La Cie Difé Kako en résidence du 4 au 18 octobre

Le lycée Gerville Réache est heureux d’accueillir en résidence la Compagnie de danse afro-antillaise et contemporaine Difé Kako du 04 au 18 octobre.


Deux ateliers ont eu lieu mercredi 5 et jeudi 6 octobre avec les 30 élèves de la classe de 2nde 2 et leur enseignante de Français, Mme Baltzer, afin de préparer la représentation du spectacle Joséphine2b.

Cette représentation qui mêlera danse, musique gwoka et slam aura lieu au sein du lycée (gymnase) le lycée lundi 17 octobre de 15h à 16h devant un public de 90 élèves environ :

  • Classe de 2nde 1 et Mme Ebring (EPS)
  • Classe de 2nde 6 et Mme Formery (Histoire-Géographie)
  • Groupe de 1ère option LV3 Créole et Mme Delessy (LVR)
  • Groupe de 1ère et terminale option Théâtre et Mme Mender (Théâtre)


Au cours de la résidence, en partenariat avec le Rectorat et la DRAAC Guadeloupe, d‘autres ateliers sont prévus dans 4 établissements scolaires du sud Basse-Terre : École Mélanie Milly et Lycée Raoul George Nicolo de Basse-Terre,Collège Richard Samuel de Gourbeyre et école Gérard Lauriette de Trois-Rivières.

Présentation du spectacle Joséphine2b
Attachée à son île, la Guadeloupe et à l’histoire des Outremers, Chantal Loïal propose une création à destination du jeune public afin de les sensibiliser aux questions environnementales.

Joséphine2b est la re-création d’un spectacle créé en 2008, Zandoli pa tini pat autour du pesticide ultra-toxique longtemps utilisé dans les bananeraies antillaises alors qu’il était interdit partout ailleurs : le chlordécone. Aujourd’hui, les victimes réclament réparation des préjudices subis tant au niveau environnemental que sanitaire. Avec Joséphine2b, j’ai voulu parler de l’urgence écologique et m’adresser plus particulièrement au jeune public. Mais l’histoire du chlordécone s’inscrit aussi dans l’histoire de l’esclavage et des luttes des afro-descendants. Car d’un côté comme de l’autre, c’est de domination qu’il s’agit : domination de l’Homme sur l’Homme et sur la Nature. Le spectacle tire son nom de deux figures féminines : Joséphine de Beauharnais, fille d’un planteur Martiniquais et première épouse de Napoléon Bonaparte (qui rétablira l’esclavage en 1802) et Joséphine Baker figure exotique de La Danse sauvage et fervente militante des droits des afro-descendants. Toutes deux font un pont entre le passé et le présent, où les ouvriers agricoles antillais luttent encore pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Cette nouvelle forme a pour vocation d’aller au-devant des jeunes spectateurs, en proposant des représentations au sein même des établissements scolaires. En parallèle, un volet action culturelle, pivot de mon travail, sera porté par l’équipe pédagogique et la compagnie Difé Kako.
Note d’intention de la chorégraphe Chantal Loïal


Chronique d’Estelle-Sarah Bulle dans La Croix – Retour sur sa résidence au Lycée

La romancière Estelle-Sarah Bulle a consacré sa dernière chronique hebdomadaire parue ce jeudi 29 septembre dans le quotidien national La Croix à sa résidence en Guadeloupe, en particulier au lycée Gerville Réache où elle a résidé du 12 au 24 septembre 2022 grâce au dispositif Résidence d’auteur à l’école du CNL et le soutien de la DAC Guadeloupe et de l’ANLCI.

Chronique d’Estelle-Sarah Bulle parue dans le journal La Croix du jeudi 29 septembre 2022

Estelle-Sarah Bulle y évoque ses différentes rencontres autour de la littérature et son métier d’écrivaine, tout en dessinant un portrait enthousiaste de la jeunesse guadeloupéenne malgré les difficultés environnementales (dont le passage de la tempête Fiona), sanitaires et sociales.


Retour en images sur la résidence au lycée d’Estelle-Sarah Bulle

Le Lycée Gerville Réache est fier d’avoir été sélectionné par le Centre National du Livre (CNL) dans le cadre du dispositif Résidence d’auteurs à l’école, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale, la DAC Guadeloupe Ministère de la Culture, l’ANLCI (Agence Nationale de Lutte contre l’illettrisme) et l’association Wi’anArt.

