Semaine des langues : Quiz et Défilé

A l’occasion de la semaine des langues, Mme CORDINIER et ses élèves ont mené deux actions :

➡ Le mardi 05 avril, sur le créneau de la récréation du matin, Alix ( élève de terminale) et Ayane ( élève de seconde) ont animé un quiz de culture générale sur l’Espagne et l’ Amérique Latine.
Trois équipes se sont affrontées.

Défilé dans la cour du lycée le Jeudi 7 avril

➡ Le jeudi 07 avril, sur le créneau de la récréation du matin, un défilé de robes typiques espagnoles modèle Séville a été présenté par Alizée, Mallaury, Néïssa, Sophie, Sydney, Jade, Enzo Ca., Enzo Cl.,  Baptiste, Sanaël, tous élèves de seconde.

Défilé de robes typiques espagnoles

Merci à tous ces jeunes volontaires et dynamiques grâce à qui ces moments se sont déroulés avec succès.
Découvrez quelques photos.


Semaine des langues : Meeting GEM ONU et Cultural Management

Meeting GEM ONU

Coordinator: Mrs Sinitambirivoutin , English teacher

Other teacher: Dr Marcin,  philosophical doctorate in American and cross cultural studies

Grade : lower sixth G5/1ere G5

Robins Sinitambirivoutin , president of the GEM ONU union, is a former student of Gerville Reache high school. After 2 years of CPGE he managed to enter the Grenoble Business School (GEM)

In order to discover new cultures, be better at negotiating, improve their skills , knowledge and knowhow, the members of GEM ONU organize ONU meeting simulations.  Their main objective is to allow future managers to apprehend the challenges and unexpected events they will have to face. Moreover, with a given budget of 50 000 per year, they are able to organize trips and events abroad. For instance, Robins  was in New York during the videoconference. The association participates in different international events and conferences dealing with environmental issues. The students also publish weekly articles about political and geographical matters.

Robins is an example to follow.


Cultural management : From Guadeloupe to Miami

Coordinator: Dr Marcin,  philosophical doctorate in American  and cross cultural studies

Other teacher:  Mrs Sinitambirivoutin, English teacher

Grade : lower sixth G5/1ere G5

Jessy Schuster is a journalist ( Guadeloupe la 1ere). When she was younger, she studied law for one year in Fouillole because studying journalism in Guadeloupe was not possible.  But she was not satisfied with it. She was not passionate about law. Journalism was what she craved for. She then decided to go to Miami though she did not speak a word of English. Therefore, it was not easy to adapt. Furthermore,  studying in the US can be really expensive e.g. 35,000 (US $) a year.

To enter Miami university, she had to apply for some scholarships. Finally, she graduated with honors and was the major of her promotion.

Jessy started her journalist career on PBS. She  had the opportunity to interview several famous people such as Barack Obama, Britney Spears and Kanye West among others.

She sought to put Guadeloupe and its culture on the map. Indeed, people in Miami did not even know that Guadeloupe existed. She decided to promote Guadeloupean carnival in Miami. Thanks to her, a lot of people discovered our culture. She was even crowned queen of Carnival of Miami in 2021. She lives between  Guadeloupe and Miami. She released a documentary about carnival entitled “MAS” that can be discovered on youtube.

She is an inspiring self-made woman and a role model.

 


“Entreprendre au Féminin” au Lycée Gerville Réache

Belle adhésion à  la matinée “Entreprendre au Féminin” au lycée Gerville Réache

Après un mois de mars célébrant la réussite au féminin, le club étudiant-entrepreneur (CEE) du lycée Gerville Réache a initié une rencontre sous forme de speed meeting  mercredi 30 mars dernier.

