- entre 6h45 et 7h
- ou durant la récréation de 10h.

Grande Mess est la première étape d’une recherche au long court sur le patrimoine immatériel de la Caraïbe.
Ce projet revisite le déboulé (défilé carnavalesque des groupes à PO de Guadeloupe) en questionnant la métamorphose du MAS (“Masque” – “Masque du Groupe” – “Corps collectif”), comme endroit possible pour affirmer sa singularité.
Portée par 3 femmes, la pièce explore la multitude de physicalités qui compose le déboulé carnavalesque.
A travers des marches qui se phasent, s’accumulent et se transforment à l’infini, des figures mi-humaines, mi-imaginaires, apparaissent. Une procession qui emprunte à la fois à la pop culture et à la mythologie caribéenne. GRANDE MESS est un kaléidoscope de l’antillanité contemporaine, une exploration de la pensée du “tout-monde” portée par Edouard Glissant.
Le projet déploie l’idée du bricolage identitaire, les figures dans lesquelles on se projette, celles qui nous représentent et dans lesquelles on se reconnaît. A travers le masque du MAS, c’est l’intime qui s’affirme avec conviction.
Cette pièce est un dispositif basé sur le concept de métamorphose. Elle est à même de se réinventer sur les différents espaces de jeu qu’elle traverse.
Mardi 17 octobre à 14h, les élèves de 2nde9 (enseignante Français : Mme Baltzer), 1ère et terminale spécialité Arts plastiques (enseignant Arts plastiques : M. Gorin) ainsi que les étudiants en 2ème année de BTS Communication (enseignante Culture générale : Mme Volpi) ont assisté à une projection de films d’artistes dans le cadre du festival Images, in 10ème édition de Monde en vues.
Le programme très riche, avec pas moins de 5 vidéos de 2 à 37 minutes, a été entrecoupé d’échanges avec les artistes présents à l’Auditorium Jérôme Cléry de Basse-Terre pour discuter avec les élèves et étudiants autour de leur création vidéo.
Deux artistes guadeloupéennes, Chantaléa Commin et Minia Biabiany, se sont ainsi prêtées au jeu.
Chantaléa Commin a présenté son film MAS(sca)RRONS (2023 – 37′) qui évoque l’histoire de la Guadeloupe, depuis l’époque des Amérindiens jusqu’à l’abolition de l’esclavage et l’exploitation des “coolies”, dans un souci de transmission auprès de la jeune génération.
Minia Biabiany a quant à elle présenté sa vidéo Learning from the white birds (2021 – 5’30) qui résonne comme une réflexion sur notre rapport au monde et aux éléments naturels, à travers une ode aux aigrettes “kyos”.
A noter qu’une classe de 2nde, section STD2A, du Lycée Raoul Georges Nicolo était également présente, à l’invitation du Lycée Gerville Réache et de la commissaire d’exposition Régine Cuzin, organisatrice du festival Images dont c’est la 4ème édition cette année.
Vendredi 13 octobre, les élèves de la 2nde 3 et les étudiants de BTS Communication 1ère année, accompagnés de leur enseignante de Français et Culture générale, Muriel Larifla, se sont rendus au Festival Lire au grand large organisé par l’Association Long cours.
Durant la matinée passée au Fort Fleur d’Epée du Gosier, ils ont eu la chance de pouvoir rencontrer l’autrice guyanaise, également dramaturge et comédienne, Emmelyne Octavie. L’occasion d’échanger avec elle autour de son album intitulé Un Billet pour l’exil.
Nous vous invitons à découvrir le programme complet du Festival Lire au grand large en cliquant ici ➡ LAGL 2023
Le lycée est heureux de participer depuis 2004 au Prix BDz’îles organisé par l’ASSODOC Guadeloupe, avec le soutien du Conseil Régional, du Rectorat et de la DAC Ministère de la Culture.
Cette année, la 19ème édition permettra notamment aux lycéens participants de rencontrer l’autrice guyanaise, Emmelyne Octavie.
