L’Atilyé Post Covid19 : Éducation à l’image et aux médias

Grâce à l’ARS Guadeloupe qui a financé le programme et à l’ASSODOC (Association des Enseignants Documentalistes de la Guadeloupe) qui en a assuré le pilotage, les étudiants de BTS Comptabilité Gestion 1ère et leur enseignante de Culture générale et expression, Mme MAROT, ont participé au projet intitulé L’Atilyé Post Covid19 : Éducation à l’image et aux médias tout comme 4 autres établissements scolaires du sud Basse-Terre : Collèges Joseph Pitat et Richard Samuel, LP Ducharmoy et IUT de Saint-Claude.

L’objectif final de ce projet est la réalisation de reportages photographiques sur la pandémie mondiale de la Covid-19 et ses conséquences, que ce soit dans la cellule familiale, l’environnement proche ou le monde professionnel : mesures sanitaires, protocole, gestes barrières, télétravail…

Débutée au mois de décembre, une série d’ateliers avec le photographe Pierre COEFFIC a d’abord permis d’initier les étudiants aux techniques de prises de vues photographiques tout en les sensibilisant à la lecture d’image. Ainsi, à travers le traitement spécifique de la crise sanitaire sur les réseaux sociaux, nous avons abordé l’éducation aux nouveaux médias de manière à forger un esprit critique vis-à-vis des informations et surtout des images qui peuvent y circuler.

Les BTS CG1 ont ensuite constitué des groupes de 2 à 3 étudiants pour réaliser leurs reportages. Les thèmes choisis sont le plus souvent dans le monde du travail : commerces de proximité, grande distribution ou télétravail.


Un reportage s’est distingué par sa qualité et son originalité, celui de Ludivine BABEL et Koralie GALVANI, puisqu’il rend compte de la réalité des mesures sanitaires dans le monde particulier des pompes funèbres où le deuil doit cohabiter avec les protocoles et gestes barrières. Nous vous invitons à découvrir leurs photographies.

 

 


Atelier Wi’anArt pour les 2nde 7 avec l’artiste Kamun

Mercredi 24 mars, les élèves de 2nde 7 option Arts plastiques et leur enseignant, M. Christophe GORIN, ont poursuivi la 9ème édition Wi’anArt en recevant l’artiste David CERITO alias KAMUN pour 3 heures d’atelier, de 10h à 13h, après avoir reçu en octobre 2020 Chantaléa Commin.

 

La première heure a été l’occasion de découvrir la pratique artistique de Kamun et son parcours personnel.

Né en 1978 à Paris et originaire de la Guadeloupe, l’artiste Kamun aime se définir comme un Africain de la Caraïbe, un déraciné en quête de lui-même, de son Histoire. Il est titulaire d’une Licence en Arts Plastiques de l’Université de Paris 8 (Saint-Denis), et d’un certificat préparatoire en Infographie 2D de l’école Itécom Art Design (Paris). Passionné par l’Image, il se définit comme un artiste numérique et il travaille majoritairement avec les nouveaux médias. Sa démarche se veut sociale, être proche du public et de ceux qui sont éloignés de l’univers culturel en les questionnant sur leurs environnements.

Au terme de cette première partie, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique autour du thème de la 9ème édition Wi’anArt : Jardin Social (photos ci-dessous).

   

   


Remise des Prix du Concours photo académique “Biodiversité”

La cérémonie de remise des prix et l’exposition initialement prévues à la Médiathèque Ernest J. Pépin du Lamentin, du 7 au 28 mai 2021, n’ayant pu se tenir en raison des restrictions sanitaires, le Lycée Gerville Réache a décidé d’organiser malgré tout une cérémonie allégée le vendredi 7 mai, de 11h à 12h, afin de pouvoir remettre leurs prix à la plupart des lauréats du concours.
La date du vendredi 7 mai n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle marque aussi la création de l’Agence régionale de la biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARB-IG), la 1ère dans les outremers, dont la Présidence a été confiée à Sylvie Gustave dit Duflo.


