RÉACHE EN ROSE : tous concernés dans la lutte contre le cancer du sein

RÉACHE EN ROSE : tous concernés dans la lutte contre le cancer du sein.
Dans le cadre d’OCTOBRE ROSE, Gerville nous invite tous à participer à la lutte contre le cancer du sein. Ainsi, le Jeudi 17 octobre 2024, l’ensemble des membres du lycée est appelé à s’habiller en rose et blanc. Au programme : vente de nœuds, collecte de dons et diverses animations.
Dans cette lutte, chaque participation compte, mobilisons-nous !

« Le cancer du sein , ça n’arrive pas qu’aux autres : sensibilisez-vous, informez-vous, protégez-vous »

   

Ensemble, luttons contre le cancer du sein !!!

Quelques sources :
* https://www.mesoigner.fr/actualites/946-octobre-rose-1-femme-sur-8-risque-de-developper-un-cancer-du-sein
* https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Les-chiffres-du-cancer-en-France/Epidemiologie-des-cancers/Les-cancers-les-plus-frequents/Cancer-du-sein

Rédigé par Ayanna Duchene, Régis Girault et Doriane Virgel, BTS Communication 1ère année


Les CPGE AL au Colloque international “Maryse Condé chez elle et dans le Monde”

Ce vendredi 04 octobre 2024, nous, classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Gerville Reache, CPGE A/L 1 et 2, avons été accueillies, accompagnées de nos professeurs, au campus de Fouillole de l’Université des Antilles afin d’assister au colloque international en hommage à Maryse Condé. Un hommage qui s’ajoute à celui déjà réalisé par le président de région Ary Chalus ayant renommé l’aéroport local Pôle Caraibe en Aéroport Guadeloupe Maryse Condé, comme y a fait écho Madame Carvigan-Cassin à la fin de son intervention qu’elle clôture par ces mêmes mots « Guadeloupe Maryse Condé ».

« Maryse Condé, chez elle et dans le monde », tel était l’intitulé de ce colloque révélant déjà ce qui attendait les participants. En effet, auteure française, Maryse Condé se considérait avant tout comme guadeloupéenne. Malgré des rapports complexes avec son île natale, évoqués par plusieurs conférenciers du colloque, la romancière la place au centre de son œuvre comme l’a rappelé Adlai Murdoch, professeur de l’université de l’Etat de Pennsylvanie. En quête d’identité, Maryse a beaucoup voyagé notamment entre la France, les Antilles, l’Afrique et les États-Unis. Ainsi, son influence et celle de son œuvre ne se limitent pas à l’île qui l’a vue naître mais s’étend effectivement au reste du monde. Cette influence importante de l’auteure explique la présence d’intervenants marqués par son travail, l’ayant étudié et ayant connu l’auteure elle-même, qui, venant de plusieurs parties du monde et aujourd’hui travaillant dans des universités états-uniennes, françaises et antillaise, ont tenu à être présents afin de partager une certaine analyse de Maryse et de ses œuvres.

C’est donc en mémoire de la Guadeloupéenne qu’était Maryse Condé qu’une prestation en musique et danse traditionnelles a suivi un discours d’ouverture. Le groupe et mouvement culturel Akiyo a animé l’amphithéâtre par du gwo ka y mêlant également des citations d’œuvres de Maryse et adaptant quelque peu les paroles des chants bien connus par le public local.


Après cette entrée en matière très plaisante, 3 sessions se sont tenues. Maryse Condé « chez elle », « l’auteure et son esthétique » et « dans le monde ». Nous avons pu ainsi assister aux interventions, en présentiel ou en visioconférence, de 9 des 11 conférenciers ainsi qu’aux témoignages de son mari, Richard Philcox, et de sa secrétaire, Pascale Theriez, avant de devoir quitter l’Université des Antilles pour retourner dans notre établissement.

Au cours des discours divers et enrichissants nous avons pu redécouvrir l’écriture de Maryse Condé que nos lectures personnelles n’avaient pas forcément suffi à comprendre entièrement. Nombre de ses œuvres ont ainsi été évoquées. L’évangile du nouveau monde, Les derniers rois mages, La Vie scélérate ou encore La traversée de la mangrove pour n’en citer que quelques unes. Dans ses œuvres, où figurent des éléments autobiographiques, la quête identitaire est très présente. La recherche du père, son absence, des relations conflictuelles avec une mère inaccessible, la honte provoquée par la malédiction de l’illégitimité, des protagonistes désordonnées, une identité contradictoire et une appartenance unique illusoire sont tant de thèmes récurrents évoqués par les intervenants. Maryse dévoile également sa propre vie, oubliant parfois la fiction, La vie sans fard, Le cœur à rire et à pleurer, mais dans ces œuvres un écho à celles qu’elle a écrit qui ne parlent pas d’elles mais d’autres femmes. Autres femmes noires, qui bien qu’ayant des histoires différentes, se rejoignent en de nombreux points, qui lui ressemblent en certains.

