Atelier Wi’anArt pour les 2nde 7 avec l’artiste Kamun

Mercredi 24 mars, les élèves de 2nde 7 option Arts plastiques et leur enseignant, M. Christophe GORIN, ont poursuivi la 9ème édition Wi’anArt en recevant l’artiste David CERITO alias KAMUN pour 3 heures d’atelier, de 10h à 13h, après avoir reçu en octobre 2020 Chantaléa Commin.

 

La première heure a été l’occasion de découvrir la pratique artistique de Kamun et son parcours personnel.

Né en 1978 à Paris et originaire de la Guadeloupe, l’artiste Kamun aime se définir comme un Africain de la Caraïbe, un déraciné en quête de lui-même, de son Histoire. Il est titulaire d’une Licence en Arts Plastiques de l’Université de Paris 8 (Saint-Denis), et d’un certificat préparatoire en Infographie 2D de l’école Itécom Art Design (Paris). Passionné par l’Image, il se définit comme un artiste numérique et il travaille majoritairement avec les nouveaux médias. Sa démarche se veut sociale, être proche du public et de ceux qui sont éloignés de l’univers culturel en les questionnant sur leurs environnements.

Au terme de cette première partie, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique autour du thème de la 9ème édition Wi’anArt : Jardin Social (photos ci-dessous).

   

   


Inauguration de la sculpture BAOBAB à Basse-Terre

Jeudi 22 avril 2021, la sculpture monumentale intitulée BAOBAB a été inaugurée sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.
BAOBAB est une œuvre collaborative de l’artiste guadeloupéen Jean-Marc HUNT qui a représenté la Guadeloupe en 2019 à la Biennale de Venise, la plus grande manifestation d’art contemporain au monde, associant les dessins et peintures des élèves de 7 établissements scolaires de Basse-Terre et environs, dont le Lycée Gerville Réache, organisateur de l’opération avec l’association culturelle Wi’anArt.

L’inauguration a été menée par le Maire de Basse-Terre, André ATALLAH et son équipe, en présence de représentants des différents partenaires : François DERUDDER (Directeur des Affaires Culturelles, Ministère de la Culture), Viviane FRANÇOIS-JULIEN (Directeur de la Communication et des Relations Institutionnelles Guadeloupe Port Caraïbes) et Brigitte RODES (Présidente de la commission « Culture » du Conseil départemental). Des élèves de l’école Mélanie Milly, du collège Richard Samuel et du lycée de Versailles ont également pu assister à l’inauguration, malgré le contexte sanitaire.

Inauguration de la sculpture sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.

La sculpture monumentale BAOBAB

Comme son nom l’indique, la sculpture représente un arbre qui prend la forme d’une main ouverte saluant ses visiteurs à l’entrée de la ville. La sculpture est recouverte d’une multitude de mains peintes par les enfants de Basse-Terre et ses environs. 5 écoles, collèges et lycées ont ainsi participé à la fabrication de l’œuvre, sous la conduite de l’artiste, qui a ensuite marouflé leurs dessins sur la « peau » de la sculpture afin d’apporter du mouvement, de la couleur et la fraîcheur propre à la jeunesse Basse-Terrienne.

La symbolique de l’arbre est également importante. Elle marque la volonté de redonner aux végétaux toute leur place dans l’espace public, à l’heure où la végétalisation des centres-villes est de plus en plus pratiquée pour limiter les zones de chaleur.

L’artiste a également souhaité dédier cette sculpture à la mémoire de Gervaise Zélateur, morte récemment dans un tragique accident de la route. Figure très active dans le monde associatif et artistique, Gervaise Zélateur aimait à dire : « Je souhaite que chaque Guadeloupéen plante un arbre ».

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par NEWS ANTILLES


Les objectifs du programme Mobilités actives et Valorisation du patrimoine dans la ville de Basse-Terre

« Baobab » est la 1ère réalisation d’une série à venir en 2021 dans la ville de Basse-Terre, dans le cadre du programme « Action cœur de ville » et d’une démarche partenariale associant les services de la Mairie, la Région, le Département, l’État, le Grand Port maritime, les établissements scolaires de la conurbation et l’association culturelle Wi’anArt.

La finalité de ce programme est d’améliorer le cadre de vie et de redynamiser le centre-ville par la promotion de la marche à pied et du vélo. Les réalisations mises en place dans les prochains mois dessineront en effet un parcours dans la ville qui mènera les promeneurs jusqu’au quartier du Carmel et aux abords du Fort Delgrès. L’objectif est de créer des points d’intérêt le long de ce parcours qui valorisent le patrimoine artistique, architectural et historique de la ville.

Parmi les réalisations prévues le long du parcours, citons notamment le projet d’une mosaïque sur l’escalier du Passage des marches par l’artiste Henri HILAIRE, le projet d’une promenade le long de la Rivières aux herbes sur le thème des rimèd razié avec l’artiste de land-art et éco-designer Guy GABON, un parcours photographique sur la ville et son architecture, une série de panneaux historiques dans le quartier du Carmel, des témoignages sonores sur la vie an tan lontan rendus accessibles par QR-Code…

Les jeunes Basse-Terriens sont et seront systématiquement associés à toutes ces réalisations. Cela est essentiel à la réussite de ce programme car les jeunes participent ainsi à la ville de demain, en apportant leur propre vision, en se réappropriant l’espace public et en construisant une ville plus harmonieuse et durable.


