Dans le cadre de la 8ème édition Wi’anArt sur le thème Identités, la photographe Anaïs C. est intervenue le lundi 2 décembre auprès des élèves de Terminales option de spécialité Arts Plastiques et leur enseignant, M. Christophe Gorin.
Après l’atelier avec Cédrick-Isham Calvados le lundi 4 novembre, la rencontre a été l’occasion pour les élèves de découvrir le travail photographique d’Anaïs C. dont sa série de portraits inspirés du personnage emblématique du conte créole, Manman Dlo, et celle prise lors du Carnaval sur l’île de Grenade.
Au terme d’une heure d’échanges environ, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique en bénéficiant des conseils de la photographe. Certaines réalisations des élèves seront exposées lors de l’exposition de restitution Wi’anArt qui se tiendra courant mai à la Souvenance, Centre caribéen d’art et de culture André et Simone Shwarz-Bart, située à Goyave.
Mercredi 4 décembre 2019, à l’initiative de Varan Caraïbe et avec le soutien de la DAC et de la Région Guadeloupe, le Lycée Gerville Réache a reçu George-Line Joachim et la réalisatrice Malaury Eloi pour présenter et débattre avec les étudiants CPGE AL1 et leur enseignant d’histoire, Gilles Delatre, du film d’Alice Diop, Vers la tendresse.
La réalisatrice Alice Diop a reçu en 2017 pour son film, Vers la tendresse, le César du meilleur film documentaire, devenant ainsi la deuxième réalisatrice noire à recevoir cette récompense en France, 33 ans après Euzahn Palcy pour son film Rue Cases-Nègres.
Vers la tendresse
Ce film documentaire de 38 minutes nous donne à entendre la voix de 4 jeunes hommes de la cité des 3000, dans la banlieue-est parisienne, à propos de leur perception de l’amour et de la relation entre les garçons et les filles. Le film nous plonge ainsi dans une exploration intime du territoire masculin dans les “quartiers”, laissant entrevoir l’impossibilité du discours amoureux.
«Dans mon milieu, si tu montres tes sentiments tu es bouffé direct. Il ne faut pas croire que c’est facile, j’ai terriblement peur de l’avenir. Aujourd’hui j’ai 30 ans, j’suis pas marié, j’ai pas de meuf… J’sais même pas c’que c’est que l’amour… ». Farid B. Cité des 3000.
En suivant l’errance d’une bande de jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles, tandis qu’en off ils dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.
“Loin de se limiter à une image désespérante de l’amour, le film donne à son titre tout son sens dans sa seconde moitié, qui tire parti de la parole lumineuse d’un homosexuel, ami de la réalisatrice. Puis partage l’intimité d’un jeune couple de la Cité des 3000 (Aulnay-sous-Bois), dans une chambre d’hôtel où ils passent le week-end, faute de pouvoir s’aimer au domicile de leurs parents. Oui, semblent-ils dire aux jeunes hommes du début, l’amour dans les « quartiers » reste possible. « L’un d’eux, pour qui les femmes sont des “putes”, des “salopes”, m’a surprise en me demandant l’enregistrement de notre conversation. Je lui avais glissé qu’il était digne d’être aimé. Ce qu’aucune femme, avant moi, ne lui avait jamais dit » (Alice Diop). De la violence misogyne à la possibilité d’aimer : tel est le mouvement ascendant de Vers la tendresse, film d’une grande beauté et porteur d’espoir.” (source : Télérama)
Un débat riche et inhabituel
Les échanges qui ont suivi la projection du film ont permis d’analyser le dispositif scénique de la réalisatrice, son originalité et sa pertinence au regard de ses intentions et du respect voulu vis-à-vis des jeunes qui témoignent en se livrant sans filtre aucun. Mais très vite, les 32 étudiants présents ont reconnu que le propos même du film était totalement inhabituel en milieu scolaire. Parler d’amour et de relation à l’autre est essentiel mais fait rarement l’objet des enseignements dispensés à l’école. Le débat a donc pris une nouvelle tournure en s’orientant vers la question de la pression sociale, de l’effet de groupe et de la construction de soi, au moment de l’adolescence et du passage à l’âge adulte. Autant de paramètres incontournables dans l’estime de soi et la relation à l’autre, en s’autorisant le fait d’aimer et d’être aimé.
