Remise du Prix Goncourt des Lycéens 2021 à Paris avec les CPGE AL1

Cette année, pour la première fois de son histoire, le Lycée Gerville Réache a participé comme 50 autres lycées français au Prix Goncourt des lycéens.

Ce sont les étudiants CPGE AL1 et leurs enseignantes, Mme CRUCES, Mme POUZET et Mme KUESSAN, qui ont relevé ce formidable défi de pouvoir lire et échanger, en l’espace de quelques semaines, autour des 14 titres en lice de la rentrée littéraire.

 

Jeudi 25 novembre, Akéva D. était à Paris, au Ministère de l’Education Nationale, pour représenter sa classe et participer à la remise du Prix Goncourt des lycéens à l’auteure Clara Dupont Monod pour son magnifique roman S’adapter. Avec Mme Cruces, elles ont tenu à traverser les océans et braver les barrages en Guadeloupe afin d’être présentes pour octroyer ce Prix du cœur plébiscité par les étudiants.

Les 14 titres sélectionnés pour le Prix Goncourt des Lycéens 2021 :

  • Soleil amer de Lilia Hassaine aux éditions Gallimard
  • La fille qu’on appelle de Tanguy Viel aux éditions de Minuit  
  • Le voyage dans l’Est de Christine Angot aux éditions Flammarion 
  • Les enfants de Cadillac de François Noudelmann aux éditions Gallimard 
  • Parle tout bas d’Elsa Fottorino aux éditions Mercure de France 
  • Au printemps des monstres de Philippe Jaenada aux éditions Mialet-Barrault 
  • La carte postale d’Anne Berest aux éditions Grasset
  • S’adapter de Clara Dupont-Monod aux éditions Stock 
  • Milwaukee Blues de Louis-Philippe Dalembert aux éditions Sabine Wespieser 
  • L’éternel fiancé d’Agnès Desarthe aux éditions L’Olivier 
  • S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi aux éditions Grasset 
  • Feu de Maria Pourchet aux éditions Fayard 
  • Le voyant d’Etampes d’Abel Quentin aux éditions L’Observatoire 
  • La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr aux éditions Philippe Rey 

L’option Entrepreneuriat du BTS MCO a reçu Mme Soyer, entrepreneuse et gérante d’une agence de communication

Lors de la semaine de l’entrepreneuriat, nous avons eu l’intervention d’une chef d’entreprise.

Mme SOYER est venue en classe présenter son entreprise créée il y a 14 ans et prénommée « Heureux qui Communique ».


 


Il s’agit d’une agence de communication spécialisée dans 4 domaines : le marketing, la communication, la relation presse et la création de contenu. Elle est basée au HAVRE mais a des clients dans de nombreuses régions y compris la Guadeloupe, ce qui a permis la visite de sa dirigeante.


« Nous avons bien aimé cette présentation et l’intervention de Mme SOYER car c’était très instructif, surtout ses avis sur nos projets d’entrepreneurs. »

« Nous avons appris beaucoup de choses pour l’avenir et aimerions avoir des interventions d’autres entrepreneurs dans le futur. »

« Madame Soyer et une entrepreneuse dynamique qui sait communiquer ses passions avec beaucoup de pédagogie.

 


Les échanges ont été très enrichissants avec les étudiants et 2 autres professeurs (de français et de communication) ont souhaité assister à l’intervention, qu’ils ont également appréciée. »

Article rédigé par Naomy FOUMANN et Joryan JUDITH


Suivez-nous sur YouTube et Instagram!

Nous vous invitons à suivre la chaîne YouTube créée par Mme Lovely OTVAS, agrégée Lettres classiques et professeur dans la CPGE ECG tout comme dans la CPGE Littéraire.

Au programme, des témoignages et des conseils pour les élèves et les étudiants!

Vous pouvez également suivre l’actu des prépas sur le compte Instagram les prépas de Gerville.


