Inauguration de la sculpture BAOBAB à Basse-Terre

Jeudi 22 avril 2021, la sculpture monumentale intitulée BAOBAB a été inaugurée sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.
BAOBAB est une œuvre collaborative de l’artiste guadeloupéen Jean-Marc HUNT qui a représenté la Guadeloupe en 2019 à la Biennale de Venise, la plus grande manifestation d’art contemporain au monde, associant les dessins et peintures des élèves de 7 établissements scolaires de Basse-Terre et environs, dont le Lycée Gerville Réache, organisateur de l’opération avec l’association culturelle Wi’anArt.

L’inauguration a été menée par le Maire de Basse-Terre, André ATALLAH et son équipe, en présence de représentants des différents partenaires : François DERUDDER (Directeur des Affaires Culturelles, Ministère de la Culture), Viviane FRANÇOIS-JULIEN (Directeur de la Communication et des Relations Institutionnelles Guadeloupe Port Caraïbes) et Brigitte RODES (Présidente de la commission « Culture » du Conseil départemental). Des élèves de l’école Mélanie Milly, du collège Richard Samuel et du lycée de Versailles ont également pu assister à l’inauguration, malgré le contexte sanitaire.

Inauguration de la sculpture sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.

La sculpture monumentale BAOBAB

Comme son nom l’indique, la sculpture représente un arbre qui prend la forme d’une main ouverte saluant ses visiteurs à l’entrée de la ville. La sculpture est recouverte d’une multitude de mains peintes par les enfants de Basse-Terre et ses environs. 5 écoles, collèges et lycées ont ainsi participé à la fabrication de l’œuvre, sous la conduite de l’artiste, qui a ensuite marouflé leurs dessins sur la « peau » de la sculpture afin d’apporter du mouvement, de la couleur et la fraîcheur propre à la jeunesse Basse-Terrienne.

La symbolique de l’arbre est également importante. Elle marque la volonté de redonner aux végétaux toute leur place dans l’espace public, à l’heure où la végétalisation des centres-villes est de plus en plus pratiquée pour limiter les zones de chaleur.

L’artiste a également souhaité dédier cette sculpture à la mémoire de Gervaise Zélateur, morte récemment dans un tragique accident de la route. Figure très active dans le monde associatif et artistique, Gervaise Zélateur aimait à dire : « Je souhaite que chaque Guadeloupéen plante un arbre ».

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par NEWS ANTILLES


Les objectifs du programme Mobilités actives et Valorisation du patrimoine dans la ville de Basse-Terre

« Baobab » est la 1ère réalisation d’une série à venir en 2021 dans la ville de Basse-Terre, dans le cadre du programme « Action cœur de ville » et d’une démarche partenariale associant les services de la Mairie, la Région, le Département, l’État, le Grand Port maritime, les établissements scolaires de la conurbation et l’association culturelle Wi’anArt.

La finalité de ce programme est d’améliorer le cadre de vie et de redynamiser le centre-ville par la promotion de la marche à pied et du vélo. Les réalisations mises en place dans les prochains mois dessineront en effet un parcours dans la ville qui mènera les promeneurs jusqu’au quartier du Carmel et aux abords du Fort Delgrès. L’objectif est de créer des points d’intérêt le long de ce parcours qui valorisent le patrimoine artistique, architectural et historique de la ville.

Parmi les réalisations prévues le long du parcours, citons notamment le projet d’une mosaïque sur l’escalier du Passage des marches par l’artiste Henri HILAIRE, le projet d’une promenade le long de la Rivières aux herbes sur le thème des rimèd razié avec l’artiste de land-art et éco-designer Guy GABON, un parcours photographique sur la ville et son architecture, une série de panneaux historiques dans le quartier du Carmel, des témoignages sonores sur la vie an tan lontan rendus accessibles par QR-Code…

Les jeunes Basse-Terriens sont et seront systématiquement associés à toutes ces réalisations. Cela est essentiel à la réussite de ce programme car les jeunes participent ainsi à la ville de demain, en apportant leur propre vision, en se réappropriant l’espace public et en construisant une ville plus harmonieuse et durable.


Atelier Wi’anArt pour les 2nde 7 avec Chantaléa Commin

Mercredi 7 octobre, les élèves de 2nde 7 option Arts plastiques et leur enseignant, M. Christophe GORIN, ont débuté la 9ème édition Wi’anArt en recevant l’artiste Chantaléa Commin pour 3 heures d’atelier, de 10h à 13h.

La première heure a été l’occasion de découvrir la pratique artistique de Chantaléa Commin et son parcours personnel : Née en Guadeloupe, de parents agriculteurs dans le Nord de la Grande-Terre, Chantaléa est partie à Paris au début des années 90, avec son BAC en poche décroché à Baimbridge. Elle y restera pendant 25 ans : Après des études d’Esthétique, de littérature et de cinéma expérimental à l’université Paris I – Sorbonne, une formation en arts plastiques mais également en Créa/infographie pour l’édition musicale underground à Boulogne-Billancourt, elle collabore à plusieurs manifestations artistiques depuis « Art dans la ville » à Bagneux en 1993, résidences artistiques notamment au Sénégal en 2005, voyage initiatique, camera au poing. Elle décide de revenir au pays Guadeloupe en 2011 pour se consacrer entièrement à son art.