Grâce à ce dispositif, le Lycée Gerville Réache a pu recevoir en résidence l’écrivaine Estelle-Sarah BULLE pendant deux semaines, du 12 au 24 septembre 2022. Nous sommes très honorés d’avoir pu accueillir au sein du lycée, dans notre appartement réservé aux invité.es, une grande figure de la littérature contemporaine, lauréate de nombreux Prix littéraires, en particulier le Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde en 2018 pour son roman Là où les chiens aboient par la queue.

Cette résidence nous a permis d’organiser des rencontres et des ateliers d’écriture à destination de nos élèves et étudiants, avec pas moins de 11 classes concernées, soit 240 élèves et étudiants : 2 classes de Seconde, 3 classes de Première, 1 groupe de Terminale, 3 classes de CPGE et 2 classes de BTS.

Rencontres au Lycée Gerville Réache

La romancière Estelle-Sarah Bulle s’est prêtée au jeu des rencontres en échangeant de façon très libre et enthousiaste. Tous les sujets ont été abordés sans gêne ni retenue, au gré des questions qui ont été très nombreuses : son parcours personnel, familial et professionnel, ses sources et sujets d’inspiration, sa relation à l’écriture et à la lecture, le monde de l’édition et ses revenus, les espoirs d’une adaptation cinématographique, les thèmes abordés dans son œuvre, ses liens avec la Guadeloupe et son histoire, la question de son identité antillaise, sa perception du métissage culturel…

Les élèves ont parfois poursuivi les échanges en aparté ou en demandant un autographe à l’écrivaine qui s’est prêtée au jeu avec beaucoup de gentillesse.

“J’ai été impressionnée par la créativité et l’agilité des élèves à se saisir des mots et à mobiliser leur imaginaire pour créer des histoires, écrire leurs textes, poser des questions et débattre. Il y a, je pense, une vraie spécificité du monde créole à cet égard, sans doute à cause de l’oralité qui est encore si vivante, de la langue créole et peut-être du sentiment aigu de vivre sur une île ouverte aux vents du monde.
La jeunesse antillaise me semble pleine d’une vitalité spécifique et belle, douée d’une capacité à parler de soi et à se mettre en scène, sans les freins et la standardisation qui limitent parfois l’audace d’autres jeunesses.
Quel plaisir de constater cela et de contribuer, grâce à cette résidence, au contexte pédagogique épanouissant dans lequel évoluent ces jeunes gens pleins de promesses !” (Estelle-Sarah Bulle)


Au cours de la résidence, deux autres rencontres étaient prévues dans deux établissements scolaires voisins : le Collège Richard Samuel de Gourbeyre et le Lycée Raoul-Georges Nicolo à Rivières des Pères, Basse-Terre.

La 1ère rencontre au Collège de Gourbeyre a bien eu lieu le jeudi 15 septembre 2022, de 9h30 à 12h30, avec la classe de 5ème CHAT (Classe à Horaires Aménagés Théâtre) et en présence de Madame la Rectrice de Guadeloupe, Christine Gangloff-Ziegler. Cette rencontre marque le début d’un lyannaj pour cette année 2022, autour de la promotion de la lecture, entre le collège Guilleminot de Dunkerque et le collège Richard Samuel qui depuis plusieurs années ont tissé des liens grâce à l’autrice d’origine guadeloupéenne, Justine Jotham venue en résidence au lycée en 2020 par le biais de l’ASSODOC Guadeloupe (Association des enseignants Documentalistes). Il est également prévu que les collégiens de la CHAT (Théâtre) de Gourbeyre aillent prochainement dans les écoles primaires du bassin pour faire la promotion du roman jeunesse d’Estelle-Sarah Bulle, Les Fantomes d’Issa, auprès de leurs camarades de CM2.

Rencontre au Collège Richard Samuel le jeudi 15 septembre

En raison du passage de la tempête Fiona, la deuxième rencontre prévue le lundi 19 septembre au Lycée Raoul-Georges Nicolo n’a malheureusement pu avoir lieu ni être reportée.