Alice Diop
Elle est née en 1979 à Aulnay-sous-bois. Après un master en Histoire et un DESS en sociologie visuelle, elle intègre l’atelier documentaire de la Fémis. Dans ses films elle porte un regard neuf, tant sociologique que cinématographique, sur le quartier de son enfance, sur la diversité, sur l’immigration et s’intéresse à ceux que l’on ne voit pas, en vue de combattre les idées reçues.
Du mercredi 20 au mardi 26 novembre, près de 350 élèves du lycée ont pu assister aux lectures débats Miroir citoyen, programme de sensibilisation à l’engagement citoyen par le théâtre et le débat.
Les 4 comédiens de l’École Miroir ont tour à tour évoqué les parcours de 4 personnalités historiques :
Olympe de Gouges, pionnière du féminisme en France et auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791
Simone Veil et son combat pour le droit à l’avortement en France
Aimé Césaire et son combat contre le colonialisme
Rober Badinter et con combat contre l’abolition de la peine de mort
Fanny Augustin, directrice de l’École Miroir, et l’historienne Catherine Miot ont ensuite animé un débat qui, selon les échanges et réflexions des élèves présents, a permis d’aborder des thèmes très variés et riches : égalité hommes – femmes, sentiment d’appartenance à la France et spécificités culturelles de la Guadeloupe, liberté d’expression…
Le programme a été le suivant :
Mercredi 20 novembre de 10h à 12h avec les 2nde 1 et 2nde 8 et leurs enseignantes Mmes Marot et Bousquet
Jeudi 21 novembre de 10h à 12h avec les 2nde 7 et TL2 et leurs enseignantes Mmes Cottin et Chastang
Jeudi 21 novembre de 15h à 17h avec les 2nde 10, 1G7 et TS3 et leurs enseignantes Mmes Modanèse, Volpi et Touchelay.
Mardi 26 novembre de 10h à 12h avec les 1G8 et 1G4 (HGGSP) et leurs enseignantes Mmes Modanèse et Continant
Mardi 26 novembre de 14h à 16h avec les 2nde 3, 2nde 4 et 1ère option Théâtre et leurs enseignants Mme Redt er M. Ollivier et Cherki
Du 19 au 21 novembre 2019, 5 lectures débats auront lieu au lycée dans la grande salle de réunion pédagogique, selon le calendrier suivant :
Mardi 19 novembre de 10h à 12h avec les 1G8 et 1G4 (HGGSP) et leurs enseignantes Mmes Modanèse et Continant
Mardi 19 novembre de 14h à 16h avec les 2nde 3, 2nde 4 et 1ère option Théâtre et leurs enseignants Mme Redt er M. Ollivier et Cherki
Mercredi 20 novembre de 10h à 12h avec les 2nde 1 et 2nde 8 et leurs enseignantes Mmes Marot et Bousquet
Jeudi 21 novembre de 10h à 12h avec les 2nde 7 et TL2 et leurs enseignantes Mmes Cottin et Chastang
Jeudi 21 novembre de 15h à 17h avec les 2nde 10, 1G7 et TS3 et leurs enseignantes Mmes Modanèse, Volpi et Touchelay.
Les jeunes comédiens de l’École Miroir incarneront 4 personnalités qui ont marqué l’histoire par leur engagement pour une cause ou contre une injustice :
Olympe de Gouges, pionnière du féminisme en France et auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791
Simone Veil et son combat pour le droit à l’avortement en France
Aimé Césaire et son combat contre le colonialisme
Rober Badinter et con combat contre l’abolition de la peine de mort
Au terme de la représentation (45 min. environ), le débat pourra s’engager en présence de l’historienne Catherine MIOT et Fanny AUGUSTIN, directrice de l’École Miroir.
