M. Armand, enseignant de Mathématiques et SNT et Professeur principal de la 2nde 10, a organisé le lundi 25 mai 2019 une rencontre par visioconférence avec des représentants de EDF Archipel Guadeloupe.
Des élèves de la 2nde 10 y ont participé aux côtés d’élèves de 1ère STMG, Terminale STMG et des étudiants de BTS.
EDF était représentée par 3 de ses salariés, qui se sont présentés à tour de rôle en racontant leur cursus avant leur entrée à EDF. Ils ont ensuite décrit leur métier et leurs missions pour EDF.
La réunion qui a duré 1h30 a aussi permis aux élèves présents de poser différentes questions dont celles-ci :
Comment rentrer à EDF Guadeloupe ?
EDF accepte-t-il des élèves en alternance ?
En fin de rencontre, les intervenants d’EDF ont encouragé les élèves à être sérieux dans leurs études, lors de leurs stages en entreprise et en début de carrière.
Suite au succès de cette opération de sensibilisation au monde de l’entreprise en Guadeloupe, une prochain rencontre avec l’entreprise ALBIOMA est d’ores et déjà prévue pour le lundi 22 juin à 10h.
Vendredi 29 mai, les élèves de 2nde SVT de Mme Carole Étienne étaient réunis en classe virtuelle dans le cadre du suivi écologique de la mare du Houëlmont mené entre décembre 2019 et mars 2020. Aline Merle, médiatrice scientifique de la structure An ba loup-la, et Laure Ducreux, Chargée de mission « Préservation de la ressource en eau » à l’Office de l’Eau Guadeloupe, leur ont ainsi présenté les résultats des analyses effectuées à partir des échantillons d’eau que les élèves ont prélevé lors de la dernière sortie, avec l’aide d’un technicien des laboratoires CARSO.
Et les résultats sont incroyables !
Alors que les premiers indicateurs mesurés sur le terrain pouvaient laisser penser à une pollution de l’eau de la mare sans doute d’origine humaine, cause plausible de la minéralisation importante de l’eau notée d’après la valeur de conductivité électrique (203 µS/cm), les analyses physico-chimiques de base (phosphore, les nitrates et nitrites, les matières en suspension et le taux de carbone organique dissous) ont permis de révéler que le milieu est riche en matière organique mais non pollué par les activités humaines.
De plus, la concentration en cations majeurs (ammonium, calcium, magnésium, sodium, potassium) dans l’eau de la mare rappelle celle de certaines sources de la Basse Terre, tout comme la concentration en anions majeurs (chlorures, sulfate, bicarbonate, carbonates). De même, la présence de métaux dissous tels que le fer et l’aluminium semblent provenir des eaux souterraines de l’île de la Basse Terre, en lien avec la nature des roches volcaniques qui la composent. La source du Pas du Roy (massif de la Soufrière) contient par exemple 2 mg/L de fer en moyenne. Ainsi, à la lecture de ces résultats, il apparaît que l’eau de la mare du Houëlmont a un faciès chloruré sodique, les ions dominants sont les mêmes que ceux composant le sel de table ! Si on considère aussi les éléments « Trace » (métaux), on peut dire qu’elle est en plus ferrugineuse car riche en fer.
Dès lors, comme l’ont confirmé les analyses complémentaires menées par l’Office de l’Eau et l’ONF, la mare du Houëlmont est alimentée par une source située en altitude, ce que tous les spécialistes ignoraient jusqu’à ce jour.
Nous vous invitons à découvrir le détail des résultats d’analyses de l’eau de la mare dans le document conçu par L’Office de l’Eau Résultats_investigations_mare-ATE-Gourbeyre
Nous vous invitons également à prendre connaissance du Bilan du suivi écologique de la mare du Houëlmont ainsi que la vidéo réalisée par Aline Merle (An ba loup-la) lors du prélèvement des échantillons d’eau
Nous remercions sincèrement Aline Merle et la structure An ba loup-la ainsi que Laure Ducreux de l’Office de l’Eau Guadeloupe, sans oublier le Collège Richard Samuel de Gourbeyre qui a pu financer l’analyse des échantillons d’eau dans un laboratoire spécialisé, dans le cadre du projet d’Aire Éducative du Houëlmont.