Deux autres rendez-vous publics n’ont pu être maintenus au cours de la résidence du fait des conséquences de la tempête : Rencontre et dédicace à la librairie Caribbean Culture House de Basse-Terre le samedi 17 à 10h puis l’échange à 15h au Café Papier de Jarry avec le club #BlackLivresMatter.
Hormis ces trois rendez-vous, l’ensemble des autres temps forts du programme (à retrouver en cliquant ICI) ont pu se dérouler dans toute la Guadeloupe :

  • Bibliothèque municipale de Morne-à-L’Eau
  • Médiathèque du Moule
  • Médiathèque Paul Mado de Baie-Mahault
  • Cinéma Le d’Arbaud de Basse-Terre
  • Centre culturel Kanawa de Trois-Rivières
  • Maison d’arrêt de Basse-Terre
  • Hôtel Arawak Beach Resort du Gosier
  • Centre pénitentiaire de Baie-Mahault
  • Médiathèque Ernest J. Pépin du Lamentin
  • Librairie Boutique de la Presse à Jarry
  • Médiathèque Raoul Georges Nicolo du Gosier

Soirée au Kanawa animée par Jessica Oublié le mercredi 21 septembre

A noter que le rendez-vous au Cinéma Le d’Arbaud, mardi 20 septembre à partir de 19h30, a été organisé par le Lycée Gerville Réache, dans le cadre des Cordées de la Réussite et en partenariat avec l’association CLAP / Groupe Ciné que nous remercions.
Une projection du film Orfeu Negro de Marcel Camus (1959) a été suivie d’un débat avec l’auteure Estelle-Sarah Bulle autour de son roman Les étoiles les plus filantes dont l’intrigue s’inspire librement du tournage du célèbre film franco-brésilien.
La soirée animée par deux étudiantes en CPGE littéraires, Clémence Mutet et Énide Fanchone, s’est déroulée en présence d’une bonne centaine de personnes dont 47 élèves et étudiants du Lycée, internes pour la plupart.

Projection-débat le mardi 20 septembre au cinéma Le d’Arbaud


L’écrivaine Estelle-Sarah Bulle en résidence au lycée du 12 au 24 septembre

Le Lycée Gerville Réache est fier d’avoir été sélectionné par le CNL (Centre National du Livre), en collaboration avec les Ministères de l’Éducation Nationale et de la Culture pour recevoir en résidence l’écrivaine Estelle-Sarah BULLE du 12 au 24 septembre 2022.

Nous sommes également très honorés d’accueillir une grande figure de la littérature, lauréate de nombreux Prix littéraires, en particulier le Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde en 2018 pour son roman Là où les chiens aboient par la queue.

Découvrez le programme complet de la résidence avec de nombreux rendez-vous publics dans toute la Guadeloupe en cliquant ICI

Cette résidence d’auteur nous permettra d’organiser des rencontres et des ateliers d’écriture avec nos élèves et étudiants mais aussi dans deux établissements voisins et partenaires : le Collège Richard Samuel (Gourbeyre) et le Lycée Raoul Georges Nicolo (Basse-Terre).


Au lycée Gerville Réache, le planning des rencontres et ateliers d’écriture est le suivant :

  • Jeudi 15 septembre
    • 14h-15h : Rencontre avec la classe de 2nde 10 (Mme Baltzer)
    • 15h-16h : Rencontre avec la classe de 1G7 (Mme Bousquet)
  • Vendredi 16 septembre
    • 14h-17h : Atelier d’écriture avec les CPGE AL1 (Mme Cruces)
  • Mardi 20 septembre
    • 14h-15h : Rencontre avec la classe de 1G2 (Mme Ciron)
    • 15h-16h : Rencontre avec la classe de ECG1 (Mme Bousquet) et le groupe Option Tremplin (Mme Chaplet, Mme Chastaing)
  • Mercredi 21 septembre
    • 14h-17h : Atelier d’écriture avec les CPGE AL2 (Mme Cruces)
  • Jeudi 22 septembre
    • 8h-9h : Rencontre avec la classe de BTS CG (E. Marot)
    • 9h-10h : Rencontre avec la classe de 1G1 (N. Volpi)

A noter également que le Lycée organise, dans le cadre des Cordées de la Réussite et en partenariat avec l’association CLAP / Groupe Ciné, une projection-débat le mardi 20 à 19h30 au Cinéma Le d’Arbaud. Ouvert au public, la soirée débutera par la projection du film Orfeu Negro de Marcel Camus (1959) suivie d’un échange avec l’auteure Estelle-Sarah Bulle autour de son roman Les étoiles les plus filantes.


