Education au Développement durable : A travers des ateliers, rencontres et projections débats, le CDI s’efforce de sensibiliser la communauté scolaire aux questions de développement durable. Un temps fort appelé “Art of change” lui est même entièrement consacré pendant 1 à 2 semaines.
Vendredi 29 mai, les élèves de 2nde SVT de Mme Carole Étienne étaient réunis en classe virtuelle dans le cadre du suivi écologique de la mare du Houëlmont mené entre décembre 2019 et mars 2020. Aline Merle, médiatrice scientifique de la structure An ba loup-la, et Laure Ducreux, Chargée de mission « Préservation de la ressource en eau » à l’Office de l’Eau Guadeloupe, leur ont ainsi présenté les résultats des analyses effectuées à partir des échantillons d’eau que les élèves ont prélevé lors de la dernière sortie, avec l’aide d’un technicien des laboratoires CARSO.
Et les résultats sont incroyables !
Alors que les premiers indicateurs mesurés sur le terrain pouvaient laisser penser à une pollution de l’eau de la mare sans doute d’origine humaine, cause plausible de la minéralisation importante de l’eau notée d’après la valeur de conductivité électrique (203 µS/cm), les analyses physico-chimiques de base (phosphore, les nitrates et nitrites, les matières en suspension et le taux de carbone organique dissous) ont permis de révéler que le milieu est riche en matière organique mais non pollué par les activités humaines.
De plus, la concentration en cations majeurs (ammonium, calcium, magnésium, sodium, potassium) dans l’eau de la mare rappelle celle de certaines sources de la Basse Terre, tout comme la concentration en anions majeurs (chlorures, sulfate, bicarbonate, carbonates). De même, la présence de métaux dissous tels que le fer et l’aluminium semblent provenir des eaux souterraines de l’île de la Basse Terre, en lien avec la nature des roches volcaniques qui la composent. La source du Pas du Roy (massif de la Soufrière) contient par exemple 2 mg/L de fer en moyenne. Ainsi, à la lecture de ces résultats, il apparaît que l’eau de la mare du Houëlmont a un faciès chloruré sodique, les ions dominants sont les mêmes que ceux composant le sel de table ! Si on considère aussi les éléments « Trace » (métaux), on peut dire qu’elle est en plus ferrugineuse car riche en fer.
Dès lors, comme l’ont confirmé les analyses complémentaires menées par l’Office de l’Eau et l’ONF, la mare du Houëlmont est alimentée par une source située en altitude, ce que tous les spécialistes ignoraient jusqu’à ce jour.
Nous vous invitons à découvrir le détail des résultats d’analyses de l’eau de la mare dans le document conçu par L’Office de l’Eau Résultats_investigations_mare-ATE-Gourbeyre
Nous vous invitons également à prendre connaissance du Bilan du suivi écologique de la mare du Houëlmont ainsi que la vidéo réalisée par Aline Merle (An ba loup-la) lors du prélèvement des échantillons d’eau
Nous remercions sincèrement Aline Merle et la structure An ba loup-la ainsi que Laure Ducreux de l’Office de l’Eau Guadeloupe, sans oublier le Collège Richard Samuel de Gourbeyre qui a pu financer l’analyse des échantillons d’eau dans un laboratoire spécialisé, dans le cadre du projet d’Aire Éducative du Houëlmont.
Très fière des lycéens de mon ancien établissement et du remarquable travail conduit avec l’Office de l’eau. La biodiversité et la préservation de la ressource en eau sont l’affaire de tous. 👍🏾 https://t.co/xGXirSecMJ
— J BOREL-LINCERTIN (@JBorelLincertin) June 5, 2020
L’équipe Wi’anArt du Lycée Gerville Réache et du Collège Richard Samuel vous invitent à découvrir l’exposition Recyclages qui devait se tenir au Centre Rémy Nainsouta du 12 au 31 mars 2020.
L’exposition présente les 20 photos lauréates du concours académique sur le thème des recyclages, aux côtés d’œuvres originales de l’artiste Laurence Roussas et de 5 panneaux informatifs sur le recyclage des déchets, l’économie circulaire et la récente loi du 10 février 2020 contre le gaspillage et pour l’économie circulaire.