Très fière des lycéens de mon ancien établissement et du remarquable travail conduit avec l’Office de l’eau. La biodiversité et la préservation de la ressource en eau sont l’affaire de tous. 👍🏾 https://t.co/xGXirSecMJ
— J BOREL-LINCERTIN (@JBorelLincertin) June 5, 2020
Vendredi 1er mai, l’élève de 2nde10, Noeline Gustave-dit-Duflo, était l’invitée de l’émission de RCI Guadeloupe, C’est la vie, animée par Dee Lay et consacrée au projet Mémwa kazénè : pou moun toujou sonjé.
Noeline a ainsi pu lire en direct son texte écrit dans le cadre d’une séance d’atelier d’écriture en classe virtuelle coanimée par son enseignante en histoire-géographie, Mme Marie-Christine Touchelay, l’enseignante documentaliste, Irène Kuessan, et l’auteure Jessica Oublié, également initiatrice du projet.
Nous vous invitons à écouter Noeline lire son texte à l’antenne, un texte qui a beaucoup ému les auditeurs et l’animatrice de l’émission, Dee Lay :
Vous pouvez également écouter l’émission en intégralité pour découvrir la dynamique et l’ampleur de ce projet à l’échelle de l’académie de la Guadeloupe, en cliquant sur l’image ci-dessous :
Mardi 11 février 2020, 120 élèves de Seconde et leurs enseignants de SVT, Mme Monpierre, Mme Etienne et M. Seunes, ont pu prendre part à des rencontres et ateliers sensoriels avec 3 chercheurs du CIRAD, Sandrine Andypain, Frédéric Salmon et Mathieu Léchaudel, des unités de recherche AGAP et QUALISUD.
Venus spécialement au Lycée de 13h à 16h, les 3 chercheurs ont présenté le travail de recherche mené sur la station Neufchâteau du CIRAD à Sainte-Marie (Capesterre Belle-Eau).
Répartis en six groupes, les élèves ont ainsi été invités à découvrir la démarche de création et sélection de nouvelles variétés de bananes qui répondent aux enjeux du développement durable, ainsi qu’aux besoins des différents acteurs de la filière et aux attentes des consommateurs (approche intégrée qui nécessite des équipes de recherche pluridisciplinaires).
Les élèves ont pu appréhender le travail scientifique mené par une équipe de recherche en agroécologie de façon très concrète et sensorielle. Nous remercions sincèrement l’équipe du CIRAD pour cette action de sensibilisation qui suscitera peut-être des vocations à l’heure où le développement durable rime de plus en plus avec urgence.
Le lycée et l’Assodoc accueillent du 13 au 24 janvier 2020, Justine JOTHAM, Docteure en Littérature française, maître de conférences à l’Université du Littoral-Côte d’Opale à Dunkerque et auteure jeunesse.
Elle a débuté sa tournée littéraire au Lycée Gerville Réache, mardi 14 janvier 2020. Dans la salle de projection du CDI, elle a ainsi rencontré les étudiants de BTS Communication 1ère année et leur enseignante de Culture de la Communication, Mme Heisel, accompagnés d’un groupe d’élèves volontaires de la 1ère G5 puis, l’après-midi, la classe de 2nde 9 et leur enseignante de Français, Mme Ciron.
Justine Jotham a échangé et évoqué avec élèves et étudiants son métier d’écrivain, les relations avec les maisons d’édition et le placement du “produit Livre” et son parcours du manuscrit à la publication.
Dans un deuxième temps, les échanges ont consisté en la lecture exclusive d’un extrait du roman en cours d’écriture évoquant le métissage et la quête des origines.
Mémorables instants lorsque les élèves ont partagé avec elle, les formules introductives des contes en Guadeloupe et des expressions créoles qui seront intégrées au « Gwaribéen », langue inventée du pays imaginaire évoqué dans son roman de littérature jeunesse.
