Josza Anjembe donne une master class aux étudiants de la classe d’hypokhâgne du Lycée Gerville-Réache

La réalisatrice et scénariste Josza Anjembe est actuellement en résidence en Guadeloupe pour un mois, à l’invitation de l’association Wi’anArt et grâce au soutien de la DAC Ministère de la Culture.

Les vendredi 15 et mercredi 20 septembre, dans le cadre d’un projet porté par le CDI et le programme des Cordées de la réussite (Préfecture et Rectorat de la Guadeloupe), Josza Anjembe s’est consacrée entièrement aux étudiant.e.s de première année de la classe préparatoire littéraire du lycée, avec pour objectif de les sensibiliser au « pouvoir des images » (dans notre société où les réseaux sociaux prennent une place toujours plus importante) et de les initier à la production cinématographique.

Dès lors, de nombreuses activités, souvent ludiques, autour de l’écriture cinématographique et du tournage, ont été proposées par la cinéaste au cours de ces deux journées. Les étudiants se sont transformés en apprentis avec d’autant plus de sérieux et d’enthousiasme que nombreux sont ceux qui envisagent de s’orienter vers les métiers du journalisme et de la communication.

Mais voyons d’abord qui est Josza Anjembe.

Agée de 41 ans, Josza Anjembe est une documentariste, réalisatrice, scénariste et professeure aux multiples distinctions. Dès 2011, elle se lance dans la production cinématographique et est notamment la réalisatrice de la fiction dramatique Le bleu blanc rouge de mes cheveux (que les étudiants ont eu l’occasion de visionner) et qui, en plus d’avoir été nommé pour le César du “meilleur court-métrage” en 2018, a reçu pas moins de 37 récompenses.

Josza Anjembe face à une classe captivée. Crédit photo : Laury-Ann Adelaïde

La première journée fut une redécouverte des trois grands types de films : le film de fiction, le documentaire et le reportage. Mme Anjembe a beaucoup insisté sur les différences entre ces deux derniers types, souvent confondus. Il ressort néanmoins que, dans chaque écriture cinématographique, on peut retrouver un protagoniste, un antagoniste, un incident déclencheur et une résolution. La construction de toute histoire passe par ce processus de création.

Les étudiants ont eu l’occasion de s’exercer à partir de captures d’écran extraits du court-métrage Le blanc, bleu, rouge de mes cheveux et ce, avant de visionner le film. Chacun des quatre groupes était libre de choisir et d’interpréter les images mises à disposition afin de bâtir un court scénario.

Construction d’un scénario à partir d’images tirées du court-métrage Le bleu, blanc,rouge de mes cheveux. Crédit photo : Laury-Ann Adelaïde

Après la théorie, est venue la mise en pratique…

Dans l’optique de la deuxième séance, les étudiants répartis en groupes, avaient pour consigne de réfléchir à un sujet de documentaire, en dégageant un thème et une question principale. Par conséquent, la matinée du vendredi, second jour du séminaire, a été consacrée au tournage. Chaque groupe pouvait parcourir les rues de Basse-Terre, s’il le souhaitait, et devait filmer à partir d’un smartphone pourvu d’un stabilisateur.

« L’amour », « la musique », « la solitude », « les rêves déçus » ou encore « les locks » furent les sujets choisis par les différents groupes de la classe.

La fin de la matinée fut consacrée au montage et l’après-midi à la présentation de ces petits documentaires de 2 à 11 minutes, sous l’œil expert et exigeant de la réalisatrice.

Cette immersion dans la création cinématographique fut un véritable enrichissement intellectuel et culturel pour les étudiants et une sorte de parenthèse enchantée dans leur formation sélective.

Un article de Laury-Ann Adelaïde et de Maurie-Anne Pernelle-Francillette, CPGE AL1.

Nous vous inviton également à lire l’article paru à ce sujet dans le journal France-Antilles du mercredi 4 octobre


Projection – Débat sur l’illettrisme autour du film Les Petites victoires

Dans le cadre du programme des Cordées de la Réussite, Le Lycée organise deux projections suivies d’un débat autour du film Les Petites victoires (2023) à l’Auditorium Jérôme Cléry de Basse-Terre le Jeudi 21 septembre.
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➡ Séance réservée aux scolaires de 9h30 à 11h45 à laquelle participeront plus de 250 élèves et étudiants : 3 classes de 3ème des Collèges Joseph Pitat et Richard Samuel, 5 classes du Lycée Gerville Réache (2ndes 4 et 10, 1ère et Term. ST2S et BTS CG2) et un groupe de stagiaires de la Mission de lutte contre l’illettrisme de Guadeloupe Formation.