Les Dactylos de la Cie Oxymore

Du 13 au 22 mars 2022, dans le cadre du Festival Nou Sé Yonn 2ème édition, Virginie DANO et David JAUD de la compagnie Oxymore sont en résidence dans l’appartement du Lycée Gerville Réache afin de proposer plusieurs représentations de leur spectacle original intitulé LES DACTYLOS (cf. dossier artistique).
Mercredi 16 mars, les deux comédiens vêtus à la mode des années 50 et équipés du fameux stylo BIC et d’une machine à écrire, ont fait irruption dans deux salles de classe, à la surprise générale des élèves de 1ère G7 (avec Mme VOLPI) et 2nde 8 (avec Mme Marot).

Les Dactylos et la classe de 2nde 8

Leurs enseignantes étaient informés de leur venue dans la classe, en début de cours, mais pas les élèves qui pensaient assister à un cours de français “classique”. Rapidement, la stupéfaction des élèves fait place aux rires et à l’intérêt grandissant pour la scène burlesque qui se joue sous leur yeux.

Les deux comédiens présentent le guichet ICI, Itinérante de Courrier entre Inconnus, une entreprise fictive dirigée par Monsieur Marcel Berticot et Mademoiselle Thérèse Bobinot, personnages burlesques et hauts en couleurs. Leur devise est ambitieuse : “Sans destination, nous avons l’assurance que la lettre que nous confie notre client arrive à bon port !
Marcel et Thérèse proposent alors aux élèves de découvrir une lettre que leur a adressée un inconnu, quelques part en France hexagonale ou sur l’île de la Réunion, précédente étape de la compagnie de théâtre.
Quelqu’un que vous ne connaissez pas vous a écrit quelque chose. Voulez-vous récupérer votre courrier ? ” Cette lettre est choisie en fonction d’un thème, d’un ressenti, que le destinataire partage avec l’inconnu qui a rédigé le courrier. Après avoir lu la lettre, les deux comédiens lancent un atelier d’écriture personnel et poétique.

Les Dactylos et la classe de 1G7

Chaque intervention est une vraie réussite. Les élèves en redemandent, trop heureux d’avoir un courrier à découvrir puis de se prêter au jeu de l’écriture. Beaucoup sont même revenus pendant la récréation avec l’intervention des Dactylos dans la cour des manguiers.

Les Dactylos dans la cour des manguiers


Le Lycée partenaire du Festival Nou Sé Yonn 2ème édition

Le lycée est heureux d’être partenaire de la 2ème édition du Festival Nou Sé Yonn organisé par Gwada Circus.
Initialement programmé en novembre 2021, le festival Arts du cirque et Arts de la rue (Théâtre, conte, danse, musique et street-art) se tiendra sur le site du Champ d’Arbaud à Basse-Terre les Vendredi 18 et Samedi 19 mars prochains.
➡ Le vendredi 18 mars est entièrement dédié au public scolaire, avec pas moins de 1000 élèves attendus sur le festival entre 9h et 13h.
➡ Le samedi 19 mars est destiné au tout public, avec accès libre et gratuit de 10h30 à 22h30.

Le Lycée accueille en résidence du 13 au 22 mars la Cie OXYMORE qui se produira au sein de l’établissement le mercredi 16 mars avant de jouer leur spectacle Les dactylos sur le site du Champ d’Arbaud. Trois représentations au lycées : 2 en salle de cours avec une classe de 2nde et une classe de 1ère puis dans la cour de récréation.
Le Lycée héberge également du 15 au 21 mars le musicien martiniquais VEN Beat Box qui animera un atelier avec les élèves de la chorale avant de produire son dernier spectacle Free style is a live.
La Cie KIROUL animera des ateliers le mardi 15 et jeudi 17 mars autour de son spectacle Les Oizeaux se crashent pour mourir qui revisite de façon burlesque le drame Roméo et Juliette : Rencontre avec les 2nde 1 (Mme BOUSQUET) le mardi 15 et atelier de pratique théâtrale avec les 2nde de l’option Théâtre (Mme MENDER) le jeudi 17 mars.

