Festival IMAGES #6 : Une journée au lycée

Affiche du festival

Jeudi 20 novembre, l’organisatrice et commissaire d’exposition spécialiste de la Caraïbe, Régine CUZIN, était au lycée pour la 6ème édition du Festival Images, en présence de l’artiste visuelle Louisa BABARI, pour une journée de projections et de rencontres avec les élèves et étudiants.

Cette année, Images nous a permis de découvrir les films de quatre artistes qui mettent en exergue, depuis plusieurs points du globe, les conséquences de l’histoire coloniale et la question migratoire.

Louisa BABARI, d’origine russo-algérienne, propose une lecture performée de la pensée décoloniale de Frantz FANON. L’artiste congolais Sammy BALOJI pose un regard critique sur la colonisation belge et la destruction de la forêt tropicale au Congo, à partir d’images d’archives d’un centre d’études climatiques à Yangambi. Le Guadeloupéen Jimmy ROBERT laisse son empreinte dans la mer Egée à travers une performance accompagnée de la lecture d’un texte puissant, en hommage aux réfugié.es disparu.es d’hier et d’aujourd’hui. L’artiste haïtien Samuel SUFFREN, actuellement en résidence à la Cité internationale des arts à Paris, évoque la non-résidence de jeunes migrants qui, dès la nuit tombée, se réfugient sous leurs tentes le long du bâtiment. (Régine Cuzin)


L’artiste Louisa Babari présente son travail et répond aux questions des étudiants CPGE A/L


Sammy Baloji en visioconférence

La matinée a été consacrée aux étudiants CPGE littéraires de 1ère année, sous la conduite de leur enseignant d’Histoire, M. Gilles DELATRE. Les étudiants ont eu le privilège de pouvoir échanger avec Louisa BABARI mais aussi en visioconférence avec les artistes Sammy BALOJI (RDC République démocratique du Congo / Bruxelles) et Jimmy ROBERT (Guadeloupe / Berlin).

L’après-midi a été consacrée aux élèves de 1ère spécialité Arts plastiques avec les deux groupes encadrés par leur enseignant, M. Christophe GORIN. Les élèves ont pu longuement échanger avec l’artiste Louisa BABARI à propos de son film Corps-à-corps qui traduit la pensée de Frantz FANON dans une performance sonore accentuée par la matérialité des mots / maux de la colonialité.

La venue en Guadeloupe de l’artiste Louisa Babari a été possible grâce au programme des Cordées de la réussite avec le soutien de la Préfecture et dans le cadre de la 14ème édition Wi’anArt portée par l’association du même nom.

Trois ateliers de pratique artistique ont également pu être menés au Lycée de Versailles et au Collège Richard Samuel.

Programme complet du festival Images #6 à découvrir ICI

Louisa BABARI (née à Moscou, vit à Paris) est une artiste française d’origine russe et algérienne qui travaille à l’intersection de la photographie, du cinéma, de l’art sonore, de la théorie critique et de la littérature.
Diplômée de l’Institut d’Études politiques de Paris et de l’Institut national des Langues et Civilisations orientales, sa pratique explore la politique et la poétique de l’image, du son et du discours en tant que formes d’autodétermination, d’appartenance et de dissidence. Sa production artistique active formes et textes liés aux changements esthétiques et sociaux dans les anciens pays socialistes, aux résistances et luttes d’indépendance, à l’exploration de ses archives familiales, aux questions liées au corps, à l’architecture, à la littérature et à la traduction. Son travail a été exposé et diffusé aux biennales de Dakar et Jaou à Tunis, au Centre Georges Pompidou, à la Fondation Cartier (Paris), au Mucem (Marseille), à Bozar (Bruxelles), à Londres, Berlin, Alger et New York. En 2023, elle est lauréate du Prix AWARE pour les artistes femmes.

