Spectacle GRANDE MESS dans la Cour d’honneur du Lycée

Grâce au Pass Culture de l’établissement, le Lycée Gerville Réache a eu l’opportunité d’accueillir la Cie Empreintes pour une représentation exceptionnelle du spectacle de danse Grande Mess dans la cour d’honneur du lycée lundi 20 novembre entre 16h et 17h.
Cette création originale revisite le déboulé carnavalesque des groupes à po et la question identitaire autour de l’esprit du mas.
A 14h, en préambule du spectacle dans la cour, les danseuses Naomi Yangadessin et Lisa Ponin ainsi que la danseuse et chorégraphe Clémence Baubant ont rencontré les élèves de 2nde option LVR Créole (Mme Delessy) et 1ère Théâtre (Mme Mender).
Tous les membres de la communauté éducative étaient invités à venir assister à la représentation dans la cour d’honneur du lycée à partir de 16h.
Le spectacle Grande Mess s’est ainsi joué dans un cadre unique devant plusieurs centaines de personnes, élèves, étudiants, personnels de l’établissement et parents d’élèves venus spécialement. De longs applaudissements ont ponstué la représentation.


  

  

Le lendemain de la représentation, mardi 21 novembre, la chorégraphe et danseuse Clémence Baubant a animé un atelier de pratique artistique à destination des 18 élèves de terminales option Théâtre. Après-midi de travail sur le corps, le rythme et la cohésion de groupe.

Grande Mess est la première étape d’une recherche au long court sur le patrimoine immatériel de la Caraïbe.
Ce projet revisite le déboulé (défilé carnavalesque des groupes à PO de Guadeloupe) en questionnant la métamorphose du MAS (“Masque” – “Masque du Groupe” – “Corps collectif”), comme endroit possible pour affirmer sa singularité.
Portée par 3 femmes, la pièce explore la multitude de physicalités qui compose le déboulé carnavalesque.
A travers des marches qui se phasent, s’accumulent et se transforment à l’infini, des figures mi-humaines, mi-imaginaires, apparaissent. Une procession qui emprunte à la fois à la pop culture et à la mythologie caribéenne. GRANDE MESS est un kaléidoscope de l’antillanité contemporaine, une exploration de la pensée du “tout-monde” portée par Edouard Glissant.
Le projet déploie l’idée du bricolage identitaire, les figures dans lesquelles on se projette, celles qui nous représentent et dans lesquelles on se reconnaît. A travers le masque du MAS, c’est l’intime qui s’affirme avec conviction.
Cette pièce est un dispositif basé sur le concept de métamorphose. Elle est à même de se réinventer sur les différents espaces de jeu qu’elle traverse.


Josza Anjembe donne une master class aux étudiants de la classe d’hypokhâgne du Lycée Gerville-Réache

La réalisatrice et scénariste Josza Anjembe est actuellement en résidence en Guadeloupe pour un mois, à l’invitation de l’association Wi’anArt et grâce au soutien de la DAC Ministère de la Culture.

Les vendredi 15 et mercredi 20 septembre, dans le cadre d’un projet porté par le CDI et le programme des Cordées de la réussite (Préfecture et Rectorat de la Guadeloupe), Josza Anjembe s’est consacrée entièrement aux étudiant.e.s de première année de la classe préparatoire littéraire du lycée, avec pour objectif de les sensibiliser au « pouvoir des images » (dans notre société où les réseaux sociaux prennent une place toujours plus importante) et de les initier à la production cinématographique.

Dès lors, de nombreuses activités, souvent ludiques, autour de l’écriture cinématographique et du tournage, ont été proposées par la cinéaste au cours de ces deux journées. Les étudiants se sont transformés en apprentis avec d’autant plus de sérieux et d’enthousiasme que nombreux sont ceux qui envisagent de s’orienter vers les métiers du journalisme et de la communication.

Mais voyons d’abord qui est Josza Anjembe.

Agée de 41 ans, Josza Anjembe est une documentariste, réalisatrice, scénariste et professeure aux multiples distinctions. Dès 2011, elle se lance dans la production cinématographique et est notamment la réalisatrice de la fiction dramatique Le bleu blanc rouge de mes cheveux (que les étudiants ont eu l’occasion de visionner) et qui, en plus d’avoir été nommé pour le César du “meilleur court-métrage” en 2018, a reçu pas moins de 37 récompenses.

