Vidéo de présentation de la CPGE AL

Nous vous invitons à découvrir la vidéo de présentation de La classe préparatoire littéraire de Guadeloupe située au lycée Gerville Réache.

Deux étudiantes de cette prépa, Enide (2e année) et Emelyn (1ère année) vous présentent cette formation inoubliable et fort enrichissante. Une prochaine vidéo sera consacrée aux débouchés de la prépa littéraire et aux concours qu’elle permet de passer.


90 arbres offerts pour les 90 ans du Lycée

Dans le cadre des 90 ans du Lycée Gerville Réache, en partenariat avec l’ACED (Association Conseil Environnement et Développement Durable), les éco-délégués du Lycée sont heureux et fiers d’avoir pu organiser l’opération « 90 ans, 90 arbres », ce vendredi 17 Décembre 2021, dans la cour d’honneur du lycée.

Les membres de la communauté scolaire, élèves, parents et personnels de l’établissement, ont pu repartir avec un arbre fruitier à planter dans leur jardin, avec l’engagement d’en prendre le plus grand soin. Un grand moment de partage, à la veille des fêtes de fin d’année, qui a donné beaucoup de joie aux enfants comme aux adultes. L’occasion aussi de célébrer la biodiversité, avec des essences parfois méconnues voire oubliées, et de replacer les produits péyi au centre de notre alimentation.

Cette action s’inscrit dans le cadre du projet 100000 arbres pour la Guadeloupe, porté par le Dr Félix LUREL que nous remercions sincèrement et qui était bien présent à nos côtés.


« Et la vie gagne » : Raymond Boutin vient présenter son dernier ouvrage aux CPGE AL 1

Jeudi 9 décembre, à l’invitation de leur professeur d’histoire, M. Gilles Delâtre, les étudiants en première année de Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles littéraires (CPGE A/L 1) du lycée Gerville-Réache ont eu l’honneur d’accueillir M. Raymond Boutin pour la présentation de son roman Et la vie gagne (Ibis Rouge, 2021). Docteur en histoire, membre de la société d’histoire de la Guadeloupe et professeur agrégé d’histoire-géographie à la retraite, M. Boutin a enseigné au lycée Gerville-Réache de 1986 à 2006. Auteur de plusieurs ouvrages d’histoire de la Guadeloupe, il n’a eu de cesse de s’intéresser à la vie des gens et à ce qu’ils nous transmettent. « L’historien doit tenir la main du lecteur et l’emmener tâter la paillasse du paysan », rappelle-t-il, citant le grand historien Georges Duby.

L’accueil et la présentation de Raymond Boutin. Crédit : Morane CAPRON

Cependant, le dernier livre de Raymond Boutin, Et la vie gagne est un roman. Fort de sa connaissance des archives, l’auteur a posé, pour son histoire un contexte très historique, celui de l’épidémie de choléra qui a frappé la Guadeloupe en 1865. Un sujet qu’il a abordé dans ses recherches et pour lequel, précise-t-il, les sources sont abondantes : thèses de médecins, rapports officiels, etc. Marqué par l’ampleur et la brutalité de cet événement, voilà des années qu’il a le projet d’écrire non plus l’histoire mais une histoire, à ce propos. Dans sa phase de préparation (il insiste sur le long temps d’élaboration), l’auteur a lu ou relu Les Contes de Boccace, La Peste d’Albert Camus ou encore L’amour aux temps du choléra de Gabriel García Márquez.

L’action du roman se déroule dans une famille de mulâtres bourgeois de Pointe-à-Pitre qui fuit le choléra en allant à Basse-Terre. Cette famille arrive dans une ville qu’elle croyait épargnée mais cela n’est malheureusement pas le cas. L’auteur y décrit la naissance, la progression et les conséquences du choléra sur la vie sociale, administrative et sur les comportements.

« Cette société était peut-être plus pauvre, plus démunie, plus ignorante plus malade mais elle était plus solidaire et donc plus heureuse. Aujourd’hui, on se ferme des portes et on se pose des questions de plus en plus complexes », explique Raymond Boutin.

