Photographie et archives, raconter l’esclavage avec Matthieu Rosier

Nous avons eu la chance d’accueillir au lycée, dans notre appartement réservé aux invités, le photographe et artiste visuel Matthieu ROSIER du 22 septembre au 8 octobre 2025.

Durant son séjour, il a ainsi pu animer une série de rencontres et d’ateliers avec trois groupes d’élèves et étudiants : les deux groupes de 1ère Spécialité Arts plastiques et leur enseignant d’Arts plastiques, M. Christophe GORIN, et la classe d’étudiants CPGE A/L 1ère année et leur enseignant d’Histoire, M. Gilles DELATRE.

Matthieu Rosier lors de la 1ère journée avec les étudiants CPGE AL 1ère année

Lors de la première séance, Matthieu Rosier a d’abord présenter son travail de reporter, en particulier au Mali, au Kurdistan, en Turquie et en Irak.
Il a ainsi pu présenter les spécificités et la portée documentaire d’un reportage journalistique avant de faire un focus sur son travail artistique intitulé « Si Dieu veut », en hommage à sa grand-mère :

A travers ce travail, je souhaite croiser deux histoires et deux identités, celle du côté de ma famille maternelle dans l’Hexagone et celle, du côté paternel, une famille guadeloupéenne afro descendante qui a pour pilier central, Clarice Rosier, ma grand-mère, aujourd’hui âgée de 104 ans et mère de 16 enfants. Protestante, très pieuse, elle commence et finit systématiquement ces phrases par “si Dieu veut”. Clarice Rosier est la figure iconique de cette frise photographique et apporte un espace de spiritualité inhérent à ma manière de photographier. Une démarche qui tend vers le rituel, la répétition, la collection. Au sein de cette histoire, le personnage de ma grand-mère représente également le liant entre les générations passées et futures, elle fait le pont entre l’histoire et le présent.

A la manière de ce travail artistique, les élèves et étudiants ont d’abord travaillé à partir de leurs propres photos de familles, de manière à s’appuyer dans un premier temps sur leurs histoires intimes et personnels.

En leur proposant ensuite d’introduire des images d’archives (à partir d’un corpus récolté par nos soins et mis à disposition par les Archives Départementales de la Guadeloupe) ainsi que des prises de vue réalisées lors de la visite guidée du MUSARTH de Pointe-à-Pitre, nous avons commencé à explorer les notions d’héritage et de récit.

Le Musarth de Pointe-à-Pitre

Dès lors, l’objectif fixé a été de créer une frise de 4 à 5 images comprenant 1 à 2 photos de famille, 1 image d’archives et 1 à 2 photos des collections du Musarth, témoins de l’histoire de l’esclavage.

A travers ces créations, les élèves et étudiants ont ainsi pu produire des récits en images comme autant de parcours à la fois intimes et collectifs, au cœur de cette histoire partagée.

Une exposition de restitution est programmée courant mars 2026 dans les espaces temporaires du MUSARTH que nous remercions sincèrement.

Ce travail a été entrepris dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage que nous remercions également. Grâce à leur soutien, nous avons pu financer la réalisation de ce projet pédagogique.

https://www.rosiermatthieu.com


Clémence Botino, marraine des CPGE AL

Le mercredi 01 octobre 2025, nous, élèves de première et deuxième année des classes préparatoires aux grandes écoles AL du Lycée Gerville Reache (CPGE A/L 1 et 2), avons eu l’honneur d’accueillir Madame Clémence BOTINO au sein de notre établissement. Cette rencontre est l’aboutissement du premier projet de l’année, organisé par notre association étudiante tout juste relancée, KaruPrépa. L’initiative de cette rencontre prise au sein même de la classe a été suivie par des procédures et prises de contact, avec notamment son attaché de presse Marvyn Vala, par des membres du bureau de l’association. Ce projet avait pour but principal de faire de Clémence BOTINO la marraine de la nouvelle promotion 2025-2027, mais aussi d’établir un contact avec celle qui a été une ancienne étudiante de notre CPGE A/L de la promotion 2015-2017, il y a pile dix ans.

Accueil de Clémence Botino au Lycée. Crédits photo Matthieu Rosier

Notre matinée en sa compagnie a commencé par un accueil à l’entrée du lycée avec quelques mots du proviseur pour lui souhaiter la bienvenue qui ont été suivis par le discours d’un étudiant de première année mais aussi Co-président de l’association, PREPONT–NAGERA Thanaël, qui a particulièrement touché l’ensemble des étudiants, du personnel et invités présents :

Discours de Thanaël PREPONT–NAGERA pdf

Ce premier contact avec Madame Clémence BOTINO annonçait déjà la couleur pour la suite de cette matinée puisqu’elle nous a paru très ouverte et accessible. Elle a pris la parole pour nous remercier de cet accueil et nous a exprimé sa fierté d’être présente en ce jour et à cette occasion. Un bouquet de fleurs lui a ensuite été offert et apporté par deux étudiantes de première année Manon COURAGE et Donia OSNE. Une journaliste de Canal10 puis un journaliste de Guadeloupe Première étaient présents pour des reportages sur l’événement ce qui a contribué à sa visibilité. De plus, le photographe Matthieu ROSIER qui a eu l’occasion de travailler avec les étudiants de première année a accepté de venir pour immortaliser cette matinée par son travail.