➡ Séance tout public avec un groupe de lycéens internes de 19h30 à 21h15, en partenariat avec l’association Clap Cinéma et Ciné Woulé

Chacune de ces projections sera suivie d’un débat animé par Jessica Oublié (ANLCI – Préfecture) en présence de représentants d’associations et structures œuvrant dans la prévention et la lutte contre l’illettrisme.

Nous remercions sincèrement la Mairie de Basse-Terre pour la mise à disposition de l’Auditorium Jérôme Cléry.

Les Petites victoires est un film français de Mélanie Auffret sorti en mars 2023 avec Julia Piaton et Michel Blanc…

Synopsis : Entre ses obligations de maire et son rôle d’institutrice au sein du petit village de Kerguen, les journées d’Alice sont déjà bien remplies. L’arrivée dans sa classe d’Émile, un sexagénaire au caractère explosif, enfin décidé à apprendre à lire et à écrire, va rendre son quotidien ingérable. Surtout qu’Alice, qui n’avait rien vu venir, va devoir aussi sauver son village et son école…

Une comédie sociale

Bande-annonce Les Petites victoires

Malgré ses sujets (la désertification des villages et l’illettrisme), Les Petites Victoires est une comédie.
La réalisatrice souligne : “Il était cependant important pour moi de rester dans les codes du cinéma que j’aime, à savoir la comédie, où le propos, en apparence léger, permet tout de même de donner à réfléchir. Car le film s’appuie sur des personnages positifs, et souligne aussi l’importance de faire les choses ensemble.”
C’est cette combinaison qui a séduit Michel Blanc : “Mélanie Auffret a choisi d’en faire une comédie à la fois optimiste et très drôle. Pour contrebalancer le côté profond et dur de la réalité de l’illettrisme, on assiste au parachutage d’un homme mûr dans une classe de gamins entre six et neuf ans qui, pour la plupart, sont plus avancés que lui dans l’apprentissage de la lecture. Ce contraste est forcément source de comédie et il m’a offert le plaisir de jouer avec des enfants.”
Julia Piaton renchérit : “Effectivement la force de Mélanie, c’est qu’elle parvient à dire des choses graves avec beaucoup de joie et de fraternité. Car elle rappelle sans cesse le côté capital du lien humain, de l’attention que l’on porte aux autres et de la bienveillance.”

Retour en images sur le Festival Nou Sé Yonn

Le lycée Gerville Réache est partenaire de la Compagnie Gwada Circus et l’association Wi’anArt dans l’organisation du festival des Arts du cirque et arts de la rue de Guadeloupe, Nou Sé Yonn, dont c’était cette année la 3ème édition.

Si le festival s’est déroulé sur le Champ d’Arbaud à Basse-Terre le vendredi 5 mai pour les scolaires et samedi 6 mai pour le tout public, le programme en amont a permis de nombreux ateliers, rencontres et représentations dans les établissements scolaires, en particulier au lycée Gerville Réache :

  • Lundi 24 avril, matin : représentation du spectacle Mon histoire presque naturelle du réchauffement climatique et de son issue fatalement radieuse, Cie MUNGO, pour 3 classes (2nde 6, 2nde 10 et 1ère spécialité Arts plastiques)

  • Lundi 24 avril, après-midi : Atelier forum intitulé Newbees, Cie MUNGO, pour les 1ères et terminales option Théâtre

  • Mardi 2 mai, matin : représentation du spectacle BleuS, Cie TUNGSTÈNE, pour 5 classes (2nde 4, 1G7, 1SES2 et 3, CPGE ECG1) et un groupe de terminales SES

  • Mardi 2 mai, après-midi : représentation du spectacle Mektoub, Cie La Nour, pour 8 classes dont 100 collégiens des classes à horaires aménagés Théâtre et Musique du Collège Richard Samuel de Gourbeyre

  • Jeudi 4 mai, matin : représentation du spectacle Hamlet, Cie Les Batteurs de pavé, pour 4 classes de 2nde (7, 8 9 et 10)
  • Jeudi 4 mai, après-midi : rencontre avec le groupe culturel KARINA du territoire Kalinago de la Dominique, pour tous les élèves de 2nde, 1ère et terminale Euroca Anglais et SI Britannique

Le vendredi 5 mai a eu lieu la 1/2 journée réservée aux scolaires sur le Champ d’Arbaud, avec pas moins de 1500 élèves d’écoles maternelles, primaires, de collèges et lycées.

Une quinzaine de spectacles ont été proposés entre 9h et 13h ainsi que des ateliers des arts du cirque ou du conte créole avec Raphaël Annerose dit FAYO.