Une fresque en salle de Physique-Chimie sur le Tableau périodique des éléments

S’il fallait poser la question « Quelle est la réalisation artistique humaine la plus reproduite sur la planète ? », nul doute que personne ne penserait  à ce chef-d’œuvre dont l’humanité a fêté le cent-cinquantième anniversaire en 2019.

Le tableau périodique de Dmitri  Ivanovitch Mendeleïev est, avec ses 118 cases, une symphonie parfaite dans laquelle l’imagination de notre espèce vient danser avec les lois implacables de la nature.



En 1869, le génie russe réussit à faire la synthèse des travaux de Dalton, Berzelius, Döbereiner,  Newlands, Cannizzaro et bien d’autres encore. Et cette merveille est imprimée dans tous les livres de sciences physiques et dans tous les labos du monde. Le tableau périodique des éléments sert à comprendre la composition et l’agencement de la poussière d’étoiles qui compose tout ce qui nous entoure et tout ce que nous sommes.

En 2019, le lycée Gerville Réache ne pouvait rester en retrait de la fête organisée partout dans le monde afin de rendre hommage  à cet évènement !

L’équipe des enseignants de sciences physiques a donc eu l’idée de proposer aux élèves de seconde d’y prendre part en reproduisant cette œuvre sur le mur de la salle 654. Ce projet a enfin pu voir le jour avec des conditions favorables et sous l’impulsion du proviseur M. Victorin.

Sous le contrôle d’Hélier Saint-Maximin, personnel technique de laboratoire, l’espace a été préparé de façon que l’artiste international Tryspa Woz puisse dispenser son talent aux apprentis grapheurs.


Les élèves de 2nde travaillant sur la réalisation de la fresque avec Tryspa Woz


Sur leur temps libre, Charlotte, Emmanuelle, Gabriel, Nicolas, et Olivia ont pris les mesures de la salle, calculé les dimensions des cases, confectionné des pochoirs, appris les techniques de peinture à la bombe et coréalisé la fresque.

Ce big-bang de couleurs trône désormais à sa place, à l’abri des aléas du temps, dans une grande salle de chimie.

Il nous reste à espérer qu’il demeurera pour les générations d’élèves à venir, un symbole de l’alliance entre la logique, la créativité et la beauté : Un concentré de notre nature humaine.


Visite d’Aurélie Otvas, ancienne élève devenue pilote de ligne sur A350

Mercredi 17 mars 2021, dans le cadre de la Semaine des Mathématiques, le Lycée a eu l’immense privilège de recevoir Mme Aurélie OTVAS, ancienne élève devenue Pilote de ligne sur gros porteurs. Originaire de Saint-Claude, Aurélie OTVAS est une des très rares femmes en France à pouvoir piloter l’Airbus A350 avec plus de 400 passagers à son bord.
Son parcours est pour le moins exemplaire et stimulant pour nos élèves et étudiants. Le Lycée a tenu à lui rendre l’hommage qu’elle mérite.
Nous vous invitons à découvrir l’article paru à ce sujet dans France-Antilles :

Faites de la Science !

Dimanche 7 février 2021, 2h00 du matin…

Sous le grand fromager, les esprits de la forêt de la vallée de Beaugendre se sont rassemblés pour une grande farandole. Mais ce vacarme était peut-être une bagarre entre deux femmes. Lors de son interrogatoire, Yann-Adam Lefrigaux, suspect principal du crime de Maité Pakap,  n’arrivait pas à s’en souvenir, tant il était ivre…

C’est sur les bases de ce scénario que, durant la journée du 9 Février 2021, l’ensemble des élèves de seconde du lycée Gerville Réache a revêtu les costumes de Holmes et Watson afin de faire progresser cette enquête policière.


Durant les quatre mois qui ont précédé, les équipes de Sciences Physiques et Naturelles ont organisé en amont l’évènement grâce à l’expérience acquise via l’ancienne option MPS (Méthodes de Pratiques Scientifiques).

Après avoir rencontré des représentants de la Police Nationale, toute la journée, les élèves se sont succédé dans les 10 ateliers d’analyses scientifiques animés par leurs camarades volontaires. Ces derniers avaient été préparés par les enseignants à transmettre les techniques utilisées dans le domaine de la criminologie.


Un ensemble de QR Code à scanner a été préparé par l’enseignant de NSI (Numérique et Sciences Informatiques) pour compléter les indices. La scène de crime a même été reconstituée.

Mais comment gérer les déplacements synchronisés de plus de 300 élèves, répartis par groupe de 3, d’atelier en atelier ?