Les étudiants CPGE AL et Clémence Botino. Crédits photo Matthieu Rosier

Nous nous sommes ensuite rendus en salle de réunion ou nous avons pu nous retrouver seuls avec elle, en cercle, pour un échange privé au cours duquel elle nous a rappelé son parcours atypique et enrichissant sans omettre les échecs qu’elle a connus en plus des opportunités et réussites. Nous avons pu discuter de nos expériences respectives en prépa, partager des anecdotes, lui poser des questions, lui demander conseil, lui exposer nos possibles doutes et évoquer nos projets tant personnels que collectifs. Sa mère, également présente, nous a aussi été de très bon conseil. La proximité naturelle qui s’est installée entre nous au cours de cet échange teinté d’humour et parsemé d’éclats de rire a rendu ce moment particulièrement appréciable et convivial. Elle nous a rappelé les choses essentielles en prépa selon elle, telles que les amitiés, la santé, la nourriture et le sommeil mais aussi l’importance de ne pas vivre seuls cette période, d’être accompagnés et entourés ou encore la notion de la résilience c’est-à-dire le « je tombe, je me relève ». Les échecs plus ou moins grands sont normaux et sont des étapes de la vie. Si elle dit que c’est la prépa qui l’a choisie et pas l’inverse, elle ne regrette pas pour autant ces deux années formatrices passées dans l’atmosphère du lycée Gerville Réache et ses alentours dans l’agréable centre ville de Basse-Terre. Ces années ont en effet été enrichissantes avec certes des sacrifices mais surtout des bénéfices à long terme. L’enrichissement est aussi particulièrement au niveau social. Notre prépa a été pour elle, et l’est encore pour nous, un lieu de rencontre, de fous rires, de souvenirs, d’entraide et de partage qui l’ont particulièrement marquée et dont elle se souvient encore très bien aujourd’hui. Les relations et contacts créés au cours de la prépa perdurent dans le temps, Clémence nous a d’ailleurs proposé de nous partager les parcours de certains étudiants de sa promotion afin que nous ayons accès à des exemples de différents chemins de vie, plus ou moins atypiques mais toujours inspirants. Si elle devait noter cette expérience avec le recul et tous ses aspects, elle lui donnerait la note très satisfaisante de 7,5 voire 8 sur 10.

Suite à notre échange privé, les éco-délégués du lycée ont également eu la chance de la rencontrer pour lui parler de projets en lien avec l’UNESCO.

En effet, Clémence BOTINO, après ses années de prépa a continué ses études avec un master en histoire moderne puis en histoire de l’art et est maintenant conseillère en communication digitale pour la Commission nationale française de l’UNESCO.

Puis nous avons procédé à la cérémonie de marrainage qui a débuté avec un discours touchant pour Clémence de Flora SOULEZ, étudiante de AL2 et co-présidente de l’association KaruPrépa, afin de la remercier pour sa venue ainsi que son adhésion à notre projet.

Discours de Flora SOULEZ pdf

Discours du Proviseur, M. LAPIN. Crédits photo Matthieu Rosier

Ce discours a été suivi par les mots du Proviseur, M. Lapin qui a inscrit Clémence BOTINO dans la liste « des éclaireurs » du lycée Gerville Réache et de ses élèves, à la suite de sa prédécesseure Simone Schwarz-Bart, marraine de la promotion 2024-2026 dont une des salles de la CPGE A/L porte le nom depuis la cérémonie d’inauguration du 29 janvier 2025. Les représentants des institutions présents (représentante du député, représentant du maire et président du crédit mutuel), ont tenu à adresser de courts discours aux étudiants.

Clémence BOTINO a également pris la parole pour remercier l’équipe pédagogique, le Proviseur ainsi que les étudiants pour cet accueil chaleureux. Elle a aussi tenu, avant la signature officielle, à établir un contact à travers un cercle formé par les étudiants de première et deuxième années auquel elle a elle-même pris part pour une répétition de paroles valorisantes qui n’ont pas manqué de mettre en avant la fierté d’être de jeunes guadeloupéens.

Cercle formée avec les étudiants. Crédits photo Matthieu Rosier

Ensuite a eu lieu la signature officielle qui a débuté par la lecture des articles du contrat de marrainage et s’est poursuivie par sa signature ainsi que celle du livre d’or, qu’elle avait déjà signé en 2020, l’année de son élection en tant que Miss France. La cérémonie s’est clôturée par un tonnerre d’applaudissements de l’assemblée ainsi que par des photos. Un livre lui a été remis comme cadeau par deux étudiants khubes, c’est-à-dire en troisième année de prépa, Alicia MICHELY et Solor BOISDUR, intitulé Femmes du monde de Titouan LAMAZOU et choisi par le professeur d’histoire, qui fut aussi le sien, Monsieur DELATRE. Pour terminer cette belle matinée, un buffet nous attendait tous et nous avons pu en profiter dans un moment d’échanges et de partage.

C’est lors d’un dernier instant chaleureux en la raccompagnant que nous avons pu prendre des photos souvenirs mais également lui poser quelques questions filmées pour le compte Instagram de notre prépa où cette journée en sa compagnie pourra être retrouvée ainsi que nos autres aventures. Nous avons ensuite malheureusement dû lui dire au revoir pour de bon. Elle est partie accompagnée de sa mère et de ses cadeaux, mais aussi, nous l’espérons, de bons souvenirs de cette matinée tout comme ce fut le cas pour nous. Nous avons hâte de pouvoir la revoir elle qui en tant que nouvelle marraine a déclaré sur le ton humoristique qu’elle nous suivrait au point de venir a nos conseils de classe. Nous savons que nous pouvons compter sur elle pour être une marraine dévouée qui nous accompagnera au cours de nos nombreux projets prévus cette année, notamment un voyage à Paris, desquels vous pouvez vous tenir informés par nos articles ou encore nos comptes Instagram et TikTok.

