Le Lycée organise le 1er concours académique sur les mobilités durables

Le Lycée Gerville Réache s’est associé à la DEAL Guadeloupe et l’association Wi’anArt  pour organiser cette année la 1ère édition du concours académique visant à promouvoir les mobilités durables en vue de la SEM 2025 (Semaine Européenne de la Mobilité durable) qui se tiendra du 16 au 22 septembre 2025.

Ce concours académique bénéficie du soutien de nos partenaires : Rectorat de la Guadeloupe (Mission EDD), Conseil Régional, CANBT, CANGT, COREG et Mon école, mon vélo.

Son objectif est de sensibiliser les jeunes en les incitant à réfléchir aux modes de transport durables face aux défis environnementaux et sociétaux actuels. En d’autres termes, comment repenser nos déplacements quotidiens de manière à réduire notre empreinte écologique et améliorer la qualité de vie de tous ?

Le concours s’est décliné en trois catégories : Création d’un visuel, création d’un slogan destiné à être associé au visuel lauréat et création d’un spot radio. Les supports de communication lauréats du concours seront valorisés lors de la Semaine Européenne de la Mobilité du 16 au 22 septembre 2025.

Mercredi 11 juin aura lieu la cérémonie de remise des prix à l’Espace Régional du Raizet afin de récompenser les 3 meilleurs productions pour chaque catégorie.

Cette 1ère édition a permis la participation de 8 établissements scolaires, 3 collèges et 5 lycées :

– Collège Richard Samuel (Gourbeyre)
– Collège de Grand-Bourg (Marie-Galante)
– Collège Roche Gravée de Moho (Saint-Martin)
– Lycée Charles Coeffin (Baie-Mahault)
– LPO Carnot (Pointe-à-Pitre)
– Lycée Jardin d’Essai (Baie-Mahault)
– Lycée Gerville Réache (Basse-Terre)
– Lycée Robert Weinum (Saint-Martin)

A noter la participation remarquable des étudiants de 1ère année BTS Communication (et leurs enseignantes, Mme Renaudin et Mme Volpi) et BTS Management Commercial Opérationnel (et leur enseignante, Mme Mary) qui ont soumis au jury des productions de grande qualité, que ce soit pour le visuel, le slogan ou le spot radio.

De fait, 6 de ces étudiants figurent parmi les 14 lauréats cette année, 2 dans la catégorie “visuel” et 4 dans la catégorie “spot radio”.

Rendez-vous mercredi 11 juin lors de la cérémonie de remise des prix pour connaître le nom des lauréats.


Conférence passionnante de Benjamin Stora et Karine Sitcharn pour les CPGE AL 1 au Mémorial ACTe

Le mercredi 9 avril 2025, la classe d’hypokhâgne du lycée a assisté à la conférence que l’historien Benjamin Stora donnait au Mémorial ACTe, Inès et Emma témoignent.

Organisée par Karine Sitcharn, professeure d’histoire-géographie et docteure en Sciences de la société, cette conférence a eu lieu de 10 heures à midi dans la Salle des congrès du Mémorial ACTe. Au cours de celle-ci, des lycéens de différents établissements et nous-mêmes avons assisté à la présentation par la chercheuse de son travail, intitulé « Gouverner la jeunesse antillaise à travers la conscription en guerre d’Algérie ». De plus, nous avons eu la chance d’échanger avec l’historien Benjamin Stora, figure majeure de la réflexion mémorielle sur la guerre d’Algérie et invité exceptionnel de cette rencontre. Le nom de ce grand historien était loin de nous être inconnu. En effet, pour nous, il s’agissait de poursuivre un travail et une réflexion déjà entamés en cours d’histoire sur la question « L’Algérie, les Algériens et la France de 1830 à 1962 », soit des débuts de la conquête par la France jusqu’à l’indépendance de l’Algérie. Aussi certains des ouvrages de Benjamin Stora comme son Histoire de l’Algérie coloniale (1830-1954) ou encore son Histoire de la guerre d’Algérie (1954-1962) nous étaient familiers de même que son documentaire Guerre d’Algérie, la déchirure, coréalisé par Gabriel Le Bomin en 2012.

Né le 2 décembre 1950 dans une famille juive d’Algérie, Benjamin Stora a grandi pendant la guerre d’Algérie. Il raconte son enfance dans son livre intitulé Les clés retrouvées : une enfance juive à Constantine, paru en 2016. En 1962 sa famille émigre en France et vit un déclassement. Il utilise alors la politique comme moyen d’intégration, et s’engage en Mai-Juin 1968 dans l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI).