 

Depuis 2005, Sammy Baloji explore la mémoire et l’histoire de la République démocratique du Congo. Son travail est une recherche continue sur le patrimoine culturel, architectural et industriel de la région du Katanga, ainsi qu’une remise en question de l’impact de la colonisation belge. Son utilisation des archives photographiques lui permet de manipuler le temps et l’espace, comparant ainsi les anciens récits coloniaux aux impérialismes économiques contemporains. Ses œuvres vidéo, installations et séries photographiques soulignent la manière dont les identités sont construites, transformées, perverties et réinventées.
Son regard critique sur les sociétés contemporaines constitue un avertissement sur la façon dont les clichés culturels persistent à façonner des mémoires collectives et permettent ainsi aux jeux de pouvoir sociaux et politiques de continuer à dicter les comportements humains. Comme il le déclarait dans un entretien récent :
« Je ne suis pas intéressé par le colonialisme comme nostalgie, ou par le fait qu’il s’agisse d’une chose du passé, mais par la perpétuation de ce système ».
Sammy Baloji (né en 1978 à Lubumbashi, RD Congo) vit et travaille entre Lubumbashi et Bruxelles. Chevalier des Arts et des Lettres, il a reçu de nombreuses bourses, récompenses et distinctions, notamment lors des Rencontres africaines de photographie de Bamako et de la Biennale de Dakar et a été lauréat du Rolex Mentor and Protégé Arts Initiative.
En 2019-2020, il était pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis. Sammy Baloji est co-fondateur en 2008 des Rencontres Picha/Biennale de Lubumbashi.
Il enseigne aujourd’hui au Fresnoy – Studio national des arts contemporains.
Parmi ses expositions monographiques récentes : EMST Athènes (2025), Goldsmith CCA Londres (2024), Palazzo Pitti, Florence (2022), Beaux-Arts de Paris (2021), Lund Konsthall & Aarhus Kunsthal (2020), Le Point du Jour, Cherbourg (2019), Framer Framed, Amsterdam (2018), Museumcultuur Strombeek (2018), The Power Plant, Toronto & WIELS, Bruxelles (2016-2017) et Mu.ZEE Kunstmuseum aan zee, Ostende (2014).
En 2023, il a participé aux Biennales de São Paulo, de Sharjah, et à la Biennale d’architecture de Venise ; à la Biennale de Sydney (2020), à la Documenta 14 (Kassel/Athènes, 2017) ; en 2015, aux Biennales de Lyon et de Venise et au Festival Photoquai, Musée du Quai Branly. En 2023, il occupe la 11ème place dans le Power 100, le classement des « personnalités les plus influentes du monde de l’art » de la revue britannique ArtReview. Sa première exposition à la galerie Imane Farès, à Paris, s’est tenue en 2016 et fait désormais partie des collections de la Tate à Londres.

 

Jimmy Robert est un artiste multidisciplinaire qui travaille dans les domaines de la performance, de la photographie, du cinéma et du collage. Estompant souvent les frontières entre ces différents médias, son travail explore la manière dont le corps peut être personnifié à travers les matériaux. Ses performances sont minutieusement chorégraphiées dans des espaces d’exposition ou en dialogue avec l’architecture existante, s’inspirant de performances historiques et de récits complexes qui font référence à l’histoire de l’art, au cinéma et à la littérature.
Né en Guadeloupe en 1975, Robert réside actuellement entre Paris et Berlin. Il a fait l’objet d’une rétrospective à mi-carrière au Nottingham Contemporary en 2020, qui fut présentée dans d’autres institutions internationales en 2021. Parmi ses expositions personnelles récentes : Moderna Museet, Malmö (2023), Kunsthalle Baden-Baden (2022) et The Hunterian, Glasgow (2021). Sa dernière œuvre, Joie Noire, a été présentée pour la première fois en 2019 au KW Institute of Contemporary Art, Berlin, puis rejouée en 2023 au Centre national de la danse, Pantin. Une monographie complète sur l’œuvre de Robert a été publiée en 2024.