Vendredi 29 novembre, de 10h à 12h, sur invitation de Varan Caraïbe et dans le cadre de la manifestation Le Mois du film documentaire, deux classes de Première (G3 et G7) et la classe de BTS Comptabilité Gestion 1ère année assisteront, accompagnées de leurs enseignantes Mmes Volpi, Roblot et Placide, à la projection du film Fabulous, en présence de la réalisatrice Audrey Jean-Baptiste.
La projection du film Fabulous (Documentaire France, Production : Six Onze films, durée : 46 min.) sera suivie d’un débat qui sera l’occasion d’aborder les sujets présents dans le film, en particulier les questions d’identité individuelle et collective, du poids des normes sociales et de la lutte contre l’homophobie, mais aussi de l’expression de soi à travers la danse.
SYNOPSIS
Après plus de dix années d’absence, Lasseindra Ninja, icône internationale de la scène voguing et militante LGBTQ, revient en Guyane, sa terre natale, pour former de jeunes danseurs. En leur transmettant un état d’esprit et une attitude basée sur l’affirmation de soi, elle leur livre des outils pour résister à l’hostilité du monde qui les entoure.
Obligé de fuir à cause de la marginalité de son orientation sexuelle, Xavier Barthélémy, ne pensait jamais revenir à Cayenne. Surtout pas depuis qu’il s’est affranchi, libéré et qu’il s’appelle Lasseindra. Donner cette master class sera pour lui l’occasion de se confronter à son passé et ses fantômes. C’est aussi une opportunité extraordinaire pour lui de rencontrer la nouvelle génération qu’il inspire et qui, contrairement au jeune qu’il était, veut s’affirmer avec le souhait que la communauté guyanaise accepte enfin leurs différences.
Inventé dans les clubs underground de New York dans les années 80, le voguing a permis aux communautés noire, latino et LGBTQIA+ de s’exprimer sous forme de joutes dansées, dans un espace sécurisé.
Durant près d’une semaine, le Lycée est fier d’accueillir 5 écrivains à l’occasion du Festival Écritures des Amériques, manifestation littéraire créée en 2000 par l’écrivaine Maryse Condé et l’industriel Amédée Huyghues Despointes. Un programme riche et intense du 19 au 22 novembre 2019 :
Mardi 19 novembre – Ateliers d’écriture avec Véronique Ovaldé
Deux ateliers d’écriture sont prévus le matin et l’après-midi avec un groupe volontaire d’élèves des Secondes 1 et 8 et leurs enseignantes de Lettres, Mmes Marot et Bousquet, puis avec les étudiants CPGE littéraires et leur enseignante d’expagnol, Mme Cruces
Jeudi 21 novembre – Rencontres avec Miguel Bonnefoy et Mayra Santos Febres / Atelier d’écriture avec Makenzy Orcel
Rencontre le matin avec l’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy pour les étudiants CPGE littéraires puis l’après-midi avec l’écrivaine portoricaine Mayra Santos Febres, en présence des élèves de la filière Bachibac.
Atelier d’écriture avec l’écrivain haïtien Makenzy Orcel pour un groupe volontaire d’élèves des Secondes 1 et 8 et leurs enseignantes de Lettres, Mmes Marot et Bousquet.
Vendredi 22 novembre – Rencontre avec Santiago Gamboa
Les étudiants CPGE littéraires et les élèves de la filière Bachibac rencontreront l’écrivain colombien Santiago Gamboa.
La 8ème édition Wi’anArt 2019-2020 se fera avec les deux artistes photographes Anaïs C. et Cédrick-Isham, complétée par l’artiste plasticien Tim Frager qui animera 5 ateliers de pratique artistique lors de sa résidence en Guadeloupe du 16 au 27 mars 2020. Le trio d’artistes Anaïs C., Cédrick-Isham et Tim Frager ont choisi de développer le thème Identités qui servira de fil conducteur aux ateliers artistiques avec les élèves Identités donnera également son titre à l’exposition finale qui se tiendra au Pavillon de la ville de Pointe-à-Pitre du 15 au 30 mai 2020 (lieu et dates sous réserve de modification).
Présentation des artistes
Anaïs C.