Fabius Emma, CPGE AL 2ème année
Courage Manon, CPGE AL 1ère année

Lien vers la vidéo Instagram de cet événement : https://www.instagram.com/reel/DPj5xxtkaw9/?igsh=MTN4dzh3NHVxbnRtdg==


Visite du Forum social de Gourbeyre par les premières années de BTS MCO

Jeudi 25 septembre, les premières années de BTS MCO ont eu l’opportunité de se rendre au 2e forum social organisé par l’association Saint-Jean de Bosco à Gourbeyre.

Une visite riche d’enseignements pour ces jeunes étudiants, qui ont pu se renseigner sur les différentes aides à la mobilité, à l’emploi, en faveur des poursuites d’études, ou encore à la création d’entreprise.

L’occasion également d’être sensibilisés à la prévention en matière de santé physique et mentale, de lutte contre toute forme de violence, et contre la précarité.

Cette rencontre avec les différentes associations est aussi une source d’inspiration pour l’épreuve d’engagement étudiant.

Le stand de la prévention routière, avec ses simulations immersives a connu également un grand succès auprès des jeunes et futurs conducteurs.

Les étudiants sur le stand de la prévention routière

Étudiants et accompagnateurs remercient chaleureusement les exposants et spécialement l’accueil des équipes de Saint-Jean de Bosco.


Une rencontre inspirante pour nos futurs managers : le témoignage de M. Kichenassamy

Le mardi 23 septembre, les étudiants de BTS MCO1 ont eu l’honneur d’accueillir Monsieur Kichenassamy, directeur d’agence de La Bureautique Solution Antilles Guyane. Cette rencontre, organisée avec la contribution de 100 000 entrepreneurs, s’est révélée être une véritable source d’inspiration en ce début de formation.

Les étudiants de BTS MCO1 et M. Kichenassamy

Un parcours atypique et inspirant

Le témoignage de M. Kichenassamy a mis en lumière son parcours singulier, marqué par des choix audacieux et une capacité remarquable à transformer chaque expérience en opportunité. Un message fort pour nos étudiants, invités à envisager leur propre avenir avec curiosité et détermination.

Les clés de la réussite partagées

Au fil de son intervention, plusieurs notions essentielles ont été abordées :
  • L’autodétermination : savoir tracer son propre chemin
  • Le mental d’entrepreneur : rester proactif et confiant face aux défis
  • La persévérance : ne jamais renoncer face aux obstacles
  • La capacité à saisir les opportunités : transformer l’imprévu en levier de réussite
  • La faculté à rebondir : apprendre de ses erreurs pour progresser
Ces valeurs résonnent particulièrement avec les attentes du monde professionnel, où le sérieux, le travail et l’engagement font toute la différence.

Un moment marquant pour nos étudiants

L’intervention de M. Kichenassamy a permis à nos futurs managers de prendre conscience que la réussite ne se résume pas à un parcours linéaire, mais se construit dans la ténacité, la vision et la confiance en soi.
Un grand merci à M. Kichenassamy pour ce précieux témoignage, et à 100 000 entrepreneurs pour leur contribution à cette rencontre riche et inspirante.

Le Lycée organise le 1er concours académique sur les mobilités durables

Le Lycée Gerville Réache s’est associé à la DEAL Guadeloupe et l’association Wi’anArt  pour organiser cette année la 1ère édition du concours académique visant à promouvoir les mobilités durables en vue de la SEM 2025 (Semaine Européenne de la Mobilité durable) qui se tiendra du 16 au 22 septembre 2025.

Ce concours académique bénéficie du soutien de nos partenaires : Rectorat de la Guadeloupe (Mission EDD), Conseil Régional, CANBT, CANGT, COREG et Mon école, mon vélo.

Son objectif est de sensibiliser les jeunes en les incitant à réfléchir aux modes de transport durables face aux défis environnementaux et sociétaux actuels. En d’autres termes, comment repenser nos déplacements quotidiens de manière à réduire notre empreinte écologique et améliorer la qualité de vie de tous ?

Le concours s’est décliné en trois catégories : Création d’un visuel, création d’un slogan destiné à être associé au visuel lauréat et création d’un spot radio.

Les supports de communication lauréats du concours seront valorisés lors de la Semaine Européenne de la Mobilité du 16 au 22 septembre 2025.

Mercredi 11 juin a eu lieu la cérémonie de remise des prix à l’Espace Régional du Raizet afin de récompenser les 3 meilleurs productions pour chaque catégorie. Retour en images sur la cérémonie :

Voici le palmarès complet du concours où le Lycée Gerville Réache se distingue de fort belle manière puisque 6 étudiants de BTS figurent parmi les 14 lauréats :

Catégorie SLOGAN :

  • 1er Prix : Samouhra BIABIANY, 2nde AMMAVI LPO Carnot (enseignante : Mme HUGE)
    Sé chak ti aksyon ka fè gwo chanjman

  • 2ème Prix : Kenny PERRAIRE, BTS MCO 2 Lycée Gerville Réache (enseignante : Mme MARY)
    Bougeons autrement pour une Guadeloupe plus verte ! 