Affiche de la 19ème édition ci-contre.
2 classes de Seconde du lycée sont d’ores et déjà inscrites pour lire tous les albums de la sélection, échanger, débattre puis voter pour élire leur Prix BD 2023/2024.
Les STS Communication 2ème année participeront au concours de BD Trailers avec leur enseignante de Culture générale, Mme Volpi, afin de créer des bandes-annonces vidéo sur les albums en lien avec le thème d’étude “Invitation au voyage”.
Vous pouvez découvrir ci-dessous les albums de la sélection 2024
La réalisatrice et scénariste Josza Anjembe est actuellement en résidence en Guadeloupe pour un mois, à l’invitation de l’association Wi’anArt et grâce au soutien de la DAC Ministère de la Culture.
Les vendredi 15 et mercredi 20 septembre, dans le cadre d’un projet porté par le CDI et le programme des Cordées de la réussite (Préfecture et Rectorat de la Guadeloupe), Josza Anjembe s’est consacrée entièrement aux étudiant.e.s de première année de la classe préparatoire littéraire du lycée, avec pour objectif de les sensibiliser au « pouvoir des images » (dans notre société où les réseaux sociaux prennent une place toujours plus importante) et de les initier à la production cinématographique.
Dès lors, de nombreuses activités, souvent ludiques, autour de l’écriture cinématographique et du tournage, ont été proposées par la cinéaste au cours de ces deux journées. Les étudiants se sont transformés en apprentis avec d’autant plus de sérieux et d’enthousiasme que nombreux sont ceux qui envisagent de s’orienter vers les métiers du journalisme et de la communication.
Mais voyons d’abord qui est Josza Anjembe.
Agée de 41 ans, Josza Anjembe est une documentariste, réalisatrice, scénariste et professeure aux multiples distinctions. Dès 2011, elle se lance dans la production cinématographique et est notamment la réalisatrice de la fiction dramatique Le bleu blanc rouge de mes cheveux (que les étudiants ont eu l’occasion de visionner) et qui, en plus d’avoir été nommé pour le César du “meilleur court-métrage” en 2018, a reçu pas moins de 37 récompenses.
La première journée fut une redécouverte des trois grands types de films : le film de fiction, le documentaire et le reportage. Mme Anjembe a beaucoup insisté sur les différences entre ces deux derniers types, souvent confondus. Il ressort néanmoins que, dans chaque écriture cinématographique, on peut retrouver un protagoniste, un antagoniste, un incident déclencheur et une résolution. La construction de toute histoire passe par ce processus de création.
Les étudiants ont eu l’occasion de s’exercer à partir de captures d’écran extraits du court-métrage Le blanc, bleu, rouge de mes cheveux et ce, avant de visionner le film. Chacun des quatre groupes était libre de choisir et d’interpréter les images mises à disposition afin de bâtir un court scénario.
Construction d’un scénario à partir d’images tirées du court-métrage Le bleu, blanc,rouge de mes cheveux. Crédit photo : Laury-Ann Adelaïde
Après la théorie, est venue la mise en pratique…
Dans l’optique de la deuxième séance, les étudiants répartis en groupes, avaient pour consigne de réfléchir à un sujet de documentaire, en dégageant un thème et une question principale. Par conséquent, la matinée du vendredi, second jour du séminaire, a été consacrée au tournage. Chaque groupe pouvait parcourir les rues de Basse-Terre, s’il le souhaitait, et devait filmer à partir d’un smartphone pourvu d’un stabilisateur.
« L’amour », « la musique », « la solitude », « les rêves déçus » ou encore « les locks » furent les sujets choisis par les différents groupes de la classe.
La fin de la matinée fut consacrée au montage et l’après-midi à la présentation de ces petits documentaires de 2 à 11 minutes, sous l’œil expert et exigeant de la réalisatrice.
Cette immersion dans la création cinématographique fut un véritable enrichissement intellectuel et culturel pour les étudiants et une sorte de parenthèse enchantée dans leur formation sélective.