5 élèves de terminales du Lycée, inscrites à l’option facultative d’Arts plastiques, font partie des lauréats : Séléna Savérimoutou (TES2) Noémie Houblon (TS2) Marième Jacoby (TS4) Anaèle Talbot (TES2) Diana Edmond (TES1)
Nous remercions nos partenaires sans qui cette action pédagogique n’aurait pu être menée : DEAL Ministère de la Transition écologique et solidaire DAC Ministère de la Culture Région Guadeloupe Rectorat de la Guadeloupe Ville de Pointe-à-Pitre
Mardi 11 février 2020, 120 élèves de Seconde et leurs enseignants de SVT, Mme Monpierre, Mme Etienne et M. Seunes, ont pu prendre part à des rencontres et ateliers sensoriels avec 3 chercheurs du CIRAD, Sandrine Andypain, Frédéric Salmon et Mathieu Léchaudel, des unités de recherche AGAP et QUALISUD.
Venus spécialement au Lycée de 13h à 16h, les 3 chercheurs ont présenté le travail de recherche mené sur la station Neufchâteau du CIRAD à Sainte-Marie (Capesterre Belle-Eau).
Répartis en six groupes, les élèves ont ainsi été invités à découvrir la démarche de création et sélection de nouvelles variétés de bananes qui répondent aux enjeux du développement durable, ainsi qu’aux besoins des différents acteurs de la filière et aux attentes des consommateurs (approche intégrée qui nécessite des équipes de recherche pluridisciplinaires).
Les élèves ont pu appréhender le travail scientifique mené par une équipe de recherche en agroécologie de façon très concrète et sensorielle. Nous remercions sincèrement l’équipe du CIRAD pour cette action de sensibilisation qui suscitera peut-être des vocations à l’heure où le développement durable rime de plus en plus avec urgence.
Dimanche 23 juin 2019, dans le cadre de l’émission radio Le cas Soulez de RCI, la journaliste Judith a souhaité interviewer des élèves ayant participé à l’exposition Gaspillages, à l’occasion de sa présentation à la Médiathèque Bernadette Cassin Pierrot de Saint-Claude.
Deux élèves du Lycée Gerville Réache ont répondu à ses questions : Chjara Benedetti, lauréate du concours en 2018 alors en 3ème au Collège Rémi Nainsouta, et Dorine Clavier, élève en Terminale S et inscrite à l’option facultative d’Arts plastiques.
A l’invitation de la DEAL Guadeloupe et de la CCI îles de la Guadeloupe que nous remercions sincèrement, quatre élèves volontaires du Lycée Gerville Réache ont participé à la 2ème édition des Rencontres professionnelles du Développement Durable au Centre World Trade Center (CWTC) de Jarry.
Le mercredi 15 mai 2019, les quatre élèves, accompagnés de leur enseignante Mme Carole REDT, ont pu prononcer un discours sur leur engagement éco-citoyen devant un parterre de chefs d’entreprise, de jeunes entrepreneurs et responsables territoriaux.
Ainsi, Adjaya ABIDOSE, Chjara BENEDETTI et Néhémie EDMOND, tous trois élèves en 2nde10, ainsi que Valentin BANMEYER, élève en 1ère L, ont impressionné l’auditoire présent par la justesse de leur propos sur l’urgence climatique et la nécessité de s’engager pour préserver l’environnement et protéger la planète contre notre propre activité.
Durant les deux jours des Rencontres professionnelles du Développement Durable, l’exposition GASPILLAGES a été proposée au public présent. L’exposition a suscité une attention particulière parmi les stands de professionnels où figurait en bonne place l’innovation technologique au service de la protection de l’environnement et de la lutte contre les gaspillages.
Depuis 2017, le Collège Richard Samuel et le Lycée Gerville Réache se sont associés pour organiser un concours académique de photographies en lien avec l’Éducation au Développement Durable, en partenariat avec le Rectorat, le Conseil Départemental, le Conseil Régional et la DEAL Guadeloupe.
Près de 350 photos avaient été reçues qui célébraient toutes la beauté de la nature tout en dénonçant la pollution des déchets plastiques en milieu insulaire. Une sélection de 10 photographies avait donné lieu à une exposition sur les espaces extérieurs du Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, du 19 mai au 8 juin 2018 (photos ci-contre).
2018/2019, 2ème édition : Gaspillages
Cette année, la 2ème édition du concours photo a été placée sous le thème des GASPILLAGES.
