Carbet de la caraïbe et du Tout-Monde en 1997. Elle voulait un Prix Nobel, pour elle-même, pour la fierté des femmes noires et pour sa terre natale, mise en avant. Enfin en 2018, elle obtient le Nouveau prix académique de littérature, prix Nobel alternatif.

Avant ses romans, Maryse a été dramaturge. Si elle a écrit du théâtre, c’est avant tout pour la finalité de ce genre comme l’explique Axel Arthéron. C’est pour inciter à réfléchir, c’est une médiation vers le peuple. Elle utilise la magie du verbe. Elle dit également « Deux publics ? mais les Guadeloupéens, c’est moi. Quand j’écris pour moi, j’écris pour eux. »

Son œuvre a été traduite dans de nombreuses langues. Son mari et traducteur, Richard Philcox, témoigne de la difficulté de la traduction. Il dit que la traduction par un homme, blanc, anglais de Maryse en Maryse est un défi. La traduction est une forme de trahison. En anglais, par exemple, les mots de Maryse perdent de leur féminité. Le choix des mots est complexe. Le traducteur est un double agent joignant deux textes, deux langues et deux cultures, voire quatre (française, anglaise, américaine et créole). Maryse voyait la traduction comme une dépossession de ses romans.

Les dernières années de sa vie, ayant perdu la vue. Maryse dicte ses romans, elle ne pouvait que les entendre mais plus les voir. Selon son mari il y avait un manque. Sa secrétaire, Pascal Theriez, à qui elle a dicté deux de ses romans raconte sa façon de les dicter, avec une élocution lente et parfaitement claire. Sa mémoire, sa sensualité, ses descriptions, son humour et son imagination l’impressionnaient. « Quand Maryse terminera son histoire, ça sera la fin du livre » disait Richard.

Si Maryse n’a pas pu terminer son dernier ouvrage, Le mentir vrai, probable histoire des miens, tous ceux qu’elle a laissés en quittant ce monde le 2 avril dernier, ont marqué et marquent encore la culture et l’histoire. « Rêvons, l’histoire du monde n’est pas finie », c’est ainsi qu’elle nous invite encore à écrire, imaginer et avancer.

Article rédigé par Emma FABIUS, étudiante en CPGE AL 1ère année

   

   


BTS MCO 2 : Rencontre d’un créateur d’entreprises avec 100.000 entrepreneurs

Monsieur Axel Viraye est intervenu ce jeudi 4 octobre auprès des BTS MCO 2.

Une rencontre organisée avec la collaboration de 100 000 entrepreneurs qui a permis à ce créateur d’entreprise d’exposer son parcours de manager, de dirigeant et d’échanger avec les étudiants sur leur projets.
Légèrement perturbée par la panne généralisée d’électricité, la rencontre a pris une tournure informelle à l’extérieur.
Le professionnel a su captiver les étudiants grâce à ses diverses compétences dans les activités telles que la location, la restauration (Karacoli, Tropicana suites…) ou encore dans la création du podcast “Parcours Confidence Antilles” ainsi que sa future participation à l’émission “Culture Business” sur Canal 10.
Les questions ont été nombreuses et les jeunes ont beaucoup apprécié le franc-parler de Monsieur Viraye ainsi que ses conseils clairs et pratiques sur le management et les réseaux professionnels.


Nous vous invitons à écouter le podcast

Concours photo académique Biodiversité (in)visible

 

Le Lycée Gerville Réache est heureux d’organiser la 8ème édition du concours photo académique Art of change, en partenariat avec l’association Wi’anArt et avec le soutien du Rectorat de la Guadeloupe, le Ministère de la Culture, la DEAL Guadeloupe Ministère de la Transition écologique et le Conseil Régional.

Le thème mis à l’honneur cette année est : LA BIODIVERSITE (IN)VISIBLE

Ce concours photo qui s’adresse aux élèves et étudiants de 6 à 24 ans scolarisés dans l’académie de la Guadeloupe est une invitation à observer la nature qui nous entoure. Il nous invite à ouvrir grands les yeux sur le vivant pour mieux en apprécier la diversité et les richesses, tout en donnant envie de les préserver et de les respecter.

Cette 8ème édition souhaite mettre à l’honneur la biodiversité visible, celle qui se pare de couleurs vives pour attirer le regard, mais aussi la biodiversité qu’on nomme invisible. En dehors des stratégies de camouflage pour se fondre dans la nature, la bidodiversité dite invisible représente pourtant une part très importante en nombre d’espèces et de variétés dans l’éventail de la biodiversité mais par manque de visibilité, par méconnaissance ou en raison d’une apparence peu flatteuse, elle reste dans l’ombre ou mal aimée du grand public.
Les élèves et étudiants ont jusqu’au 16 février 2025 pour envoyer leurs photographies par mail à concours.photo.wianart@gmail.com, comme mentionné dans le Règlement du concours ci-dessous :

Master class Difé Kako mai 2024 – Retour en images

A l’occasion du Festival Patrimoines en lumières organisé par la Mairie de Basse-Terre, en partenariat avec le Lycée Gerville Réache, nous avons organisé une master class de danse avec la Compagnie Difé Kako et un groupe d’élèves volontaires de 2nde, le jeudi 2 et vendredi 3 mai 2024.

Cette master class fut l’occasion d’un formidable travail au lycée avec des professionnels de la danse et musique afro-antillaise, avec l’objectif ultime de se produire en public.

Deux représentations publiques intitulées “Bakannal an la ri” ont pu ainsi avoir lieu avec les élèves : une dans la cour d’honneur du lycée le vendredi 3 mai à 12h et une au Fort Louis Delgrès à partir de 18h15.

Retour en images sur ces beaux moments de partage et de créativité en cliquant ICI ➡ Reportage BAKANNAL AN LA RI


Les Term. EPPCS ont fait l’objet d’un bel article dans Le Figaro

A l’occasion du voyage pédagogique à Paris dans le cadre des Jeux paralympiques 2024, les 23 élèves de terminales Spécialité EPPCS (Education physique, Pratiques et Culture sportive) et leurs enseignants en EPS, Mme Saint-Phor et M. Larochelle, ont reçu la journaliste Clara Hidalgo qui a publié un bel article dans le journal Le Figaro

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/on-a-beaucoup-de-chance-d-etre-la-une-journee-avec-des-lyceens-guadeloupeens-aux-paralympiques-20240906


Les terminales d’EDS EPPCS aux JOP 2024 à Paris

Ce dimanche 1er septembre 2024, les élèves de terminale Spécialité EPPCS (Education physique, Pratiques et Culture sportive) et leurs enseignants en EPS, Mme Saint-Phor et M. Larochelle, ont pris la direction de Paris pour un séjour de 8 jours à l’occasion des Jeux paralympiques 2024.

Les élèves ont monté le projet en première et là ils arrivent en classe de terminale. Nous partons une semaine, du 1er au 9 septembre. On va assister à des sessions aux Jeux paralympiques (para athlétisme, tennis, haltérophilie et équitation). Et nous aurons aussi des visites d’expositions, toujours en lien avec les Jeux paralympiques. C’est au programme de ces élèves de terminale et ils pourront le passer en épreuve écrite au bac. (Mme Gina Saint-Phor)

Le programme est très riche, avec de nombreuses visites éducatives et culturelles