Une équipe de 4 éco-délégués du lycée, maîtres de cérémonie pour l’occasion, ont ainsi remis 12 récompenses en mains propres aux élèves venus tout spécialement au lycée. Les autres élèves recevront leurs prix très prochainement par le biais de leur établissement.
La qualité des photographies a été saluée par l’ensemble des personnes présentes, en particulier par le Proviseur, M. José VICTORIN, et les différents partenaires également présents : Mme Laurence SELBONNE (DAC Ministère de la Culture), Mme Valérie SAMUEL CESARUS (Région Guadeloupe), Mme Liliane DIEUPART, Mme Nicole ERDAN et M. Philippe WATTIAU (DEAL).
Cette année, la 4ème édition du concours photo a connu un succès important avec plus de 1400 photos envoyées par les élèves et enseignants depuis l’ensemble de l’archipel, y compris Saint-Martin.
Le jury a eu fort à faire tant la présélection était d’un très bon niveau. Nous vous invitons à découvrir les 93 photos présélectionnées dans l’album en ligne : https://myalbum.com/album/pjwx5fXYa9Wh


A noter que pour la 1ère fois, une élève a réussi l’exploit de placer à elle seule 3 photos parmi les 20 lauréates, ce qui n’était jamais arrivé jusque-là. Il s’agit de Klarisse ARRENDEL, élève en 1ère au Lycée des Droits de l’Homme de Petit-Bourg, qui a un vrai talent pour saisir la richesse naturelle de notre archipel.
De même, Clovis POIRIER-DOUMENG, élève en 6ème au Collège Edmond Bambuck du Gosier, a obtenu deux prix dont le 2ème Prix.
Enfin, et c’est une première également, une élève du Lycée Gerville Réache remporte le 1er Prix : Anna CASTAIGNEDE, élève en 2nde, et sa photo au sommet de la Soufrière, figure emblématique de la Guadeloupe et de son patrimoine naturel.
Dès que le contexte sanitaire le permettra, une exposition des 20 photographies lauréates sera proposée au public à la Médiathèque Ernest J. Pépin du Lamentin, aux côté d’œuvres originales de l’artiste Laurence ROUSSAS.
Nous remercions tous nos partenaires, en particulier le Rectorat ainsi que le photographe Pierre COEFFIC et les artistes Guy GABON et Laurence ROUSSAS qui ont bien voulu se prêter au jeu d’être, pour un temps, membres du jury.

 

Le 1er Prix et le 10ème Prix pour deux élèves du Lycée Gerville Réache : Anna CASTAIGNEDE et Juliette BALTZER


Nous vous invitons à lire l’article paru dans France-Antilles


Interview de l’artiste Jean-Marc HUNT par Aaliyah André

Le jeudi 22 avril 2021 à 9H était inaugurée, à l’entrée de la ville de Basse Terre, une grande sculpture de bois sombre terminée par des doigts tendus vers le ciel. C’est « Le Baobab », une sculpture collaborative que l’on doit à Jean-Marc HUNT et des élèves de 7 écoles, collèges et lycées de Basse Terre dont Gerville-Réache.

Cérémonie d’inauguration de la sculpture Baobab

« Le Baobab » s’élève à presque 4,5 mètres de hauteur et son cône principal se trouve orné de mains d’enfants, ouvertes, fermées, pointant, le pouce en l’air ou l’index et le majeur levé en une petite arme de papier inoffensive. Ses mains multicolores, empreintes de personnalité, suivent l’écorce de l’arbre dans une tornade inversée.  Les plus jeunes la commence à la base et les plus âgés la termine dans les branches habiles.

L’inauguration s’est faite en présence du Maire de Basse-Terre, André ATALLAH, son équipe municipale, et les artistes  pouvant venir, enfants aussi bien que l’artiste, Jean-Marc Hunt. C’est la première d’une série de réalisations à venir, dans le cadre du programme « Action au cœur de la ville », une démarche associant la Mairie, la Région, le Département, l’État, le Grand Port maritime, les établissements scolaires de la conurbation et l’association culturelle Wi’anArt. Le but de ce programme est d’améliorer le cadre de vie et de redynamiser le centre-ville en mettant le piéton au centre. En effet, ces réalisations dessineront un parcours dans la ville qui dirigera les promeneurs jusqu’au Carmel et le Fort Delgrès. Les réalisation qui paveront le chemin ont pour visée  la valorisation du patrimoine artistique, architectural et historique de la ville.

Mais revenons au « Baobab », je suis allée à la rencontre de Jean-Marc Hunt en espérant parvenir à des précisions au sujet de la signification de cette sculpture.

