Lost in Réache : un escape game pour découvrir le lycée et ses compagnons d’études

Le vendredi 9 septembre a permis aux deux promotions de BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) 1 et 2 de faire connaissance autour de l’Escape Game “Lost in Réache” créé pour l’occasion.


Le thème général du quizz alternait entre histoire de l’établissement et questions commerciales en lien avec les compétences à acquérir.

Pour les étudiants de deuxième année, c’était l’occasion de mettre en œuvre leurs compétences organisationnelles et de management d’équipe.

L’équipe gagnante a vu sa sagacité récompensée par quelques cadeaux offerts par les partenaires de la formation.

Une “expérience ludique et instructive” de l’avis des étudiants de première année, qui pourra être généralisée et transposée à d’autres publics et thématiques !



L’historienne Michelle Zancarini-Fournel en résidence au lycée

Du 12 au 16 septembre 2022, le Lycée Gerville Réache est heureux de recevoir Mme Michelle Zancarini-Fournel, historienne et professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université Claude Bernard-Lyon-I, pour une semaine de conférences auprès des étudiants CPGE.

Elle a répondu très favorablement à l’invitation de la CPGE lettres du Lycée Gerville-Réache pour contribuer à la préparation des étudiant.e.s à la nouvelle question d’histoire du concours de l’École Normale Supérieure de le rue d’Ulm : “Mouvements protestataires et luttes populaires de 1831 à 1968 (France et Outre-mer)”.

Nous vous invitons à découvrir le programme de la semaine ci-dessous.

Biographie de Michelle Zancarini-Fournel :

Michelle Zancarini-Fournel a commencé sa carrière en 1969 comme enseignante dans le secondaire. Sous la direction d’Yves Lequin, elle entreprend une thèse de doctorat d’histoire, Parcours de femmes : réalités et représentations, Saint-Étienne, 1880-1950, qu’elle soutient en 1988 à l’Université Lyon-2.

Cofondatrice de la revue Clio avec Françoise Thébaud, c’est une spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, ainsi que des « années 68 », dont elle a d’abord contribué à sauver les archives, avant d’en écrire l’histoire. Son mémoire d’habilitation y est d’ailleurs consacré et a été partiellement publié dans l’ouvrage qu’elle a codirigé 68 : une histoire collective. Elle publie en 2016 une histoire populaire de la France, intitulé Les luttes et les rêves.

En 2015, dans le cadre de la réforme du collège 2015 et dans un contexte polémique vis-à-vis des nouveaux programmes d’histoire, elle co-signe dans Le Monde une tribune d’historiens universitaires pour soutenir les « projets de programmes, issus du travail collectif présenté par le Conseil supérieur des programmes. (Source : Wikipédia)

Membre de la commission Stora d’information et de recherche chargée d’étudier et de rendre un rapport sur les événements de 1959 en Martinique, de 1962 en Guadeloupe et en Guyane et de 1967 en Guadeloupe, Mme ZANCARINI-FOURNEL a eu à enquêter en Guadeloupe, qu’elle connaît aussi par le biais de ses travaux universitaires (jury de soutenance de thèse, séminaires, colloques).


13ème cérémonie des récompenses BTS du CEE – Vendredi 8 juillet

De belles réussites cette année encore pour nos lauréats des 4 spécialités de BTS du lycée Gerville Réache.

Pour fêter cela comme il se doit,  la 13ème cérémonie des récompenses, organisée par le Club Étudiants Entrepreneurs présidé par Ludrick Saban, a été exceptionnelle ce vendredi 8 juillet.

Le gymnase (totalement transformé grâce aux soins de Madame Ponceau et son équipe d’étudiants) a accueilli les lauréats, leur famille, édiles et partenaires.
Parmi ces derniers (particulièrement nombreux à venir témoigner de leur soutien aux actions du club) on peut citer :
La chambre des métiers, la Mairie de Basse-Terre représentée par Monsieur Alex Ruart, le groupe Trilogi représenté par Monsieur Justand, Bureau vallée avec Monsieur Gene, l’expertise comptable de Madame Gamer.
Ou encore le Crédit Agricole et le Point Bleu Soleil de Monsieur Lombion qui signent une convention de partenariat actif avec le club.
Ils ont contribué à gâter les lauréats qui se sont également vu remettre un arbre fruitier  par l’ACED du docteur Félix Lurel. Ce cadeau, bien particulier, symbolise leur entrée dans la vie active et leur prise de responsabilité dans le monde et son environnement.
L’annonce des nombreux prix a été ponctuée  de moments musicaux, tels que la prestation de Mesdames Noël et Bordin, la performance de Niko et la contagieuse ambiance festive de Magma, avant un délicieux buffet !
De bien  beaux moments pour clôturer un cycle et ajouter à l’album des souvenirs.