Lorsqu’une de nos camarades lui pose la question « Pourquoi avez-vous décidé de travailler sur la Guerre d’Algérie ? », Benjamin Stora répond qu’un professeur de la faculté de Nanterre, où il était étudiant, lui avait fait remarquer qu’il s’intéressait à toutes les révolutions sauf à la révolution algérienne. Cela l’a fait se questionner sur ses origines, en lui faisant remarquer qu’il ne s’était jamais posé de questions sur ses propres racines. Cela reflète la profondeur de l’oubli, il avait enseveli l’exil et la misère qu’il avait connus. Dès lors, il s’est lancé dans de longues recherches sur ces événements qui ont eu lieu de 1954 à 1962. Il ajoute qu’avec toutes ces recherches il s’est rendu compte que les tensions dataient de bien plus loin, il est donc remonté à l’année 1830. Ce fut comme un travail de redécouverte de lui-même qu’il a d’ailleurs concrétisé à travers une deuxième autobiographie intitulée L’arrivée et parue en 2023. Au fil des années, il a rencontré de nombreux acteurs de la guerre d’Algérie et a d’ailleurs rédigé un Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, 1926-1954 (1985). Cependant, malgré ce travail considérable, reconnu par la communauté des historiens, il est aujourd’hui la victime de commentaires dénigrants voire de menaces émanant des milieux d’extrême droite.

La conférence a donc débuté par une intervention de Benjamin Stora qui nous a rappelé à tous l’importance de cette guerre d’Algérie tant pour l’Algérie elle-même (où elle est nommée guerre d’indépendance) que pour la France. Cette guerre a profondément marqué les deux territoires et les deux pays. En France, la guerre d’Algérie a entraîné une modification de la classe politique française, tant à gauche qu’à droite. Elle a fait tomber la IVe République et amené une nouvelle Constitution. Il est trop souvent oublié en effet que la Vème République d’aujourd’hui, découle directement du conflit franco-algérien puisque sa constitution, avec son fameux article 16 qui confère au président de la République des pouvoir exceptionnels en cas de crise grave, a été adoptée pour cette guerre. La guerre d’Algérie n’a pas été seulement un conflit franco-algérien, mais aussi un conflit algéro-algérien (le FLN contre le MNA, la répression contre les harkis) et un conflit franco-français (le putsch des généraux en avril 1961, les attentats de l’OAS), un triple drame.

Le travail des historiens a montré combien cette guerre fut terrible : la guerre des grottes (dans le cadre du plan Challe de 1959 à 1961) est le nom des actions de contre-insurrection menée par l’armée française contre les combattants du FLN et les populations civiles réfugiées dans les grottes et reposant sur l’utilisation d’armes chimiques. C’est grâce aux archives et témoignages que l’ampleur de la guerre a été révélée peu à peu. Si en France le conflit est aujourd’hui appelé guerre d’Algérie, après des années de « guerre sans nom », en Algérie on parle de la guerre d’indépendance, de la Guerre de Libération Nationale. Les mémoires sont différentes et souvent conflictuelles.

Si la guerre d’Algérie a été si difficile à mener et à accepter pour la France et si aujourd’hui encore son souvenir est compliqué, c’est parce que le territoire algérien était considéré comme le prolongement de la France : « L’Algérie c’est la France » répétait-on encore au début de la guerre. Il s’agissait de trois départements français rattachés administrativement au ministère de l’intérieur et non au ministère des colonies mais également une colonie de peuplement de près d’un million d’Européens. Quant aux Algériens, leur citoyenneté progressivement concédée s’opposait toujours à un droit dérogatoire en contradiction fondamentale avec les principes de la République. Le nationalisme algérien précisément s’est développé dans la recherche d’une citoyenneté de plein exercice, et si en 1958, le droit de vote est enfin accordé à l’ensemble de la population, il est déjà trop tard car les idées nationalistes et indépendantistes sont déjà ancrées dans les mentalités.

Dans un second temps, Karine Sitcharn nous a présenté un travail intitulé « Gouverner la jeunesse antillaise à travers la conscription en guerre d’Algérie ». Elle a défini la conscription comme étant l’obligation pour les jeunes de faire leur service militaire. Comme l’a rappelé Benjamin Stora, au cours de la guerre d’Algérie, les appelés du contingent furent nombreux à participer au conflit, environ 1,5 million, soit presque tous les hommes nés entre 1932 et 1943 et parmi eux 4000 Antillais. Pour ses recherches, Karine Sitcharn s’est basée sur des sources orales et écrites, notamment avec les « registres matricules » rassemblant énormément de données telles que le recensement, les condamnations civiles ou pénales, mais elle a aussi utilisé certaines archives des fonds Foccart et Debré longtemps inaccessibles aux chercheurs. Elle nous a appris l’existence de deux types de jeunes soldats engagés. D’une part, les appelés du contingent âgés d’entre 18 et 20 ans et mobilisés dès 1956 par le gouvernement de Guy Mollet, et, d’autre part, les engagés volontaires. Ces derniers ont été plus nombreux en Martinique qu’en Guadeloupe. Cela s’explique, selon Karine Sitcharn, par le fait que la Martinique connaît à l’époque une crise économique contrairement à la Guadeloupe. De plus, elle nous a également expliqué qu’il y a un manque d’information et que les jeunes pensent s’engager dans une opération de maintien de l’ordre. Il faut dire que c’est ainsi que le gouvernement et la plupart des médias de l’époque qualifient le conflit. Un des témoignages utilisés par Mme Sitcharn dit « S’engager c’était une porte de sortie ».