Pour commencer pouvez vous vous présenter ?

 –  Oui, alors je suis Jean-Marc Hunt, artiste plasticien vivant et travaillant en Guadeloupe. Je développe mon art un peu aux quatre coins du monde. Et puis, je suis fier d’être guadeloupéen.

Trois adjectifs pour vous qualifier ?

 – Ambitieux, pertinent, fier.

Vous avez donc réalisé cette sculpture, est ce que vous pouvez m’en dire plus, sur le processus de réalisation par exemple ?

 – Oui bien sûr, elle est faite à partir de bois, de lito, classe 4, qui sert d’ armature. Cette armature de bois est entièrement grillagée, ensuite avec du fas de glace ou de la résine, j’imbibe du tissus que je vais utiliser pour former la «peau» de cette sculpture. Enfin les mains posées sur la sculpture sont en papier, elles sont peintes, crayonnées par les élèves de différentes écoles de Basse-Terre de la maternelle à la terminale.

En parlant des élèves, que pensez vous de l’inclusion des jeunes de Basse Terre à une initiative comme celle ci ?

 – Disons que, pour moi, ça fait partie d’un processus qui est très important. Comme je disais tout à l’heure, je ne suis pas souvent en Guadeloupe et lorsque je le suis, j’aime retrouver la simplicité que je vais trouver chez les élèves, en milieu scolaire en tout cas. J’avais envie d’une œuvre participative, collaborative, qui recense à la fois une résurgence et une régénérescence. Qui parle et de cette jeunesse et en même temps forme notre identité. Ces rapports que nous avons sont intracommunautaires, puisque nous avons plusieurs communautés qui vivent en Guadeloupe et on le voit ne serait-ce que dans une salle de classe, la diversité qu’il peut y avoir. Faire collaborer tout un ensemble de jeunes pour produire une œuvre d’art, ça participe à cette coexistence créative.

La sculpture Baobab avant l’inauguration et le dévoilement de son cartel

D’où vous est venue l’inspiration pour cette œuvre ?

 – Elle est venue au départ parce que je travaille sur les jardins créoles, qui est un moyen de créer son autosuffisance et aussi de valorisation de soi. Et dans ces deux termes là, je suis arrivé à cette genèse qui est l’arbre et j’avais envie que ce soit un arbre ancestral qui est symboliquement fort. Le baobab m’est apparu comme une évidence puisque le Sénégal s’est fondé autour d’un Baobab, il est emprunté à l’arbre à palabres qui a structuré et organisé les révolutions tout au long des siècles. Donc, il est un moyen de se projeter à travers une droiture, une justesse, il est imposant comme arbre, comme un éléphant tout en étant inoffensif. Ce que je veux dire c’est que le plus gros des éléphants mange des feuilles. C’est le plus gros des mammifères et pour moi c’est ce côté de sagesse que représente le baobab qui à été décisif.

Donc j’ai lu que vous avez dédié votre sculpture à Gervaise Zélateur, une militante guadeloupéenne ayant notamment lutté contre l’illettrisme, quelles sont les raisons de cette dédicace ?

 – Alors, Gervaise Zélateur, c’était ma voisine. C’est je dirais, ma maman spirituelle qui m’a beaucoup appris, notamment sur les plantes, puisque je parlais des jardins créoles, mais aussi qui m’a appris à parler créole. Puisque moi, je suis arrivé en Guadeloupe en 2003 et je ne parlais pas créole guadeloupéen. Elle à été mon professeur, ma maman, elle m’a éduqué à la créolité. Son message, le dire de sa vie, c’est qu’elle souhaitait que chaque Guadeloupéen plante un arbre donc j’ai fait le mien, et j’invite tout le monde à planter son arbre à travers les paroles de Gervaise Zélateur.

Vous avez représenté la Guadeloupe lors de la Biennale de Venise en 2019, qu’avez-vous appris de cette expérience ? Ces leçons sont-elles applicables aujourd’hui ?

 – Disons que je suis un artiste international et que j’ai toujours fait en sorte que la Guadeloupe soit mise à l’honneur lorsque j’expose. Alors que ce soit pour la Biennale de Venise, ou pour Arts Paris ou pour tout autre grand événement fondateur. Ce qui m’importe avant tout, c’est que la Guadeloupe soit correctement présentée et ça dans tout les cas de figure. Je tiens à cette rigueur dans mon rapport à l’art et à mes responsabilités d’artiste et aussi historiques.