 

Samuel Suffren est un artiste visuel, réalisateur et producteur haïtien. Ses objets filmiques s’inscrivent dans une démarche de cinéma poème où récit et photographie se rencontrent librement créant des formes narratives ouvertes, sensibles. Sa trilogie de courts-métrages, inspirée de l’histoire de son père et de son rêve d’émigrer aux États-Unis, a été saluée à l’international. Le premier volet, Agwe, est sélectionné au Festival de Locarno en 2022 et remporte le prix Paul Robson au FESPACO 2023. Le deuxième, Des rêves en bateaux papiers, sélectionné au Festival de Sundance en 2024, remporte plusieurs distinctions dont le prix du meilleur court-métrage à Nashville et Tirana, le qualifiant pour les Oscars. En 2025, Cœur Bleu, le dernier film de la trilogie, est sélectionné à la Quinzaine des cinéastes du Festival de Cannes.


Photographie et archives, raconter l’esclavage avec Matthieu Rosier

Nous avons eu la chance d’accueillir au lycée, dans notre appartement réservé aux invités, le photographe et artiste visuel Matthieu ROSIER du 22 septembre au 8 octobre 2025.

Durant son séjour, il a ainsi pu animer une série de rencontres et d’ateliers avec trois groupes d’élèves et étudiants : les deux groupes de 1ère Spécialité Arts plastiques et leur enseignant d’Arts plastiques, M. Christophe GORIN, et la classe d’étudiants CPGE A/L 1ère année et leur enseignant d’Histoire, M. Gilles DELATRE.

Matthieu Rosier lors de la 1ère journée avec les étudiants CPGE AL 1ère année

Lors de la première séance, Matthieu Rosier a d’abord présenter son travail de reporter, en particulier au Mali, au Kurdistan, en Turquie et en Irak.
Il a ainsi pu présenter les spécificités et la portée documentaire d’un reportage journalistique avant de faire un focus sur son travail artistique intitulé « Si Dieu veut », en hommage à sa grand-mère :

A travers ce travail, je souhaite croiser deux histoires et deux identités, celle du côté de ma famille maternelle dans l’Hexagone et celle, du côté paternel, une famille guadeloupéenne afro descendante qui a pour pilier central, Clarice Rosier, ma grand-mère, aujourd’hui âgée de 104 ans et mère de 16 enfants. Protestante, très pieuse, elle commence et finit systématiquement ces phrases par “si Dieu veut”. Clarice Rosier est la figure iconique de cette frise photographique et apporte un espace de spiritualité inhérent à ma manière de photographier. Une démarche qui tend vers le rituel, la répétition, la collection. Au sein de cette histoire, le personnage de ma grand-mère représente également le liant entre les générations passées et futures, elle fait le pont entre l’histoire et le présent.

A la manière de ce travail artistique, les élèves et étudiants ont d’abord travaillé à partir de leurs propres photos de familles, de manière à s’appuyer dans un premier temps sur leurs histoires intimes et personnels.

En leur proposant ensuite d’introduire des images d’archives (à partir d’un corpus récolté par nos soins et mis à disposition par les Archives Départementales de la Guadeloupe) ainsi que des prises de vue réalisées lors de la visite guidée du MUSARTH de Pointe-à-Pitre, nous avons commencé à explorer les notions d’héritage et de récit.

Le Musarth de Pointe-à-Pitre

Dès lors, l’objectif fixé a été de créer une frise de 4 à 5 images comprenant 1 à 2 photos de famille, 1 image d’archives et 1 à 2 photos des collections du Musarth, témoins de l’histoire de l’esclavage.

A travers ces créations, les élèves et étudiants ont ainsi pu produire des récits en images comme autant de parcours à la fois intimes et collectifs, au cœur de cette histoire partagée.

Une exposition de restitution est programmée courant mars 2026 dans les espaces temporaires du MUSARTH que nous remercions sincèrement.