Au cours de son travail de thèse, Karine Sitcharn a recueilli les témoignages de 23 anciens combattants guadeloupéens. Aux Antilles, la mémoire de cette guerre est une mémoire traumatique et douloureuse, son travail a alors été à la fois un travail historique et sociologique. Comme exemple de traumatisme, elle a évoqué cet appelé du contingent qui à peine arrivé en Algérie, a dû ramasser des corps à la suite d’un attentat. Il faut tenir compte du fait que la mémoire et l’histoire sont confrontées et parfois s’opposent. Dans la mémoire antillaise, il y a l’idée d’« une génération d’Algérie aux Antilles », or, dans les faits, seuls 10% des recensés sont envoyés ce qui ne représente pas une génération. La mémoire est alors à la fois une source et un objet d’histoire ce qui doit amener une réflexion épistémologique sur le sujet.

Les raisons de l’envoi des Antillais en Algérie sont diverses et cet envoi a souvent fait débat. Une des raisons est la peur par le pouvoir de l’explosion démographique aux Antilles ainsi que le manque de travail causé par cette explosion qui pourrait conduire également à une explosion sociale et politique. Malgré cette volonté d’envoyer des Antillais, il y a également des oppositions et réticences de l’armée. En effet, les Antillais sont vus comme des « étrangers de l’intérieur » ou considérés comme « pas assez français ». Une vision exotique et coloniale des Antillais ainsi se perpétue. Par exemple, il est souvent dit que la forte démographie sur le territoire s’explique par les « mœurs légères » des habitants. Ils sont également considérés comme pas intelligents, il est affirmé que 50% ne savent ni lire ni écrire. Or, les recherches basées sur les registres matricules de Karine Sitcharn montrent un analphabétisme de seulement 4%. La peur que les soldats antillais puissent utiliser leur expérience de guerre par la suite contre l’État français est également un frein à leur envoi en Algérie. Au sein de l’armée néanmoins, ce ne sont pas les Noirs qui sont vus comme des étrangers mais les Algériens qui, quoique combattant sous l’uniforme français, sont souvent perçus comme des ennemis potentiels. La désertion est davantage le fait des classes populaires, qui n’ont rien à perdre, que des intellectuels.

Dans la dernière partie de la conférence, lycéens comme étudiants, ont pu poser des questions aux deux conférenciers. Le sujet de la transmission notamment a été abordé. Mme Sitcharn a pu annoncer l’ouverture aux archives départementales d’une phonothèque constituée des témoignages de 28 anciens combattants guadeloupéens de la guerre d’Algérie et dont Benjamin Stora est le parrain. Pour une réconciliation il est important de donner sa place à chaque mémoire. Au contraire, taire l’histoire c’est attendre qu’elle revienne de façon plus violente avec une dynamique de revanche. C’est dangereux de dissimuler l’histoire, observe Benjamin Stora.

La polémique qui a suivi les propos du journaliste Jean-Michel Apathie parlant de plusieurs « Oradour-sur-Glane » perpétrés par les Français pendant la conquête montre à quel point les faits, pourtant établis, documentés, peuvent être niées sans aucun scrupule. Cela montre que le travail des historiens n’est pas assez connu. Il doit être porté et transmis. Benjamin Stora a rappelé que malgré les nombreuses critiques qu’il a reçues au cours de ses années de travail, l’histoire a fini par lui donner raison. « Pour mieux comprendre il faut lire, il faut de la culture », ces mots de l’historien font écho particulièrement à la filière que nous avons choisie et sont importants pour la jeunesse.

A la fin de la conférence, nous avons eu le privilège de poursuivre notre échange avec Benjamin Stora et Karine Sitcharn ainsi que de prendre des photos en leur compagnie accompagnés de certains de nos professeurs avant de reprendre la route pour notre lycée. Cette conférence très enrichissante nous a permis de nous rappeler le lien étroit entre les Antilles et l’Algérie et le rôle qu’ont joué les Antillais dans la guerre en général ou avec des figures précises telle que celle de Frantz Fanon, Sonny Rupaire ou Roland Thésauros. Ça a également été un moyen de comprendre la complexité des rapports entre les individus et une mémoire qui, encore aujourd’hui, est douloureuse longtemps après le conflit. Cette mémoire est traumatique particulièrement aux Antilles car elle fait écho à la mémoire également douloureuse de l’esclavage. Le travail de Karine Sitcharn spécialement nous rappelle l’importance des sources, orales comme écrites, l’importance de les nuancer et celle de considérer chaque mémoire en n’en occultant aucune.