Au terme d’un exposé d’une quarantaine de minutes, la classe est invitée à poser des questions.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour réaliser cet ouvrage ?

Beaucoup de temps. Lorsque l’on termine son ouvrage, on est heureux alors on le laisse de côté, mais par la suite, on revient dessus et on n’en est finalement pas satisfait. J’ai parfois jusqu’à dix reproductions du même travail. Je relie le texte comme s’il n ‘était pas le mien, comme un professeur corrigeant les thèses de ses élèves et cela peut durer longtemps. Il faut toujours revenir sur son travail mais il faut se prémunir de ce que j’appelle le syndrome d’Orson Welles, c’est-à-dire qu’il faut savoir s’arrêter . Je dirais que c’est la raison pour laquelle l’écriture est un plaisir mais aussi une souffrance.

Vous décrivez cette famille qui, comme d’autres Pointois, quittent la Grande-Terre par voie maritime et, pense trouver le bon air à Basse-Terre puis à St-Claude, mais y a-t-il eu des migrations de ce genre vers les îles du sud où vers d’autres îles de la Caraïbe, La Dominique, Montserrat ?

On n’en a pas trouvé pour la bonne raison qu’à cette époque dès qu’il y avait une alerte épidémique sur une des îles, les autres îles se fermaient. Les gens ont envisagé cela mais ils savaient qu’ils devraient au mieux se soumettre à une quarantaine. Il y eut tout de même un certain soutien des îles voisines, comme des médecins venant de Martinique. Cela dit l’impact du choléra n’a pas été le même sur tout le territoire guadeloupéen. A St Claude, par exemple, il y a eu peu de morts.

Dans votre livre vous étudiez les conséquences de l’épidémie du choléra sur la société guadeloupéenne, avez-vous comparé les conséquences du choléra en 1865 avec celles, aujourd’hui du covid-19 ?

Non, j’ai eu cette idée, mais je n’ai pas chercher à le faire. Quand j’ai commencé mes travaux le covid n’existait pas. Il s’écoule du temp entre l’écriture et la publication. Mais il y a tout de même des similitudes entre ces deux épidémies. Notamment, la controverse sur le mal, c’est à dire qu’on ne l’a pas tout de suite identifié. Pour beaucoup de personnes ce n’était qu’une grippe. De plus, on ne connaissait pas encore la maladie. Autre similitude à souligner : les soins, à l’époque on tentait tout type de choses pour guérir, les comportements par rapport à la foi aussi étaient similaires. Les gens considèrent les épidémies comme une punition de Dieu. La restriction de la vie sociale aussi était comparable, on n’avait pas le temps d’organiser des veillés.

Raymond Boutin et la CPGE A/L 1. Crédit : Morane CAPRON

Pourquoi, selon vous, l’épidémie du choléra a-t-elle été oubliée des mémoires guadeloupéennes ?

Je pense qu’il y a une chose dont on vous a déjà parlé, c’est la résilience. Les gens qui ont vécu quelque chose de dramatique n’en parle pas souvent, ils tournent la page. Ce n’est pas un souvenir heureux. A notre époque, on fait le contraire, on ferme la porte à la résilience. Nous sommes paralysés par ça. Personne n’a le droit de nous dire de ne pas en parler. Il ne faut pas oublier mais vivre avec.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de passer des ouvrages historiques, aux nouvelles et aux romans ?

Je m’interroge beaucoup sur le rôle de l’historien et de son utilité, mais quand je regarde le comportement des gens, je me dis qu’aujourd’hui nous sommes dans une phase de confusion entre passé, mémoire et histoire. Les gens confondent tout. Je suis effaré de voir que les gens sont partis dans des folies de destruction de monuments. Je ne dis pas qu’il ne faut pas changer ce qui nous dérange mais il faut bien les choisir. On dit: «  rayi chien di dan ay blan »  on peut ne pas aimer le chien mais il faut tout de même avouer que ses dents sont blanches. Dans le cas de Victor Schœlcher par exemple, nous ne pouvons pas oublier qu’il a donné un coup de main important pour l’abolition de l’esclavage. C’est lui qui a convaincu le gouvernement provisoire (IIème République) qu’il ne fallait pas attendre les élections pour libérer les esclaves.