Josza Anjembe face à une classe captivée. Crédit photo : Laury-Ann Adelaïde

La première journée fut une redécouverte des trois grands types de films : le film de fiction, le documentaire et le reportage. Mme Anjembe a beaucoup insisté sur les différences entre ces deux derniers types, souvent confondus. Il ressort néanmoins que, dans chaque écriture cinématographique, on peut retrouver un protagoniste, un antagoniste, un incident déclencheur et une résolution. La construction de toute histoire passe par ce processus de création.

Les étudiants ont eu l’occasion de s’exercer à partir de captures d’écran extraits du court-métrage Le blanc, bleu, rouge de mes cheveux et ce, avant de visionner le film. Chacun des quatre groupes était libre de choisir et d’interpréter les images mises à disposition afin de bâtir un court scénario.

Construction d’un scénario à partir d’images tirées du court-métrage Le bleu, blanc,rouge de mes cheveux. Crédit photo : Laury-Ann Adelaïde

Après la théorie, est venue la mise en pratique…

Dans l’optique de la deuxième séance, les étudiants répartis en groupes, avaient pour consigne de réfléchir à un sujet de documentaire, en dégageant un thème et une question principale. Par conséquent, la matinée du vendredi, second jour du séminaire, a été consacrée au tournage. Chaque groupe pouvait parcourir les rues de Basse-Terre, s’il le souhaitait, et devait filmer à partir d’un smartphone pourvu d’un stabilisateur.

« L’amour », « la musique », « la solitude », « les rêves déçus » ou encore « les locks » furent les sujets choisis par les différents groupes de la classe.

La fin de la matinée fut consacrée au montage et l’après-midi à la présentation de ces petits documentaires de 2 à 11 minutes, sous l’œil expert et exigeant de la réalisatrice.

Cette immersion dans la création cinématographique fut un véritable enrichissement intellectuel et culturel pour les étudiants et une sorte de parenthèse enchantée dans leur formation sélective.

Un article de Laury-Ann Adelaïde et de Maurie-Anne Pernelle-Francillette, CPGE AL1.

Nous vous inviton également à lire l’article paru à ce sujet dans le journal France-Antilles du mercredi 4 octobre


Projection – Débat sur l’illettrisme autour du film Les Petites victoires

Dans le cadre du programme des Cordées de la Réussite, Le Lycée organise deux projections suivies d’un débat autour du film Les Petites victoires (2023) à l’Auditorium Jérôme Cléry de Basse-Terre le Jeudi 21 septembre.
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➡ Séance réservée aux scolaires de 9h30 à 11h45 à laquelle participeront plus de 250 élèves et étudiants : 3 classes de 3ème des Collèges Joseph Pitat et Richard Samuel, 5 classes du Lycée Gerville Réache (2ndes 4 et 10, 1ère et Term. ST2S et BTS CG2) et un groupe de stagiaires de la Mission de lutte contre l’illettrisme de Guadeloupe Formation.

➡ Séance tout public avec un groupe de lycéens internes de 19h30 à 21h15, en partenariat avec l’association Clap Cinéma et Ciné Woulé

Chacune de ces projections sera suivie d’un débat animé par Jessica Oublié (ANLCI – Préfecture) en présence de représentants d’associations et structures œuvrant dans la prévention et la lutte contre l’illettrisme.

Nous remercions sincèrement la Mairie de Basse-Terre pour la mise à disposition de l’Auditorium Jérôme Cléry.

Les Petites victoires est un film français de Mélanie Auffret sorti en mars 2023 avec Julia Piaton et Michel Blanc…

Synopsis : Entre ses obligations de maire et son rôle d’institutrice au sein du petit village de Kerguen, les journées d’Alice sont déjà bien remplies. L’arrivée dans sa classe d’Émile, un sexagénaire au caractère explosif, enfin décidé à apprendre à lire et à écrire, va rendre son quotidien ingérable. Surtout qu’Alice, qui n’avait rien vu venir, va devoir aussi sauver son village et son école…