Sources : https://www.karibinfo.com/news/rencontres-memorielles-la-guadeloupe-au-coeur-des-memoires-partagees/

Fabius Emma et Châtelard Inès, CPGE AL 1ère année


Rencontre avec l’historien Gilles MANCERON pour les CPGE AL1

Le lundi 10 mars 2025, nous, classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Gerville Reache, CPGE A/L 1 puis 2, avons eu l’opportunité d’accueillir au sein de notre établissement, de rencontrer et d’échanger pendant quatre heures au total, deux heures pour les étudiants de première année puis deux également pour ceux de deuxième année, avec l’historien Gilles Manceron. Cet échange avec un historien, spécialiste de l’idéologie coloniale française, reconnu pour ses travaux sur l’histoire contemporaine, s’inscrit dans le cadre d’un travail en cours d’histoire sur plusieurs mois portant sur le thème de l’Algérie et la France, de la colonisation de l’Algérie en 1830 à son indépendance en 1962 après la guerre d’Algérie. Ce thème nous a permis d’aborder ce même sujet de la colonisation française dans d’autres territoires, notamment aux Antilles, et plus particulièrement ici, en Guadeloupe. Au cours de ce travail et de ces enseignements, le professeur d’histoire de la CPGE AL, M. Delâtre, a d’ailleurs eu l’occasion d’employer l’ouvrage Marianne et les colonies (2003), un ouvrage de référence de Gilles Manceron. C’est donc enchantés que nous avons pu rencontrer cet historien qui ne nous était pas complètement inconnu afin de poursuivre et approfondir notre travail.

L’historien Gilles Manceron devant les étudiant.e.s de la classe d’hypokhâgne

L’échange a commencé par une intervention d’une des étudiantes de la classe, Gillian Lucol, lauréate du prix de l’éloquence Félix Éboué en 2024, qui a présenté notre invité à l’ensemble de la classe afin d’établir un premier contact entre nous, étudiants, et l’historien, en visite de quatre jours sur notre île. Gillian nous l’a présenté comme enseignant chercheur en histoire, spécialiste de l’idéologie coloniale française et auteur, notamment des livres : D’une rive à l’autre, avec Hassan Remaoun (1996) ou La Colonisation, la Loi et l’Histoire, avec Claude Liauzu (2006).

Dans un premier temps a eu lieu une sorte de conférence plutôt conviviale avec l’historien au cours de laquelle celui-ci a pu nous parler de différents sujets. Nous en avons appris davantage quant aux notions essentielles de la démocratie que sont le droit international et l’état de droit. De plus, il a témoigné en tant qu’historien de la difficulté d’accès aux archives permettant d’écrire l’histoire coloniale. Les archives en effet peuvent s’avérer être des morceaux gênants de l’histoire pour le pouvoir et/ou la société. Face à cette difficulté un regroupement de juristes, historiens et archivistes, a déposé entre 2019 et 2021 un recours au Conseil d’État pour un accès plus facile aux archives publiques. Ce recours a été un recours gagnant.

Gilles Manceron nous a également mis en garde quant au caractère malléable du droit : celui-ci peut être mal employé, à de mauvaises fins. Des mesures attentatoires au droit peuvent être légitimées par certains juristes par exemple. « On peut tordre le droit pour habiller de droit une dictature » dit-il. Il en a profité pour nous parler du célèbre avocat maître Henri Leclerc, disparu en août 2024, qui est venu plaider plusieurs fois en Guadeloupe. Membre de la Ligue des droits de l’homme, il en fut le président de 1995 à 2000 puis le président d’honneur de 2000 à 2024. Entre janvier et mars 1968 à la tête d’un collectif d’avocats constitué notamment du Guadeloupéen Fred Hermantin, il avait défendu devant la cour de sureté de l’État et en présence de Jean-Paul Sartre et d’Aimé Césaire les « dix-huit patriotes » inculpés après les événements de mai 1967 à Pointe-à-Pitre, obtenant l’acquittement pour treize d’entre eux et des peines avec sursis pour les cinq autres. Gaston Gerville Réache, dont notre lycée porte le nom, était d’ailleurs lui-même avocat et a été lui aussi membre de la Ligue des Droits de l’Homme à ses débuts, tout comme Gilles Manceron l’est aujourd’hui. L’historien spécialiste de l’idéologie coloniale française a également tenu à nous rappeler que la colonisation n’est pas simplement une barbarie soudaine dans une hypothétique situation pré coloniale de paradis perdu. En effet, chaque peuple fonde une société avec des valeurs qui ne sont pas forcément bonnes. C’est alors également une erreur de croire qu’il n’y avait rien avant la colonisation d’un territoire. Une dernière notion abordée est celle du refus de la « Françafrique ». Il y a effectivement dans certains pays africains, anciennes colonies françaises, la volonté de rejeter tout ce qui vient de la France. Malgré la décolonisation et à sa suite, la France a gardé une influence et une forme de pression sur les pouvoirs en place dans ces pays. Cependant, il est important selon Gilles Manceron de considérer l’histoire coloniale de tout pays ainsi que son histoire interne de manière nuancée. Durant la période de la colonisation, la France a connu des évolutions positives simultanément à d’autres aspects négatifs, de même l’histoire interne des pays colonisés est une histoire d’une richesse qui a été tue. Il faut donc faire attention à ne pas porter des jugements trop simplistes car il existe une complexité des questions coloniales et post-coloniales.

Au cours de cette première partie d’une heure, l’historien nous a enrichi de son regard critique et de son expertise sur ces nombreux sujets.

La classe d’hypokhâgne très attentive…

Notre rencontre s’est poursuivie, après une pause, par un moment d’échanges très interactif où chacun d’entre nous a eu l’occasion de poser des questions concernant la colonisation ou d’autres thèmes abordés au cours de la première partie.