Mardi 1er octobre, les élèves de 2nde 10 et leurs enseignants d’Histoire et Géographie (Mme Touchelay) et d’Espagnol (M. Barrios) ainsi que les étudiants CPGE AL 1ère année et leur enseignante d’Espagnol, Mme Cruces, ont rencontré M. Leonardo SIDNEZ, accompagné de représentants du CO.RE.CA.
Nous vous invitons à lire ci-dessous le compte-rendu de cette rencontre sous la plume de Cindy Marie Sainte et Célia Louis, étudiantes en CPGE AL1 :
LE CANAL DE PANAMA : L’HISTOIRE D’UNE FAUSSE PROMESSE
« Tous les projets ambitieux de constructions impliquent des dégâts humains conséquents, mais le plus important c’est le bénéfice » Ce mardi 1er Octobre, les élèves de la 2nde 10 et les classes préparatoires ont rencontré M. Leonardo Rey SIDNEZ, originaire du Panama. Il a sensibilisé les élèves sur la réalité des conditions de la construction du canal dès le début du XXème siècle.
Le film de Gérard CESAR, “Ces enfants perdus de Panama” (51 min.), diffusé en première heure pour une immersion totale dans l’histoire du canal de Panama, a retranscrit le témoignage de descendants antillais, guadeloupéens et martiniquais, qui ont quitté leur île dans le but de creuser le fameux canal.
Partir des Antilles signifiait alors avoir une meilleure qualité de vie, un travail stable et bien rémunéré. Des hommes et des femmes s’en allaient par milliers sans savoir réellement où ils allaient. Cependant, une fois sur place la réalité était autre. Le Panama s’avérait être un pays pauvre, insalubre, présentant de nombreux risques sanitaires notamment dus aux moustiques. Les conditions de travail n’étaient pas celles attendues : les ouvriers étaient peu rémunérés pour un nombre d’heures conséquent et aléatoire, l’utilisation de dynamite sur les lieux faisait de nombreux morts. D’autre part, il existait une ségrégation officielle divisant les ouvriers blancs des noirs (Les Gold Roll et les Silver). En quelques années, on a pu compter entre 6 000 et 7 000 morts, même si ces chiffres ont à plusieurs reprises été contestés.
Une fois la diffusion du film faite, M. SIDNEZ a souhaité rappeler l’importance du respect, de la solidarité, la nécessité de connaître ses origines et de considérer celles de nos concitoyens. Il en vient donc à parler de ses origines. Lorsqu’une étudiante lui demande s’il se considère plutôt panaméen ou guadeloupéen, M. Leonardo Rey SIDNEZ déclare alors que l’éducation qu’il a reçue de sa mère guadeloupéenne le rapproche plus de la Guadeloupe que du Panama. L’intervention de cet homme cultivé aura laissé des traces dans les esprits puisque les élèves et les étudiants ont pu découvrir des mots tels que : « Alkebulan », l’Afrique, le berceau de l’humanité, ou encore « Abya Yala » représentant les Amériques, découvertes par Christophe Colomb. C’est alors ce même homme qui influencera Maryse Condé dans l’écriture de son roman La vie scélérate qui retrace l’histoire d’un homme qui abandonne la Guadeloupe espérant une vie meilleure au Panama.
Président de la Société de Secours Mutuels « La Fraternité » M. Sidnez conclut alors en nous partageant ses actions et son engagement au sein de cette association d’entraide, seule association à rendre hommage aux Antillais du Panama.
Extrait “Ces enfants perdus de Panama”
« Un salaire de 75 dollars par mois, logé, nourri, blanchi ! » Clair, court et précis, ce slogan est digne des plus grands publicitaires ! Au début des années 1900, répondant à cette annonce alléchante, des milliers d’Antillais, Martiniquais et Guadeloupéens, ont quitté leur pays vers une terre inconnue, avec pour mission : Creuser le canal de Panama, lointain pays situé entre la Colombie et le Costa Rica. Un grand nombre d’Antillais sont morts durant la construction d’un des plus grands canaux du monde. En retraçant le parcours de ces ouvriers Antillais qui sont morts d’épuisement pour édifier ce gigantesque chantier qu’a été le Canal de Panama, ce documentaire rend hommage à ces hommes.