L’Atilyé Post Covid19 : Éducation à l’image et aux médias

Grâce à l’ARS Guadeloupe qui a financé le programme et à l’ASSODOC (Association des Enseignants Documentalistes de la Guadeloupe) qui en a assuré le pilotage, les étudiants de BTS Comptabilité Gestion 1ère et leur enseignante de Culture générale et expression, Mme MAROT, ont participé au projet intitulé L’Atilyé Post Covid19 : Éducation à l’image et aux médias tout comme 4 autres établissements scolaires du sud Basse-Terre : Collèges Joseph Pitat et Richard Samuel, LP Ducharmoy et IUT de Saint-Claude.

L’objectif final de ce projet est la réalisation de reportages photographiques sur la pandémie mondiale de la Covid-19 et ses conséquences, que ce soit dans la cellule familiale, l’environnement proche ou le monde professionnel : mesures sanitaires, protocole, gestes barrières, télétravail…

Débutée au mois de décembre, une série d’ateliers avec le photographe Pierre COEFFIC a d’abord permis d’initier les étudiants aux techniques de prises de vues photographiques tout en les sensibilisant à la lecture d’image. Ainsi, à travers le traitement spécifique de la crise sanitaire sur les réseaux sociaux, nous avons abordé l’éducation aux nouveaux médias de manière à forger un esprit critique vis-à-vis des informations et surtout des images qui peuvent y circuler.

Les BTS CG1 ont ensuite constitué des groupes de 2 à 3 étudiants pour réaliser leurs reportages. Les thèmes choisis sont le plus souvent dans le monde du travail : commerces de proximité, grande distribution ou télétravail.


Un reportage s’est distingué par sa qualité et son originalité, celui de Ludivine BABEL et Koralie GALVANI, puisqu’il rend compte de la réalité des mesures sanitaires dans le monde particulier des pompes funèbres où le deuil doit cohabiter avec les protocoles et gestes barrières. Nous vous invitons à découvrir leurs photographies.

 

 


Le sous-préfet de Basse-Terre à la rencontre des hypokhâgneux

Après la visite du préfet en mars dernier, c’est le sous-préfet de Basse-Terre, M. David PERCHERON qui est venu échanger avec les étudiants de première année de classe préparatoire littéraire (hypokhâgne), jeudi 15 avril, rencontre organisée par leur professeur d’histoire M. Gilles Delâtre.

Les élèves de CPGE AL 1 en compagnie du sous-préfet M. David PERCHERON. Crédit photo : Alix Taïna

Le sous-préfet s’exprimant devant la classe de CPGE AL 1. Crédit photo : Penture Axelle

Lors de la première partie de l’échange, le sous-préfet fait part de ses expériences étudiantes et professionnelles. En effet, il est intimement convaincu que les chemins que nous sommes amenés à emprunter ne sont pas toujours linéaires.

 

Dès le secondaire, il semble voué à des études scientifiques, mais il décide de se réorienter vers une filière économique et sociale.

Après l’obtention de son bac, il intègre l’Institut d’Études Politique de Paris (Sciences Po). Cette grande école lui ouvre un accès à de nouvelles perspectives professionnelles, notamment grâce à des voyages à l’étranger (Etats-Unis par exemple).

 

Animé par l’intérêt général, il se dirige vers la voie de la fonction publique, offrant un large panel de possibilités. Suite à son admission à l’Ecole National de la Magistrature, il exerce en qualité de magistrat du parquet (substitut du procureur puis vice-procureur en Guyane et à Paris). Mais il se retrouve aussi à la tête de la Caisse des dépôts et consignations, une très ancienne institution financière publique qui exerce des activités d’intérêt général pour le compte de l’État. Le voici alors investi des fonctions de banquier et parfois de lobbyste. Depuis trois ans il est secrétaire adjoint de la préfecture de Guadeloupe, en qualité de sous-préfet.