Près de 80 étudiants de première année des 4 sections de BTS du Lycée ont pu rencontrer 10 entrepreneuses de secteurs totalement différents :

– Mme MIRABEL Yannick (Institut Etnic Hair Académy)

– Mme CHARRON Cidjy (Adecco)

– Mme LOBEAU Corinne (la Régie d’Excellence)

– Mme MAGEN Bénédicte (HEVA MEDIA)

– Mme LOIAL Francelise (SAS Fraicheurs et sourires)

– Mme DARCOURT Alyssa (MET OR Consulting)

– Mme RABIN Kévanne et une collaboratrice (IMPACT byk)

– Mme RAMILLON Nicole (Carrefour Express)

– Mme LADAMUS Laëlitia

– Mme GLANDOR Corinne (Club entrepreneurs K’art Beaudot)

Les protagonistes ont pu partager l’expérience des entrepreneuses à travers :

– leur parcours professionnel

– les spécificités rencontrées en tant que femme dans leur fonction de manager

– leur regard sur le rôle (le « poids ») que les femmes représentent dans l’économie en Guadeloupe

Cet événement s’est même prolongé à la demande des étudiants comme des porteuses de projet, heureuses de promouvoir la culture entrepreneuriale auprès des jeunes.


English Escape Game des 1ère Euroca

Vendredi 8 avril, dans le cadre de la Semaine des langues vivantes, l’English Escape Game organisé ce matin par les 1ère Euroca et leur enseignante d’anglais, Mme TORRE, fut un véritable succès !

Les participants, une vingtaine d’équipes de 3 joueurs des classes de seconde, première et terminale se sont engagés avec enthousiasme, bonne humeur et fair play dans tous les défis proposés !
Les organisateurs, 16 élèves de 1ere Euroca, ont pris grand plaisir à dévoiler les énigmes tout en anglais qu’ils avaient eux-mêmes concoctées  : des quiz, rébus, QCM, lectures, écoutes , histoires, abordant des thèmes variés de la culture et la langue anglophones : Thanksgiving, nourritures et boissons, symboles et drapeaux, chansons, cinéma, célébrités du monde artistique, politique, sportif, citations…

Photographies prises pendant l’Escape game

Quelques paroles des joueurs : “C’était top!” “Une super initiative” ” On a adoré faire les jeux” ” Des énigmes trop cool”, “A refaire!”
Et témoignages des élèves organisateurs : ” le meilleur projet qu’on ait fait ” “On y a passé du temps, fallait tout bien organiser, mais ça en valait la peine !”

L’équipe organisatrice, 1ère Euroca et Mme TORRE


Semaine des langues – Poèmes en espagnol

En vue de la Semaine des langues vivantes qui se tiendra du 4 au 8 avril 2022 sur le thème de l’ouverture au monde, les élèves de terminale et leur enseignante d’espagnol, Mme VARGAS BELLI, ont écrit des poèmes sur un lieu de leur choix et son identité, à la manière de la chanson Latinoamérica du groupe portoricain Calle 13.

Nous vous proposons de découvrir une sélection de 6 poèmes.

Texte d’Aaliyah André, TG2

Texte de Nathan Watson, TG2

Texte de Kumi HERLEM, TG4

Texte d’Artémys PETCHY, TG2

Texte de Nell TASSOUS, TG4

Texte de Royann ZULEMARO, TG6


Vernissage de l’exposition L’Humain – Moun d’Antoine Nabajoth

Affiche de l’exposition L’Humain – Moun d’Antoine Nabajoth

Vendredi 18 mars, le lycée Gerville Réache a célébré ses 90 ans en présence de nombreux invités avec le vernissage de l’exposition l’Humain – Moun

L’artiste plasticien Antoine NABAJOTH a réalisé spécialement 90 œuvres pour l’établissement et son 90ème anniversaire.

Ces œuvres sont exposées au lycée et accessibles aux publics.
Vous voulez visiter notre exposition ?
Il vous suffit de réserver ici:
Les dates de visites seront mises à jour chaque semaine pendant toute la durée de l’exposition.

Concours Gère ton alimentation ! – Inscription jusqu’au 8 avril

Nous vous invitons à participer au concours de vidéos sur mobiles intitulé Gère ton alimentation !
Le but est de réaliser, par groupe de 2 à 6 élèves max de la 2nde à la terminale, une vidéo de 3 minutes avec un smartphone sur le thème de l’alimentation (fiction, documentaire, clip…).