  • 3ème Prix : Daphna GUERRIER, BTS MCO 2 Lycée Gerville Réache (enseignante : Mme MARY)
    Déplaçons-nous autrement, respectons notre île

Catégorie VISUEL :

  • 1er Prix : Kenny PERRAIRE, BTS MCO 2 Lycée Gerville Réache (enseignante : Mme MARY)

  • 2ème Prix : Lucian XARRIE, 1ère Lycée Gerville Réache (éco-délégué)

  • 3ème Prix : Maëly DAGONIA, BTS COM 1 Lycée Gerville Réache (enseignantes : Mmes RENAUDIN et VOLPI)

Les 3 visuels lauréats du concours

Catégorie SPOT RADIO :

Les 14 lauréats du concours dont les 6 collégiens de Marie-Galante en visio

Des lauréats du Lycée recevant leur Prix lors de la cérémonie

Cette 1ère édition a permis la participation de 8 établissements scolaires de l’Académie, 3 collèges et 5 lycées :

  1. Collège Richard Samuel (Gourbeyre)
  2. Collège de Grand-Bourg (Marie-Galante)
  3. Collège Roche Gravée de Moho (Saint-Martin)
  4. Lycée Charles Coeffin (Baie-Mahault)
  5. LPO Carnot (Pointe-à-Pitre)
  6. Lycée Jardin d’Essai (Baie-Mahault)
  7. Lycée Gerville Réache (Basse-Terre)
  8. Lycée Robert Weinum (Saint-Martin)

Les représentants des différents partenaires et organisateurs du concours et les 14 lauréats


Conférence passionnante de Benjamin Stora et Karine Sitcharn pour les CPGE AL 1 au Mémorial ACTe

Le mercredi 9 avril 2025, la classe d’hypokhâgne du lycée a assisté à la conférence que l’historien Benjamin Stora donnait au Mémorial ACTe, Inès et Emma témoignent.

Organisée par Karine Sitcharn, professeure d’histoire-géographie et docteure en Sciences de la société, cette conférence a eu lieu de 10 heures à midi dans la Salle des congrès du Mémorial ACTe. Au cours de celle-ci, des lycéens de différents établissements et nous-mêmes avons assisté à la présentation par la chercheuse de son travail, intitulé « Gouverner la jeunesse antillaise à travers la conscription en guerre d’Algérie ». De plus, nous avons eu la chance d’échanger avec l’historien Benjamin Stora, figure majeure de la réflexion mémorielle sur la guerre d’Algérie et invité exceptionnel de cette rencontre. Le nom de ce grand historien était loin de nous être inconnu. En effet, pour nous, il s’agissait de poursuivre un travail et une réflexion déjà entamés en cours d’histoire sur la question « L’Algérie, les Algériens et la France de 1830 à 1962 », soit des débuts de la conquête par la France jusqu’à l’indépendance de l’Algérie. Aussi certains des ouvrages de Benjamin Stora comme son Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954) ou encore son Histoire de la guerre d’Algérie (1954-1962) nous étaient familiers de même que son documentaire Guerre d’Algérie, la déchirure, coréalisé par Gabriel Le Bomin en 2012.

Né le 2 décembre 1950 dans une famille juive d’Algérie, Benjamin Stora a grandi pendant la guerre d’Algérie. Il raconte son enfance dans son livre intitulé Les clés retrouvées : une enfance juive à Constantine, paru en 2016. En 1962 sa famille émigre en France et vit un déclassement. Il utilise alors la politique comme moyen d’intégration, et s’engage en Mai-Juin 1968 dans l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI).

Lorsqu’une de nos camarades lui pose la question « Pourquoi avez-vous décidé de travailler sur la Guerre d’Algérie ? », Benjamin Stora répond qu’un professeur de la faculté de Nanterre, où il était étudiant, lui avait fait remarquer qu’il s’intéressait à toutes les révolutions sauf à la révolution algérienne. Cela l’a fait se questionner sur ses origines, en lui faisant remarquer qu’il ne s’était jamais posé de questions sur ses propres racines. Cela reflète la profondeur de l’oubli, il avait enseveli l’exil et la misère qu’il avait connus. Dès lors, il s’est lancé dans de longues recherches sur ces événements qui ont eu lieu de 1954 à 1962. Il ajoute qu’avec toutes ces recherches il s’est rendu compte que les tensions dataient de bien plus loin, il est donc remonté à l’année 1830. Ce fut comme un travail de redécouverte de lui-même qu’il a d’ailleurs concrétisé à travers une deuxième autobiographie intitulée L’arrivée et parue en 2023. Au fil des années, il a rencontré de nombreux acteurs de la guerre d’Algérie et a d’ailleurs rédigé un Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, 1926-1954 (1985). Cependant, malgré ce travail considérable, reconnu par la communauté des historiens, il est aujourd’hui la victime de commentaires dénigrants voire de menaces émanant des milieux d’extrême droite.