Une comédie sociale

Bande-annonce Les Petites victoires

Malgré ses sujets (la désertification des villages et l’illettrisme), Les Petites Victoires est une comédie.
La réalisatrice souligne : “Il était cependant important pour moi de rester dans les codes du cinéma que j’aime, à savoir la comédie, où le propos, en apparence léger, permet tout de même de donner à réfléchir. Car le film s’appuie sur des personnages positifs, et souligne aussi l’importance de faire les choses ensemble.”
C’est cette combinaison qui a séduit Michel Blanc : “Mélanie Auffret a choisi d’en faire une comédie à la fois optimiste et très drôle. Pour contrebalancer le côté profond et dur de la réalité de l’illettrisme, on assiste au parachutage d’un homme mûr dans une classe de gamins entre six et neuf ans qui, pour la plupart, sont plus avancés que lui dans l’apprentissage de la lecture. Ce contraste est forcément source de comédie et il m’a offert le plaisir de jouer avec des enfants.”
Julia Piaton renchérit : “Effectivement la force de Mélanie, c’est qu’elle parvient à dire des choses graves avec beaucoup de joie et de fraternité. Car elle rappelle sans cesse le côté capital du lien humain, de l’attention que l’on porte aux autres et de la bienveillance.”

Rencontre avec l’écrivain Michael Roch

L’écrivain Michael Roch dans l’annexe du CDI

Grâce à l’association “Lire pour en sortir” et Malika Bellony que nous remercions sincèrement, les élèves de 2nde 2 et 2nde 9 ont pu rencontrer jeudi 11 mai, de 9h à 11h, l’écrivain martiniquais Michaël ROCH, auteur de romans de science-fiction dont “Moi, Peter Pan” et son dernier, “Tè Mawon”.

Accompagnés de leurs enseignantes de Lettres, Mme A. Baltzer, O. Bousquet et J. Ciron, les élèves ont découvert l’univers de l’écrivain, en particulier ce qui caractérise son œuvre et ses sources d’inspiration : le récit d’anticipation ancré dans le territoire caribéen, les possibilités d’interroger la société actuelle à travers la dystopie, l’afrofuturisme et son corollaire dans la Caraïbe…
La rencontre a été aussi l’occasion d’évoquer son activité sur les réseaux sociaux pour promouvoir la littérature et l’écriture.

Michael Roch et les élèves de 2nde 2 et 9


Michael ROCH

Écrivain et scénariste de science-fiction né en 1987 à Lyon, Michael Roch vit actuellement en Martinique. Il a été remarqué pour son roman Moi, Peter Pan, aux éditions Mu (2017), sélectionné au Grand Prix de l’Imaginaire.
Membre de la Fabrique décoloniale, réunissant des sociologues, politologues et artistes autour des problématiques de la décolonialité, il mène depuis 2015, année de son retour aux Antilles d’où il est originaire, plusieurs ateliers d’écriture en milieu carcéral et universitaire autour du thème de l’afrofuturisme – mouvement littéraire développant des contre-dystopies afrocentrées.
Il est aussi le créateur et réalisateur de la chaîne de vulgarisation littéraire La Brigade du Livre sur Youtube, rassemblant une communauté de plus de 35 000 abonnés et anime Latilié, un atelier d’écriture créative, sur Twitch.

Source : https://lavolte.net/auteurs/michael-roch/


Bibliographie :

mawon, La Volte, 2023.
Le Livre jaune, Gallimard, « Folio SF », 2021.
Le Livre jaune
, Éditions Mnémos, coll. « Mu », 2020.
Moi, Peter Pan, Gallimard, « Folio SF », 2019.
Moi, Peter Pan, Le Peuple de Mü, 2017.
Mortal Derby X, Éditions Walrus, « Wal.Pulp », 2015.
Twelve, Éditions Walrus, « Wal.Pulp », 2015.


Les éco-délégués dans La Grande Famille sur RCI

Mardi 20 avril, Yohana BILBA et Aaliyah ANDRÉ, deux éco-déléguées étaient en direct du lycée avec l’animateur Patrick SOULEZ dans l’émission de RCI, La Grande famille, pour évoquer la mise en place des bacs de tri et recyclage des cannettes et bouteilles plastique.