On peut retenir de ces échanges enrichissants de nombreuses choses. Premièrement, les promesses politiques coloniales sont souvent oubliées par ceux qui les ont faites, tant dans le cas de l’Algérie que dans celui des Antilles. De plus, concernant les actes français de la colonisation, tous doivent être reconnus même ceux qui n’arrangent pas par rapport à la vision de telle ou telle chose. L’objectif est d’atteindre une histoire précise et la plus objective possible. Il est vrai néanmoins qu’il est compliqué de reconnaître ses crimes, tant à l’échelle de l’individu que de l’État. « Un État grandit en reconnaissant les pages sombres de son passé », disait la France à la Turquie. Si ceci est vrai pour la Turquie, ça l’est aussi pour la France. Reconnaître les actions de la colonisation passe aussi par la transmission. L’enjeu de la connaissance est un enjeu majeur, enseigner l’histoire coloniale en France comme en Algérie est essentiel afin de perpétuer la mémoire. C’est suivant cet enjeu essentiel que la problématique des programmes des cours d’histoire a été évoquée. Ces programmes ont écarté et occulté les événements de la colonisation française en Algérie et particulièrement ceux de la guerre d’indépendance algérienne. Finalement, le ministère a ajouté cette part de l’histoire aux programmes et manuels. Gilles Manceron, ayant enseigné au lycée, explique qu’avant même l’ajout au programme de ces événements, il les évoquait déjà en cours. C’était cependant essentiellement dans l’histoire universitaire qu’étaient enseignées la colonisation et la décolonisation.

Des questions également très actuelles concernant les relations entre l’Algérie et la France ont été posées notamment au sujet de la non-neutralité de la France quant au conflit entre Algérie et Maroc par rapport à la revendication du Sahara occidental. L’historien a abordé les tensions qui se sont ravivées suite à la prise de parole du président français ayant changé de politique passant de la neutralité, position de l’ONU, à un soutien au Maroc. Une décision bien peu démocratique qu’il juge responsable de la détérioration des relations avec l’Algérie, qui a toujours soutenu depuis 1962 le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, en rêvant sans doute à un accès à l’Atlantique. Quant à la question plus générale des relations entre la France et l’Afrique, l’historien estime que l’abolition de la « Françafrique » est légitime, néanmoins, il pense que de nouvelles relations pourraient être instaurées entre la France et les pays d’Afrique afin de permettre un échange. Il faut être capable de repérer et d’apprécier ce qui est intéressant dans le pays de l’autre.

Notre échange très enrichissant s’est conclu et nous avons pu immortaliser ce moment par une photo de groupe avec l’historien. Nous n’avons pas été déçu de cette rencontre et avons pu grâce à notre invité en apprendre tant sur des sujets suivant sa spécialité, l’idéologie coloniale française, mais pas uniquement. La diversité de sujets abordés retranscrit la multiplicité de domaines auxquels s’intéresse l’historien mais également sa culture dans tous ces domaines. Pour nous, c’est très inspirant puisque cela montre qu’il est possible de toucher à différents sujets et matières malgré une spécialisation précise. Dans le cadre de la prépa littéraire, nous travaillons en effet diverses matières ce qui nous permet de nous bâtir une grande culture générale, en attente d’une spécialisation qui commence d’ailleurs dès l’année prochaine, pour nous, étudiants de première année.

Article rédigé par Fabius Emma, CPGE AL 1ère année


Une experte de la communication en BTS MCO

Dans le cadre du thème sur la communication commerciale, les étudiants de deuxième année de BTS MCO ont bénéficié de l’intervention de Mme Karine SOYER.
Créatrice et gérante de Heureux qui communique, une agence de communication fondée en 2007 et basée au Havre. Ses multiples missions l’ont également amenée à travailler en Guadeloupe.
L’experte en relation de presse est venue ce lundi 17 mars pour partager son expérience de communicante et d’entrepreneur.
Après avoir abordé les aspects pratiques de la communication journalistique, les étudiants ont participé à plusieurs ateliers pour savoir rédiger des communiqués de presse efficaces et percutants.
Ce fut également l’occasion de soumettre à la professionnelle et de challenger les travaux en cours de réalisation dans le cadre du concours sur les mobilités durables.


KARINE SOYER
Directrice – Responsable marketing – Pilote de projet
Fondatrice et directrice de l’agence Heureux qui Communique, Karine exerce le métier de consultant depuis 2007 sur le territoire normand.
Auparavant, elle a occupé pendant une quinzaine d’années différents postes de Direction dans le marketing et la communication dans le domaine des NTIC sur Paris et sa région.
Depuis la création d’Heureux qui Communique, elle intervient très régulièrement auprès des Dirigeants d’entreprises et d’organisations pour leur apporter un accompagnement stratégique et opérationnel dans la définition et la mise en œuvre de leurs actions de communication et de marketing.
Membre élue à la CCI Seine Estuaire depuis 2016, Karine est également administratrice du Club de la Presse et de la communication depuis 4 ans. Elle fait partie des fondateurs du Club des Consultants de l’Estuaire créé à l’initiative de la CCI du Havre en 2012.