La conférence a donc débuté par une intervention de Benjamin Stora qui nous a rappelé à tous l’importance de cette guerre d’Algérie tant pour l’Algérie elle-même (où elle est nommée guerre d’indépendance) que pour la France. Cette guerre a profondément marqué les deux territoires et les deux pays. En France, la guerre d’Algérie a entraîné une modification de la classe politique française, tant à gauche qu’à droite. Elle a fait tomber la IVe République et amené une nouvelle Constitution. Il est trop souvent oublié en effet que la Vème République d’aujourd’hui, découle directement du conflit franco-algérien puisque sa constitution, avec son fameux article 16 qui confère au président de la République des pouvoir exceptionnels en cas de crise grave, a été adoptée pour cette guerre. La guerre d’Algérie n’a pas été seulement un conflit franco-algérien, mais aussi un conflit algéro-algérien (le FLN contre le MNA, la répression contre les harkis) et un conflit franco-français (le putsch des généraux en avril 1961, les attentats de l’OAS), un triple drame.

Le travail des historiens a montré combien cette guerre fut terrible : la guerre des grottes (dans le cadre du plan Challe de 1959 à 1961) est le nom des actions de contre-insurrection menée par l’armée française contre les combattants du FLN et les populations civiles réfugiées dans les grottes et reposant sur l’utilisation d’armes chimiques. C’est grâce aux archives et témoignages que l’ampleur de la guerre a été révélée peu à peu. Si en France le conflit est aujourd’hui appelé guerre d’Algérie, après des années de « guerre sans nom », en Algérie on parle de la guerre d’indépendance, de la Guerre de Libération Nationale. Les mémoires sont différentes et souvent conflictuelles.

Si la guerre d’Algérie a été si difficile à mener et à accepter pour la France et si aujourd’hui encore son souvenir est compliqué, c’est parce que le territoire algérien était considéré comme le prolongement de la France : « L’Algérie c’est la France » répétait-on encore au début de la guerre. Il s’agissait de trois départements français rattachés administrativement au ministère de l’intérieur et non au ministère des colonies mais également une colonie de peuplement de près d’un million d’Européens. Quant aux Algériens, leur citoyenneté progressivement concédée s’opposait toujours à un droit dérogatoire en contradiction fondamentale avec les principes de la République. Le nationalisme algérien précisément s’est développé dans la recherche d’une citoyenneté de plein exercice, et si en 1958, le droit de vote est enfin accordé à l’ensemble de la population, il est déjà trop tard car les idées nationalistes et indépendantistes sont déjà ancrées dans les mentalités.

Dans un second temps, Karine Sitcharn nous a présenté un travail intitulé « Gouverner la jeunesse antillaise à travers la conscription en guerre d’Algérie ». Elle a défini la conscription comme étant l’obligation pour les jeunes de faire leur service militaire. Comme l’a rappelé Benjamin Stora, au cours de la guerre d’Algérie, les appelés du contingent furent nombreux à participer au conflit, environ 1,5 million, soit presque tous les hommes nés entre 1932 et 1943 et parmi eux 4000 Antillais. Pour ses recherches, Karine Sitcharn s’est basée sur des sources orales et écrites, notamment avec les « registres matricules » rassemblant énormément de données telles que le recensement, les condamnations civiles ou pénales, mais elle a aussi utilisé certaines archives des fonds Foccart et Debré longtemps inaccessibles aux chercheurs. Elle nous a appris l’existence de deux types de jeunes soldats engagés. D’une part, les appelés du contingent âgés d’entre 18 et 20 ans et mobilisés dès 1956 par le gouvernement de Guy Mollet, et, d’autre part, les engagés volontaires. Ces derniers ont été plus nombreux en Martinique qu’en Guadeloupe. Cela s’explique, selon Karine Sitcharn, par le fait que la Martinique connaît à l’époque une crise économique contrairement à la Guadeloupe. De plus, elle nous a également expliqué qu’il y a un manque d’information et que les jeunes pensent s’engager dans une opération de maintien de l’ordre. Il faut dire que c’est ainsi que le gouvernement et la plupart des médias de l’époque qualifient le conflit. Un des témoignages utilisés par Mme Sitcharn dit « S’engager c’était une porte de sortie ».

Au cours de son travail de thèse, Karine Sitcharn a recueilli les témoignages de 23 anciens combattants guadeloupéens. Aux Antilles, la mémoire de cette guerre est une mémoire traumatique et douloureuse, son travail a alors été à la fois un travail historique et sociologique. Comme exemple de traumatisme, elle a évoqué cet appelé du contingent qui à peine arrivé en Algérie, a dû ramasser des corps à la suite d’un attentat. Il faut tenir compte du fait que la mémoire et l’histoire sont confrontées et parfois s’opposent. Dans la mémoire antillaise, il y a l’idée d’« une génération d’Algérie aux Antilles », or, dans les faits, seuls 10% des recensés sont envoyés ce qui ne représente pas une génération. La mémoire est alors à la fois une source et un objet d’histoire ce qui doit amener une réflexion épistémologique sur le sujet.