Jeudi 28 novembre, , à l’occasion du Festival Écritures des Amériques, l’écrivain haïtien Makenzy Orcel a d’abord échangé avec la classe de 2nde 1, en présence de Miguel Bonnefoy, puis il a animé un atelier d’écriture à destination d’un groupe volontaire d’élèves de Seconde 1 et Terminale L1 et leurs enseignantes de Lettres, Mmes Marot et Bousquet.
Rencontre avec Miguel Bonnefoy et la classe de Seconde 1
Dans le cadre de la 8ème édition Wi’anArt sur le thème Identités, la photographe Anaïs C. est intervenue le lundi 2 décembre auprès des élèves de Terminales option de spécialité Arts Plastiques et leur enseignant, M. Christophe Gorin.
Après l’atelier avec Cédrick-Isham Calvados le lundi 4 novembre, la rencontre a été l’occasion pour les élèves de découvrir le travail photographique d’Anaïs C. dont sa série de portraits inspirés du personnage emblématique du conte créole, Manman Dlo, et celle prise lors du Carnaval sur l’île de Grenade.
Au terme d’une heure d’échanges environ, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique en bénéficiant des conseils de la photographe. Certaines réalisations des élèves seront exposées lors de l’exposition de restitution Wi’anArt qui se tiendra courant mai à la Souvenance, Centre caribéen d’art et de culture André et Simone Shwarz-Bart, située à Goyave.
Vendredi 6 décembre 2019, dès 7h du matin, les élèves du groupe de 2nde SVT de Mme Carole Étienne étaient en sortie pédagogique sur le mont Houëlmont pour débuter le suivi écologique de l’unique mare présente sur les reliefs des monts Caraïbes, un suivi qui s’effectuera sur plusieurs mois afin de mesurer les évolutions de ce milieu naturel et sa biodiversité.
Aidés de la médiatrice scientifique Aline Merle de la structure An ba loup-la qui les accompagnera tout au long de ce travail, les élèves de 2nde ont d’abord pris le temps de faire connaissance avec la forêt en identifiant les bruits caractéristiques du “tapé” ou pic noir, un oiseau endémique de la Guadeloupe, ainsi que les espèces végétales qui y sont présentes, en particulier les essences arborées caractéristiques du milieu semi-humide, dont le gommier rouge, et celles qui y ont été plantées pour le commerce du bois, tel le mahogany.
Après une première observation du milieu naturel, les élèves ont effectué les premiers relevés d’algues à la surface de l’eau avant que Florian Iglesias, représentant de l’UICN et du Pôle Relais Zones Humides Tropicales, ne les rejoigne pour évoquer avec eux l’histoire géologique de la Basse-Terre, bien plus récente que la Grande-Terre qui, avec le temps, est devenue calcaire, d’où la présence plus importante de mares.
Les élèves sont repartis avec de nombreuses interrogations et devront formuler des hypothèses qu’il s’agira de confronter aux futurs relevés scientifiques afin de mesurer l’hygrométrie, la température de l’eau, le ph ou le dioxygène.
Prochain rendez-vous sur site le vendredi 17 janvier avec Aline Merle et un représentant de l’ONF.
Du 25 novembre au 6 décembre 2019, les élèves des classes de 2nde 1 et 2nde 8 et leurs enseignantes de Lettres, Mme Marot et Mme Bousquet, ont pu prendre part à deux séances d’atelier d’écriture avec le poète Didyer Mannette, également responsable des éditions Nèg Mawon qui, depuis plusieurs années maintenant, publie des auteurs guadeloupéens.
Plusieurs exercices d’écriture poétique ont été proposés aux élèves :
Logogriphe, énigme où l’on donne à deviner un mot à partir d’autres mots, composés des mêmes lettres.
Paréchèse, Former des phrases ou des vers libres en rapprochant des syllabes identiques, en l’occurrence le préfixe “extra”, dans des mots successifs.