Ouvert aux élèves et étudiants âgés de 9 à 20 ans, soit de la classe de CM1 aux filières post-BAC, cette 2ème édition du concours vise à sensibiliser les jeunes Guadeloupéens et indirectement le tout public à la question des gaspillages sous toutes ses formes : gaspillage alimentaire, gaspillage énergétique dont eau et électricité, mais aussi gaspillage en biens de consommation ou en déchets non valorisés.
Le mercredi 13 février 2019, au Lycée Gerville Réache, s’est réuni le jury du concours composé de représentants des différents partenaires dont DEAL Guadeloupe avec M. Philippe Wattiau (Chef de la Mission Développement durable et Évaluation Environnementale à la DEAL Guadeloupe) et son adjointe Mme Nicole Erdan (en charge du Pôle Transition écologique et Croissance Verte), M. Camille Elisabeth (Conseil régional), M. Audrey Phibel (Conseil Départemental et responsable de la programmation à l’Habitation La Ramée de Sainte-Rose). Présidé par le photographe Philippe Virapin et l’artiste de land art, réalisatrice et éco-designer Guy Gabon, le jury a choisi parmi les 400 photographies reçues des quatre coins de l’archipel une sélection de 18 photos qui, chacune à leur manière, illustrent les différentes situations de gaspillages sans négliger la dimension sensible et artistique qui nous semble propice à alerter durablement les consciences.
Les 18 lauréats âgés de 10 à 19 ans ont été récompensés par la remise d’un prix à l’occasion du vernissage de l’exposition qui s’est tenue à l’Habitation La Ramée de Sainte-Rose du 22 mars au 20 avril 2019. L’exposition qui rassemble les 18 photographies s’accompagne de deux panneaux informatifs sur les gaspillages à l’échelle régionale, nationale et internationale.
Deux performances artistiques lors du vernissage de l’exposition
Une première performance a été présentée au public en ouverture du vernissage par les élèves de l’option Théâtre de M. Christophe Cherki, en lien avec la profusion des emballages et déchets plastiques, dans laquelle nous semblons nous complaire et nous délecter. Sans véritable réutilisation, les déchets non recyclés, non valorisés, représentent une part importante de nos gaspillages.
Puis une deuxième performance signée des élèves de l’option facultative d’Arts plastiques de Mme Annabelle Xarrié en lien avec la profusion d’informations sur support papier que nous consommons inlassablement à l’ère du numérique.
Les lauréats du concours de photographie
Parmi les 18 lauréats, 4 sont des élèves de Terminales option Arts plastiques du Lycée Gerville Réache : Nalya Léonce (5ème Prix)
Dorine Clavier (7ème Prix)
Kathleen Urcel (11ème Prix)
Morgane Buchheit (14ème Prix)
A compter du 21 avril 2019, l’exposition est proposée en itinérance aux établissements scolaires et collectivités qui le souhaitent, avec un prêt gratuit de 1 à 2 semaines. Le planning pour accueillir l’exposition est d’ores et déjà rempli jusqu’à la fin de l’année 2019 avec pas moins de 4 écoles, 6 collèges, 3 lycées, 1 mairie (Saint-Claude) et 1 médiathèque (Port-Louis). A noter également que l’exposition sera visible au WTC de Jarry les 14 et 15 mai 2019, à l’occasion des Rencontres professionnelles du Développement Durable organisées par la CCI Guadeloupe.
Les organisateurs du concours photo se sont d’ores et déjà donnés rendez-vous pour la 3ème édition en 2019/2020 qui pourrait être placée sous le signe des RECYCLAGES…
24 classes de 3ème, soit 600 collégiens en immersion au lycée autour de l’EDD
Du lundi 4 février et au vendredi 15 février, le Lycée Gerville Réache a reçu pas moins de 24 classes de 3ème du bassin Sud Basse-Terre, soit un total de 600 collégiens, pour une journée d’immersion dans l’établissement, à raison de 3 classes par jour :
4 classes du collège Germain Saint-Ruf, Capesterre Belle-Eau > 4 classes du collège des Roches gravées, Trois-Rivières > 4 classes du collège Suze Angely, Vieux-Habitants > 4 classes du collège Joseph Pitat, Basse-Terre > 3 classes du collège Richard Samuel, Gourbeyre > 3 classes du collège Jean Jaurès, Baillif > 2 classes du collège Fontaines bouillantes, Bouillante.