Sandrine MARY professeur ressource CEE

Le Mythe d’Orphée vu par les CPGE AL1

Le monde grec était plein de musiciens et de perpétrés qui chantaient les exploits des dieux et des héros. Parmi eux, l’on peut citer le célèbre Homère, aède reconnu pour avoir été à l’origine d’épopées célèbres : l’Iliade et l’Odyssée.

Mais un autre poète, aussi célèbre qu’Homère, a aussi marqué la culture hellénistique. Orphée, fils de la muse Caliope et du dieu Apollon, est connu pour avoir hérité des derniers, une voix incomparable et un incroyable talent pour la musique. Il sait charmé à l’aide de sa lyre n’importe quel être, qu’il soit animal, végétal ou humain.

Épris de la belle Eurydice, Orphée se marie avec la nymphe et vivent ensemble un parfait amour.

Malheureusement, un jour, la dryade se fait mordre par un serpent puis meurt du venin de l’animal. Orphée n’acceptant pas la mort de sa bien-aimée décide d’aller la chercher au royaume des morts. Hadès, touché par le chagrin du héros, lui donne l’autorisation à condition de ne pas se retourner…

Malheur à lui, Orphée se retourne ! Mais pour quelle raison !?
C’est ce qu’ont essayé de décrypter les étudiants de la Classe Préparatoire aux Grandes Écoles.
Chacun d’entre eux a tenté d’user d’imagination afin de justifier l’action du pauvre Orphée. Nous vous invitons à découvrir en images leurs présentations :

Corène CHANGO

Ridjy ETIENNE

Daëna MANICOR

Clémence MUTET

Léa PETIT

Article et images de Morane CAPRON, CPGE AL1


“Entreprendre au Féminin” au Lycée Gerville Réache

Belle adhésion à  la matinée “Entreprendre au Féminin” au lycée Gerville Réache

Après un mois de mars célébrant la réussite au féminin, le club étudiant-entrepreneur (CEE) du lycée Gerville Réache a initié une rencontre sous forme de speed meeting  mercredi 30 mars dernier.

Près de 80 étudiants de première année des 4 sections de BTS du Lycée ont pu rencontrer 10 entrepreneuses de secteurs totalement différents :

– Mme MIRABEL Yannick (Institut Etnic Hair Académy)

– Mme CHARRON Cidjy (Adecco)

– Mme LOBEAU Corinne (la Régie d’Excellence)

– Mme MAGEN Bénédicte (HEVA MEDIA)

– Mme LOIAL Francelise (SAS Fraicheurs et sourires)

– Mme DARCOURT Alyssa (MET OR Consulting)

– Mme RABIN Kévanne et une collaboratrice (IMPACT byk)

– Mme RAMILLON Nicole (Carrefour Express)

– Mme LADAMUS Laëlitia

– Mme GLANDOR Corinne (Club entrepreneurs K’art Beaudot)

Les protagonistes ont pu partager l’expérience des entrepreneuses à travers :

– leur parcours professionnel

– les spécificités rencontrées en tant que femme dans leur fonction de manager

– leur regard sur le rôle (le « poids ») que les femmes représentent dans l’économie en Guadeloupe

Cet événement s’est même prolongé à la demande des étudiants comme des porteuses de projet, heureuses de promouvoir la culture entrepreneuriale auprès des jeunes.


L’écrivaine Gisèle Pineau, marraine de la CPGE AL1

Le mercredi 9 février, dans le cadre du marrainage de la Classe Préparatoire aux Grandes Écoles littéraires (CPGE A/L 1) promotion 2021/2023, les élèves d’hypokhâgne et de khâgne du lycée Gerville-Réache ont eu l’honneur d’accueillir Madame Gisèle Pineau.

Première écrivaine féminine à obtenir le prix Carbet de la Caraïbe, nommée chevalier des Arts et des Lettres en 2006 et bien d’autres, cette grande femme de lettre guadeloupéenne, vraie figure du monde littéraire antillais est une source d’inspiration pour nombre de passionnés d’écriture et de récits sur la condition
sociale. Bien que solitaire, l’écriture est pour elle une activité avec une jubilation dans le processus de création. Elle lui permet aussi de partir à la rencontre de son public. Des rencontres qui donnent du sens à son travail tout comme le fait de toucher des lecteurs inconnus.