Pour finir, pensez-vous que ce projet parviendra à améliorer le cadre de vie des habitants du centre-ville et à le redynamiser ? 

 – Ça aidera en tout cas à créer de nouveaux espaces qui seront certainement des nouveaux créateurs de liens sociaux, qui vont permettre aux gens de se rencontrer et se raconter puisqu’on s’interprète à travers une œuvre d’art. Elles vont aussi réécrire des lieux, puisque ici on est sur l’esplanade, au lieu de l’appeler l’esplanade du port on va peut être l’appeler l’esplanade du baobab. Ça permet aussi ça, la réinterprétation de lieux. Il y a aussi beaucoup d’artistes sur ce projet et qui sont en train de créer ces nouveaux espaces qui vont donner lieu à un parcours dans la ville. Un parcours qui va inviter la population de Basse-Terre et ailleurs à revoir et à reconsidérer les rues qu’ils connaissent, à reconsidérer leur quotidien, leur espace, leur vision. Quant aux changements que ça va entraîner, moi je ne prétends à rien, je ne dis pas que je vais changer le monde, je dis simplement qu’aujourd’hui, nous avons à nous interpréter et cette interprétation commence dans la vie de tous les jours, dans notre quotidien. C’est là ou nous devons interagir pour développer de nouveaux rapports.

L’artiste Jean-Marc Hunt et les élèves de l’école Mélanie Milly

Je clos cet article par les mots des jeunes élèves de l’école Mélanie Milly qui nous disent ce qu’ils ont appris lors de l’intervention de Jean Marc Hunt avec l’aide de leur maîtresse, Mme ROMUALD.

  • « C’était bien, j’ai surtout aimé faire les mains parce que je savais qu’on allait les exposer. »
  • « On a fait quelque chose avec ce qu’on pouvait et on y a mis notre amour pour l’exposer après. On a appris beaucoup de choses sur la culture et sur le baobab. »
  • « Nous avons eu de la chance parce que plusieurs classes ne l’ont jamais fait et nous, on a eu la chance de le faire. »
  • « J’ai bien aimé Jean-Marc Hunt.»
  • A la question de la maîtresse : «Vous avez aimé lorsqu’il est venu à l’école ?», ils répondent en chœur : «Oui!»
  • «Surtout, il nous a fait de beaux dessins.»
  • «On a appris à dessiner des baskets, des notes de musique.»
  • «Ça a développé notre créativité.»
  • «Voilà, vous avez eu l’opportunité de le faire alors que d’autres classes ne l’ont pas eue. », conclut la maîtresse, Mme ROMUALD

Article et interview réalisés par Aaliyah ANDRÉ


Les éco-délégués dans La Grande Famille sur RCI

Mardi 20 avril, Yohana BILBA et Aaliyah ANDRÉ, deux éco-déléguées étaient en direct du lycée avec l’animateur Patrick SOULEZ dans l’émission de RCI, La Grande famille, pour évoquer la mise en place des bacs de tri et recyclage des cannettes et bouteilles plastique.

A leurs côtés, Emmanuelle LACOSTE, responsable de la société R3 Attitude qui assure la mise en œuvre de la collecte et la valorisation des déchets, et Laurent XARRIÉ, enseignant documentaliste et référent EDD.

 


Inauguration de la sculpture BAOBAB à Basse-Terre

Jeudi 22 avril 2021, la sculpture monumentale intitulée BAOBAB a été inaugurée sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.
BAOBAB est une œuvre collaborative de l’artiste guadeloupéen Jean-Marc HUNT qui a représenté la Guadeloupe en 2019 à la Biennale de Venise, la plus grande manifestation d’art contemporain au monde, associant les dessins et peintures des élèves de 7 établissements scolaires de Basse-Terre et environs, dont le Lycée Gerville Réache, organisateur de l’opération avec l’association culturelle Wi’anArt.

L’inauguration a été menée par le Maire de Basse-Terre, André ATALLAH et son équipe, en présence de représentants des différents partenaires : François DERUDDER (Directeur des Affaires Culturelles, Ministère de la Culture), Viviane FRANÇOIS-JULIEN (Directeur de la Communication et des Relations Institutionnelles Guadeloupe Port Caraïbes) et Brigitte RODES (Présidente de la commission « Culture » du Conseil départemental). Des élèves de l’école Mélanie Milly, du collège Richard Samuel et du lycée de Versailles ont également pu assister à l’inauguration, malgré le contexte sanitaire.