Des échecs formateurs

Un parcours aussi riche et varié possède son lot de « bifurcations », de réorientations et, parfois d’échecs. Le sous-préfet invite à considérer ces derniers comme des apprentissages, de nouvelles opportunités de comprendre le monde qui nous entoure et dans lequel nous évoluons. L’échec à un concours ne signe pas la fin d’une possible carrière professionnelle. « Tout n’est pas joué à 20 ans, notamment si vous rentrez dans la fonction publique. »

Ainsi, après un premier échec pour intégrer l’Ecole Nationale d’Administration (grande école dont le président Macron vient d’annoncer la refonte) M. PERCHERON a tenté une nouvelle fois ce concours en interne (c’est-à dire en ayant déjà intégré la fonction publique) et cette fois avec réussite. Devenu sous-préfet, il affirme que ses fonctions précédentes de procureur et de lobbyste, lui ont permis d’acquérir beaucoup d’expérience dans les relations humaines, lesquelles lui sont très utiles aujourd’hui.

Des conseils tirés de l’expérience

N’étant pas un fervent défenseur du déterminisme social ( !), le sous-préfet invite les étudiants à croire en leurs capacités.

Il illustre ses propos en prenant l’exemple du sous préfet de Pointe-à-Pitre qui débuta son parcours professionnel comme chauffeur de camion puis gardien de nuit au palais de Versailles. Suite à la reprise de ses études à 24 ans, à force de labeur, il obtint son DEUG (équivalent d’un BAC +2) de Droit, puis enchaina les concours…Son exemple n’est pas une exception, puisque l’ancien préfet de Guadeloupe démarra sa carrière comme instituteur. Ces parcours s’inscrivent dans une logique de persévérance, de travail et de mérite.

Discussion informelle entre les élèves de CPGE AL 1 et le sous-préfet autour d’une collation. Crédit photo : Penture Axelle

S’ensuit un échange de questions-réponses.

Tessa :  Pouvez-vous expliquer ce qui distingue le métier de procureur de celui de juge ?

D. PERCHERON:  Le juge du siège n’a pas de supérieur hiérarchique direct, contrairement au procureur, qui s’inscrit davantage dans une verticalité du pouvoir.

Le juge est donc plus indépendant que le procureur, qui mène une politique pénale. Ce dernier doit faire des choix dans les affaires à traiter : toutes les affaires et procédures de la police et de la gendarmerie remontent à lui, ce qui lui donne une charge considérable de travail. Il saisit, pour certaines affaires, des juges d’instruction.

Solane : Quels ont été les inconvénients de votre parcours professionnel ?

D. PERCHERON:  Je suis assez content de mon parcours, parce que j’ai fait beaucoup de choses. Si c’était à refaire, je le referais. Avec le recul, je suis assez content d’avoir raté l’ENA il y a 15 ans, parce que je pense que si je l’avais réussi, je serais peut-être préfet aujourd’hui ; mais je n’aurais pas vécu les différentes expériences professionnelles que je vous ai relatées. »

Dragan : Est-ce qu’aujourd’hui vous avez d’autres ambitions ?

D. PERCHERON:  Je suis très content de ce que je fais dans ce métier. Des ambitions plus élevées… oui ; j’aspire à plus de responsabilités. Après, je ne peux pas prendre plus de responsabilités aujourd’hui, ça ne sera peut-être pas le cas dans dix ans. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est une chose à laquelle vous devez penser. […]

La classe remercie vivement M. PERCHERON pour cette rencontre enrichissante, chaleureuse et très inspirante !

Alix Taïna & Penture Axelle, étudiantes en CPGE AL1


Inauguration de la Salle Luis Sepúlveda

M. Ary Chalus, Président de la Région Guadeloupe, et les différents invités

 

Le 24 mars 2021, a eu lieu l’inauguration de la salle Luis Sepúlveda au Lycée Gerville-Réache.