En s’inscrivant à ce concours, l’équipe pourra bénéficier d’interventions au lycée : nutritionnistes, agro-transformateurs et experts sur les problématiques du gaspillage alimentaire et de l’alimentation durable.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.geretonalimentation.com jusqu’au 8 avril 2022. Les élèves auront Jusqu’en juin, après sélection, pour envoyer leur film.

Cliquez sur cette image pour accéder au règlement complet du concours


Les Dactylos de la Cie Oxymore

Du 13 au 22 mars 2022, dans le cadre du Festival Nou Sé Yonn 2ème édition, Virginie DANO et David JAUD de la compagnie Oxymore sont en résidence dans l’appartement du Lycée Gerville Réache afin de proposer plusieurs représentations de leur spectacle original intitulé LES DACTYLOS (cf. dossier artistique).
Mercredi 16 mars, les deux comédiens vêtus à la mode des années 50 et équipés du fameux stylo BIC et d’une machine à écrire, ont fait irruption dans deux salles de classe, à la surprise générale des élèves de 1ère G7 (avec Mme VOLPI) et 2nde 8 (avec Mme Marot).

Les Dactylos et la classe de 2nde 8

Leurs enseignantes étaient informés de leur venue dans la classe, en début de cours, mais pas les élèves qui pensaient assister à un cours de français “classique”. Rapidement, la stupéfaction des élèves fait place aux rires et à l’intérêt grandissant pour la scène burlesque qui se joue sous leur yeux.

Les deux comédiens présentent le guichet ICI, Itinérante de Courrier entre Inconnus, une entreprise fictive dirigée par Monsieur Marcel Berticot et Mademoiselle Thérèse Bobinot, personnages burlesques et hauts en couleurs. Leur devise est ambitieuse : “Sans destination, nous avons l’assurance que la lettre que nous confie notre client arrive à bon port !
Marcel et Thérèse proposent alors aux élèves de découvrir une lettre que leur a adressée un inconnu, quelques part en France hexagonale ou sur l’île de la Réunion, précédente étape de la compagnie de théâtre.
Quelqu’un que vous ne connaissez pas vous a écrit quelque chose. Voulez-vous récupérer votre courrier ? ” Cette lettre est choisie en fonction d’un thème, d’un ressenti, que le destinataire partage avec l’inconnu qui a rédigé le courrier. Après avoir lu la lettre, les deux comédiens lancent un atelier d’écriture personnel et poétique.

Les Dactylos et la classe de 1G7

Chaque intervention est une vraie réussite. Les élèves en redemandent, trop heureux d’avoir un courrier à découvrir puis de se prêter au jeu de l’écriture. Beaucoup sont même revenus pendant la récréation avec l’intervention des Dactylos dans la cour des manguiers.

Les Dactylos dans la cour des manguiers


Le Lycée partenaire du Festival Nou Sé Yonn 2ème édition

Le lycée est heureux d’être partenaire de la 2ème édition du Festival Nou Sé Yonn organisé par Gwada Circus.
Initialement programmé en novembre 2021, le festival Arts du cirque et Arts de la rue (Théâtre, conte, danse, musique et street-art) se tiendra sur le site du Champ d’Arbaud à Basse-Terre les Vendredi 18 et Samedi 19 mars prochains.
➡ Le vendredi 18 mars est entièrement dédié au public scolaire, avec pas moins de 1000 élèves attendus sur le festival entre 9h et 13h.
➡ Le samedi 19 mars est destiné au tout public, avec accès libre et gratuit de 10h30 à 22h30.

