École ouverte les 21, 22 et 23 février

Nous avons le plaisir de vous communiquer le programme de ” L’ÉCOLE OUVERTE VACANCES DE CARNAVAL DU 21 AU 23 FÉVRIER 2022″.

Si vous souhaitez participer à un ou plusieurs ateliers, merci de bien vouloir vous inscrire en renseignant le formulaire en ligne en cliquant ICI

Les autorisations familiales devront être remplies en ligne à partir de Pronote ou du SITE INTERNET du Lycée Gerville Réache. 

Nous  recherchons 10 élèves intéressés par un projet de “WEB TV pour mieux communiquer”. La 1ère session (gratuite) de formation se déroulera dans le cadre de l’École ouverte, du 21 au 23 février de 8h à 12h au Lycée GERVILLE REACHE. Les inscriptions se feront également en ligne.


Visite de l’entreprise Lesueur pour les BTS MCO 1

Lancement du parcours industriel et commercial : les premières années de BTS MCO du lycée Gerville-Réache visitent l’entreprise LESUEUR et son site de production à Pointe-noire.

Ce mardi 15 février était le lancement d’un parcours de 3 sorties pédagogiques qui permettront à ces étudiants en commerce de suivre le parcours d’un produit :

  • Production
  • Distribution
  • Gestion des déchets

Guidés par Albane LESUEUR, assistante de direction, les MCO ont découvert de manière très concrète la production de la confiture M’amour et du café Lesueur ainsi que les problématiques liées à la gestion de la qualité et la logistique.

Pour l’occasion, les partenaires de l’entreprise étaient également présents avec l’équipe de direction du groupe carrefour GBH, Mesdames Alexis et Larifla de 100.000 entrepreneurs ainsi que Mme Placide représentant la Préfecture.

Les échanges entre les participants ont étés très enrichissants.

La prochaine étape aura lieu le jeudi 10 mars avec la visite des coulisses de carrefour Destreland.


Les CPGE rencontrent l’artiste Nú Barreto

En résidence en Guadeloupe du 6 janvier au 27 février 2022, dans le cadre de la 10e édition Wi’anArt, Nú Barreto sillonne les routes et part à la rencontre des jeunes collégiens et lycéens. De Sainte-Anne à Basse-Terre, en passant par Terre-de-Haut aux Saintes, il anime jusqu’au 18 février des ateliers de pratique artistique autour du thème de la Couleur dans une dizaine de collèges et lycées de l’académie.

Lundi 7 février, les étudiants CPGE 1ère année ECG (Classe préparatoire aux grandes écoles économiques et commerciales) et leurs enseignants, Mme OTVAS et M. DELORT, ont eu le privilège de rencontrer l’artiste plasticien Nú BARRETO tandis que les CPGE AL 1ère année (littéraires) ont également eu cette chance le mercredi 9 février avec leur enseignant d’histoire, M. Gilles DELATRE.

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par deux étudiantes CPGE AL1 : Corène Chango et Daena Manicor.


Ces deux rencontres de deux heures chacune ont été l’occasion de découvrir sa démarche artistique et ses créations, en particulier sa série de dessins et collages réalisée au cours du 1er confinement ou sa célèbre série de drapeaux “États désunis d’Afrique“.

Les étudiants ont posé de nombreuses questions et ils ont aimé “lire” ses créations parsemées de symboles propres à l’imaginaire de l’artiste : les chaises bancales à 3 pieds ou les échelles aux barreaux manquants qui symbolisent à leur manière une ascension sociale en panne, les bouteilles fermées ou les rectangles au sol symboles des restrictions sanitaires et de l’enfermement, les mains à la place des pieds ou inversement qui traduisent l’imperfection inhérente aux humains ou, comme aime à le dire l’artiste “les êtres à humaniser que nous sommes”.