Le samedi 6 mai a eu lieu la journée tout public avec une trentaine d’artistes et compagnies présentes, de Guadeloupe, Martinique, Guyane mais aussi de la Dominique, de la Suisse ou de l’Hexagone. 4000 personnes environ sont venues assister aux spectacles proposés entre 9h30 et 23h, dont certains élèves revenus en famille.

 


Rencontre avec l’écrivain Michael Roch

L’écrivain Michael Roch dans l’annexe du CDI

Grâce à l’association “Lire pour en sortir” et Malika Bellony que nous remercions sincèrement, les élèves de 2nde 2 et 2nde 9 ont pu rencontrer jeudi 11 mai, de 9h à 11h, l’écrivain martiniquais Michaël ROCH, auteur de romans de science-fiction dont “Moi, Peter Pan” et son dernier, “Tè Mawon”.

Accompagnés de leurs enseignantes de Lettres, Mme A. Baltzer, O. Bousquet et J. Ciron, les élèves ont découvert l’univers de l’écrivain, en particulier ce qui caractérise son œuvre et ses sources d’inspiration : le récit d’anticipation ancré dans le territoire caribéen, les possibilités d’interroger la société actuelle à travers la dystopie, l’afrofuturisme et son corollaire dans la Caraïbe…
La rencontre a été aussi l’occasion d’évoquer son activité sur les réseaux sociaux pour promouvoir la littérature et l’écriture.

Michael Roch et les élèves de 2nde 2 et 9


Michael ROCH

Écrivain et scénariste de science-fiction né en 1987 à Lyon, Michael Roch vit actuellement en Martinique. Il a été remarqué pour son roman Moi, Peter Pan, aux éditions Mu (2017), sélectionné au Grand Prix de l’Imaginaire.
Membre de la Fabrique décoloniale, réunissant des sociologues, politologues et artistes autour des problématiques de la décolonialité, il mène depuis 2015, année de son retour aux Antilles d’où il est originaire, plusieurs ateliers d’écriture en milieu carcéral et universitaire autour du thème de l’afrofuturisme – mouvement littéraire développant des contre-dystopies afrocentrées.
Il est aussi le créateur et réalisateur de la chaîne de vulgarisation littéraire La Brigade du Livre sur Youtube, rassemblant une communauté de plus de 35 000 abonnés et anime Latilié, un atelier d’écriture créative, sur Twitch.

Source : https://lavolte.net/auteurs/michael-roch/


Bibliographie :

mawon, La Volte, 2023.
Le Livre jaune, Gallimard, « Folio SF », 2021.
Le Livre jaune
, Éditions Mnémos, coll. « Mu », 2020.
Moi, Peter Pan, Gallimard, « Folio SF », 2019.
Moi, Peter Pan, Le Peuple de Mü, 2017.
Mortal Derby X, Éditions Walrus, « Wal.Pulp », 2015.
Twelve, Éditions Walrus, « Wal.Pulp », 2015.


Les SI rencontrent un Groupe culturel Kalinago de la Dominique

Jeudi 4 mai, de 15h à 17h, tous les élèves de 2nde, 1ère et terminales SI Britannique, accompagnés des enseignantes d’anglais, Mmes RIGA et TORRE, et de leur enseignant d’Histoire-Géographie en SI, M. REDER, ont eu l’honneur de recevoir 8 membres du groupe culturel KARINA.
Une rencontre exceptionnelle en anglais qui a été possible grâce au soutien du service coopération du Conseil Régional de la Guadeloupe et l’association Wi’anArt.
Arrivés la veille du territoire Kalinago de la Dominique, le chef coutumier Gérard Langlais, son épouse Catherine et Prosper Paris ont présenté l’histoire et la culture du peuple Kalinago, en particulier les chants et l’artisanat, avant une visite du lycée en compagnie des élèves.
Le lendemain, vendredi 5 mai, le groupe culturel KARINA s’est produit sur le Champ d’Arbaud devant plus de 400 élèves, à l’occasion de la journée dédiée aux scolaires du Festival Nou Sé Yonn. De même à deux reprises durant la journée tout public le samedi 6 mai.
Chaque représentation est l’occasion de convier le public à se joindre aux chants et aux danses.

Ustium par La Compagnie la Mangrove

Le lundi 27 et mardi 28 février, le lycée Gerville Réache a eu le plaisir d’accueillir en résidence les danseurs Ludovic Bibeyron, Mickaël Top et Driss IxX de la Compagnie La Mangrove, dans le cadre du Pass Culture.