Le Lycée accueille en résidence du 13 au 22 mars la Cie OXYMORE qui se produira au sein de l’établissement le mercredi 16 mars avant de jouer leur spectacle Les dactylos sur le site du Champ d’Arbaud. Trois représentations au lycées : 2 en salle de cours avec une classe de 2nde et une classe de 1ère puis dans la cour de récréation.
Le Lycée héberge également du 15 au 21 mars le musicien martiniquais VEN Beat Box qui animera un atelier avec les élèves de la chorale avant de produire son dernier spectacle Free style is a live.
La Cie KIROUL animera des ateliers le mardi 15 et jeudi 17 mars autour de son spectacle Les Oizeaux se crashent pour mourir qui revisite de façon burlesque le drame Roméo et Juliette : Rencontre avec les 2nde 1 (Mme BOUSQUET) le mardi 15 et atelier de pratique théâtrale avec les 2nde de l’option Théâtre (Mme MENDER) le jeudi 17 mars.

Vous trouverez en ligne le programme complet des spectacles du Samedi 19 mars à l’adresse : https://view.genial.ly/62041b74be9a8e0018605233/interactive-content-programmation-nsy2mars
En cliquant sur chaque lieu (Chapiteau, Podium, Scène extérieur et Champ d’Arbaud), vous pourrez accéder au synopsis de chacun des spectacles proposés.

Programme complet Festival Nou Sé Yonn du Samedi 19 mars


L’écrivaine Gisèle Pineau, marraine de la CPGE AL1

Le mercredi 9 février, dans le cadre du marrainage de la Classe Préparatoire aux Grandes Écoles littéraires (CPGE A/L 1) promotion 2021/2023, les élèves d’hypokhâgne et de khâgne du lycée Gerville-Réache ont eu l’honneur d’accueillir Madame Gisèle Pineau.

Première écrivaine féminine à obtenir le prix Carbet de la Caraïbe, nommée chevalier des Arts et des Lettres en 2006 et bien d’autres, cette grande femme de lettre guadeloupéenne, vraie figure du monde littéraire antillais est une source d’inspiration pour nombre de passionnés d’écriture et de récits sur la condition
sociale. Bien que solitaire, l’écriture est pour elle une activité avec une jubilation dans le processus de création. Elle lui permet aussi de partir à la rencontre de son public. Des rencontres qui donnent du sens à son travail tout comme le fait de toucher des lecteurs inconnus.

Parmi ses ouvrages les plus reconnus, on peut citer Un papillon dans la cité, son premier roman, publié en 1992. Aujourd’hui cet ouvrage est encore étudié et utilisé notamment dans les universités américaines pour étudier le français .
« Les livres voyagent, ils passent de main en main, ils voyagent »


Au programme de l’événement, les élèves ont lu un extrait de Cent vies et des poussières ainsi qu’une autre lecture mais d’une lettre aperçue dans la couleur de l’agonie et par la suite fut présenté un discours de remerciement au nom de la classe pour son engagement en tant que marraine de la promotion 2021/2023. Au cours des deux heures de rencontre, la classe fut invitée à poser des questions.


Lecture d’un extrait de Cent vies et des poussières, par Edith VARIN

Nous savons que vos œuvres ont vraiment traversé les générations, selon vous quelle est l’œuvre qui a le plus impacté les lecteurs ?
Gisèle Pineau – La littérature jeunesse n’était pas un projet pour moi. Je n’ai d’ailleurs pas eu accès à ce type de littérature. Je voulais plutôt écrire un roman dans lequel on retrouve la Guadeloupe avec sa culture, ses paysages, sa langue, dans le but que le lecteur s’identifie au personnage. Bien que les livres nous permettent de voyager, il me semble important de savoir qu’il existe une littérature dans laquelle on peut s’identifier. Mon projet était d’écrire de grands romans. La grande drive des esprits par exemple , grand succès édité en 1992 a reçu le prix des lectrices du magazine ELLE en 1993 ainsi que le prix Carbet de la Caraïbe. Ce fut mon premier grand roman publié et c’est ainsi que je suis entrée dans la littérature d’un seul coup avec ces deux grands prix littéraires. Ce grand prix national et cet autre prix décerné par un jury d’enseignants caribéens présidé par Édouard Glissant. Ce fut une reconnaissance pour moi.