Restos, 85,8 x 125,4 x 4 cm / Close, 85,4 x 126,3 x 4 cm / Rejected ! 88,8 x 126,3 x 4 cm 2021 – Collages (carton, papier, tissu), crayon céramique, pastel semi-gras, papier recyclé © Crédit photo : Bertrand Huet / Tutti image – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

Originaire de Guinée-Bissau, Nú Barreto est actuellement considéré comme l’un des artistes majeurs du continent africain.
Né en 1966 à São Domingos, dans le nord de la Guinée Bissau, Nú Barreto s’installe à Paris en 1989. Il suit une formation à l’École de Photographie AEP puis intègre l’école des Gobelins, l’École Nationale des Métiers d’Image à Paris, de 1994 à 1996.
Si le dessin s’est toujours imposé comme le médium de prédilection de l’artiste, sa pratique est résolument contemporaine, à travers des séries mixant différents médias ou de puissantes installations murales.
Choisi pour représenter son pays à l’Exposition Universelle de Lisbonne en 1998, Nú Barreto est représenté par la galerie Nathalie Obadia (Paris – Bruxelles).
Nú Barreto mène aujourd’hui une carrière internationale et incarne une figure majeure de l’art contemporain. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections publiques et privées telles que celle du Museo Capixaba do Negro (Mucane), de la Vitória (Brésil), de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), du musée de Macao (Chine), de la Fondation Pro-Justitiae à Porto (Portugal) ou encore de la fondation PLMJ à Lisbonne (Portugal).

Vues de l’exposition Africa : Renversante, Renversée, Galerie Nathalie Obadia, Paris, 2018 © Crédit photo : Bertrand Huet / Tutti image – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

En 2009, Nú Barreto entreprend une nouvelle série de peintures qui revisitent le drapeau américain sous les couleurs panafricaines. L’artiste y aborde une démarche nouvelle et questionne différents thèmes, notamment celui de la désunion du peuple africain. Œuvre devenue emblématique du travail de l’artiste au fil des ans, États Désunis d’Afrique est une série qui se poursuit aujourd’hui encore, avec l’objectif d’atteindre une trentaine d’œuvres. Du 8 novembre au 29 décembre 2018, était présentée à la galerie Nathalie Obadia une déclinaison de neuf œuvres au sein de l’exposition Africa : Renversante, renversée.
En reprenant la structure du drapeau américain et en faisant référence à l’American Flag de Jasper Johns (1954-1955), Nú Barreto s’inscrit dans une lignée d’artistes qui utilisent la puissance visuelle du symbole afin de mettre en exergue des questions sociétales.

Du 15 avril au 12 juin 2021, l’exposition L’imparfait et l’impératif présentait un ensemble de nouvelles œuvres sur papier recyclé, convoquant aussi bien le dessin que le collage, ainsi qu’un polyptyque de 42 dessins, que l’artiste conçoit comme le carnet de bord de ces derniers mois de pandémie. Saisissante démonstration d’une verve graphique au service d’une vision âpre, ces œuvres expriment autant sur les souffrances du peuple africain que sur la condition humaine, à travers le thème de l’enfermement. De son pays natal, ancienne colonie portugaise, Nú Barreto garde le souvenir d’une éprouvante marche vers l’indépendance puis d’une instabilité politique et militaire ponctuée de nombreux coups d’état. L’artiste porte aujourd’hui un regard lucide et acerbe sur la situation actuelle de la Guinée-Bissau, où ne cessent de s’accroître les disparités socio-économiques. Plus largement, c’est toute la complexité des enjeux qui déterminent les relations entre les différents États africains et l’Occident qui transparaît, sous la forme figurée, à travers la représentation de ses « homos imparfaits ».


Le Club Étudiants Entrepreneurs organise des simulations d’entretien d’embauche

Les étudiants de BTS 2e année ont eu une occasion unique de s’entraîner à l’entrée dans la vie active au lycée Gerville-Réache ce jeudi 20 janvier.

Le CEE (Club étudiants entrepreneurs) leur a proposé des simulations d’entretiens d’embauche avec des recruteurs des différents secteurs communication, gestion finance, commerce, marketing et management.