Inauguration de la sculpture sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.

La sculpture monumentale BAOBAB

Comme son nom l’indique, la sculpture représente un arbre qui prend la forme d’une main ouverte saluant ses visiteurs à l’entrée de la ville. La sculpture est recouverte d’une multitude de mains peintes par les enfants de Basse-Terre et ses environs. 5 écoles, collèges et lycées ont ainsi participé à la fabrication de l’œuvre, sous la conduite de l’artiste, qui a ensuite marouflé leurs dessins sur la « peau » de la sculpture afin d’apporter du mouvement, de la couleur et la fraîcheur propre à la jeunesse Basse-Terrienne.

La symbolique de l’arbre est également importante. Elle marque la volonté de redonner aux végétaux toute leur place dans l’espace public, à l’heure où la végétalisation des centres-villes est de plus en plus pratiquée pour limiter les zones de chaleur.

L’artiste a également souhaité dédier cette sculpture à la mémoire de Gervaise Zélateur, morte récemment dans un tragique accident de la route. Figure très active dans le monde associatif et artistique, Gervaise Zélateur aimait à dire : « Je souhaite que chaque Guadeloupéen plante un arbre ».

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par NEWS ANTILLES


Les objectifs du programme Mobilités actives et Valorisation du patrimoine dans la ville de Basse-Terre

« Baobab » est la 1ère réalisation d’une série à venir en 2021 dans la ville de Basse-Terre, dans le cadre du programme « Action cœur de ville » et d’une démarche partenariale associant les services de la Mairie, la Région, le Département, l’État, le Grand Port maritime, les établissements scolaires de la conurbation et l’association culturelle Wi’anArt.

La finalité de ce programme est d’améliorer le cadre de vie et de redynamiser le centre-ville par la promotion de la marche à pied et du vélo. Les réalisations mises en place dans les prochains mois dessineront en effet un parcours dans la ville qui mènera les promeneurs jusqu’au quartier du Carmel et aux abords du Fort Delgrès. L’objectif est de créer des points d’intérêt le long de ce parcours qui valorisent le patrimoine artistique, architectural et historique de la ville.

Parmi les réalisations prévues le long du parcours, citons notamment le projet d’une mosaïque sur l’escalier du Passage des marches par l’artiste Henri HILAIRE, le projet d’une promenade le long de la Rivières aux herbes sur le thème des rimèd razié avec l’artiste de land-art et éco-designer Guy GABON, un parcours photographique sur la ville et son architecture, une série de panneaux historiques dans le quartier du Carmel, des témoignages sonores sur la vie an tan lontan rendus accessibles par QR-Code…

Les jeunes Basse-Terriens sont et seront systématiquement associés à toutes ces réalisations. Cela est essentiel à la réussite de ce programme car les jeunes participent ainsi à la ville de demain, en apportant leur propre vision, en se réappropriant l’espace public et en construisant une ville plus harmonieuse et durable.


Inauguration du Tri sélectif au Lycée Gerville Réache

Le Jeudi 18 mars, le lycée a inauguré 10 bacs de collecte et tri des cannettes et bouteilles plastique à l’occasion de la Journée mondiale du recyclage, grâce au travail effectué par une équipe d’éco-délégués motivés et de la société R3 Attitude, en partenariat avec la Région Guadeloupe, l’ADEME et la DEAL dans le cadre de l’AAP Un éco-projet pour ma Guadeloupe dont le Lycée a été lauréat en 2020.

Réunion pour un groupe d’éco-délégués avec Axelle ROBIOLLE et Jérôme ROCH (ADEME), Emmanuelle LACOSTE (R3 Attitude) et le chanteur KRYS

Nous vous invitons à découvrir le film de présentation de la journée parrainée par le chanteur et producteur guadeloupéen KRYS


Les éco-délégués ont créé une affiche spécifique pour chacun des 10 bacs, à l’aide d’un visuel dessiné par Yohana BILBA (élève en Terminale) et d’un slogan inspiré le plus souvent de proverbes en créole ou en français :

1 affiche spécifique pour chacun des 10 bacs de collecte

La société R3 ATTITUDE est représentée par sa présidente :

Emmanuelle LACOSTE – 0690 337 191 – r3attitude97@gmail.com
Réseaux Sociaux : @r3attitude sur Facebook , Instagram et LinkedIn


Les écogestes avec le Pôle Synergîle

Mardi 23 février, dans le cadre du programme “Art of change” d’éducation au développement durable, les élèves de terminale en SES (Sciences Économiques et Sociales) et leur enseignant, M. PIERRE-ANTOINE, ont bénéficié de l’intervention de deux représentantes du pôle d’innovation Synergîle.