Son écriture, ses publications, souvent polémiques et faisant scandale notamment en Guadeloupe, marquent l’échec d’une rencontre entre les Antilles et l’Afrique. En 2013 elle dit « En Guadeloupe les Guadeloupéens ne me considèrent pas comme une vraie Guadeloupéenne ».  Malgré ces rapports compliqués, Maryse a obtenu plusieurs prix dont les plus cités au cours du colloque sont le Grand prix littéraire de la Femme en1987, Le prix Anaïs-Segalas de l’Académie française en 1988, le prix Carbet de la caraïbe et du Tout-Monde en 1997. Elle voulait un Prix Nobel, pour elle-même, pour la fierté des femmes noires et pour sa terre natale, mise en avant. Enfin en 2018, elle obtient le Nouveau prix académique de littérature, prix Nobel alternatif.

Avant ses romans, Maryse a été dramaturge. Si elle a écrit du théâtre, c’est avant tout pour la finalité de ce genre comme l’explique Axel Arthéron. C’est pour inciter à réfléchir, c’est une médiation vers le peuple. Elle utilise la magie du verbe. Elle dit également « Deux publics ? mais les Guadeloupéens, c’est moi. Quand j’écris pour moi, j’écris pour eux. »

Son œuvre a été traduite dans de nombreuses langues. Son mari et traducteur, Richard Philcox, témoigne de la difficulté de la traduction. Il dit que la traduction par un homme, blanc, anglais de Maryse en Maryse est un défi. La traduction est une forme de trahison. En anglais, par exemple, les mots de Maryse perdent de leur féminité. Le choix des mots est complexe. Le traducteur est un double agent joignant deux textes, deux langues et deux cultures, voire quatre (française, anglaise, américaine et créole). Maryse voyait la traduction comme une dépossession de ses romans.

Les dernières années de sa vie, ayant perdu la vue. Maryse dicte ses romans, elle ne pouvait que les entendre mais plus les voir. Selon son mari il y avait un manque. Sa secrétaire, Pascal Theriez, à qui elle a dicté deux de ses romans raconte sa façon de les dicter, avec une élocution lente et parfaitement claire. Sa mémoire, sa sensualité, ses descriptions, son humour et son imagination l’impressionnaient. « Quand Maryse terminera son histoire, ça sera la fin du livre » disait Richard.

Si Maryse n’a pas pu terminer son dernier ouvrage, Le mentir vrai, probable histoire des miens, tous ceux qu’elle a laissés en quittant ce monde le 2 avril dernier, ont marqué et marquent encore la culture et l’histoire. « Rêvons, l’histoire du monde n’est pas finie », c’est ainsi qu’elle nous invite encore à écrire, imaginer et avancer.

Article rédigé par Emma FABIUS, étudiante en CPGE AL 1ère année

   

   


BTS MCO 2 : Rencontre d’un créateur d’entreprises avec 100.000 entrepreneurs

Monsieur Axel Viraye est intervenu ce jeudi 4 octobre auprès des BTS MCO 2.

Une rencontre organisée avec la collaboration de 100 000 entrepreneurs qui a permis à ce créateur d’entreprise d’exposer son parcours de manager, de dirigeant et d’échanger avec les étudiants sur leur projets.
Légèrement perturbée par la panne généralisée d’électricité, la rencontre a pris une tournure informelle à l’extérieur.
Le professionnel a su captiver les étudiants grâce à ses diverses compétences dans les activités telles que la location, la restauration (Karacoli, Tropicana suites…) ou encore dans la création du podcast “Parcours Confidence Antilles” ainsi que sa future participation à l’émission “Culture Business” sur Canal 10.
Les questions ont été nombreuses et les jeunes ont beaucoup apprécié le franc-parler de Monsieur Viraye ainsi que ses conseils clairs et pratiques sur le management et les réseaux professionnels.