Photographe autodidacte, elle capture d’un œil à la fois tendre et cru les éléments qui l’entourent, au gré de rencontres et d’événements culturels. Elle se découvre alors une attirance pour les contrastes de lumière et de textures, se focalisant principalement sur Les portraits, en mettant en valeur les corps et expressions de ses sujets. Ses travaux font le lien entre ses origines afro-caribéennes et les problématiques contemporaines auxquelles elle est confrontée en tant que femme guadeloupéenne.
Après deux participations en 2017 et en 2018 au Festival Cri de Femmes, au Festival Éritaj en 2017, et plus récemment au Festival Bleu Outremer en Octobre 2018, elle complète sa formation par un Baccalauréat professionnel de photographie, tout en participant à divers projets artistiques.
Cédrick-Isham
Artiste-photographe guadeloupéen, Cédrick-Isham est avant tout issu de l’école du rap qu’il a débuté en 1998, fortement influencé par l’âge d’or du rap français et de ses textes engagés. Une première expérience en journalisme, en 2004, le rapproche fortuitement de la photographie. C’est en 2009, qu’il se décide véritablement et fait l’acquisition de son premier boîtier réflex numérique.
Son travail photographique prend un véritable tournant en 2013, par le biais d’un projet lancé sur les réseaux sociaux et intitulé : « La Guadeloupe, mon visage ». Il y fait le choix d’approcher les sujets par le biais de portraits serrés qui sont pour lui une façon de vaincre le rejet de soi, de sa propre image et de la peur du regard de l’autre.
Tim Frager
Tim est né au Sénégal et a vécu dans un petit village de Bamako, au Mali. A l’âge de 8 ans, lui et sa famille sont partis vivre en Guadeloupe pendant une dizaine d’années… l’occasion pour Tim et son frère Tom, de grandir sur une… planche de surf ! C’est en arrivant à Bordeaux en 2000, qu’il a commencé à peindre.
Pendant plus de 10 ans, de 2002 à 2015, Tim a travaillé pour la marque Volcom (marque californienne spécialisée dans les vêtements et accessoires de surf, skateboard et snowboard). Aujourd’hui, il vit dans les Landes et travaille en tant qu’artiste freelance. Sa peinture est profondément marquée par cet attachement à la culture afro-caribéenne.
Dans le cadre du projet Liberté et atteintes aux libertés mené avec la classe de 2nde 10 et leur enseignante d’histoire-géographie, Mme Touchelay, le CDI est heureux d’accueillir l’exposition Mémwa, cent années de migrations venues d’Outre-mer du 4 octobre au 8 novembre 2019.
Conçue par Jessica Oublié et illustrée par Marie-Ange Rousseau, auteures de la bande-dessinée Peyi an Nou aux éditions Steinkis, cette exposition consacrée à la question du Bumidom, rappelle l’histoire des migrations des outremers vers la métropole dans les années 60 à 80 : Un exil institutionnalisé des DOM vers l’hexagone qui a vu migrer en 20 ans, plus de 160 000 personnes originaires de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion. L’exposition qui réunit 16 panneaux met aussi en exergue des personnalités ultramarines de Paulette Nardal à Aimé Césaire, d’Euzhan Palcy à Frantz Fanon ou Édouard Glissant.
Un livret pédagogique est disponible afin de préparer les élèves à la visite et l’exploitation de l’exposition
Mardi 1er octobre, les élèves de 2nde 10 et leurs enseignants d’Histoire et Géographie (Mme Touchelay) et d’Espagnol (M. Barrios) ainsi que les étudiants CPGE AL 1ère année et leur enseignante d’Espagnol, Mme Cruces, ont rencontré M. Leonardo SIDNEZ, accompagné de représentants du CO.RE.CA.
Nous vous invitons à lire ci-dessous le compte-rendu de cette rencontre sous la plume de Cindy Marie Sainte et Célia Louis, étudiantes en CPGE AL1 :
LE CANAL DE PANAMA : L’HISTOIRE D’UNE FAUSSE PROMESSE
« Tous les projets ambitieux de constructions impliquent des dégâts humains conséquents, mais le plus important c’est le bénéfice » Ce mardi 1er Octobre, les élèves de la 2nde 10 et les classes préparatoires ont rencontré M. Leonardo Rey SIDNEZ, originaire du Panama. Il a sensibilisé les élèves sur la réalité des conditions de la construction du canal dès le début du XXème siècle.