Les professionnels, venus pour l’occasion, ont parfois dû braver les difficultés de circulation mais se sont tous déclarés très satisfaits de l’expérience.

Ils ont été agréablement surpris par la personnalité de certains candidats et ont pu prodiguer de précieux conseils à ceux qui manquaient encore d’assurance.

En attendant d’être embauchés, les participants les plus convaincants du challenge ont été récompensés de leur prestation par une petite attention du club !


Atelier Wi’anArt des 2nde7 avec Yelow

Jeudi 13 janvier, les 2ndes 7 option Arts plastiques et leur enseignante, Mme Beaujour, ont reçu le street-artist YELOW (Cédric Tran Ngoc), dans le cadre de la 10ème édition Wi’anArt.


L’atelier de pratique artistique était placé sous le signe du portrait, caractéristique des œuvres de l’artiste Yelow. 
Les élèves ont revisité en particulier le portrait de Maryse Condé ou celui de Michelle Obama, à l’aide de symboles et d’un travail sur les couleurs.

Présentation de l’artiste Yelow


Atelier Wi’anArt avec So Aguessy Raboteur

Vendredi 7 janvier, de 14h à 17h,  les 1ères spécialité Arts plastiques et leur enseignant, M. Gorin, ont reçu l’artiste guadeloupéenne So Aguessy Raboteur, dans le cadre de la 10ème édition Wi’anArt. 3
Après un temps de rencontre et d’échanges autour du travail de l’artiste qui croise peinture sur toile et outils numériques, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique sur le thème de la couleur.

Présentation de l’artiste So Aguessy Raboteur


Exposition “Histoire, Sport et Citoyenneté” au CDI du 4 janvier au 18 février 2022

Du 4 janvier au 18 février 2022, le CDI est heureux d’accueillir l’exposition Histoire Sport & Citoyenneté : Des Jeux Olympiques d’Athènes 1896 aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec le concours de la CASDEN.
30 affiches, format 60 x 80 cm, retracent l’histoire de 30 Olympiades, à travers le parcours de 30 athlètes exceptionnels et emblématiques des valeurs du sport et de l’olympisme.
Le site internet dédié casdenhistoiresport.fr permet de compléter chaque panneau de l’exposition en proposant quelque 250 vidéos d’archives, des portraits, une bibliographie et les chiffres clés des 30 Olympiades.
Un livret pédagogique est également disponible en ligne. Vous pourrez accéder aux réponses du livret à l’aide d’un code confidentiel (réservé aux enseignants) à demander aux responsables du CDI.



Nous vous invitons à découvrir la vidéo de présentation de l’exposition :

Vidéo de présentation de la CPGE AL

Nous vous invitons à découvrir la vidéo de présentation de La classe préparatoire littéraire de Guadeloupe située au lycée Gerville Réache.

Deux étudiantes de cette prépa, Enide (2e année) et Emelyn (1ère année) vous présentent cette formation inoubliable et fort enrichissante. Une prochaine vidéo sera consacrée aux débouchés de la prépa littéraire et aux concours qu’elle permet de passer.


90 arbres offerts pour les 90 ans du Lycée

Dans le cadre des 90 ans du Lycée Gerville Réache, en partenariat avec l’ACED (Association Conseil Environnement et Développement Durable), les éco-délégués du Lycée sont heureux et fiers d’avoir pu organiser l’opération « 90 ans, 90 arbres », ce vendredi 17 Décembre 2021, dans la cour d’honneur du lycée.

Les membres de la communauté scolaire, élèves, parents et personnels de l’établissement, ont pu repartir avec un arbre fruitier à planter dans leur jardin, avec l’engagement d’en prendre le plus grand soin. Un grand moment de partage, à la veille des fêtes de fin d’année, qui a donné beaucoup de joie aux enfants comme aux adultes. L’occasion aussi de célébrer la biodiversité, avec des essences parfois méconnues voire oubliées, et de replacer les produits péyi au centre de notre alimentation.