Nous avons eu l’honneur de recevoir le président de Région, Ary Chalus, le premier vice-président du conseil départemental,  Jacques Anselme, le maire de la ville de Basse-Terre, André Atallah, ainsi que Pascal Nanhou, directeur du département pluridisciplinaire de Lettres et Sciences humaines.

Un grand jour pour les étudiants de la classe préparatoire littéraire ainsi que les élèves du lycée Gerville-Réache, qui ont animé l’inauguration de la salle Luis Sepúlveda en présentant les différentes valeurs que cet auteur défendait.


M. André Atallah, Maire de Basse-Terre

La maîtresse de cérémonie, Enide Fanchone (CPGE AL1), a ouvert cet événement en soulignant la grandeur de l’œuvre de Luis Sepúlveda ainsi que la sensibilité humaniste et écologiste de cet auteur engagé.

Anna Vaïtilingon et Lizzy Beaujean (CPGE AL1) ont souligné à quel point Luis Sepúlveda a été un exemple en terme de valeurs morales. Elles ont dépeint l’influence de l’auteur chilien sur leur vision du monde et de la vie. Luis Sepúlveda était un écrivain, un militant écologiste mais surtout un résistant. Pour lui, le Verbe, l’écriture et la littérature sont des armes. Le poids des mots repose dans cette expression qui a su ébranler les étudiants : “Narrar es resistir”.


M. Pascal Nanhou, Directeur du DPLSH

 

“Raconter c’est résister”, l’écriture est un moyen de s’ériger contre un ordre arbitraire. “Raconter c’est résister” car les mots peignent la souffrance, décrivent l’horreur… mais savent aussi entonner un chant d’espoir. “Donner la voix à ceux qui n’en n’ont pas”, parler au nom des opprimés de ceux que la société oublie.


Cindy Marie-Sainte et Marguerite Porro (CPGE AL2) ont montré que les mots ont un pouvoir, une subtilité, une beauté.

De gauche à droite : Mireille Cruces, Enide Fanchone, Cindy Marie-Sainte et Marguerite Porro

Les élèves de 2nde 3 et 4 de Madame Vargas ont présenté une œuvre qu’ils avaient étudiée Patagonia express, qui illustre l’engagement écologique de Luis Sepúlveda.

Axel Rousseaux (CPGE AL2)a fait ressortir dans ses écrits son admiration de l’humanisme de Luis Sepúlveda.

“No conozco a ese hombre pero sé que es mi hermano”, “Je ne connais pas cet homme mais je sais que c’est mon frère “, Aglaë Dugoujon et Noëma Caffa (CPGE AL2) nous ont fait vibrer sous cette maxime qui reflète l’amour que Luis Sepúlveda ressent pour les autres.

Luis Sepúlveda a connu l’exil comme Victor Hugo ou Bertoldt Brecht et a choisi une nouvelle patrie, celle de l’écriture et de l’espagnol.

L’initiatrice de ce projet, Mme Cruces, et le président de Région, Ary Chalus ont coupé le ruban.
Pour finir, Mme CRUCES nous a fait découvrir une fresque réalisée par M. GORIN, professeur d’arts plastiques et ses élèves.

La Patagonie dans toute sa splendeur, montagnes enneigées, un paysage authentiquement chilien qui nous rappelle les origines de notre auteur et la beauté de l’art.

Fresque réalisée par les élèves de l’option Arts plastiques et leur enseignant, M. Gorin

Cet événement s’est achevé par un pot de la fraternité, initié par le proviseur Monsieur José Victorin qui a permis la rénovation de cette salle, ainsi que Monsieur Guy Gimbert, gestionnaire de l’établissement qui a également apporté son soutien.

Article rédigé par Enide FANCHONE, CPGE AL1


L’équipe GEKO sur Canal 10

Après la rencontre de leur mentor ce mercredi 14 avril,  les étudiants et leurs professeurs de l’équipe GEKO se sont rendus à Baie Mahault dans les studios de Canal 10 pour le Focus Entreprendre en Lycée, diffusé en direct. L’émulation était tangible durant le trajet en car parmi les étudiants de BTS MCO 2ème année  et tous ont goûté cette expérience formatrice.