Les élèves ont ainsi pu découvrir sa démarche artistique née de son histoire personnelle et de ses rencontres humaines et artistiques. L’un de ses enseignants par exemple n’était autre que Michel Journiac, artiste célèbre et emblématique de l’art corporel français, à qui on doit notamment la performance intitulée Messe pour un corps qui a fait grand bruit en 1969.

L’œuvre de Chantaléa Commin est protéiforme : Peinture, installation, infographie, vidéo artistique…


Au terme de cette première partie, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique autour du thème de la 9ème édition Wi’anArt : Jardin Social.
Les élèves ont d’abord planché sur le jardin créole et ses différentes composantes, pour imaginer à travers une création en stop motion une vidéo d’animation mettant en scène les plantes médicinales capables de guérir bien des maux / mots… (photo ci-dessous).

 

 


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Atelier Wi’anArt avec la photographe Anaïs C.

Dans le cadre de la 8ème édition Wi’anArt sur le thème Identités, la photographe Anaïs C. est intervenue le lundi 2 décembre auprès des élèves de Terminales option de spécialité Arts Plastiques et leur enseignant, M. Christophe Gorin.

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Après l’atelier avec Cédrick-Isham Calvados le lundi 4 novembre, la rencontre a été l’occasion pour les élèves de découvrir le travail photographique d’Anaïs C. dont sa série de portraits inspirés du personnage emblématique du conte créole, Manman Dlo, et celle prise lors du Carnaval sur l’île de Grenade.

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Au terme d’une heure d’échanges environ, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique en bénéficiant des conseils de la photographe.
Certaines réalisations des élèves seront exposées lors de l’exposition de restitution Wi’anArt qui se tiendra courant mai à la Souvenance, Centre caribéen d’art et de culture André et Simone Shwarz-Bart, située à Goyave.


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La Grande Lessive

Jeudi 24 octobre, l’opération internationale La Grande Lessive, initiée en 2006 par la plasticienne Joëlle Gonthier, s’est tenue pour la 3ème année consécutive au Lycée Gerville Réache.

Cette année, le mot d’ordre était Paysages du bord de Terre, l’instant T. Les élèves de l’option facultative d’arts plastiques du lycée Gerville Réache, encadrés par leur enseignante Annabelle Xarrié, ont relevé le défi.

Les œuvres des élèves ont été exposées dans la cour des manguiers épinglées sur une corde avec des pinces à linge, à la manière d’une grande lessive.

Nous vous invitons à lire l’article paru dans France-Antilles

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La Grande Lessive, c’est quoi ?

La Grande Lessive® est une installation artistique éphémère faite par tous tout autour de la Terre, au moyen de réalisations plastiques de format A4 (dessins, peintures, images numériques, collages, poésies visuelles, etc.) conçues à partir d’une invitation commune, avant d’être suspendues à des fils tendus dans des espaces publics ou privés à l’aide de pinces à linge.
Ses objectifs sont la promotion de la pratique artistique, de l’éducation et de l’enseignement artistiques, le soutien à la création contemporaine et le développement du lien social.
Créé en 2006 par l’artiste Joëlle Gonthier, cet événement a lieu deux fois par an, généralement en mars et en octobre.

Prochain rendez-vous le 26 mars 2020 !

La Grande Lessive
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Gerville-Réache passe à La Grande Lessive

Le Mercredi 24 octobre 2018 Les élèves ont voulu exprimer la difficulté de faire des choix quand on est un jeune adulte.
Chaque année, il convient de valoriser le travail des lycéens de Basse-Terre autour de leur action pour La Grande Lessive..
Cette année, les élèves de terminale de l’option facultative d’arts plastiques ont intitulé leur installation « Comme un saut dans le vide ».
lgl2.jpg Répondant à l’incitation proposée par la Grande Lessive du 18 octobre, « Installation : un fil, des fils, une trame », les élèves ont voulu exprimer la difficulté à faire des choix quand on est un jeune adulte.
« En effet, l’année de terminale constitue une étape particulièrement importante concernant les choix d’orientation, les choix amoureux et les choix de vie, entre autres », explique Annabelle Xarrié, professeure d’arts plastiques du lycée.
Leur dispositif est composé d’un mannequin qui représente un jeune (garçon ou fille) penché dans le vide et entouré par des fils qui symbolisent les trajectoires possibles qui s’offrent à lui. Les dessins, sortes de pictogrammes à la manière de Keith Haring, marquent des étapes de vie, comme le Bac, la recherche d’un emploi ou le mariage.
Cette installation, un peu inquiétante, est résolument optimiste et a d’ailleurs été appréciée par l’ensemble de la communauté scolaire.
GL1


La Grande Lessive

Est une installation éphémère faite par tous, tout autour de la terre, au moyen de réalisations plastiques (dessins, peintures, images numériques, collages, poésies visuelles et autres).
Ces réalisations sont conçues à partir d’une invitation commune, avant d’être suspendues à des fils tendus dans des espaces publics ou privés à l’aide de pinces à linge.
Ses objectifs sont de promouvoir la pratique artistique, l’éducation et l’enseignement artistiques ainsi que le soutien à la création contemporaine du lien social.