Des ateliers de pratique artistique ont été proposés à 80 élèves de 2nde, 1ère et terminale du Lycée, en amont de la représentation du spectacle USTIUM le mardi 28 après-midi à l’Auditorium Jérôme Cléry, grâce au partenariat avec la Mairie de Basse Terre.



Le lundi 27 et la matinée du mardi 28, ce sont trois ateliers qui ont été proposés aux classes de 2nde 1, 2nde 4 de Mme Ebring (EPS) et le groupe de 1ère et Terminales option Théâtre de Mme Mender.

Durant ces ateliers, les trois danseurs ont fait travailler les élèves sur les déplacements dans l’espace ainsi que sur l’écoute de groupe à travers des exercices et figures à effectuer en parfaite synchronisation. Parfois intrigués par les exercices proposés, les élèves ont volontiers joué le jeu en faisant preuve de concentration et, au fil des exercices, d’une plus grande écoute les uns des autres.


La représentation du spectacle Ustium s’est déroulée en présence du directeur et chorégraphe de la Cie, Hubert Petit-Phar, le mardi 28 après-midi devant plus de 260 collégiens et lycéens conviés dans le cadre du dispositif Rectorat / Préfecture intitulé Cordées de la Réussite : 75 collégiens de Gourbeyre (Richard Samuel) et Capesterre Belle-Eau (Germain St-Ruf) aux côtés de 190 lycéens de Gerville Réache (3 classes de 2nde, 2 groupes de 1ère et terminale, 1 classe de Terminale Carrières Sanitaires et Sociales et 1 classe de BTS Communication 1ère année)


Ustium (2022) est la dernière création de la Cie La Mangrove. Inspirée de l’œuvre Huis-clos de Jean-Paul Sartre, Ustium aborde le thème de l’enfermement et de l’identité. A travers cette thématique, la pièce dansée aborde en plusieurs “tableaux” les préjugés et stigmatisations sur la masculinité dans les Antilles ainsi que les questions autour de la représentation du corps noir.

De gauche à droite : Ludovic Bibeyron, Driss IxX, Mickaël Top (danseurs) et Hubert Petit-Phar (chorégraphe)

Au terme du spectacle de danse, un échange très dynamique entre les élèves et les artistes a pu avoir lieu. Durant plus de 40 minutes, il a été question du parcours de chacun des artistes (danseurs et chorégraphe), du processus de création ainsi que des thématiques autour de l’homophobie et de la masculinité / féminité. Ces thématiques et leur traitement dans Ustium ont interpelé et bousculé les élèves en permettant ainsi de susciter le débat avec les jeunes et leurs enseignants présents dans la salle.

Certains élèves ont été profondément touchés par cette représentation, peut-être assez pour éveiller en eux l’âme de futur danseurs ou chorégraphes.



Bal Bakannal par la Cie Difé Kako à l’Auditorium

Vendredi 27 janvier matin et après-midi, la Cie Difé Kako a fait forte impression avec son spectacle Bal Bakannal en faisant danser plus de 450 élèves à l’Auditorium Jérôme Cléry.



Grâce au partenariat avec la Mairie de Basse-Terre qui nous a prêté gracieusement la belle salle de l’Auditorium, 11 artistes musiciens et danseurs de la Cie Difé Kako ont proposé plus d’une heure de spectacle tel un voyage musical participatif et pédagogique autour des carnavals caribéens, européens et africains : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Dunkerque, Venise et Afrique centrale.

Tous les élèves présents étaient aux anges. Au son des instruments sur scène, ils ont dansé, bougé, sauté et longuement applaudi chacune des chorégraphies.



Chantal LOIAL, responsable et chorégraphe de la compagnie, explique ainsi son projet artistique Bal Bakannal :

Le bal est un lieu où l’on danse et où l’on regarde danser. Ainsi, dans le « Bakannal Bal », les publics sont invités à apprendre des danses issues des recherches sur les carnavals des différents territoires et des recherches sur les danses de combat, accompagnés par des musiciens en direct développant un répertoire de compositions originales et créolisées.

La musique comme les danses sont nourries du répertoire des Touloulou (bal guyanais) comme des bals masqués de Venise. Les publics deviennent aussi spectateurs, face aux performances dansées, sportives et musicales des équipes de la compagnie Difé Kako.

En octobre 2022, le Lycée Gerville Réache avait déjà accueilli en résidence 3 artistes de la Cie Difé Kako pour son projet Joséphine2b. A travers la danse et le théâtre, Joséphine2b évoque la place du jardin créole dans la culture antillaise et les conséquences de la pollution au chlordécone. Cette résidence avait permis la mise en place d’ateliers avec les élèves pour les impliquer activement à la représentation finale du spectacle.