Parmi ses ouvrages les plus reconnus, on peut citer Un papillon dans la cité, son premier roman, publié en 1992. Aujourd’hui cet ouvrage est encore étudié et utilisé notamment dans les universités américaines pour étudier le français .
« Les livres voyagent, ils passent de main en main, ils voyagent »


Au programme de l’événement, les élèves ont lu un extrait de Cent vies et des poussières ainsi qu’une autre lecture mais d’une lettre aperçue dans la couleur de l’agonie et par la suite fut présenté un discours de remerciement au nom de la classe pour son engagement en tant que marraine de la promotion 2021/2023. Au cours des deux heures de rencontre, la classe fut invitée à poser des questions.


Lecture d’un extrait de Cent vies et des poussières, par Edith VARIN

Nous savons que vos œuvres ont vraiment traversé les générations, selon vous quelle est l’œuvre qui a le plus impacté les lecteurs ?
Gisèle Pineau – La littérature jeunesse n’était pas un projet pour moi. Je n’ai d’ailleurs pas eu accès à ce type de littérature. Je voulais plutôt écrire un roman dans lequel on retrouve la Guadeloupe avec sa culture, ses paysages, sa langue, dans le but que le lecteur s’identifie au personnage. Bien que les livres nous permettent de voyager, il me semble important de savoir qu’il existe une littérature dans laquelle on peut s’identifier. Mon projet était d’écrire de grands romans. La grande drive des esprits par exemple , grand succès édité en 1992 a reçu le prix des lectrices du magazine ELLE en 1993 ainsi que le prix Carbet de la Caraïbe. Ce fut mon premier grand roman publié et c’est ainsi que je suis entrée dans la littérature d’un seul coup avec ces deux grands prix littéraires. Ce grand prix national et cet autre prix décerné par un jury d’enseignants caribéens présidé par Édouard Glissant. Ce fut une reconnaissance pour moi.


 

Présentation du discours de remerciements de la classe réalisée par Alexandra MÉLON

Vous évoquez souvent le thème de l’exil , mais cela a-t-il un rapport avec le Bumidom ?
C’est bien antérieur au phénomène du Bumidom. C’est lié à la grande histoire de France et à l’époque de la dissidence de la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup de guadeloupéens ont embarqué sur des canots de pêcheurs pour atteindre l’île de la Dominique, de Ste Lucie et à partir de là ont embarqué dans des navires pour être formés au maniement des armes aux États
Unis. Il faut savoir qu’ à l’époque nous étions sous le gouverneur Sorin qui avait mis en place des patrouilles. Il y avait aussi beaucoup de répression, de couvre feu et des jeunes de 17/19 ans risquaient leur vie pour rejoindre l’île voisine. Mon père a répondu à l’appel du général De Gaulle et était fasciné par ce « général micro ». A l’issue de cette guerre, il a décidé de faire carrière dans l’armée française . Il va épouser ma mère, une petite dame de la campagne rêvant de Paris à travers des magazines servant d’emballages pour les bananes. Mes parents vont donc vivre à Paris et voilà comment des petits guadeloupéens vont naître à Paris. C’est la grande histoire qui vient changer les petites histoires.

Cependant ce monde fut très compliqué et j’ai dû subir beaucoup de racisme. Comment ne pas devenir schizophrène quand on se retrouve dans une famille où il y a un adorateur de la France et du général de Gaulle, une adoratrice de Paris et que de plus, dès que vous mettez le pied dehors on vous dit de rentrer chez vous en Afrique. Quand on quitte un territoire qu’est ce que l’on prend avec soi? Ce sont des questions qui m’obsèdent.


Avez-vous déjà pensé à des romans à deux voix ?
Je crois que je ne pourrais pas écrire un livre à quatre mains. J’ai écrit un seul livre en collaboration avec Marie Abraham qui s’appelait Femmes des Antilles . C’est un essai dans lequel j’ai fait le tour des femmes, du temps de l’esclavage à nos jours, mais cela n’a rien à voir avec le roman.
Vous savez, écrire c’est un terrain de jeu, on fait ce que l’on veut. Je ne me censure pas, j’écris ce que j’ai envie d’écrire. Quand j’écris j’ai envie d’être dans une authenticité et non dans le politiquement correct. Il faut que ça soit beau dans la forme mais aussi qu’il y ait du fond et du sens. Je veux allier les deux. Offrir aux lecteurs un voyage qui lui permette de sortir de sa routine. On crée son propre langage. Alors non, je ne peux pas écrire avec quelqu’un.


Signature de la convention par Mme Gisèle Pineau et M. José Victorin, Proviseur.