Ce travail a été entrepris dans le cadre d’un appel à projets lancé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage que nous remercions également. Grâce à leur soutien, nous avons pu financer la réalisation de ce projet pédagogique.

https://www.rosiermatthieu.com


Exposition Wi’anArt « Identités et Mémoire collective » jusqu’au 14 juin

Depuis maintenant 12 ans, le Lycée s’associe avec le Collège Richard Samuel et l’association Wi’anArt pour organiser la manifestation du même nom qui vise à promouvoir les artistes contemporains de la Caraïbe auprès des élèves du secondaire dans l’Académie. Depuis 2012, Wi’anArt, grâce à un programme d’ateliers en milieu scolaire et d’expositions ouvertes au public.
Cette année, pour sa 12ème édition, la manifestation met à l’honneur Haïti et sa diversité culturelle, avec les artistes Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE.

Après une exposition inaugurale qui s’est tenue au Pavillon de la ville de Pointe-à-Pitre du 2 au 16 mars, avec le concours des étudiants BTS Communication 1ère année, les ateliers se sont déroulés dans une quinzaine d’établissements scolaires durant la résidence des deux artistes, dont bien sûr le Lycée Gerville Réache où les élèves de 2nde option Arts plastiques ont accueilli les deux artistes.Du 18 mai au 14 juin 2024, une sélection des productions artistiques des élèves est présentée aux côtés d’œuvres originales des artistes, Stephanie JEANTY et Shneider Léon HILAIRE, dans le cadre de l’exposition de restitution finale à la Médiathèque Ernest J. Pépin de Lamentin. Les élèves de 2nde ont pu visiter l’exposition le mercredi 29 mai avec leur enseignant d’arts plastiques, M. GORIN.

L’émergence d’un art haïtien contemporain de qualité

L’art naïf est la forme artistique ayant permis une reconnaissance internationale de l’art haïtien, avec des créations prisées par les plus grands musées, œuvres d’artistes tels que Hector Hyppolite, Robert Saint-Brice, Rigaud Benoît ou Castera Bazile.
Depuis les années 70, l’art haïtien s’est renouvelé et de nouvelles personnalités artistiques ont émergé, révélant des talents indéniables au sein de cette société dont la situation économique et sociale classe le pays parmi les plus défavorisés au monde. Citons l’école de Saint-Soleil, les artistes Hervé Télémaque, Stevenson Magloire, Frankétienne, Frantz Zéphirin ou Mario Benjamin.
Aujourd’hui, les jeunes artistes Stephanie Jeanty et Shneider Léon HILAIRE sont des figures de proue de la scène contemporaine haïtienne.

Identités et Mémoire Collective – Note d’intention des artistes Stephanie Jeanty et Shneider Léon Hilaire

“La mondialisation a façonné de manière significative nos sociétés et nos vies personnelles. Alors que les frontières géographiques s’estompent et que les cultures interagissent de plus en plus, nous nous trouvons face à une crise identitaire profonde et complexe. Les individus et les communautés sont confrontés à des défis pour préserver leur identité culturelle et leur mémoire collective dans ce contexte en constante évolution. Notre démarche en tant qu’artistes sera d’explorer les racines profondes de nos identités individuelles et collectives, tout en nous permettant de réfléchir sur la manière dont la mondialisation influence ces identités.
Ce projet artistique ne se limite pas à de simples tableaux ou à des performances. En tant qu’espace d’expression créative et de réflexion critique sur les enjeux auxquels nous sommes confrontés, ce projet devient un moyen de dialogue, de compréhension et de préservation de notre patrimoine culturel. Il s’agit d’un témoignage de notre époque, une exploration des liens entre notre passé, notre présent mondialisé et notre avenir, tout en mettant en lumière l’importance cruciale de préserver notre mémoire collective et notre identité face à ces défis contemporains.
A travers nos différentes pratiques artistiques, nous souhaitons inviter le public guadeloupéen et les jeunes collégiens et lycéens à s’interroger sur leurs origines, leurs pratiques religieuses, leurs histoires personnelles et collectives.”


