Le Jeudi 11 Janvier a été le point de départ des ennuis judiciaires de Max Deblay.
Cet éco-délinquant, véritable meurtrier de l’environnement, a désormais été mis hors d’état de nuire ! Ceci grâce à la pugnacité et la perspicacité de l’ensemble des élèves des classes de seconde du lycée Gerville-Réache.
En effet, au cours d’une grande enquête menée durant toute la journée, ces valeureux détectives ont amassé des indices dans une dizaine d’ateliers. Ceux-ci étaient animés par madame Ariste-Zéliste du Parc National, par madame Narayaninsamy de l’Office de l’Eau Guadeloupe et par monsieur Lurel, président du Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement de la région Guadeloupe, ainsi que par d’autres élèves de seconde préparés par l’équipe des enseignants en sciences pour cet évènement.
Sans eux, comment aurait-on pu comprendre la corrélation entre la forte mortalité de la faune aquatique de la rivière Beaugendre et l’alopécie dont était victime Gwadaly, la fille du pêcheur Pontos Céto ?
Après des heures d’investigation et grâce aux applications des techniques d’analyse vues en cours de sciences physiques, de la vie et de la terre, les meilleurs enquêteurs du lycée ont compris qu’il n’y avait là ni malédiction, ni contamination bactérienne, mais que l’origine de ces maux – malheureusement récurrents dans l’archipel – était la décharge illégale de Max Deblay.
Comme chaque année, cette fête de la science au LGT Gerville-Réache, inspirée de l’option MPS (Méthodes et Pratiques Scientifiques) a permis à quelques trois cents élèves de percevoir les enseignements scientifiques autrement tout en s’amusant dans le cadre de cet écocide fictif.
Nul doute qu’ainsi sensibilisés, ils seront les parfaits ambassadeurs d’une Guadeloupe davantage éco-responsable.
Article rédigé par Frantz Durizot