Comment avez-vous réussi à apporter autant de détails dans l’écriture de scènes comme le viol dans La couleur de l’agonie ?
Moi j’aime les challenges. Quand on est écrivaine, ce qui paraît inaccessible existe en réalité. Et c’est ce qui rend l’activité belle. Le sujet m’est venu instantanément car c’est un thème qui m’interpelle et qui me donne envie d’en parler. Cela arrive tous les jours que des jeunes filles se fassent violer. J’aime aller le plus loin possible. Je voulais que mes lecteurs et mes lectrices puissent entrer dans la peau de ces victimes. Que le lecteur puisse même sentir physiquement les choses, même si elles sont violentes. Il y a une façon de faire mais surtout avec honnêteté.

Quel roman d’un autre auteur vous a donné envie d’écrire ?
La grande Toni Morrison . C’est un modèle pour de nombreux auteurs. Vous savez, on a l’impression que chez certaines chanteuses, le son sort tout près de la gorge, et pour d’autres, il sort des tripes, du ventre. Pour moi , Toni Morrison c’est ça. Je dirais alors son roman Jazz. C’est une autrice que je recommande. Son écriture est peut-être exigeante mais elle en vaut la peine.

Article rédigé par Morane CAPRON, CPGE AL1
Crédits photos : Noor ARCHIMÈDE et Morane CAPRON

Tournage d’un reportage pour le JT de La 1ère TV


Visite de l’entreprise Lesueur pour les BTS MCO 1

Lancement du parcours industriel et commercial : les premières années de BTS MCO du lycée Gerville-Réache visitent l’entreprise LESUEUR et son site de production à Pointe-noire.

Ce mardi 15 février était le lancement d’un parcours de 3 sorties pédagogiques qui permettront à ces étudiants en commerce de suivre le parcours d’un produit :

  • Production
  • Distribution
  • Gestion des déchets

Guidés par Albane LESUEUR, assistante de direction, les MCO ont découvert de manière très concrète la production de la confiture M’amour et du café Lesueur ainsi que les problématiques liées à la gestion de la qualité et la logistique.

Pour l’occasion, les partenaires de l’entreprise étaient également présents avec l’équipe de direction du groupe carrefour GBH, Mesdames Alexis et Larifla de 100.000 entrepreneurs ainsi que Mme Placide représentant la Préfecture.

Les échanges entre les participants ont étés très enrichissants.

La prochaine étape aura lieu le jeudi 10 mars avec la visite des coulisses de carrefour Destreland.


Les CPGE rencontrent l’artiste Nú Barreto

En résidence en Guadeloupe du 6 janvier au 27 février 2022, dans le cadre de la 10e édition Wi’anArt, Nú Barreto sillonne les routes et part à la rencontre des jeunes collégiens et lycéens. De Sainte-Anne à Basse-Terre, en passant par Terre-de-Haut aux Saintes, il anime jusqu’au 18 février des ateliers de pratique artistique autour du thème de la Couleur dans une dizaine de collèges et lycées de l’académie.

Lundi 7 février, les étudiants CPGE 1ère année ECG (Classe préparatoire aux grandes écoles économiques et commerciales) et leurs enseignants, Mme OTVAS et M. DELORT, ont eu le privilège de rencontrer l’artiste plasticien Nú BARRETO tandis que les CPGE AL 1ère année (littéraires) ont également eu cette chance le mercredi 9 février avec leur enseignant d’histoire, M. Gilles DELATRE.

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par deux étudiantes CPGE AL1 : Corène Chango et Daena Manicor.


Ces deux rencontres de deux heures chacune ont été l’occasion de découvrir sa démarche artistique et ses créations, en particulier sa série de dessins et collages réalisée au cours du 1er confinement ou sa célèbre série de drapeaux “États désunis d’Afrique“.

Les étudiants ont posé de nombreuses questions et ils ont aimé “lire” ses créations parsemées de symboles propres à l’imaginaire de l’artiste : les chaises bancales à 3 pieds ou les échelles aux barreaux manquants qui symbolisent à leur manière une ascension sociale en panne, les bouteilles fermées ou les rectangles au sol symboles des restrictions sanitaires et de l’enfermement, les mains à la place des pieds ou inversement qui traduisent l’imperfection inhérente aux humains ou, comme aime à le dire l’artiste “les êtres à humaniser que nous sommes”.