Rencontres et ateliers avec l’artiste cubain Choco

Dans le cadre du programme des Cordées de la réussite, le Lycée a eu l’honneur de recevoir Eduardo Roca Salazar, dit Choco, artiste plasticien cubain internationalement reconnu pour uné série de rencontres et d’ateliers de pratique artistique.

   

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Mardi 12 décembre, l’artiste Choco a d’abord animé en matinée un atelier à destination d’une classe de 3ème du Collège Richard Samuel de Gourbeyre. Cet atelier a donné lieu à la création d’une fresque murale.
L’après-midi, il a pu rencontrer les étudiants CPGE AL et la classe de 2nde 10, avec Mmes Boc et Cruces. Après la projection de son portrait documentaire, les étudiants et les élèves ont pu échanger en espagnol avec Choco qui s’est livré sur son enfance, sa vie à Cuba et son travail créatif.

Atelier créatif en salle d’arts plastiques sous l’oeil expert de l’artiste Choco

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Le mercredi 20 décembre, les 15 élèves de seconde 7 en option arts plastiques ont eu l’honneur et le plaisir d’accueillir l’artiste cubain de renommée internationale pour un atelier de 2 heures.
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Ils ont pu exécuter deux grandes peintures à partir d’une sélection de 5 esquisses qu’ils avaient eux-mêmes réalisées en début de semaine en s’inspirant à la fois d’œuvres de Choco et de mythes célèbres de la Caraïbe, tels que la Diablesse, Manman dlo, le Soucougnan ou le Chouval twa pat.
Les élèves ont ainsi réalisé deux oeuvres picturales de grande dimension : un panneau de 153 x 310 cm et un second panneau de 122 x 244 cm.
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C’est avec un réel enthousiasme que ces 15 élèves se sont impliqués dans cet atelier sous l’œil attentif et bienveillant de l’artiste qui n’a pu résister à l’envie de prendre, à son tour, couleurs et pinceaux pour réaliser une magnifique peinture en quelques minutes seulement !
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Un moment privilégié pour les élèves qui garderont longtemps en mémoire cette belle rencontre avec un artiste exceptionnel.

Les élèves de 2nde 7 option Arts plastiques et l’artiste Choco


L’artiste visuel martiniquais Jérémie Priam en résidence au Lycée

Dans le cadre de la 11ème édition Wi’anArt, l’artiste visuel martiniquais Jérémie PRIAM est en résidence dans l’appartement du lycée du 13 au 22 novembre afin de rencontrer les élèves participants dans les établissements scolaires du sud Basse-Terre : École Félix Laban de Saint-Claude, Collège Richard Samuel de Gourbeyre, Collège et Lycée de Versailles, Lycée des Persévérants et, bien sûr, le Lycée Gerville Réache où il a débuté, lundi 14 novembre, son cycle d’ateliers artistiques avec les élèves de 1ère spécialité Arts plastiques et leur enseignant, M. GORIN.


 


Les 24 élèves de 1ères ont d’abord échangé sur la pratique et le parcours de Jérémie PRIAM avant d’expérimenter un travail sur l’ombre, le reflet d’eux-mêmes…
Il faut dire que l
e thème de la 11ème édition Wi’anArt choisi par les artistes est Corps en société, corps imaginés.

  

A partir du 23 novembre, Jérémie Priam poursuivra sa résidence en Grande-Terre avec un programme d’interventions dans une quinzaine de collèges et lycées.


Atelier et Collage éphémère avec Tim Frager

Mardi 8 mars, avec le soutien de les élèves de Terminale option facultative Arts plastiques et leur enseignante, Mme PARRA, ont réalisé le collage éphémère de l’œuvre qu’ils ont produite lors de l’atelier avec le plasticien Tim FRAGER, qui s’est déroulé avant les vacances de Carnaval le mardi 15 février.