Cette action s’inscrit dans le cadre du projet 100000 arbres pour la Guadeloupe, porté par le Dr Félix LUREL que nous remercions sincèrement et qui était bien présent à nos côtés.


« Et la vie gagne » : Raymond Boutin vient présenter son dernier ouvrage aux CPGE AL 1

Jeudi 9 décembre, à l’invitation de leur professeur d’histoire, M. Gilles Delâtre, les étudiants en première année de Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles littéraires (CPGE A/L 1) du lycée Gerville-Réache ont eu l’honneur d’accueillir M. Raymond Boutin pour la présentation de son roman Et la vie gagne (Ibis Rouge, 2021). Docteur en histoire, membre de la société d’histoire de la Guadeloupe et professeur agrégé d’histoire-géographie à la retraite, M. Boutin a enseigné au lycée Gerville-Réache de 1986 à 2006. Auteur de plusieurs ouvrages d’histoire de la Guadeloupe, il n’a eu de cesse de s’intéresser à la vie des gens et à ce qu’ils nous transmettent. « L’historien doit tenir la main du lecteur et l’emmener tâter la paillasse du paysan », rappelle-t-il, citant le grand historien Georges Duby.

L’accueil et la présentation de Raymond Boutin. Crédit : Morane CAPRON

Cependant, le dernier livre de Raymond Boutin, Et la vie gagne est un roman. Fort de sa connaissance des archives, l’auteur a posé, pour son histoire un contexte très historique, celui de l’épidémie de choléra qui a frappé la Guadeloupe en 1865. Un sujet qu’il a abordé dans ses recherches et pour lequel, précise-t-il, les sources sont abondantes : thèses de médecins, rapports officiels, etc. Marqué par l’ampleur et la brutalité de cet événement, voilà des années qu’il a le projet d’écrire non plus l’histoire mais une histoire, à ce propos. Dans sa phase de préparation (il insiste sur le long temps d’élaboration), l’auteur a lu ou relu Les Contes de Boccace, La Peste d’Albert Camus ou encore L’amour aux temps du choléra de Gabriel García Márquez.

L’action du roman se déroule dans une famille de mulâtres bourgeois de Pointe-à-Pitre qui fuit le choléra en allant à Basse-Terre. Cette famille arrive dans une ville qu’elle croyait épargnée mais cela n’est malheureusement pas le cas. L’auteur y décrit la naissance, la progression et les conséquences du choléra sur la vie sociale, administrative et sur les comportements.

« Cette société était peut-être plus pauvre, plus démunie, plus ignorante plus malade mais elle était plus solidaire et donc plus heureuse. Aujourd’hui, on se ferme des portes et on se pose des questions de plus en plus complexes », explique Raymond Boutin.

Au terme d’un exposé d’une quarantaine de minutes, la classe est invitée à poser des questions.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour réaliser cet ouvrage ?

Beaucoup de temps. Lorsque l’on termine son ouvrage, on est heureux alors on le laisse de côté, mais par la suite, on revient dessus et on n’en est finalement pas satisfait. J’ai parfois jusqu’à dix reproductions du même travail. Je relie le texte comme s’il n ‘était pas le mien, comme un professeur corrigeant les thèses de ses élèves et cela peut durer longtemps. Il faut toujours revenir sur son travail mais il faut se prémunir de ce que j’appelle le syndrome d’Orson Welles, c’est-à-dire qu’il faut savoir s’arrêter . Je dirais que c’est la raison pour laquelle l’écriture est un plaisir mais aussi une souffrance.

Vous décrivez cette famille qui, comme d’autres Pointois, quittent la Grande-Terre par voie maritime et, pense trouver le bon air à Basse-Terre puis à St-Claude, mais y a-t-il eu des migrations de ce genre vers les îles du sud où vers d’autres îles de la Caraïbe, La Dominique, Montserrat ?