Restos, 85,8 x 125,4 x 4 cm / Close, 85,4 x 126,3 x 4 cm / Rejected ! 88,8 x 126,3 x 4 cm 2021 – Collages (carton, papier, tissu), crayon céramique, pastel semi-gras, papier recyclé © Crédit photo : Bertrand Huet / Tutti image – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

Originaire de Guinée-Bissau, Nú Barreto est actuellement considéré comme l’un des artistes majeurs du continent africain.
Né en 1966 à São Domingos, dans le nord de la Guinée Bissau, Nú Barreto s’installe à Paris en 1989. Il suit une formation à l’École de Photographie AEP puis intègre l’école des Gobelins, l’École Nationale des Métiers d’Image à Paris, de 1994 à 1996.
Si le dessin s’est toujours imposé comme le médium de prédilection de l’artiste, sa pratique est résolument contemporaine, à travers des séries mixant différents médias ou de puissantes installations murales.
Choisi pour représenter son pays à l’Exposition Universelle de Lisbonne en 1998, Nú Barreto est représenté par la galerie Nathalie Obadia (Paris – Bruxelles).
Nú Barreto mène aujourd’hui une carrière internationale et incarne une figure majeure de l’art contemporain. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections publiques et privées telles que celle du Museo Capixaba do Negro (Mucane), de la Vitória (Brésil), de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), du musée de Macao (Chine), de la Fondation Pro-Justitiae à Porto (Portugal) ou encore de la fondation PLMJ à Lisbonne (Portugal).

Vues de l’exposition Africa : Renversante, Renversée, Galerie Nathalie Obadia, Paris, 2018 © Crédit photo : Bertrand Huet / Tutti image – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

En 2009, Nú Barreto entreprend une nouvelle série de peintures qui revisitent le drapeau américain sous les couleurs panafricaines. L’artiste y aborde une démarche nouvelle et questionne différents thèmes, notamment celui de la désunion du peuple africain. Œuvre devenue emblématique du travail de l’artiste au fil des ans, États Désunis d’Afrique est une série qui se poursuit aujourd’hui encore, avec l’objectif d’atteindre une trentaine d’œuvres. Du 8 novembre au 29 décembre 2018, était présentée à la galerie Nathalie Obadia une déclinaison de neuf œuvres au sein de l’exposition Africa : Renversante, renversée.
En reprenant la structure du drapeau américain et en faisant référence à l’American Flag de Jasper Johns (1954-1955), Nú Barreto s’inscrit dans une lignée d’artistes qui utilisent la puissance visuelle du symbole afin de mettre en exergue des questions sociétales.

Du 15 avril au 12 juin 2021, l’exposition L’imparfait et l’impératif présentait un ensemble de nouvelles œuvres sur papier recyclé, convoquant aussi bien le dessin que le collage, ainsi qu’un polyptyque de 42 dessins, que l’artiste conçoit comme le carnet de bord de ces derniers mois de pandémie. Saisissante démonstration d’une verve graphique au service d’une vision âpre, ces œuvres expriment autant sur les souffrances du peuple africain que sur la condition humaine, à travers le thème de l’enfermement. De son pays natal, ancienne colonie portugaise, Nú Barreto garde le souvenir d’une éprouvante marche vers l’indépendance puis d’une instabilité politique et militaire ponctuée de nombreux coups d’état. L’artiste porte aujourd’hui un regard lucide et acerbe sur la situation actuelle de la Guinée-Bissau, où ne cessent de s’accroître les disparités socio-économiques. Plus largement, c’est toute la complexité des enjeux qui déterminent les relations entre les différents États africains et l’Occident qui transparaît, sous la forme figurée, à travers la représentation de ses « homos imparfaits ».


Le Club Étudiants Entrepreneurs organise des simulations d’entretien d’embauche

Les étudiants de BTS 2e année ont eu une occasion unique de s’entraîner à l’entrée dans la vie active au lycée Gerville-Réache ce jeudi 20 janvier.

Le CEE (Club étudiants entrepreneurs) leur a proposé des simulations d’entretiens d’embauche avec des recruteurs des différents secteurs communication, gestion finance, commerce, marketing et management.



Les professionnels, venus pour l’occasion, ont parfois dû braver les difficultés de circulation mais se sont tous déclarés très satisfaits de l’expérience.

Ils ont été agréablement surpris par la personnalité de certains candidats et ont pu prodiguer de précieux conseils à ceux qui manquaient encore d’assurance.

En attendant d’être embauchés, les participants les plus convaincants du challenge ont été récompensés de leur prestation par une petite attention du club !


Vidéo de présentation de la CPGE AL

Nous vous invitons à découvrir la vidéo de présentation de La classe préparatoire littéraire de Guadeloupe située au lycée Gerville Réache.

Deux étudiantes de cette prépa, Enide (2e année) et Emelyn (1ère année) vous présentent cette formation inoubliable et fort enrichissante. Une prochaine vidéo sera consacrée aux débouchés de la prépa littéraire et aux concours qu’elle permet de passer.