Durant cette quinzaine, les collégiens ont été invités à prendre part, aux côtés des lycéens, à des ateliers scientifiques, des workshop artistiques, des projections de courts-métrages et visio-conférences avec les réalisateurs, ainsi que des serious game (jeux éducatifs) sur tablettes en lien avec des notions de développement durable.
La quinzaine financée par la DEAL Guadeloupe, la DAC Ministère de la Culture, le Conseil Régional, le Conseil Départemental, l’ACSE et le Lycée Gerville Réache a permis d’accueillir de nombreux intervenants extérieurs.
Programme des conférences et ateliers scientifiques
– Association Mon école, ma baleine pour évoquer les cétacés en Guadeloupe et la protection de la baleine à bosse encore chassée dans certaines îles de la Caraïbe
– Représentant de la Région Guadeloupe pour aborder la question du mix énergétique et l’objectif 100% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030
– ARS et Gwadair au sujet des sargasses : causes, conséquences sanitaires et solutions possibles (photos ci-dessous)
– Association Amazona sur les oiseaux de Guadeloupe et leur préservation
– Ingénieur du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) sur le cycle de l’eau et le niveau de pollution des nappes phréatiques
– Archipel des sciences pour un atelier sur l’empreinte écologique
– Coraïbes et L’école de la mer pour évoquer les récifs coralliens face au dérèglement climatique et les initiatives de restauration corallienne dans la Caraïbe puis, dans un second temps, pour évoquer le rôle de la mangrove face à l’élévation du niveau des océans (photo ci-dessous)
– Deux chercheurs de l’INRA au sujet des impacts de la chlordécone sur les végétaux et les animaux
– ONF et association Kap natirel au sujet des iguanes et tortues marines.
– Architecte et urbaniste du CAUE pour un atelier intitulé “Former à la lecture de paysages proches de l’établissement” à destination des élèves de la 2nde 7 (Patrimoine) et leur enseignant d’Histoire-Géographie, M. Ollivier.
– Gwadair sur la qualité de l’air et les différents niveaux d’alerte.
– OREC (Observatoire Régional de l’Energie et du Climat) sur l’évolution énergétique et climatique du territoire.
– Malika Trouillefou, maître de conférence et responsable de BOREA (Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques) de l’Université des Antilles, accompagnée de deux chercheurs doctorant ou post-doctorant ainsi que d’une étudiante en Master 2, pour aborder l’écologie marine, la biodiversité en milieu insulaire et les perturbations liées au réchauffement climatique. A destination des Terminales S option de spécialité SVT et leurs enseignants Mme Delannay et M. Seunes (photo ci-dessous).
Des ateliers artistiques
Les ateliers artistiques, quant à eux, ont été animés par les artistes Laurence Roussas, Guy Gabon, François Piquet et Ronald Cyrille, à base de matériaux naturels et d‘objets de récupération. Les œuvres réalisées sont exposées dans le lycée au fil de la quinzaine, telle l’installation de bateaux en bois flottés et tissus qui évoquent le sort des réfugiés climatiques. De même, les arbres représentées par les élèves de l’option Arts plastiques à l’occasion de l’atelier avec l’artiste Tim Frager, début janvier, ont fait l’objet de collagees éphémères au sein du lycée (photo ci-dessous).
Classe mobile et serious game sur tablettes
Les serious game sont des applications téléchargées sur tablettes qui permettent aux élèves d’apprendre en s’amusant. Les îles du futur, jeu sérieux développé par Arte futura, propose par exemple de gérer le mix énergétique d’une île, en remplaçant les énergies fossiles ou polluantes par des énergies renouvelables (éolien, géothermie et solaire notamment). L’élève-joueur devra veiller à faire les bons choix en s’appuyant sur les conseils d’experts mais aussi maîtriser les dépenses et satisfaire l’opinion publique sur la qualité de vie et l’environnement proposés. De même, WasteblasterZ, développé par EDF et Dowino, sensibilise aux éco-gestes et économies d’énergie en incitant à limiter la pollution et les déchets au sein d’une maison. L’élève-joueur devra répondre à des questions et partir à la chasse aux déperditions d’énergie et aux gaspillages qui se cachent dans les gestes simples du quotidien : https://www.wasteblasterz.com/
Projections de 10 courts-métrages et échanges sur Skype
Des séances de projection de courts-métrages ont également été proposées aux collégiens et lycéens, avec chaque jour un programme d’une heure environ sélectionné à partir des 10 courts-métrages suivants :
1. Track Down de Daniel Clément, Clément Vidal et Thomas Godard , 2018 (durée : 3’09) évoque la lutte contre le braconnage et la chasse d’espèces protégées en voie de disparition.