Krista VIRGINIE, responsable du pôle écologie industrielle et territoriale (EIT), et Anne-Laure FRENET, chargée du réseau bâtiment durable, ont animé un
atelier de sensibilisation et d’information sur les écogestes en utilisant un quiz interactif en ligne, à la fois ludique et stimulant : Les élèves organisés en équipes de 3 ou 4 avaient à cœur de répondre juste pour bien figurer dans le classement final.


 


Trois domaines ont ainsi été abordés d’un point de vue global ou territorial, à travers des gestes simples du quotidien :

  • Le recyclage et l’économie circulaire
  • L’utilisation des ressources en eau et en énergie
  • Les transports individuels et collectifs

Reportage TV sur CANAL 10

Les missions du pôle d’innovation Synergîle, basé en Guadeloupe, sont de développer la connaissance et la valorisation de la recherche, de stimuler l’innovation technologique et les transferts de technologies entre les entreprises ainsi que de travailler en synergie avec les autres observatoires régionaux pour mutualiser les connaissances et savoirs-faire.

Article paru dans France-Antilles le Vendredi 26 février 2021


Changeons les règles !

Vendredi 5 février, entre 9h45 et 12h, un groupe d’élèves et étudiants éco-délégués du Lycée Gerville Réache a organisé une opération intitulée : Changeons les règles !

   

Initiée par Maiwen DUFOUR-GERARD, étudiante en classe préparatoire économique et commerciale (CPGE ECE), cette opération n’était pas un appel à la révolte mais bien plutôt le mot d’ordre choisi par les éco-délégués pour :

  • Annoncer la mise en place à l’infirmerie d’un distributeur de protections hygiéniques 100% biodégradables (en référence au slogan du fabricant Marguerite & Cie) pour lutter contre la précarité menstruelle qui touche en France 1 étudiante sur 5 ! Le Lycée Gerville Réache sera ainsi le 1er établissement scolaire en Guadeloupe à proposer un tel dispositif pour ses élèves et étudiantes.

  • Briser le tabou des règles et les questions qui les entourent : Mieux connaître le phénomène physiologique des règles / Syndrome prémenstruel / Endométriose / Croyances et superstitions autour des règles / Protections hygiéniques / Précarité menstruelle.


Une série de 7 affiches était visible dans le lycée depuis le début de la semaine pour sensibiliser les élèves et étudiants et leur permettre de répondre aux questions posées lors du quiz animé par Maiwen durant la récréation de 10h.
Pour chaque réponse juste, un t-shirt à gagner avec un visuel spécialement créé pour l’occasion par Yohana BILBA, élève de terminale.

5 élèves de l’option Théâtre du lycée ont débuté la récréation par une scénette théâtrale très juste et drôle sur le tabou des règles (vidéo ci-dessous).

Des photographies réalisées par les élèves étaient également exposées dans la cour d’honneur et sur le portail d’entrée du lycée.





Au terme de la récréation, Fabienne DONDAS et Philomène BICEP-BELFORT, la Présidente et vice-Présidente de l’association Karukéra Endométriose sont intervenues entre 10h15 et 12h auprès de la 2nde 2 et leur enseignante Mme BALTZER puis de la 1ère ST2S et leur enseignante Mme FARNABE SAINT-MAXIMIN, afin de les sensibiliser sur cette maladie chronique encore méconnue et pourtant fort répandue. Outre les douleurs parfois très handicapantes, l’endométriose peut, si elle est mal diagnostiquée, sérieusement compromettre les chances d’avoir un enfant.

Nous espérons que cette belle initiative de nos jeunes lycéennes, largement relayée par les médias, contribuera à lever le voile sur un sujet souvent tabou, notamment à l’école, et permettra de donner des idées à d’autres établissements scolaires…