Vous trouverez en ligne le programme complet des spectacles du Samedi 19 mars à l’adresse : https://view.genial.ly/62041b74be9a8e0018605233/interactive-content-programmation-nsy2mars
En cliquant sur chaque lieu (Chapiteau, Podium, Scène extérieur et Champ d’Arbaud), vous pourrez accéder au synopsis de chacun des spectacles proposés.

Programme complet Festival Nou Sé Yonn du Samedi 19 mars


Les CPGE rencontrent l’artiste Nú Barreto

En résidence en Guadeloupe du 6 janvier au 27 février 2022, dans le cadre de la 10e édition Wi’anArt, Nú Barreto sillonne les routes et part à la rencontre des jeunes collégiens et lycéens. De Sainte-Anne à Basse-Terre, en passant par Terre-de-Haut aux Saintes, il anime jusqu’au 18 février des ateliers de pratique artistique autour du thème de la Couleur dans une dizaine de collèges et lycées de l’académie.

Lundi 7 février, les étudiants CPGE 1ère année ECG (Classe préparatoire aux grandes écoles économiques et commerciales) et leurs enseignants, Mme OTVAS et M. DELORT, ont eu le privilège de rencontrer l’artiste plasticien Nú BARRETO tandis que les CPGE AL 1ère année (littéraires) ont également eu cette chance le mercredi 9 février avec leur enseignant d’histoire, M. Gilles DELATRE.

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par deux étudiantes CPGE AL1 : Corène Chango et Daena Manicor.


Ces deux rencontres de deux heures chacune ont été l’occasion de découvrir sa démarche artistique et ses créations, en particulier sa série de dessins et collages réalisée au cours du 1er confinement ou sa célèbre série de drapeaux “États désunis d’Afrique“.

Les étudiants ont posé de nombreuses questions et ils ont aimé “lire” ses créations parsemées de symboles propres à l’imaginaire de l’artiste : les chaises bancales à 3 pieds ou les échelles aux barreaux manquants qui symbolisent à leur manière une ascension sociale en panne, les bouteilles fermées ou les rectangles au sol symboles des restrictions sanitaires et de l’enfermement, les mains à la place des pieds ou inversement qui traduisent l’imperfection inhérente aux humains ou, comme aime à le dire l’artiste “les êtres à humaniser que nous sommes”.

Restos, 85,8 x 125,4 x 4 cm / Close, 85,4 x 126,3 x 4 cm / Rejected ! 88,8 x 126,3 x 4 cm 2021 – Collages (carton, papier, tissu), crayon céramique, pastel semi-gras, papier recyclé © Crédit photo : Bertrand Huet / Tutti image – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

Originaire de Guinée-Bissau, Nú Barreto est actuellement considéré comme l’un des artistes majeurs du continent africain.
Né en 1966 à São Domingos, dans le nord de la Guinée Bissau, Nú Barreto s’installe à Paris en 1989. Il suit une formation à l’École de Photographie AEP puis intègre l’école des Gobelins, l’École Nationale des Métiers d’Image à Paris, de 1994 à 1996.
Si le dessin s’est toujours imposé comme le médium de prédilection de l’artiste, sa pratique est résolument contemporaine, à travers des séries mixant différents médias ou de puissantes installations murales.
Choisi pour représenter son pays à l’Exposition Universelle de Lisbonne en 1998, Nú Barreto est représenté par la galerie Nathalie Obadia (Paris – Bruxelles).
Nú Barreto mène aujourd’hui une carrière internationale et incarne une figure majeure de l’art contemporain. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections publiques et privées telles que celle du Museo Capixaba do Negro (Mucane), de la Vitória (Brésil), de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), du musée de Macao (Chine), de la Fondation Pro-Justitiae à Porto (Portugal) ou encore de la fondation PLMJ à Lisbonne (Portugal).