2. Best Friend de Nicholas Olivieri, Shen Yi, Juliana De Lucca, Varun Nair et David Feliu, 2018 (5’46) interroge nos addictions aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux susceptibles de nous isoler et nous couper du monde physique.
3. Hybrids de Florian Brauch, Matthieu Pujol, Kim Tailhades, Yohan Thireau et Romain Thirion, 2018 (6’19) évoque un monde envahi par les déchets et la pollution à tel point que les écosystèmes terrestres et marins ont été modifiés, créant des espèces hybrides. Court-métrage nommé aux Oscars !
4. The Ostrich Politic de Mohammad Houhou, 2018 (6’25) : Les autruches cachent régulièrement leur tête, plutôt que d’affronter la réalité. Les recherches d’un phylogénéticien ébranlent les certitudes en démontrant que ce comportement n’est en rien instinctif mais plutôt le fruit d’un mensonge pour rassurer les foules et mieux diriger le monde. Ce film d’animation très poétique et graphique interroge nos modes de vies et nos croyances, socles de nos civilisations dévastatrices.
5. Un hectare à Detroit de Nora Mandray, VOSTF 2012 (12’26) : Documentaire dressant le portrait de Donnie, un fermier urbain partisan du Do it yourself qui décide de transformer une maison abandonnée en serre afin de préserver le fruit de son labeur.
6. Kapitalistis de Pablo Muños Gomez, 2017 (14’03) : En Belgique, un immigré livreur de pizza tente de trouver plus de travail pour pouvoir offrir à son fils le cadeau de Noël dont il rêve, un cartable Powermax qui fait fureur auprès des enfants.
7. Amelia’s Closet de Halima Lucas, VOSTF 2016 (16’28) dénonce la discrimination dont est victime une enfant afro-américaine dans son école, tout en suggérant la meilleure des réponses face à la bêtise de ses camarades et au racisme.
8. L’Homme qui en connaissait un rayon d’Alice Vial, 2013 (19’57) : Dans un magasin de meubles qui a pour particularité de faire vivre ses salariés dans les décors qu’ils doivent vendre aux clients qui les observent, un employé modèle est soudainement promu.
9. Bonobo de Zoël Aeschbacher, 2018 (18’23) : Quand l’ascenseur de leur logement public tombe en panne, les destins de Felix, retraité handicapé, Ana, une mère célibataire aux prises avec son déménagement et Seydou, un jeune homme passionné de danse s’entrelacent vers une fin explosive où leurs limites seront testées.
10. Trace ta route de Romuald Rodrigues-Andrade, 2018 (20’46) : Cédric, jeune noir de 18 ans s’apprête à passer son bac. Convaincu que son avenir se trouve loin de sa Cité HLM du sud de la France, il rêve de partir à Londres avec son ami d’enfance, Farès qui a du mal à échapper aux tentations du quartier. C’est sur un stade de foot, face à des provocations racistes, que leur amitié va être mise à mal, jusqu’à l’affrontement.
Outre le débat que ces courts-métrages suscitent, ces projections ont parfois donné lieu à des conversations sur Skype avec les réalisateurs. Les élèves ont ainsi pu échanger par visioconférence avec Alice Vial (César 2018 du meilleur court-métrage pour Les Bigorneaux), Zoël Aeschbacher (Suisse), Damien Clément (Montpellier), Romuald Rodrigues-Andrade (Marseille) et Mohammad Houhou (Liban) en anglais avec l’aide des BTS Communication 2ème année et leur enseignante Mme Hennequin.