Les étudiants BTS MCO de l'équipe GEKO dans les studios de Canal 10

Sur le retour, les commentaires positifs et les encouragements des proches et des téléspectateurs ont contribué à la bonne humeur générale !
Un beau moment d’apprentissage et de partage dans ce contexte chargé.
Suite a cette diffusion, l’équipe GEKO a été contacté par une entreprisse de développement informatique pour contribuer à leur projet.
Nous vous invitons à découvrir l’émission en intégralité : https://www.youtube.com/watch?v=Lyc_k8Fsew8


Gaetano CIARCIA, sur les sentiers de la mémoire guadeloupéenne…

De l’histoire à la mémoire, la Guadeloupe est pour l’anthropologue Gaetano Ciarcia, « une île d’histoire, traversée par des mouvements du passé et des flux qui se passent dans le présent ». Il est venu rencontrer les étudiants de la Classe préparatoire aux grandes écoles littéraires (CPGE A/L 1) du lycée Gerville Réache.

Gaetano Ciarcia devant les étudiants de la classe d’hypokhâgne du Lycée Gerville Réache. Crédits photo : Gilles Delâtre

Jeudi 4 février, les étudiants de la classe préparatoire littéraire du lycée Gerville-Réache, et leur professeur d’histoire, M. Gilles Delâtre, ont eu le plaisir de recevoir l’anthropologue Gaetano Ciarcia, directeur de recherche au CNRS à l’Institut des mondes africains, qui effectue chaque année, depuis quatre ans, une mission d’étude en Guadeloupe dans le cadre de ses recherches sur la mémoire de l’esclavage.

A la découverte de l’anthropologie …

L’anthropologie sociale et culturelle est une science qui étudie les hommes en société et les échanges entre les individus, explique le chercheur.

Le métier d’anthropologue est synonyme d’échanges plus que de voyages. Cette science, à la fois sociale et humaine, est une occasion pour ses adeptes de « se déplacer et se rendre dans d’autres espaces, de vivre et de fréquenter de manière assidue les populations sur place ».

La démarche anthropologique s’appuie sur la rencontre avec la population, la participation à leurs activités quotidiennes. Nous retiendrons, au regard de l’expression de Nicolas Bouvier que le voyage « fait et défait ». La rencontre avec l’Autre, est une occasion de faire l’expérience de l’altérité et de se découvrir.

La rencontre de l’Autre ou « Comment peut-on être Persan ? »

La notion d’exotisme a été l’objet d’un des séminaires de Gaetano Ciarcia. L’exotisme est un objet de fabrication de l’altérité. C’est « l’énergie, la force, l’inclinaison de s’imaginer différent par rapport à l’autre … se fabriquer autre et fabriquer l’Autre ».

Le pays dogon au Mali avec sa fascinante cosmogonie et cette forteresse naturelle que constitue les falaises de Bandiagara aux habitats troglodytiques a été au cœur d’un processus de fabrication-invention d’un récit prétendument véridique et réaliste, par l’anthropologue Marcel Griaule, et l’ethnographe et cinéaste Jean Rouch.

Gaetano Ciarcia donne une conférence sur les Dogons aux étudiants de deuxième année (khâgne) dans le cadre de la question d’histoire au concours de l’Ecole Normale Supérieure. Crédits photo : Gilles Delâtre

Mémoire de l’esclavage en Guadeloupe

Gaetano Ciarcia rend compte ensuite de ses travaux en cours. Depuis des années il se consacre à la mémoire de l’esclavage. Après avoir enquêté au Bénin et en Martinique puis dans les villes de Bordeaux et de Nantes qui furent des « ports négriers », il porte depuis quatre ans son intérêt sur la Guadeloupe.