Les raisons de l’envoi des Antillais en Algérie sont diverses et cet envoi a souvent fait débat. Une des raisons est la peur par le pouvoir de l’explosion démographique aux Antilles ainsi que le manque de travail causé par cette explosion qui pourrait conduire également à une explosion sociale et politique. Malgré cette volonté d’envoyer des Antillais, il y a également des oppositions et réticences de l’armée. En effet, les Antillais sont vus comme des « étrangers de l’intérieur » ou considérés comme « pas assez français ». Une vision exotique et coloniale des Antillais ainsi se perpétue. Par exemple, il est souvent dit que la forte démographie sur le territoire s’explique par les « mœurs légères » des habitants. Ils sont également considérés comme pas intelligents, il est affirmé que 50% ne savent ni lire ni écrire. Or, les recherches basées sur les registres matricules de Karine Sitcharn montrent un analphabétisme de seulement 4%. La peur que les soldats antillais puissent utiliser leur expérience de guerre par la suite contre l’État français est également un frein à leur envoi en Algérie. Au sein de l’armée néanmoins, ce ne sont pas les Noirs qui sont vus comme des étrangers mais les Algériens qui, quoique combattant sous l’uniforme français, sont souvent perçus comme des ennemis potentiels. La désertion est davantage le fait des classes populaires, qui n’ont rien à perdre, que des intellectuels.

Dans la dernière partie de la conférence, lycéens comme étudiants, ont pu poser des questions aux deux conférenciers. Le sujet de la transmission notamment a été abordé. Mme Sitcharn a pu annoncer l’ouverture aux archives départementales d’une phonothèque constituée des témoignages de 28 anciens combattants guadeloupéens de la guerre d’Algérie et dont Benjamin Stora est le parrain. Pour une réconciliation il est important de donner sa place à chaque mémoire. Au contraire, taire l’histoire c’est attendre qu’elle revienne de façon plus violente avec une dynamique de revanche. C’est dangereux de dissimuler l’histoire, observe Benjamin Stora.

La polémique qui a suivi les propos du journaliste Jean-Michel Apathie parlant de plusieurs « Oradour-sur-Glane » perpétrés par les Français pendant la conquête montre à quel point les faits, pourtant établis, documentés, peuvent être niées sans aucun scrupule. Cela montre que le travail des historiens n’est pas assez connu. Il doit être porté et transmis. Benjamin Stora a rappelé que malgré les nombreuses critiques qu’il a reçues au cours de ses années de travail, l’histoire a fini par lui donner raison. « Pour mieux comprendre il faut lire, il faut de la culture », ces mots de l’historien font écho particulièrement à la filière que nous avons choisie et sont importants pour la jeunesse.

A la fin de la conférence, nous avons eu le privilège de poursuivre notre échange avec Benjamin Stora et Karine Sitcharn ainsi que de prendre des photos en leur compagnie accompagnés de certains de nos professeurs avant de reprendre la route pour notre lycée. Cette conférence très enrichissante nous a permis de nous rappeler le lien étroit entre les Antilles et l’Algérie et le rôle qu’ont joué les Antillais dans la guerre en général ou avec des figures précises telle que celle de Frantz Fanon, Sonny Rupaire ou Roland Thésauros. Ça a également été un moyen de comprendre la complexité des rapports entre les individus et une mémoire qui, encore aujourd’hui, est douloureuse longtemps après le conflit. Cette mémoire est traumatique particulièrement aux Antilles car elle fait écho à la mémoire également douloureuse de l’esclavage. Le travail de Karine Sitcharn spécialement nous rappelle l’importance des sources, orales comme écrites, l’importance de les nuancer et celle de considérer chaque mémoire en n’en occultant aucune.

Sources : https://www.karibinfo.com/news/rencontres-memorielles-la-guadeloupe-au-coeur-des-memoires-partagees/

Fabius Emma et Châtelard Inès, CPGE AL 1ère année


Rencontre avec l’historien Gilles MANCERON pour les CPGE AL1

Le lundi 10 mars 2025, nous, classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Gerville Reache, CPGE A/L 1 puis 2, avons eu l’opportunité d’accueillir au sein de notre établissement, de rencontrer et d’échanger pendant quatre heures au total, deux heures pour les étudiants de première année puis deux également pour ceux de deuxième année, avec l’historien Gilles Manceron. Cet échange avec un historien, spécialiste de l’idéologie coloniale française, reconnu pour ses travaux sur l’histoire contemporaine, s’inscrit dans le cadre d’un travail en cours d’histoire sur plusieurs mois portant sur le thème de l’Algérie et la France, de la colonisation de l’Algérie en 1830 à son indépendance en 1962 après la guerre d’Algérie. Ce thème nous a permis d’aborder ce même sujet de la colonisation française dans d’autres territoires, notamment aux Antilles, et plus particulièrement ici, en Guadeloupe. Au cours de ce travail et de ces enseignements, le professeur d’histoire de la CPGE AL, M. Delâtre, a d’ailleurs eu l’occasion d’employer l’ouvrage Marianne et les colonies (2003), un ouvrage de référence de Gilles Manceron. C’est donc enchantés que nous avons pu rencontrer cet historien qui ne nous était pas complètement inconnu afin de poursuivre et approfondir notre travail.

L’historien Gilles Manceron devant les étudiant.e.s de la classe d’hypokhâgne

L’échange a commencé par une intervention d’une des étudiantes de la classe, Gillian Lucol, lauréate du prix de l’éloquence Félix Éboué en 2024, qui a présenté notre invité à l’ensemble de la classe afin d’établir un premier contact entre nous, étudiants, et l’historien, en visite de quatre jours sur notre île. Gillian nous l’a présenté comme enseignant chercheur en histoire, spécialiste de l’idéologie coloniale française et auteur, notamment des livres : D’une rive à l’autre, avec Hassan Remaoun (1996) ou La Colonisation, la Loi et l’Histoire, avec Claude Liauzu (2006).