Nous vous invitons à écouter le podcast

Concours photo académique Biodiversité (in)visible

 

Le Lycée Gerville Réache est heureux d’organiser la 8ème édition du concours photo académique Art of change, en partenariat avec l’association Wi’anArt et avec le soutien du Rectorat de la Guadeloupe, le Ministère de la Culture, la DEAL Guadeloupe Ministère de la Transition écologique et le Conseil Régional.

Le thème mis à l’honneur cette année est : LA BIODIVERSITE (IN)VISIBLE

Ce concours photo qui s’adresse aux élèves et étudiants de 6 à 24 ans scolarisés dans l’académie de la Guadeloupe est une invitation à observer la nature qui nous entoure. Il nous invite à ouvrir grands les yeux sur le vivant pour mieux en apprécier la diversité et les richesses, tout en donnant envie de les préserver et de les respecter.

Cette 8ème édition souhaite mettre à l’honneur la biodiversité visible, celle qui se pare de couleurs vives pour attirer le regard, mais aussi la biodiversité qu’on nomme invisible. En dehors des stratégies de camouflage pour se fondre dans la nature, la bidodiversité dite invisible représente pourtant une part très importante en nombre d’espèces et de variétés dans l’éventail de la biodiversité mais par manque de visibilité, par méconnaissance ou en raison d’une apparence peu flatteuse, elle reste dans l’ombre ou mal aimée du grand public.
Les élèves et étudiants ont jusqu’au 16 février 2025 pour envoyer leurs photographies par mail à concours.photo.wianart@gmail.com, comme mentionné dans le Règlement du concours ci-dessous :

Master class Difé Kako mai 2024 – Retour en images

A l’occasion du Festival Patrimoines en lumières organisé par la Mairie de Basse-Terre, en partenariat avec le Lycée Gerville Réache, nous avons organisé une master class de danse avec la Compagnie Difé Kako et un groupe d’élèves volontaires de 2nde, le jeudi 2 et vendredi 3 mai 2024.

Cette master class fut l’occasion d’un formidable travail au lycée avec des professionnels de la danse et musique afro-antillaise, avec l’objectif ultime de se produire en public.

Deux représentations publiques intitulées “Bakannal an la ri” ont pu ainsi avoir lieu avec les élèves : une dans la cour d’honneur du lycée le vendredi 3 mai à 12h et une au Fort Louis Delgrès à partir de 18h15.

Retour en images sur ces beaux moments de partage et de créativité en cliquant ICI ➡ Reportage BAKANNAL AN LA RI


Les Term. EPPCS ont fait l’objet d’un bel article dans Le Figaro

A l’occasion du voyage pédagogique à Paris dans le cadre des Jeux paralympiques 2024, les 23 élèves de terminales Spécialité EPPCS (Education physique, Pratiques et Culture sportive) et leurs enseignants en EPS, Mme Saint-Phor et M. Larochelle, ont reçu la journaliste Clara Hidalgo qui a publié un bel article dans le journal Le Figaro

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/on-a-beaucoup-de-chance-d-etre-la-une-journee-avec-des-lyceens-guadeloupeens-aux-paralympiques-20240906


Les terminales d’EDS EPPCS aux JOP 2024 à Paris

Ce dimanche 1er septembre 2024, les élèves de terminale Spécialité EPPCS (Education physique, Pratiques et Culture sportive) et leurs enseignants en EPS, Mme Saint-Phor et M. Larochelle, ont pris la direction de Paris pour un séjour de 8 jours à l’occasion des Jeux paralympiques 2024.

Les élèves ont monté le projet en première et là ils arrivent en classe de terminale. Nous partons une semaine, du 1er au 9 septembre. On va assister à des sessions aux Jeux paralympiques (para athlétisme, tennis, haltérophilie et équitation). Et nous aurons aussi des visites d’expositions, toujours en lien avec les Jeux paralympiques. C’est au programme de ces élèves de terminale et ils pourront le passer en épreuve écrite au bac. (Mme Gina Saint-Phor)

Le programme est très riche, avec de nombreuses visites éducatives et culturelles


Rentrée 2024 – Documents administratifs à remplir

En vue de la rentrée prochaine, nous vous invitons à faciliter les démarches en renseignant dès à présent les formulaires suivants que vous pourrez déposer en ligne sur EDUCONNECT ou porter en mains propres le jour de la rentrée :

* Vous trouverez le code correspondant à votre profession ou catégorie socio-professionnelle à l’aide du tableau ci-dessous

Fiche de renseignements Fiche d’urgence Droit à l’image