Enfin, mercredi 13 février, le lycée Gerville Réache a reçu le jury du concours académique de photographies qu’il organise sur le thème des gaspillages, en partenariat avec le Collège Richard Samuel. Plus de 350 photos ont été envoyées des quatre coins de la Guadeloupe par des jeunes âgés de 9 à 20 ans. Présidé par le photographe Philippe Virapin, le jury a désigné les lauréats qui seront exposées à l’Habitation La Ramée de Sainte-Rose du 22 mars au 21 avril 2019.
Nous remercions très sincèrement nos partenaires qui ont permis de financer ce rendez-vous dédié à l’éducation au développement durable : DEAL Guadeloupe, Conseil Régional, DAC Ministère de la Culture, Conseil Départemental et ACSE.
Mardi 8 janvier 2019, le Lycée Gerville Réache a reçu l’artiste Tim FRAGER, graphiste et plasticien né au Sénégal, qui a passé son adolescence en Guadeloupe, dans la région du Moule. De passage sur l’île à l’occasion des fêtes de fin d’année, Tim FRAGER a rencontré les élèves de l’option Arts plastiques et leurs enseignants Annabelle Xarrié et Christophe Gorin. Après une brève présentation de sa pratique artistique, Tim Frager a animé un atelier de pratique artistique autour de son projet international intitulé « Un arbre dans la ville ».
Le projet artistique Un arbre dans la ville
consiste à peindre une série d’arbres de différentes espèces, à taille réelle, sur du papier recyclé et d’en effectuer ensuite le collage en milieu urbain, dans différentes villes du monde. Du fait de son attachement à l’archipel, Tim Frager souhaite initier ce projet en Guadeloupe courant 2019 avant d’essaimer en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis où des rendez-vous sont déjà pris, notamment à Miami en Floride. Chaque arbre représenté est un spécimen d’une espèce endémique ou caractéristique du territoire dans lequel il est collé. Par exemple, la reproduction d’un Palmier royal de l’allée Dumanoir pourra être collée en 2019 sur un mur de Basse-Terre, Pointe-à-Pitre ou Port-Louis. Collés à l’aide d’une colle bio-végétale à papier-peint, les arbres sont peints en noir à l’aide d’un pigment naturel, à base d’oxyde de fer, et d’un glacis extérieur 100% biodégradable, de manière à garder une cohérence à la fois esthétique entre les œuvres et éthique sur le plan environnemental. Le collage réalisé dans l’espace public est éphémère, de quelques jours à quelques mois, et vise à susciter le débat, à réveiller l’imaginaire collectif et à interroger la conscience écologique citoyenne.
Atelier et prolongements
S’inspirant du travail de l’artiste, les élèves de 1ère et Terminale option Arts plastiques ont ainsi réalisé des collages éphémères, respectueux de l’environnement, qui seront exposés au sein du lycée Gerville Réache du 4 au 15 février, lors de la quinzaine Art of change dédiée aux questions de développement durable, avec le soutien de la Région, de la DEAL et de la DAC Guadeloupe. Un double objectif a ainsi été rempli : Questionner d’un point de vue artistique la représentation des arbres et les motifs propres à la culture africaine des tissus wax et, dans le même temps, engager le débat sur l’aménagement des villes et la place accordé aux arbres dans nos espaces urbains. Selon Tim Frager, à l’heure où la notion de “ville durable“ s’inscrit au cœur des politiques d’aménagement urbain, l’arbre fait partie des réponses aux problématiques des villes contemporaines pour concevoir la ville de demain. Véritable “poumon vert de la planète“, l’arbre répond aussi à des besoins essentiels, voire “à l’essentiel de nos besoins“ selon la Cité de l’Arbre. L’arbre occupe dans presque toutes les cultures du monde une place concrète et symbolique importante. L’artiste poursuit : « En intégrant des silhouettes d’arbres grandeur nature sur des édifices choisis en ville, je souhaite rendre à l’arbre la place symbolique qu’il occupe dans l’imaginaire des citoyens, de façon très simple et très directe. En effet, mes silhouettes d’arbres prendront racine dans l’asphalte et “colleront“ aux constructions comme autant d’ombres, de fantasmes, de traces ou de projections d’une Nature qui fut et d’une Nature qui sera. » Vous pouvez suivre l’actualité de l’artiste sur son compte Instagram @timfrager
[[Un tiers des aliments produits sur la planète sont jetés ou perdus chaque année. La nourriture gaspillée en Europe pourrait à elle seule nourrir 1 milliard de personnes, soit toutes les personnes souffrant de malnutrition dans le monde (Source : FAO). La Guadeloupe n’est pas épargnée par le gaspillage alimentaire : A titre d’exemples, 100 tonnes des volailles produites localement sont perdues chaque année, 4,5 millions d’œufs subissent le même sort tandis que 24000 tonnes de bananes se perdent, soit 1/4 de la production totale (Source : Rapport du Conseil Départemental, janvier 2018). Et, malheureusement, les gaspillages ne concernent pas seulement l’alimentation mais touchent aussi bien les dépenses énergétiques que les biens de consommation.]]