Dans un premier temps a eu lieu une sorte de conférence plutôt conviviale avec l’historien au cours de laquelle celui-ci a pu nous parler de différents sujets. Nous en avons appris davantage quant aux notions essentielles de la démocratie que sont le droit international et l’état de droit. De plus, il a témoigné en tant qu’historien de la difficulté d’accès aux archives permettant d’écrire l’histoire coloniale. Les archives en effet peuvent s’avérer être des morceaux gênants de l’histoire pour le pouvoir et/ou la société. Face à cette difficulté un regroupement de juristes, historiens et archivistes, a déposé entre 2019 et 2021 un recours au Conseil d’État pour un accès plus facile aux archives publiques. Ce recours a été un recours gagnant.

Gilles Manceron nous a également mis en garde quant au caractère malléable du droit : celui-ci peut être mal employé, à de mauvaises fins. Des mesures attentatoires au droit peuvent être légitimées par certains juristes par exemple. « On peut tordre le droit pour habiller de droit une dictature » dit-il. Il en a profité pour nous parler du célèbre avocat maître Henri Leclerc, disparu en août 2024, qui est venu plaider plusieurs fois en Guadeloupe. Membre de la Ligue des droits de l’homme, il en fut le président de 1995 à 2000 puis le président d’honneur de 2000 à 2024. Entre janvier et mars 1968 à la tête d’un collectif d’avocats constitué notamment du Guadeloupéen Fred Hermantin, il avait défendu devant la cour de sureté de l’État et en présence de Jean-Paul Sartre et d’Aimé Césaire les « dix-huit patriotes » inculpés après les événements de mai 1967 à Pointe-à-Pitre, obtenant l’acquittement pour treize d’entre eux et des peines avec sursis pour les cinq autres. Gaston Gerville Réache, dont notre lycée porte le nom, était d’ailleurs lui-même avocat et a été lui aussi membre de la Ligue des Droits de l’Homme à ses débuts, tout comme Gilles Manceron l’est aujourd’hui. L’historien spécialiste de l’idéologie coloniale française a également tenu à nous rappeler que la colonisation n’est pas simplement une barbarie soudaine dans une hypothétique situation pré coloniale de paradis perdu. En effet, chaque peuple fonde une société avec des valeurs qui ne sont pas forcément bonnes. C’est alors également une erreur de croire qu’il n’y avait rien avant la colonisation d’un territoire. Une dernière notion abordée est celle du refus de la « Françafrique ». Il y a effectivement dans certains pays africains, anciennes colonies françaises, la volonté de rejeter tout ce qui vient de la France. Malgré la décolonisation et à sa suite, la France a gardé une influence et une forme de pression sur les pouvoirs en place dans ces pays. Cependant, il est important selon Gilles Manceron de considérer l’histoire coloniale de tout pays ainsi que son histoire interne de manière nuancée. Durant la période de la colonisation, la France a connu des évolutions positives simultanément à d’autres aspects négatifs, de même l’histoire interne des pays colonisés est une histoire d’une richesse qui a été tue. Il faut donc faire attention à ne pas porter des jugements trop simplistes car il existe une complexité des questions coloniales et post-coloniales.

Au cours de cette première partie d’une heure, l’historien nous a enrichi de son regard critique et de son expertise sur ces nombreux sujets.

La classe d’hypokhâgne très attentive…

Notre rencontre s’est poursuivie, après une pause, par un moment d’échanges très interactif où chacun d’entre nous a eu l’occasion de poser des questions concernant la colonisation ou d’autres thèmes abordés au cours de la première partie.

On peut retenir de ces échanges enrichissants de nombreuses choses. Premièrement, les promesses politiques coloniales sont souvent oubliées par ceux qui les ont faites, tant dans le cas de l’Algérie que dans celui des Antilles. De plus, concernant les actes français de la colonisation, tous doivent être reconnus même ceux qui n’arrangent pas par rapport à la vision de telle ou telle chose. L’objectif est d’atteindre une histoire précise et la plus objective possible. Il est vrai néanmoins qu’il est compliqué de reconnaître ses crimes, tant à l’échelle de l’individu que de l’État. « Un État grandit en reconnaissant les pages sombres de son passé », disait la France à la Turquie. Si ceci est vrai pour la Turquie, ça l’est aussi pour la France. Reconnaître les actions de la colonisation passe aussi par la transmission. L’enjeu de la connaissance est un enjeu majeur, enseigner l’histoire coloniale en France comme en Algérie est essentiel afin de perpétuer la mémoire. C’est suivant cet enjeu essentiel que la problématique des programmes des cours d’histoire a été évoquée. Ces programmes ont écarté et occulté les événements de la colonisation française en Algérie et particulièrement ceux de la guerre d’indépendance algérienne. Finalement, le ministère a ajouté cette part de l’histoire aux programmes et manuels. Gilles Manceron, ayant enseigné au lycée, explique qu’avant même l’ajout au programme de ces événements, il les évoquait déjà en cours. C’était cependant essentiellement dans l’histoire universitaire qu’étaient enseignées la colonisation et la décolonisation.