On n’en a pas trouvé pour la bonne raison qu’à cette époque dès qu’il y avait une alerte épidémique sur une des îles, les autres îles se fermaient. Les gens ont envisagé cela mais ils savaient qu’ils devraient au mieux se soumettre à une quarantaine. Il y eut tout de même un certain soutien des îles voisines, comme des médecins venant de Martinique. Cela dit l’impact du choléra n’a pas été le même sur tout le territoire guadeloupéen. A St Claude, par exemple, il y a eu peu de morts.

Dans votre livre vous étudiez les conséquences de l’épidémie du choléra sur la société guadeloupéenne, avez-vous comparé les conséquences du choléra en 1865 avec celles, aujourd’hui du covid-19 ?

Non, j’ai eu cette idée, mais je n’ai pas chercher à le faire. Quand j’ai commencé mes travaux le covid n’existait pas. Il s’écoule du temp entre l’écriture et la publication. Mais il y a tout de même des similitudes entre ces deux épidémies. Notamment, la controverse sur le mal, c’est à dire qu’on ne l’a pas tout de suite identifié. Pour beaucoup de personnes ce n’était qu’une grippe. De plus, on ne connaissait pas encore la maladie. Autre similitude à souligner : les soins, à l’époque on tentait tout type de choses pour guérir, les comportements par rapport à la foi aussi étaient similaires. Les gens considèrent les épidémies comme une punition de Dieu. La restriction de la vie sociale aussi était comparable, on n’avait pas le temps d’organiser des veillés.

Raymond Boutin et la CPGE A/L 1. Crédit : Morane CAPRON

Pourquoi, selon vous, l’épidémie du choléra a-t-elle été oubliée des mémoires guadeloupéennes ?

Je pense qu’il y a une chose dont on vous a déjà parlé, c’est la résilience. Les gens qui ont vécu quelque chose de dramatique n’en parle pas souvent, ils tournent la page. Ce n’est pas un souvenir heureux. A notre époque, on fait le contraire, on ferme la porte à la résilience. Nous sommes paralysés par ça. Personne n’a le droit de nous dire de ne pas en parler. Il ne faut pas oublier mais vivre avec.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de passer des ouvrages historiques, aux nouvelles et aux romans ?

Je m’interroge beaucoup sur le rôle de l’historien et de son utilité, mais quand je regarde le comportement des gens, je me dis qu’aujourd’hui nous sommes dans une phase de confusion entre passé, mémoire et histoire. Les gens confondent tout. Je suis effaré de voir que les gens sont partis dans des folies de destruction de monuments. Je ne dis pas qu’il ne faut pas changer ce qui nous dérange mais il faut bien les choisir. On dit: «  rayi chien di dan ay blan »  on peut ne pas aimer le chien mais il faut tout de même avouer que ses dents sont blanches. Dans le cas de Victor Schœlcher par exemple, nous ne pouvons pas oublier qu’il a donné un coup de main important pour l’abolition de l’esclavage. C’est lui qui a convaincu le gouvernement provisoire (IIème République) qu’il ne fallait pas attendre les élections pour libérer les esclaves.

Raymond Boutin dédicace son livre pour la classe. Crédit : Morane CAPRON

Avez-vous quelques mots à nous adresser, nous les étudiants ?

Tout ce que je peux vous dire c’est comme dans toutes choses… Voyez-vous, Zidane ou Mbappé, nous sommes tous impressionnés par ce qu’ils font sur le terrain, pareil pour un guitariste sur la scène. Le talent c’est bien, mais la chose la plus importante c’est le travail. Et même quand on doit passer un concours, il faut acheter de la super glue pour en mettre sur sa chaise car, quel que soit le sujet ce n’est pas à toi de te condamner à l’avance ; le devoir que tu réalises, il a une personne pour le corriger. Prenez exemple sur les grands, portez de l’intérêt à l’avis de l’éditeur car il vaut mieux être critiqué d’abord par lui que par les lecteurs.

Article rédigé par Morane CAPRON et Daëna MANICOR