Article 1 – Organisateurs :
Le Collège Richard Samuel et le Lycée Gerville Réache, en partenariat avec Wi’anArt, organisent du 16 octobre 2018 au 8 février 2019 inclus, un concours photo intitulé « Gaspillages »
Article 2 – Qui peut participer ? :
Le concours est gratuit et ouvert à tous les élèves de CM1 / CM2, de collège et de lycée de l’Académie de la Guadeloupe ainsi qu’aux étudiants âgés de 20 ans maximum. La participation est individuelle. Les participants sont autorisés à envoyer de 1 à 10 photographies maximum, même nom, même prénom.
Article 3 – Comment participer ? :
Entre le 16 octobre 2018 et le 8 février 2019 minuit, les participants envoient par mail à l’adresse wianart971@gmail.com, une à dix photographies prises par leur soin et sans photomontage. Tout en ayant une dimension esthétique et/ou artistique, les photographies envoyées doivent être en lien avec la notion de gaspillage, qu’il s’agisse de gaspillage alimentaire, de gaspillage en énergie (eau, électricité…) ou en biens de consommation. Les participants devront impérativement indiquer, dans le corps du message, les informations suivantes : Nom et prénom / Age / Commune de résidence / n° de portable / Etablissement et niveau d’études.
Article 4 – Spécificité des photographies :
Les photographies envoyées doivent être au format jpeg ou png. Leur poids doit être de 1 Mo minimum et 10 Mo maximum, avec une résolution en 300 dpi. En s’inscrivant au concours, chaque participant accepte que sa photographie puisse être diffusée et exploitée librement sur support numérique et dans le cadre d’expositions ouvertes au public dont l’exposition de restitution à l’Habitation La Ramée de Sainte-Rose, du 22 mars au 12 avril 2019 (dates à confirmer).
Article 5 – Dotations et modes de sélection des gagnants :
Un jury composé de 8 personnes se réunira entre le 11 et 15 février 2019, sauf empêchement ou cas de force majeure, pour choisir 10 photographies lauréates selon des critères d’esthétisme, de pertinence et d’originalité définis de façon collégiale et discrétionnaire par les organisateurs du concours, et aucune observation relative à la sélection retenue ne sera recevable.
Le jury sera composé de : 1. Philippe Virapin, photographe, documentariste et Président du Jury 2. Guy Gabon, artiste plasticienne Land Art, documentariste et éco-designer 3. Un représentant de la DEAL Guadeloupe 4. Un représentant du Conseil départemental 5. Responsable de la programmation artistique de l’Habitation La Ramée 6 . Proviseur du Lycée Gerville Réache ou son représentant 7. Principal du Collège Richard Samuel ou son représentant 8. Membre du comité d’organisation Wi’anArt 9. Un citoyen volontaire âgé de moins de 25 ans (ne participant pas au concours)
Les 10 lauréats seront récompensés par un Prix qui leur sera décerné à l’occasion du vernissage de l’exposition à l’Habitation La Ramée de Sainte-Rose le vendredi 22 mars 2019 à partir de 14h (date à confirmer). La photographie de chacun des 10 lauréats sera imprimée sur agrandissement format A0 (841 x 1189 mm) pour être exposé ainsi que les 20 à 30 photos finalistes au format A2 (420 x 594 mm). Ces agrandissements pourront intégrer une exposition itinérante qui sera proposée aux collectivités et établissements scolaires à partir du 15 avril 2019.
Article 6 – Responsabilité et acceptation du règlement :
Le comité d’organisation se réserve la possibilité d’écourter, de prolonger, de modifier ou d’annuler le présent concours si les circonstances l’exigent ou en cas de force majeure. Sa responsabilité ne saurait être engagée de ce fait.