A leurs côtés, Emmanuelle LACOSTE, responsable de la société R3 Attitude qui assure la mise en œuvre de la collecte et la valorisation des déchets, et Laurent XARRIÉ, enseignant documentaliste et référent EDD.

 


Inauguration de la sculpture BAOBAB à Basse-Terre

Jeudi 22 avril 2021, la sculpture monumentale intitulée BAOBAB a été inaugurée sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.
BAOBAB est une œuvre collaborative de l’artiste guadeloupéen Jean-Marc HUNT qui a représenté la Guadeloupe en 2019 à la Biennale de Venise, la plus grande manifestation d’art contemporain au monde, associant les dessins et peintures des élèves de 7 établissements scolaires de Basse-Terre et environs, dont le Lycée Gerville Réache, organisateur de l’opération avec l’association culturelle Wi’anArt.

L’inauguration a été menée par le Maire de Basse-Terre, André ATALLAH et son équipe, en présence de représentants des différents partenaires : François DERUDDER (Directeur des Affaires Culturelles, Ministère de la Culture), Viviane FRANÇOIS-JULIEN (Directeur de la Communication et des Relations Institutionnelles Guadeloupe Port Caraïbes) et Brigitte RODES (Présidente de la commission « Culture » du Conseil départemental). Des élèves de l’école Mélanie Milly, du collège Richard Samuel et du lycée de Versailles ont également pu assister à l’inauguration, malgré le contexte sanitaire.

Inauguration de la sculpture sur l’esplanade de Guadeloupe Port Caraïbes, à proximité de l’Office du Tourisme et de la Mairie de Basse-Terre.

La sculpture monumentale BAOBAB

Comme son nom l’indique, la sculpture représente un arbre qui prend la forme d’une main ouverte saluant ses visiteurs à l’entrée de la ville. La sculpture est recouverte d’une multitude de mains peintes par les enfants de Basse-Terre et ses environs. 5 écoles, collèges et lycées ont ainsi participé à la fabrication de l’œuvre, sous la conduite de l’artiste, qui a ensuite marouflé leurs dessins sur la « peau » de la sculpture afin d’apporter du mouvement, de la couleur et la fraîcheur propre à la jeunesse Basse-Terrienne.

La symbolique de l’arbre est également importante. Elle marque la volonté de redonner aux végétaux toute leur place dans l’espace public, à l’heure où la végétalisation des centres-villes est de plus en plus pratiquée pour limiter les zones de chaleur.

L’artiste a également souhaité dédier cette sculpture à la mémoire de Gervaise Zélateur, morte récemment dans un tragique accident de la route. Figure très active dans le monde associatif et artistique, Gervaise Zélateur aimait à dire : « Je souhaite que chaque Guadeloupéen plante un arbre ».

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par NEWS ANTILLES


Les objectifs du programme Mobilités actives et Valorisation du patrimoine dans la ville de Basse-Terre

« Baobab » est la 1ère réalisation d’une série à venir en 2021 dans la ville de Basse-Terre, dans le cadre du programme « Action cœur de ville » et d’une démarche partenariale associant les services de la Mairie, la Région, le Département, l’État, le Grand Port maritime, les établissements scolaires de la conurbation et l’association culturelle Wi’anArt.

La finalité de ce programme est d’améliorer le cadre de vie et de redynamiser le centre-ville par la promotion de la marche à pied et du vélo. Les réalisations mises en place dans les prochains mois dessineront en effet un parcours dans la ville qui mènera les promeneurs jusqu’au quartier du Carmel et aux abords du Fort Delgrès. L’objectif est de créer des points d’intérêt le long de ce parcours qui valorisent le patrimoine artistique, architectural et historique de la ville.

Parmi les réalisations prévues le long du parcours, citons notamment le projet d’une mosaïque sur l’escalier du Passage des marches par l’artiste Henri HILAIRE, le projet d’une promenade le long de la Rivières aux herbes sur le thème des rimèd razié avec l’artiste de land-art et éco-designer Guy GABON, un parcours photographique sur la ville et son architecture, une série de panneaux historiques dans le quartier du Carmel, des témoignages sonores sur la vie an tan lontan rendus accessibles par QR-Code…

Les jeunes Basse-Terriens sont et seront systématiquement associés à toutes ces réalisations. Cela est essentiel à la réussite de ce programme car les jeunes participent ainsi à la ville de demain, en apportant leur propre vision, en se réappropriant l’espace public et en construisant une ville plus harmonieuse et durable.