Vues de l’exposition Africa : Renversante, Renversée, Galerie Nathalie Obadia, Paris, 2018 © Crédit photo : Bertrand Huet / Tutti image – Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia Paris / Bruxelles

En 2009, Nú Barreto entreprend une nouvelle série de peintures qui revisitent le drapeau américain sous les couleurs panafricaines. L’artiste y aborde une démarche nouvelle et questionne différents thèmes, notamment celui de la désunion du peuple africain. Œuvre devenue emblématique du travail de l’artiste au fil des ans, États Désunis d’Afrique est une série qui se poursuit aujourd’hui encore, avec l’objectif d’atteindre une trentaine d’œuvres. Du 8 novembre au 29 décembre 2018, était présentée à la galerie Nathalie Obadia une déclinaison de neuf œuvres au sein de l’exposition Africa : Renversante, renversée.
En reprenant la structure du drapeau américain et en faisant référence à l’American Flag de Jasper Johns (1954-1955), Nú Barreto s’inscrit dans une lignée d’artistes qui utilisent la puissance visuelle du symbole afin de mettre en exergue des questions sociétales.

Du 15 avril au 12 juin 2021, l’exposition L’imparfait et l’impératif présentait un ensemble de nouvelles œuvres sur papier recyclé, convoquant aussi bien le dessin que le collage, ainsi qu’un polyptyque de 42 dessins, que l’artiste conçoit comme le carnet de bord de ces derniers mois de pandémie. Saisissante démonstration d’une verve graphique au service d’une vision âpre, ces œuvres expriment autant sur les souffrances du peuple africain que sur la condition humaine, à travers le thème de l’enfermement. De son pays natal, ancienne colonie portugaise, Nú Barreto garde le souvenir d’une éprouvante marche vers l’indépendance puis d’une instabilité politique et militaire ponctuée de nombreux coups d’état. L’artiste porte aujourd’hui un regard lucide et acerbe sur la situation actuelle de la Guinée-Bissau, où ne cessent de s’accroître les disparités socio-économiques. Plus largement, c’est toute la complexité des enjeux qui déterminent les relations entre les différents États africains et l’Occident qui transparaît, sous la forme figurée, à travers la représentation de ses « homos imparfaits ».


Atelier Wi’anArt des 2nde7 avec Yelow

Jeudi 13 janvier, les 2ndes 7 option Arts plastiques et leur enseignante, Mme Beaujour, ont reçu le street-artist YELOW (Cédric Tran Ngoc), dans le cadre de la 10ème édition Wi’anArt.


L’atelier de pratique artistique était placé sous le signe du portrait, caractéristique des œuvres de l’artiste Yelow. 
Les élèves ont revisité en particulier le portrait de Maryse Condé ou celui de Michelle Obama, à l’aide de symboles et d’un travail sur les couleurs.

Présentation de l’artiste Yelow


Atelier Wi’anArt avec So Aguessy Raboteur

Vendredi 7 janvier, de 14h à 17h,  les 1ères spécialité Arts plastiques et leur enseignant, M. Gorin, ont reçu l’artiste guadeloupéenne So Aguessy Raboteur, dans le cadre de la 10ème édition Wi’anArt. 3
Après un temps de rencontre et d’échanges autour du travail de l’artiste qui croise peinture sur toile et outils numériques, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique sur le thème de la couleur.

Présentation de l’artiste So Aguessy Raboteur


Atelier Wi’anArt pour les 2nde 7 avec l’artiste Kamun

Mercredi 24 mars, les élèves de 2nde 7 option Arts plastiques et leur enseignant, M. Christophe GORIN, ont poursuivi la 9ème édition Wi’anArt en recevant l’artiste David CERITO alias KAMUN pour 3 heures d’atelier, de 10h à 13h, après avoir reçu en octobre 2020 Chantaléa Commin.

 

La première heure a été l’occasion de découvrir la pratique artistique de Kamun et son parcours personnel.

Né en 1978 à Paris et originaire de la Guadeloupe, l’artiste Kamun aime se définir comme un Africain de la Caraïbe, un déraciné en quête de lui-même, de son Histoire. Il est titulaire d’une Licence en Arts Plastiques de l’Université de Paris 8 (Saint-Denis), et d’un certificat préparatoire en Infographie 2D de l’école Itécom Art Design (Paris). Passionné par l’Image, il se définit comme un artiste numérique et il travaille majoritairement avec les nouveaux médias. Sa démarche se veut sociale, être proche du public et de ceux qui sont éloignés de l’univers culturel en les questionnant sur leurs environnements.

Au terme de cette première partie, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique autour du thème de la 9ème édition Wi’anArt : Jardin Social (photos ci-dessous).