 

Présentation du discours de remerciements de la classe réalisée par Alexandra MÉLON

Vous évoquez souvent le thème de l’exil , mais cela a-t-il un rapport avec le Bumidom ?
C’est bien antérieur au phénomène du Bumidom. C’est lié à la grande histoire de France et à l’époque de la dissidence de la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de guadeloupéens ont embarqué sur des canots de pêcheurs pour atteindre l’île de la Dominique, de Ste Lucie et à partir de là ont embarqué dans des navires pour être formés au maniement des armes aux États
Unis. Il faut savoir qu’ à l’époque nous étions sous le gouverneur Sorin qui avait mis en place des patrouilles. Il y avait aussi beaucoup de répression, de couvre feu et des jeunes de 17/19 ans risquaient leur vie pour rejoindre l’île voisine. Mon père a répondu à l’appel du général De Gaulle et était fasciné par ce « général micro ». A l’issue de cette guerre, il a décidé de faire carrière dans l’armée française . Il va épouser ma mère, une petite dame de la campagne rêvant de Paris à travers des magazines servant d’emballages pour les bananes. Mes parents vont donc vivre à Paris et voilà comment des petits guadeloupéens vont naître à Paris. C’est la grande histoire qui vient changer les petites histoires.

Cependant ce monde fut très compliqué et j’ai dû subir beaucoup de racisme. Comment ne pas devenir schizophrène quand on se retrouve dans une famille où il y a un adorateur de la France et du général de Gaulle, une adoratrice de Paris et que de plus, dès que vous mettez le pied dehors on vous dit de rentrer chez vous en Afrique. Quand on quitte un territoire qu’est ce que l’on prend avec soi? Ce sont des questions qui m’obsèdent.


Avez-vous déjà pensé à des romans à deux voix ?
Je crois que je ne pourrais pas écrire un livre à quatre mains. J’ai écrit un seul livre en collaboration avec Marie Abraham qui s’appelait Femmes des Antilles . C’est un essai dans lequel j’ai fait le tour des femmes, du temps de l’esclavage à nos jours, mais cela n’a rien à voir avec le roman.
Vous savez, écrire c’est un terrain de jeu, on fait ce que l’on veut. Je ne me censure pas, j’écris ce que j’ai envie d’écrire. Quand j’écris j’ai envie d’être dans une authenticité et non dans le politiquement correct. Il faut que ça soit beau dans la forme mais aussi qu’il y ait du fond et du sens. Je veux allier les deux. Offrir aux lecteurs un voyage qui lui permette de sortir de sa routine. On crée son propre langage. Alors non, je ne peux pas écrire avec quelqu’un.


Signature de la convention par Mme Gisèle Pineau et M. José Victorin, Proviseur.

Comment avez-vous réussi à apporter autant de détails dans l’écriture de scènes comme le viol dans La couleur de l’agonie ?
Moi j’aime les challenges. Quand on est écrivaine, ce qui paraît inaccessible existe en réalité. Et c’est ce qui rend l’activité belle. Le sujet m’est venu instantanément car c’est un thème qui m’interpelle et qui me donne envie d’en parler. Cela arrive tous les jours que des jeunes filles se fassent violer. J’aime aller le plus loin possible. Je voulais que mes lecteurs et mes lectrices puissent entrer dans la peau de ces victimes. Que le lecteur puisse même sentir physiquement les choses, même si elles sont violentes. Il y a une façon de faire mais surtout avec honnêteté.

Quel roman d’un autre auteur vous a donné envie d’écrire ?
La grande Toni Morrison . C’est un modèle pour de nombreux auteurs. Vous savez, on a l’impression que chez certaines chanteuses, le son sort tout près de la gorge, et pour d’autres, il sort des tripes, du ventre. Pour moi , Toni Morrison c’est ça. Je dirais alors son roman Jazz. C’est une autrice que je recommande. Son écriture est peut-être exigeante mais elle en vaut la peine.

Article rédigé par Morane CAPRON, CPGE AL1
Crédits photos : Noor ARCHIMÈDE et Morane CAPRON

Tournage d’un reportage pour le JT de La 1ère TV