Raymond Boutin dédicace son livre pour la classe. Crédit : Morane CAPRON

Avez-vous quelques mots à nous adresser, nous les étudiants ?

Tout ce que je peux vous dire c’est comme dans toutes choses… Voyez-vous, Zidane ou Mbappé, nous sommes tous impressionnés par ce qu’ils font sur le terrain, pareil pour un guitariste sur la scène. Le talent c’est bien, mais la chose la plus importante c’est le travail. Et même quand on doit passer un concours, il faut acheter de la super glue pour en mettre sur sa chaise car, quel que soit le sujet ce n’est pas à toi de te condamner à l’avance ; le devoir que tu réalises, il a une personne pour le corriger. Prenez exemple sur les grands, portez de l’intérêt à l’avis de l’éditeur car il vaut mieux être critiqué d’abord par lui que par les lecteurs.

Article rédigé par Morane CAPRON et Daëna MANICOR


Remise du Prix Goncourt des Lycéens 2021 à Paris avec les CPGE AL1

Cette année, pour la première fois de son histoire, le Lycée Gerville Réache a participé comme 50 autres lycées français au Prix Goncourt des lycéens.

Ce sont les étudiants CPGE AL1 et leurs enseignantes, Mme CRUCES, Mme POUZET et Mme KUESSAN, qui ont relevé ce formidable défi de pouvoir lire et échanger, en l’espace de quelques semaines, autour des 14 titres en lice de la rentrée littéraire.

 

Jeudi 25 novembre, Akéva D. était à Paris, au Ministère de l’Education Nationale, pour représenter sa classe et participer à la remise du Prix Goncourt des lycéens à l’auteure Clara Dupont Monod pour son magnifique roman S’adapter. Avec Mme Cruces, elles ont tenu à traverser les océans et braver les barrages en Guadeloupe afin d’être présentes pour octroyer ce Prix du cœur plébiscité par les étudiants.

Les 14 titres sélectionnés pour le Prix Goncourt des Lycéens 2021 :

  • Soleil amer de Lilia Hassaine aux éditions Gallimard
  • La fille qu’on appelle de Tanguy Viel aux éditions de Minuit  
  • Le voyage dans l’Est de Christine Angot aux éditions Flammarion 
  • Les enfants de Cadillac de François Noudelmann aux éditions Gallimard 
  • Parle tout bas d’Elsa Fottorino aux éditions Mercure de France 
  • Au printemps des monstres de Philippe Jaenada aux éditions Mialet-Barrault 
  • La carte postale d’Anne Berest aux éditions Grasset
  • S’adapter de Clara Dupont-Monod aux éditions Stock 
  • Milwaukee Blues de Louis-Philippe Dalembert aux éditions Sabine Wespieser 
  • L’éternel fiancé d’Agnès Desarthe aux éditions L’Olivier 
  • S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi aux éditions Grasset 
  • Feu de Maria Pourchet aux éditions Fayard 
  • Le voyant d’Etampes d’Abel Quentin aux éditions L’Observatoire 
  • La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr aux éditions Philippe Rey 

Masterclass TALANOA : Semaine de théâtre forum sur le Climat avec la Cie Oxymore

Grâce au soutien de nos partenaires (Rectorat, DAC Ministère de la Culture, DEAL et Région Guadeloupe), le Lycée Gerville Réache est heureux d’organiser du 15 au 19 novembre 2021 une masterclass sur le réchauffement climatique animée par 2 comédiennes professionnelles, Gaëlle BOURGEOIS et Virginie DANO (Cie Oxymore), formée par le GIEC et qui a participé à la COP 26 à Glasgow.