Moment d’amour et de vivre ensemble à Gerville Réache

Le 14 février 2025, la section de première année de BTS Communication a organisé une opération de Communication autour de la Saint-Valentin.

Intitulé « Mots d’amour, Gestes d’amitié », ce concours de lettres et de dessins mettait à l’honneur l’expression écrite et artistique, ce qui a permis de rassembler élèves et membres de l’équipe éducative autour d’un projet en commun, démontrant qu’un simple mot d’amour ou un geste peut faire une grande différence.


Les BTS COM lancent un concours pour la Saint-Valentin

Dans le cadre de leur formation en BTS Communication, les étudiants et leurs enseignantes, Mmes Renaudin et Volpi, ont décidé d’organiser un événement autour de la Saint-Valentin, mettant à l’honneur l’expression écrite et artistique.

Ce concours sera ouvert à tous les élèves ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe pédagogique, qui pourront participer en rédigeant une lettre ou en réalisant un dessin. Les enseignants évalueront les créations des élèves selon une grille de critères, tandis que les élèves auront la responsabilité de juger les œuvres de l’équipe pédagogique.

Cette initiative vise à instaurer une dynamique participative et engageante, où chacun, qu’il soit élève ou membre de l’équipe éducative, pourra exprimer sa créativité. L’objectif est de renforcer les liens de solidarité et de bienveillance au sein de notre communauté scolaire, tout en offrant une expérience interactive, ludique et valorisante pour tous.

     

Les élèves et l’équipe pédagogique sont invités à exprimer leurs sentiments à travers une lettre ou un dessin sur le thème de l’amour ou de l’amitié, qu’ils choisissent de rendre anonymes ou non. Deux urnes distinctes seront mises à disposition : une pour les œuvres des élèves et une autre pour celles de l’équipe.

Chaque création devra être accompagnée d’un formulaire de participation (à télécharger ci-dessous), fourni par la classe de BTS Communication, indiquant si l’auteur accepte que son œuvre soit lue ou affichée publiquement en cas de sélection. Cette organisation permettra à chacun, qu’il soit élève ou enseignant, de participer pleinement à l’événement dans un esprit de créativité et de partage.

A vos plumes !

formulaire de participation


Journée de l’Orientation 2AES vendredi 24 janvier 2025

Dans le cadre des Journées de l’Orientation, le Lycée Gerville Réache a organisé  la 3ème édition du forum Aides et Accompagnements aux Etudes Supérieures, le vendredi 24 Janvier 2025, de 8h à 12h.

Au programme pour les élèves de Terminales, 1ères et filières post-bac :

  • Rencontres avec des organismes qui les accompagneront tout au long de leur vie étudiante.
  • Rencontre avec des professionnels
  • Présentation des filières Post – BAC (STS  et Prépas AL et ECG)
  • Présentation des spécialités pour les premières

 


Mémoire et Histoire – Article de Emma Fabius

Nous vous invitons à lire l’article rédigé par Emma FABIUS, étudiante CPGE A/L 1ère année, autour d’un travail mené sur le thème Mémoire et Histoire avec son enseignant d’histoire, M. DELATRE.

Thomas-Robert Bugeaud, duc d’Isly mais surtout Maréchal de France, est une figure historique largement représentée sur le territoire français. Son nom est devenu celui de plusieurs rues dans le pays, ses statues sont érigées de façon glorieuse en des places visibles de tous. C’est le cas notamment à Périgueux où la statue de l’homme vient rappeler son histoire et celle qui lui est associée, celle de la France elle-même. Or, le Maréchal Bugeaud est une figure très controversée. Désigné comme étant d’un côté « un grand homme de guerre » ayant par exemple participé aux guerres d’Espagne et d’Algérie, il est également dépeint comme étant un « homme condamnable ». Il est par exemple « l’homme du Massacre de la rue Transnonain ».

La présence de statues et de représentations nombreuses d’un homme ayant commis des actes d’une violence extrême et étant associé et jugé responsable d’actes inhumains, rapprochés aujourd’hui de crime contre l’humanité, pose questions. Ainsi, en réaction à cette controverse concernant ce personnage, plusieurs dispositions ont été prises.

Les actions d’artistes sont un moyen de faire connaître la face souvent cachée du visage de Bugeaud. L’art permet en effet de dénoncer.

Les artistes ADNX et Klemere ont installé une corde autour du cou de la statue du Maréchal Bugeaud à Périgueux. © Radio France – Théo Caubel. 8 juillet 2020