Tout a été imaginé au préalable par les enseignants : Grâce à un service de sécurité formé majoritairement d’élèves de seconde 11, les mouvements des classes dans le bâtiment de sciences ont été fluidifiés, garantissant ainsi le succès de la manifestation.

Au-delà du plaisir de jouer aux enquêteurs, des récompenses ont été prévues pour les équipes qui ont déterminé le coupable et le mobile, tout en argumentant leurs déductions.


Cette véritable fête de la science, mise en place depuis 2020 a été, une fois de plus, très appréciée par la grande majorité des participants, enquêteurs, animateurs, agents de sécurité comme encadrants.

Elle a permis de contextualiser les apprentissages tout en montrant l’aspect ludique de la connaissance scientifique.

Vivement la fête de la science 2022 !


Spécialité HLP – Vidéo de présentation

A l’occasion du 1er forum consacré aux spécialités enseignées au Lycée Gerville Réache en classes de 1ère et terminale, qui s’est tenu le Samedi 6 février 2021, un groupe d’élèves et leur enseignante, Mme VOLPI, ont réalisé une vidéo présentant la spécialité HLP (Humanités, Littérature et Philosophie).

Nous vous invitons à la découvrir ci-dessous :


Théâtre-forum sur le cyber-harcèlement avec la Cie Milétoiles

A l’initiative des enseignants de SNT (Sciences Numériques et Technologie) dont Mme CHAPLET et Mme BORDIN, 4 classes de Seconde du lycée ont pu assister et participer au théâtre-forum conçu et interprété par les comédiens de la Compagnie Milétoiles, à l’Auditorium Jérôme Cléry de Basse-Terre, Vendredi 29 janvier de 10h à 12h.

Les 120 élèves de la 2nde3, 2nde4, 2nde8 et 2nde9 ont d’abord assisté à une courte pièce jouée par les comédiens professionnels de la Cie Milétoiles mettant en scène une situation de cyber-harcèlement : une jeune lycéenne, victime de harcèlement sur les réseaux sociaux, ne trouve d’autre alternative que de mettre fin à ses jours.

Animé par une personne de la compagnie (appelé “joker”), un débat s’est ensuite engagé avec les élèves pour comprendre les causes et les conséquences du harcèlement moral et psychologique tel que décrit dans cette scène qui s’inspire malheureusement de faits réels et souvent d’actualité.
Très rapidement, la question s’est posée parmi le public pour savoir quelles alternatives auraient pu être envisagées pour changer le cours des événements.
Ainsi, les élèves s’interrogent sur le rôle joué par chacun des protagonistes dans le drame qui vient de se dérouler sous leurs yeux.
Comment aurait-on pu éviter un tel drame ?
Dès lors, selon le principe du théâtre-forum et de son interactivité avec le public, à chaque fois qu’un élève considérait que tel personnage aurait pu agir autrement, il était invité à rejoindre les comédiens pour rejouer la scène en campant le dit personnage.
Ainsi, le dénouement pouvait être changé positivement ou pas. A chacun de juger…
Ce principe interactif  a été renouvelé plusieurs fois, pour le plus grand plaisir des élèves sur scène ou dans la salle, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’alternatives et qu’on ait pu trouver les réponses appropriées pour désamorcer ou éviter une telle situation de cyber-harcèlement.

 


Nous remercions la Mairie de Basse-Terre pour la mise à disposition de l’Auditorium Jérôme Cléry ainsi que la DAC Ministère de la Culture qui, grâce à son soutien financier à la Cie Milétoiles, a rendu possible un tel rendez-vous pour nos élèves.

La compagnie Milétoiles

La compagnie été créée en Guadeloupe en 2015 avec l’objectif de renforcer le lien culturel et social grâce à l’art, notamment par la pratique et la promotion du spectacle vivant. Son activité de « Théâtre Forum » offre matière à réflexion et débat sur les thématiques sociales fortes : le cyber-harcèlement, le vivre ensemble ou les addictions. Pour chacun de ces thèmes, un spectacle a été conçu et peut être joué en milieu scolaire ou sur scène.

Qu’est-ce que le théâtre-forum ?

C’est une des techniques du théâtre de l’Opprimé, méthode théâtrale élaborée par le Brésilien Augusto BOAL dans les années 1970. Né en 1931, Augusto Boal est dramaturge, écrivain, théoricien, metteur en scène. Il a inventé de multiples formes de théâtre qui furent d’abord une réponse à la répression politique qui s’abattait alors sur le Brésil, son pays d’origine.Cette technique est fondée sur la conviction que le théâtre est un outil pouvant changer les choses et le monde, elle vise à mettre en scène, pour leur redonner leur dimension collective, des situations problématiques ou conflictuelles qui sont le plus souvent intériorisées et vécues comme bloquées. Comme dans la vie, les histoires qui en découlent finissent mal. Et c’est aux spectateurs, qui deviennent donc acteurs à leur tour, de monter sur scène pour imaginer une solution, ou essayer de dénoncer, de remettre en cause le rapport de force qui leur est dévoilé. S’instaure alors un débat démocratique et participatif.