Inauguration du Tri sélectif au Lycée Gerville Réache

Le Jeudi 18 mars, le lycée a inauguré 10 bacs de collecte et tri des cannettes et bouteilles plastique à l’occasion de la Journée mondiale du recyclage, grâce au travail effectué par une équipe d’éco-délégués motivés et de la société R3 Attitude, en partenariat avec la Région Guadeloupe, l’ADEME et la DEAL dans le cadre de l’AAP Un éco-projet pour ma Guadeloupe dont le Lycée a été lauréat en 2020.

Réunion pour un groupe d’éco-délégués avec Axelle ROBIOLLE et Jérôme ROCH (ADEME), Emmanuelle LACOSTE (R3 Attitude) et le chanteur KRYS

Nous vous invitons à découvrir le film de présentation de la journée parrainée par le chanteur et producteur guadeloupéen KRYS


Les éco-délégués ont créé une affiche spécifique pour chacun des 10 bacs, à l’aide d’un visuel dessiné par Yohana BILBA (élève en Terminale) et d’un slogan inspiré le plus souvent de proverbes en créole ou en français :

1 affiche spécifique pour chacun des 10 bacs de collecte

La société R3 ATTITUDE est représentée par sa présidente :

Emmanuelle LACOSTE – 0690 337 191 – r3attitude97@gmail.com
Réseaux Sociaux : @r3attitude sur Facebook , Instagram et LinkedIn


Changeons les règles !

Vendredi 5 février, entre 9h45 et 12h, un groupe d’élèves et étudiants éco-délégués du Lycée Gerville Réache a organisé une opération intitulée : Changeons les règles !

   

Initiée par Maiwen DUFOUR-GERARD, étudiante en classe préparatoire économique et commerciale (CPGE ECE), cette opération n’était pas un appel à la révolte mais bien plutôt le mot d’ordre choisi par les éco-délégués pour :

  • Annoncer la mise en place à l’infirmerie d’un distributeur de protections hygiéniques 100% biodégradables (en référence au slogan du fabricant Marguerite & Cie) pour lutter contre la précarité menstruelle qui touche en France 1 étudiante sur 5 ! Le Lycée Gerville Réache sera ainsi le 1er établissement scolaire en Guadeloupe à proposer un tel dispositif pour ses élèves et étudiantes.

  • Briser le tabou des règles et les questions qui les entourent : Mieux connaître le phénomène physiologique des règles / Syndrome prémenstruel / Endométriose / Croyances et superstitions autour des règles / Protections hygiéniques / Précarité menstruelle.


Une série de 7 affiches était visible dans le lycée depuis le début de la semaine pour sensibiliser les élèves et étudiants et leur permettre de répondre aux questions posées lors du quiz animé par Maiwen durant la récréation de 10h.
Pour chaque réponse juste, un t-shirt à gagner avec un visuel spécialement créé pour l’occasion par Yohana BILBA, élève de terminale.

5 élèves de l’option Théâtre du lycée ont débuté la récréation par une scénette théâtrale très juste et drôle sur le tabou des règles (vidéo ci-dessous).

Des photographies réalisées par les élèves étaient également exposées dans la cour d’honneur et sur le portail d’entrée du lycée.





Au terme de la récréation, Fabienne DONDAS et Philomène BICEP-BELFORT, la Présidente et vice-Présidente de l’association Karukéra Endométriose sont intervenues entre 10h15 et 12h auprès de la 2nde 2 et leur enseignante Mme BALTZER puis de la 1ère ST2S et leur enseignante Mme FARNABE SAINT-MAXIMIN, afin de les sensibiliser sur cette maladie chronique encore méconnue et pourtant fort répandue. Outre les douleurs parfois très handicapantes, l’endométriose peut, si elle est mal diagnostiquée, sérieusement compromettre les chances d’avoir un enfant.

Nous espérons que cette belle initiative de nos jeunes lycéennes, largement relayée par les médias, contribuera à lever le voile sur un sujet souvent tabou, notamment à l’école, et permettra de donner des idées à d’autres établissements scolaires…