En passant devant la statue, les différentes personnes ne sont plus simplement amenées à contempler la statue glorifiante d’un homme mais à se questionner sur ses actions. C’est un moyen non seulement d’être éclairé sur le sujet mais aussi de porter un regard critique sur des personnages historiques tels que Bugeaud. De plus, chaque individu a l’opportunité de tirer symboliquement sur la corde, cela devient en quelques sortes une action plus commune et non pas seulement un acte commis par une personne ou un groupe de personnes qui seraient venus vandaliser ce bien public. Le but des actions telles que celle de l’ajout d’une corde autour du cou du maréchal est de garder la trace, la mémoire des événements associés au personnage. Détruire la statue reviendrait à simplement oublier, enfouir des événements tragiques. Ainsi, c’est un travail de mémoire que de laisser la statue controversée en y ajoutant un symbole puissant. Ce travail de mémoire est essentiel selon moi, car oublier les erreurs du passé c’est être enclin à reproduire ces mêmes erreurs dans le futur. L’action des artistes me paraît donc être une bonne façon de répondre aux problèmes posés par elle. En effet, cette action s’avère être également pacifique. Ne pas détruire la statue permet d’éviter des conflits avec des personnes qui seraient contre le déboulonnage de la statue.
Une autre disposition prise est celle de l’installation d’un rappel historique auprès de la statue du maréchal. Il s’agit cette fois-ci d’une décision de la municipalité de Périgueux. Bien moins symbolique, cette action permet néanmoins d’informer tout passant de « la totalité » de l’histoire du personnage de Bugeaud.

Plutôt que déboulonner la statue de Bugeaud, « homme condamnable », Périgueux y ajoute un rappel historique.

L’intention de la municipalité par cette action est évoquée clairement par la maire de la ville, Delphine Labails, qui affirme que “en tant qu’élus de la République, notre rôle n’est pas de réécrire l’histoire. Nous savons que notre histoire collective comporte des parts sombres, nous ne pouvons pas les effacer, nous ne voulons pas les effacer.” Plutôt que d’effacer des morceaux de l’histoire, il faut en dévoiler les faces cachées. Instruire par les plaques est également une action qui peut être qualifiée d’efficace.
En effet, “la pédagogie mémorielle”, comme elle est appelée, est un moyen de faire connaître une histoire commune. Si les noms ou représentations de figures telles que celle de Bugeaud peuvent s’avérer récurrents sur le territoire français, leurs histoires ne sont souvent pas ou alors partiellement connues.
À Périgueux, nombreux sont les habitants qui connaissent la statue et sa place éponyme mais un grand nombre d’entre eux, même originaires de la ville, ignorent beaucoup de Bugeaud. Or, l’ambivalence du personnage doit être exposée. Glorifier un personnage en tant que héros uniquement, c’est oublier que derrière chaque figure héroïque se trouve une part d’ombre. Ainsi, la décision de la ville d’exposer à la fois les aspects à priori positifs et négatifs de la vie de Bugeaud montre une avancée de la mémoire et de l’histoire française qui cherche à se dévoiler. Les plaques installées ne sont bénéfiques qu’en dévoilant au maximum la vérité.

Source : https://www.sudouest.fr/societe/plutot-que-deboulonner-la-statue-de-bugeaud-homme-condamnable-perigueux-y-ajoute-un-rappel-historique-16530850.php


En Guadeloupe également, île au passé colonial, certaines figures controversées et représentées entraînent des actions de la part de la population ou des municipalités. On peut citer par exemple le personnage de Victor Schoelcher, homme politique ayant décrété l’abolition de l’esclavage aux Antilles le 27 avril 1848. Un buste de Schoelcher installé sur la place du Cours Nolivos, au centre-ville de Basse-Terre, chef-lieu de la Guadeloupe, a été découpé puis enlevé en juillet 2020. Quelques semaines avant ce déboulonnage, la statue avait déjà été vandalisée, recouverte de peinture rouge. Si le personnage de Victor Schoelcher a été l’objet de la controverse et de la polémique au point de voir ses statues vandalisées, c’est parce que la place qui lui est accordée dans l’histoire française et dans l’espace public efface, selon les militants et une bonne partie de la population, le mérite des esclaves qui ont lutté pour leur propre liberté. En Martinique, suite au déboulonnage de ses statues, les militants ont d’ailleurs écrit «Schoelcher n’est pas notre sauveur ». De plus, malgré les actions militantes de Schoelcher et la rédaction du décret de l’abolition de l’esclavage, il a également été le président de la commission de l’abolition qui entraîne la politique d’indemnisation des maîtres esclavagistes. Il représente alors l’injustice de la réparation de plusieurs siècles d’esclavage. Les militants souhaitent honorer la mémoire des anonymes qui ont lutté pour devenir libres et redonner de la valeur aux actes oubliés. Cependant, les actions réalisées sont souvent sources de conflits et sanctionnées. Le travail mémoriel n’est pas effectué et les relations ne sont pas pacifiées.

    

Sources : « La Fondation pour la mémoire de l’esclavage » ; Guadeloupe la première, « Mais où est passé le buste de Victor Schoelcher ? La statue a été déboulonnée dans la nuit », 24 juillet 2020 ; Le Figaro, « Outre-mer : plusieurs statues déboulonnées », 26 juillet 2020 ; France Bleu, « Périgueux : la mairie ne va pas déboulonner la statue controversée du maréchal Bugeaud », 6 septembre 2023 ; le cours d’histoire.