12 élèves de 2nde, répartis dans 6 classes différentes, se sont portés volontaires pour participer à cette masterclass intitulée TALANOA.

 

Après une première séance de pratique théâtrale, les élèves ont pris part à l’atelier scientifique La Fresque du Climat de manière à mieux se figurer et comprendre les causes et conséquences du dérèglement climatique.

Vidéo de présentation de la Fresque du Climat : https://www.youtube.com/watch?v=HK4pRFnv2UY

 

Les élèves pourront ainsi créer 2 à 3 scénettes qu’ils joueront ensuite devant un public de collégiens le vendredi 26 novembre, au Champ d’Arbaud, dans le cadre du festival Nou Sé Yonn 2ème édition organisé par Gwada Circus et ses partenaires dont le Lycée Gerville Réache.

 


L’option Entrepreneuriat du BTS MCO a reçu Mme Soyer, entrepreneuse et gérante d’une agence de communication

Lors de la semaine de l’entrepreneuriat, nous avons eu l’intervention d’une chef d’entreprise.

Mme SOYER est venue en classe présenter son entreprise créée il y a 14 ans et prénommée « Heureux qui Communique ».


 


Il s’agit d’une agence de communication spécialisée dans 4 domaines : le marketing, la communication, la relation presse et la création de contenu. Elle est basée au HAVRE mais a des clients dans de nombreuses régions y compris la Guadeloupe, ce qui a permis la visite de sa dirigeante.


« Nous avons bien aimé cette présentation et l’intervention de Mme SOYER car c’était très instructif, surtout ses avis sur nos projets d’entrepreneurs. »

« Nous avons appris beaucoup de choses pour l’avenir et aimerions avoir des interventions d’autres entrepreneurs dans le futur. »

« Madame Soyer et une entrepreneuse dynamique qui sait communiquer ses passions avec beaucoup de pédagogie.

 


Les échanges ont été très enrichissants avec les étudiants et 2 autres professeurs (de français et de communication) ont souhaité assister à l’intervention, qu’ils ont également appréciée. »

Article rédigé par Naomy FOUMANN et Joryan JUDITH


Concours photo académique Les Bienfaits de la nature

Le Lycée Gerville Réache est heureux d’organiser la 5ème édition du concours photo académique Art of change, en partenariat avec l’association Wi’anArt. Le thème mis à l’honneur cette année est : LES BIENFAITS DE LA NATURE



Cette 5ème édition est une invitation à observer la nature qui nous entoure. Il nous invite à ouvrir grands les yeux sur le vivant pour mieux en apprécier la diversité et les richesses, tout en donnant envie de les préserver et de les respecter.
Tout en ayant une dimension esthétique et artistique, les photographies devront tenter de saisir les bienfaits de la nature, que ces soit pour le vivant (humain, végétal, animal, pluie, pollinisation, nourriture…), dans les paysages (saisir une nature apaisante, bienveillante…) ou les plantes qui soignent le corps et l’âme (rimèd razié – plantes médicinales, plantes aromatiques, plantes à parfums, plantes magiques, plantes dépolluantes, détoxifiantes, condimentaires, graines, plantes nourricières, espèces rares, anciennes, oubliées…).
Les élèves et étudiants ont jusqu’au 19 février 2022 pour envoyer leurs photographies par mail à wianart971@gmail.com, comme mentionné dans le Règlement du concours ci-dessous :

Nouvelle vidéo sur la chaîne YouTube CPGE

Nous vous invitons à découvrir la nouvelle vidéo sur la chaîne YouTube consacrée aux Classes Préparatoire aux Grandes Ecoles du Lycée Gerville Réache



Ancienne élève puis étudiante en CPGE ECE, Maiwen témoigne de ses années au lycée et ses débuts à SKEMA BUSINESS SCHOOL à Lille, la 6ème meilleure école de commerce en France. Elle évoque notamment son parcours au lycée ainsi que son engagement en tant qu’éco-déléguée qui a permis de nombreuses avancées et réalisations concrètes au Lycée.