Des questions également très actuelles concernant les relations entre l’Algérie et la France ont été posées notamment au sujet de la non-neutralité de la France quant au conflit entre Algérie et Maroc par rapport à la revendication du Sahara occidental. L’historien a abordé les tensions qui se sont ravivées suite à la prise de parole du président français ayant changé de politique passant de la neutralité, position de l’ONU, à un soutien au Maroc. Une décision bien peu démocratique qu’il juge responsable de la détérioration des relations avec l’Algérie, qui a toujours soutenu depuis 1962 le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, en rêvant sans doute à un accès à l’Atlantique. Quant à la question plus générale des relations entre la France et l’Afrique, l’historien estime que l’abolition de la « Françafrique » est légitime, néanmoins, il pense que de nouvelles relations pourraient être instaurées entre la France et les pays d’Afrique afin de permettre un échange. Il faut être capable de repérer et d’apprécier ce qui est intéressant dans le pays de l’autre.

Notre échange très enrichissant s’est conclu et nous avons pu immortaliser ce moment par une photo de groupe avec l’historien. Nous n’avons pas été déçu de cette rencontre et avons pu grâce à notre invité en apprendre tant sur des sujets suivant sa spécialité, l’idéologie coloniale française, mais pas uniquement. La diversité de sujets abordés retranscrit la multiplicité de domaines auxquels s’intéresse l’historien mais également sa culture dans tous ces domaines. Pour nous, c’est très inspirant puisque cela montre qu’il est possible de toucher à différents sujets et matières malgré une spécialisation précise. Dans le cadre de la prépa littéraire, nous travaillons en effet diverses matières ce qui nous permet de nous bâtir une grande culture générale, en attente d’une spécialisation qui commence d’ailleurs dès l’année prochaine, pour nous, étudiants de première année.

Article rédigé par Fabius Emma, CPGE AL 1ère année


Une experte de la communication en BTS MCO

Dans le cadre du thème sur la communication commerciale, les étudiants de deuxième année de BTS MCO ont bénéficié de l’intervention de Mme Karine SOYER.
Créatrice et gérante de Heureux qui communique, une agence de communication fondée en 2007 et basée au Havre. Ses multiples missions l’ont également amenée à travailler en Guadeloupe.
L’experte en relation de presse est venue ce lundi 17 mars pour partager son expérience de communicante et d’entrepreneur.
Après avoir abordé les aspects pratiques de la communication journalistique, les étudiants ont participé à plusieurs ateliers pour savoir rédiger des communiqués de presse efficaces et percutants.
Ce fut également l’occasion de soumettre à la professionnelle et de challenger les travaux en cours de réalisation dans le cadre du concours sur les mobilités durables.


KARINE SOYER
Directrice – Responsable marketing – Pilote de projet
Fondatrice et directrice de l’agence Heureux qui Communique, Karine exerce le métier de consultant depuis 2007 sur le territoire normand.
Auparavant, elle a occupé pendant une quinzaine d’années différents postes de Direction dans le marketing et la communication dans le domaine des NTIC sur Paris et sa région.
Depuis la création d’Heureux qui Communique, elle intervient très régulièrement auprès des Dirigeants d’entreprises et d’organisations pour leur apporter un accompagnement stratégique et opérationnel dans la définition et la mise en œuvre de leurs actions de communication et de marketing.
Membre élue à la CCI Seine Estuaire depuis 2016, Karine est également administratrice du Club de la Presse et de la communication depuis 4 ans. Elle fait partie des fondateurs du Club des Consultants de l’Estuaire créé à l’initiative de la CCI du Havre en 2012.

Moment d’amour et de vivre ensemble à Gerville Réache

Le 14 février 2025, la section de première année de BTS Communication a organisé une opération de Communication autour de la Saint-Valentin.

Intitulé « Mots d’amour, Gestes d’amitié », ce concours de lettres et de dessins mettait à l’honneur l’expression écrite et artistique, ce qui a permis de rassembler élèves et membres de l’équipe éducative autour d’un projet en commun, démontrant qu’un simple mot d’amour ou un geste peut faire une grande différence.


Les BTS COM lancent un concours pour la Saint-Valentin

Dans le cadre de leur formation en BTS Communication, les étudiants et leurs enseignantes, Mmes Renaudin et Volpi, ont décidé d’organiser un événement autour de la Saint-Valentin, mettant à l’honneur l’expression écrite et artistique.

Ce concours sera ouvert à tous les élèves ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe pédagogique, qui pourront participer en rédigeant une lettre ou en réalisant un dessin. Les enseignants évalueront les créations des élèves selon une grille de critères, tandis que les élèves auront la responsabilité de juger les œuvres de l’équipe pédagogique.

Cette initiative vise à instaurer une dynamique participative et engageante, où chacun, qu’il soit élève ou membre de l’équipe éducative, pourra exprimer sa créativité. L’objectif est de renforcer les liens de solidarité et de bienveillance au sein de notre communauté scolaire, tout en offrant une expérience interactive, ludique et valorisante pour tous.

     

Les élèves et l’équipe pédagogique sont invités à exprimer leurs sentiments à travers une lettre ou un dessin sur le thème de l’amour ou de l’amitié, qu’ils choisissent de rendre anonymes ou non. Deux urnes distinctes seront mises à disposition : une pour les œuvres des élèves et une autre pour celles de l’équipe.

Chaque création devra être accompagnée d’un formulaire de participation (à télécharger ci-dessous), fourni par la classe de BTS Communication, indiquant si l’auteur accepte que son œuvre soit lue ou affichée publiquement en cas de sélection. Cette organisation permettra à chacun, qu’il soit élève ou enseignant, de participer pleinement à l’événement dans un esprit de créativité et de partage.

A vos plumes !

formulaire de participation