En terme de toponymie également, les territoires tels que la Guadeloupe ont un grand nombre de villes, de rues ou établissements aux noms de figures controversées. La commune de Gourbeyre par exemple porte le nom d’un ancien gouverneur de la Guadeloupe, Jean-Baptiste-Marie-Augustin Gourbeyre. La toponymie peut poser problème car, par elle, la Guadeloupe reste marquée par son histoire coloniale difficile. Nommer une rue ou ville au nom d’un personnage, c’est lui rendre hommage voire le glorifier. Glorifier des personnages de l’époque coloniale est problématique pour un peuple ayant hérité des blessures coloniales. Pour y remédier, par exemple, certaines rues changent de nom et prennent celui de figures locales.

Ainsi, concernant la statue du Maréchal Bugeaud, les deux actions mises en place sont bénéfiques chacune à leur manière. Le travail de mémoire prime dans les deux cas. Ces deux types d’actions, celles des artistes et celles des municipalités, peuvent même être réalisées ensembles afin d’associer leurs avantages respectifs, symbolique et historique. Les personnages controversés tels que Bugeaud ont existé tout au long de l’histoire, en France et dans le reste du monde. Partout sur le territoire, un travail de mémoire est nécessaire afin de répondre aux conflits qui existent autour de ces personnages et de leurs représentations. Bien que des tensions existent encore, la pédagogie mémorielle peut, selon moi, permettre de pacifier les relations. Les actions comme celles de Périgueux doivent être privilégiées et le déboulonnage évité.

Fabius Emma, CPGE AL 1ère année


Journée d’intégration des BTS CG et SAM

Le jeudi 17 octobre 2024, au Jardin d’Eau à GOYAVE, a eu lieu la journée d’intégration des BTS SAM et CG, organisée par un groupe d’étudiants des deux sections, la tutelle des professeurs référents Mesdames Rosiane BONTE et Nicolette PONCEAU. Ce projet a été entièrement financé par notre Lycée Gerville Réache.

L’objectif de la journée d’intégration aux étudiants a pour but de les aider à :

– s’intégrer au sein de leur classe et du lycée ;

– renforcer la cohésion de groupe ;

– développer l’esprit d’équipe ;

– lancer officiellement le début de cette nouvelle vie au sein de l’établissement scolaire.

Afin de permettre cette intégration, plusieurs activités ont été proposées :

  • Activité informationnelle sur les formations respectives avec à la fin le parrainage
  • Activités ludiques : Atelier coaching « zéro stress », Atelier Théâtre, Atelier goût en référence à la semaine du goût, Atelier Animation jeux.

 

Les étudiants BTS CG (Comptabilité Gestion)


Le déjeuner (un panier repas offert par le lycée et agrémenté par les membres du Club Entrepreneurs Etudiants) a permis aux filleuls et aux parrains/marraines d’établir des liens et de poser des questions sur leurs premiers jours relatifs à leur formation respective.

Après avoir passé un moment d’échanges entre étudiants, une séance de coaching, de culture et d’expression corporelle, orale et dynamique a été proposée aux premières années afin qu’ils puissent apprendre à s’exprimer selon le type d’expression choisie.

La fin de cette belle journée d’intégration, s ’est terminée par une baignade à la rivière du site et par le partage d’un goûter dans une ambiance de bonne convivialité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ateliers en groupes


Lancement de la 15e édition du Concours de court-métrage Guy TIROLIEN

La 15e édition du Prix de l’Excellence Littéraire Guy TIROLIEN a été lancée avec la particularité cette année de proposer un concours de court-métrage destiné aux lycéens.
Ce concours a été présenté aux médias venus nombreux, ce vendredi 22 novembre, au Lycée Gerville Réache.
Les lycéens sont invités à soumettre un seul court métrage réalisé sur un téléphone mobile ou une tablette, d’une durée totale comprise entre 2 et 4 minutes maximum, selon l’incitation suivante :
Traduisez votre perception de l’œuvre de Guy Tirolien à travers l’un de ces 5 poèmes :
> Prière d’un petit enfant nègre in Balles d’or
> Black beauty in Balles d’or
> Satchmo in Balles d’or
> Credo in Feuilles vivantes au matin
> Ghetto in Balles d’or

Le concours de court-métrage vise à encourager et promouvoir la créativité des jeunes talents dans le domaine du cinéma en mettant en avant des œuvres originales et innovantes, de sensibiliser sur des thématiques culturelles et sociétales pertinentes, et de renforcer les liens entre les institutions éducatives et culturelles. Il s’agira ainsi de mettre en images les thèmes chers au poète et qui nourrissent son œuvre.

Le règlement complet du concours est disponible à l’adresse : https://www.regionguadeloupe.fr/fileadmin/Re__glement_du_Concours_de_Court_Me__trage.pdf

Pour le Lycée Gerville Réache qui vise toujours l’excellence avec, notamment, les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles dans la filière Art et Lettres, le rendez-vous de ce matin était l’occasion de souligner la qualité du travail accompli au sein de notre établissement depuis plus de 90 ans.
Plusieurs étudiants de la CPGE AL ont ainsi participé ce matin au lancement de cette 15e édition du Prix de l’Excellence Littéraire Guy TIROLIEN.
Nous vous invitons à écouter les interviews réalisées par Pierre EMMANUEL de RCI Guadeloupe
ITW du Proviseur, Philippe LAPIN