Un article de Laury-Ann Adelaïde et de Maurie-Anne Pernelle-Francillette, CPGE AL1.
Nous vous inviton également à lire l’article paru à ce sujet dans le journal France-Antilles du mercredi 4 octobre
➡ Séance réservée aux scolaires de 9h30 à 11h45 à laquelle participeront plus de 250 élèves et étudiants : 3 classes de 3ème des Collèges Joseph Pitat et Richard Samuel, 5 classes du Lycée Gerville Réache (2ndes 4 et 10, 1ère et Term. ST2S et BTS CG2) et un groupe de stagiaires de la Mission de lutte contre l’illettrisme de Guadeloupe Formation.
➡ Séance tout public avec un groupe de lycéens internes de 19h30 à 21h15, en partenariat avec l’association Clap Cinéma et Ciné Woulé
Le lycée Gerville Réache est partenaire de la Compagnie Gwada Circus et l’association Wi’anArt dans l’organisation du festival des Arts du cirque et arts de la rue de Guadeloupe, Nou Sé Yonn, dont c’était cette année la 3ème édition.
Si le festival s’est déroulé sur le Champ d’Arbaud à Basse-Terre le vendredi 5 mai pour les scolaires et samedi 6 mai pour le tout public, le programme en amont a permis de nombreux ateliers, rencontres et représentations dans les établissements scolaires, en particulier au lycée Gerville Réache :
Le vendredi 5 mai a eu lieu la 1/2 journée réservée aux scolaires sur le Champ d’Arbaud, avec pas moins de 1500 élèves d’écoles maternelles, primaires, de collèges et lycées.
Une quinzaine de spectacles ont été proposés entre 9h et 13h ainsi que des ateliers des arts du cirque ou du conte créole avec Raphaël Annerose dit FAYO.
Le samedi 6 mai a eu lieu la journée tout public avec une trentaine d’artistes et compagnies présentes, de Guadeloupe, Martinique, Guyane mais aussi de la Dominique, de la Suisse ou de l’Hexagone. 4000 personnes environ sont venues assister aux spectacles proposés entre 9h30 et 23h, dont certains élèves revenus en famille.
Grâce à l’association “Lire pour en sortir” et Malika Bellony que nous remercions sincèrement, les élèves de 2nde 2 et 2nde 9 ont pu rencontrer jeudi 11 mai, de 9h à 11h, l’écrivain martiniquais Michaël ROCH, auteur de romans de science-fiction dont “Moi, Peter Pan” et son dernier, “Tè Mawon”.
Écrivain et scénariste de science-fiction né en 1987 à Lyon, Michael Roch vit actuellement en Martinique. Il a été remarqué pour son roman Moi, Peter Pan, aux éditions Mu (2017), sélectionné au Grand Prix de l’Imaginaire.
Membre de la Fabrique décoloniale, réunissant des sociologues, politologues et artistes autour des problématiques de la décolonialité, il mène depuis 2015, année de son retour aux Antilles d’où il est originaire, plusieurs ateliers d’écriture en milieu carcéral et universitaire autour du thème de l’afrofuturisme – mouvement littéraire développant des contre-dystopies afrocentrées.
Il est aussi le créateur et réalisateur de la chaîne de vulgarisation littéraire La Brigade du Livre sur Youtube, rassemblant une communauté de plus de 35 000 abonnés et anime Latilié, un atelier d’écriture créative, sur Twitch.
Source : https://lavolte.net/auteurs/michael-roch/
Tè mawon, La Volte, 2023.
Le Livre jaune, Gallimard, « Folio SF », 2021.
Le Livre jaune, Éditions Mnémos, coll. « Mu », 2020.
Moi, Peter Pan, Gallimard, « Folio SF », 2019.
Moi, Peter Pan, Le Peuple de Mü, 2017.
Mortal Derby X, Éditions Walrus, « Wal.Pulp », 2015.
Twelve, Éditions Walrus, « Wal.Pulp », 2015.