Photographies du collage réalisé le mardi 8 mars 2022

Les élèves ont créé une mosaïque à base de motifs géométriques et sur laquelle se dessine l’ombre d’un palmier. Cette création célèbre le monde végétal, en particulier les arbres dont la présence dans nos espaces urbains est bien trop souvent fantomatique.

Un atelier a également eu lieu au Collège Richard Samuel de Gourbeyre, dans le cadre de la 5ème édition Art of change qui bénéficie du soutien du Rectorat, de la DAC Ministère de la Culture, de la DEAL Guadeloupe et du Conseil Régional que nous remercions sincèrement.
La 5ème édition Art of change se déroule cette année sur plusieurs mois et proposera différents rendez-vous autour de l’Éducation au développement durable, en particulier lors des journées d’immersion avec les collégiens de 3ème du bassin sud Basse-Terre.

Photographies de l’atelier réalisé le mardi 15 février 2022

Nous vous invitons à lire l’article paru dans France-Antilles le mardi 8 mars au sujet de son œuvre « Un arbre dans la ville », un collage éphémère et biodégradable de 8 mètres de haut dans la ville de Basse-Terre

Article France-Antilles du 8 mars 2002

Un Arbre dans la ville, collage éphémère et biodégradable de Tim Frager dans Basse-Terre


Atelier Wi’anArt des 2nde7 avec Yelow

Jeudi 13 janvier, les 2ndes 7 option Arts plastiques et leur enseignante, Mme Beaujour, ont reçu le street-artist YELOW (Cédric Tran Ngoc), dans le cadre de la 10ème édition Wi’anArt.


L’atelier de pratique artistique était placé sous le signe du portrait, caractéristique des œuvres de l’artiste Yelow. 
Les élèves ont revisité en particulier le portrait de Maryse Condé ou celui de Michelle Obama, à l’aide de symboles et d’un travail sur les couleurs.

Présentation de l’artiste Yelow


Atelier Wi’anArt avec So Aguessy Raboteur

Vendredi 7 janvier, de 14h à 17h,  les 1ères spécialité Arts plastiques et leur enseignant, M. Gorin, ont reçu l’artiste guadeloupéenne So Aguessy Raboteur, dans le cadre de la 10ème édition Wi’anArt. 3
Après un temps de rencontre et d’échanges autour du travail de l’artiste qui croise peinture sur toile et outils numériques, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique sur le thème de la couleur.

Présentation de l’artiste So Aguessy Raboteur


Atelier Wi’anArt pour les 2nde 7 avec l’artiste Kamun

Mercredi 24 mars, les élèves de 2nde 7 option Arts plastiques et leur enseignant, M. Christophe GORIN, ont poursuivi la 9ème édition Wi’anArt en recevant l’artiste David CERITO alias KAMUN pour 3 heures d’atelier, de 10h à 13h, après avoir reçu en octobre 2020 Chantaléa Commin.

 

La première heure a été l’occasion de découvrir la pratique artistique de Kamun et son parcours personnel.

Né en 1978 à Paris et originaire de la Guadeloupe, l’artiste Kamun aime se définir comme un Africain de la Caraïbe, un déraciné en quête de lui-même, de son Histoire. Il est titulaire d’une Licence en Arts Plastiques de l’Université de Paris 8 (Saint-Denis), et d’un certificat préparatoire en Infographie 2D de l’école Itécom Art Design (Paris). Passionné par l’Image, il se définit comme un artiste numérique et il travaille majoritairement avec les nouveaux médias. Sa démarche se veut sociale, être proche du public et de ceux qui sont éloignés de l’univers culturel en les questionnant sur leurs environnements.

Au terme de cette première partie, les élèves ont pris part à un atelier de pratique artistique autour du thème de la 9ème édition Wi’anArt : Jardin Social (photos ci-dessous).