Consultant archives, organes de presse, musées, allant à la rencontre d’associations mémorielles mais aussi des jeunes générations, il essaie d’évaluer ce qu’est ici la mémoire de l’esclavage, le ressenti et les représentations, le patrimoine et les commémorations.

Comme, à son plus grand bonheur, la recherche est toujours infinie, Gaetano Ciarcia sera de retour dans notre archipel dès le mois de mai…

Article d’Enide FANCHONE, CPGE AL 1


Gaetano Ciarcia est l’auteur des livres De la mémoire ethnographique. L’exotisme du pays dogon (Éditions de l’EHESS, « Les Cahiers de l’Homme », 2003) et Le revers de l’oubli. Mémoires et commémorations de l’esclavage au Bénin (Karthala/Ciresc, « Esclavages », 2016). Il a également réalisé, avec Jean-Christophe Monferran, le film documentaire Mémoire promise (CNRS Images, 2014).

Deux entreprises innovantes et à impact positif rencontrent les élèves et étudiants BTS

Mardi 26 janvier, de 10h à 12h, les responsables de Glan’Market et Kréyol Pailles étaient au lycée Gerville Réache pour présenter leur entreprise à impact positif et échanger avec 2 classes de 3ème du collège de Bouillante et les étudiants en 1ère année BTS Communication et Management Commercial Opérationnel, accompagnés de leurs enseignantes Mmes A. Gros, M.P. Heisel, D. Curier et K. Condo.

 

Glan’Market était représentée par Clessy BLANQUET, Présidente – Directrice générale, et Shani BOUVRY, ancienne étudiante CPGE ECE au Lycée Gerville Réache, tandis que Kréyol Pailles était représenté par Boris BOURDON, son président fondateur.

Les objectifs de cette rencontre étaient multiples :

  • Promouvoir les enjeux de développement durable et leur ancrage dans le territoire
  • Sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire
  • Inciter à la réduction des déchets plastiques
  • Prôner les alternatives aux produits en plastique à usage unique
  • Valoriser les initiatives en Guadeloupe, à la fois innovantes et positives pour l’environnement
  • Évoquer la stratégie commerciale et les choix de marketing et de communication
  • Susciter des vocations chez les jeunes

En fin de rencontre, un quizz a été proposé aux élèves et étudiants

 

Cette rencontre a été organisée dans le cadre du programme Art of change, un projet pédagogique d’Éducation au Développement durable, qui bénéficie du soutien de la DEAL Guadeloupe, de la DAC, du Conseil Régional, de la Préfecture et du Rectorat.

Nous vous invitons à découvrir le reportage réalisé par RCI Guadeloupe :

https://www.rci.fm/guadeloupe/infos/Education/Un-projet-pedagogique-pour-sensibiliser-les-eleves-la-lutte-anti-gaspillage


Focus sur Glan’Market :

Première plateforme collaborative numérique aux Antilles-Guyane, Glan’Market propose une solution gagnant-gagnant contre le gaspillage alimentaire. Elle permet aux consommateurs d’identifier près de chez eux des commerçants qui souhaitent vendre leurs invendus ou les produits dont la DLC (Date limite de consommation) est proche.
Créée en 2020, Glan’Market est une réponse à une situation qui ne peut plus durer : chaque Antillo-Guyanais jette entre 12 et 15 kg d’aliments par an, cela représente 80 000 tonnes par an de produits consommables jetés ou gaspillés par an.

Focus sur Kréyol Pailles :

Kréyol Pailles est l’unique spécialiste de la paille biodégradable et comestible pour boissons aux Antilles-Guyane.
Projet ambitieux imaginé par son fondateur Boris Bourdon, Kréyol Pailles développe de nombreuses solutions alternatives aux pailles en plastique : Comestibles aromatisées Sorbos (fraise, citron vert, gingembre…), “Kana paille”en fibre naturelle de canne à sucre, “Avo paille” à base de noyaux d’avocat et “Panza paille” en pâte alimentaire de Panzani.