Le film de Gérard CESAR, “Ces enfants perdus de Panama” (51 min.), diffusé en première heure pour une immersion totale dans l’histoire du canal de Panama, a retranscrit le témoignage de descendants antillais, guadeloupéens et martiniquais, qui ont quitté leur île dans le but de creuser le fameux canal.
Partir des Antilles signifiait alors avoir une meilleure qualité de vie, un travail stable et bien rémunéré. Des hommes et des femmes s’en allaient par milliers sans savoir réellement où ils allaient. Cependant, une fois sur place la réalité était autre. Le Panama s’avérait être un pays pauvre, insalubre, présentant de nombreux risques sanitaires notamment dus aux moustiques. Les conditions de travail n’étaient pas celles attendues : les ouvriers étaient peu rémunérés pour un nombre d’heures conséquent et aléatoire, l’utilisation de dynamite sur les lieux faisait de nombreux morts. D’autre part, il existait une ségrégation officielle divisant les ouvriers blancs des noirs (Les Gold Roll et les Silver). En quelques années, on a pu compter entre 6 000 et 7 000 morts, même si ces chiffres ont à plusieurs reprises été contestés.
Une fois la diffusion du film faite, M. SIDNEZ a souhaité rappeler l’importance du respect, de la solidarité, la nécessité de connaître ses origines et de considérer celles de nos concitoyens. Il en vient donc à parler de ses origines. Lorsqu’une étudiante lui demande s’il se considère plutôt panaméen ou guadeloupéen, M. Leonardo Rey SIDNEZ déclare alors que l’éducation qu’il a reçue de sa mère guadeloupéenne le rapproche plus de la Guadeloupe que du Panama. L’intervention de cet homme cultivé aura laissé des traces dans les esprits puisque les élèves et les étudiants ont pu découvrir des mots tels que : « Alkebulan », l’Afrique, le berceau de l’humanité, ou encore « Abya Yala » représentant les Amériques, découvertes par Christophe Colomb. C’est alors ce même homme qui influencera Maryse Condé dans l’écriture de son roman La vie scélérate qui retrace l’histoire d’un homme qui abandonne la Guadeloupe espérant une vie meilleure au Panama.
Président de la Société de Secours Mutuels « La Fraternité » M. Sidnez conclut alors en nous partageant ses actions et son engagement au sein de cette association d’entraide, seule association à rendre hommage aux Antillais du Panama.
Extrait “Ces enfants perdus de Panama”
« Un salaire de 75 dollars par mois, logé, nourri, blanchi ! » Clair, court et précis, ce slogan est digne des plus grands publicitaires ! Au début des années 1900, répondant à cette annonce alléchante, des milliers d’Antillais, Martiniquais et Guadeloupéens, ont quitté leur pays vers une terre inconnue, avec pour mission : Creuser le canal de Panama, lointain pays situé entre la Colombie et le Costa Rica. Un grand nombre d’Antillais sont morts durant la construction d’un des plus grands canaux du monde. En retraçant le parcours de ces ouvriers Antillais qui sont morts d’épuisement pour édifier ce gigantesque chantier qu’a été le Canal de Panama, ce documentaire rend hommage à ces hommes.
50 photographes illustrent pour la 1ère fois la biodiversité des 13 territoires ultramarins.
Au-delà de la découverte de ce patrimoine extraordinaire (faune, flore, espèces endémiques ou menacées, écosystèmes emblématiques…), Escales Outre-mer met l’accent sur les aires protégées, dont l’enjeu fondamental est le maintien de la biodiversité.
A l’initiative de la Région Guadeloupe, l’exposition sera visible dans la grande salle de réunion pédagogique du 1er au 5 octobre 2019.
La version numérique en anglais est également disponible à l’adresse : https://drive.google.com/uc?export=download&id=1_DILX_XNVis_8ta4f1kUumzDE3QW0bDs