Fort de cette expérience artistique, le lycée a souhaité organiser deux représentations de Bal Bakannal en invitant les autres élèves du bassin, grâce aux crédits du Pass Culture de l’établissement et au dispositif Cordée de la Réussite (Rectorat / Préfecture). C’est ainsi que plus de 450 élèves ont pu participer aux représentations du spectacle à l’Auditorium Jérôme Cléry :

  • 142 élèves de CM1/CM2 des écoles Aimée Renia, Mélanie Milly et Gaston Michineau de Basse-Terre
  • 52 collégiens de Capesterre Belle-Eau (Germain St-Ruf)
  • 50 collégiens de Saint-Claude (Rémy Nainsouta)
  • 40 collégiens de Gourbeyre (Richard Samuel)
  • 26 collégiens de Baillif (Jean Jaurès)
  • 42 lycéens de Versailles
  • 103 lycéens de Gerville Réache.

Au terme de chacune des deux représentations, Chantal Loial a animé un bord de scène aux côtés des danseurs et des musiciens. Chacun avait à cœur d’expliquer aux jeunes ses influences musicales et sa vision du Carnaval selon les régions du monde. Un moment particulièrement riche et pédagogique !


“Ces Gens-là” par la Cie Rêve général !

La Compagnie de théâtre Rêve général ! est en résidence en Guadeloupe du 3 au 15 décembre grâce au programme développé par l’association Wi’anArt dans le cadre de l’Appel à projets de Prévention et Lutte contre la pauvreté lancé par la Préfecture de la Guadeloupe, en partenariat avec la DAC Ministère de la Culture, le Rectorat et le Lycée Gerville Réache.
Au cours de cette résidence, pas moins de sept journées complètes sont prévues dans cinq établissements scolaires :
  • Collège Richard Samuel de Gourbeyre, lundi 5 décembre
  • Collège Jean Jaurès de Baillif, mardi 6 décembre
  • Lycée Raoul-Georges Nicolo de Basse-Terre, mercredi 7 décembre
  • Lycée Gerville Réache, jeudi 8 et mercredi 14 décembre
  • Lycée Sonny Rupaire de Sainte-Rose, lundi 12 et mardi 13 décembre
Lors de chaque journée, trois représentations du spectacle interactif Ces Gens-là sont proposées aux élèves.
Le principe du spectacle est le suivant : 3 scènes théâtrales captivantes de 10 min entrecoupées d’un débat avec les élèves autour des préjugés sur les migrants et, plus largement, sur l’autre, celui ou celle qu’on ne connaît pas mais contre lequel plane bien souvent un grand nombre de préjugés.

Chaque scène aborde à sa manière la thématique des préjugés :
> La 1ère scène intitulée “Les Misérables” interroge la question de la charité et de la générosité à travers le don de vêtements faits au profit de personnes migrantes, exilées ou réfugiés. La situation de précarité nous oblige-t-elle à tout accepter ?
> La 2ème scène intitulée “Les Envahisseurs” évoque la théorie complotiste du grand remplacement selon laquelle les populations arabes, forcément musulmanes et radicales, colonisent le territoire français.
> La 3ème et dernière scène intitulée “Les voleurs” met en scène un couple employant illégalement une réfugiée comme femme de ménage, toute désignée pour être responsable d’un vol dans leur propre maison.

Les comédiens de Rêve général ! venus de l’Hexagone nous parlent d’une réalité sociale brûlante d’actualité dont les ingrédients culturels et religieux sont certes différents du contexte caribéen mais qui résonnent et font réagir les élèves avec une mise à distance propice au débat et aux échanges.

Jeudi 8 décembre, la Cie de théâtre Rêve général ! a joué Ces gens-là devant 3 classes du lycée, les 2ndes 3 et 11 et la 1ère G7 accompagnées de leurs enseignants Mme Bousquet (Français) et M. Reder (Histoire-géographie).

Mercredi 14 décembre, les comédiens se sont produits de nouveau au lycée devant deux classe de terminales, les TG7 et TG1 accompagnées de leurs enseignantes Mmes Touchelay (Histoire-géographie) et Chastang (Philosophie), puis l’après-midi devant un groupe composé des élèves participants à l’atelier d’écriture animé par Mme Marot et des internes volontaires.


Lancement de l’édition 2023 du Prix BDz’îles avec les 2nde 6

Les élèves de la Seconde 6 et leur enseignante de Français, Mme V. Modanèse, accompagnée de la professeure-documentaliste Mme I. Kuessan, se sont lancés dans la lecture des 15 albums de la sélection 2023 du Prix BDz’îles.

Au-delà de la lecture, les activités autour du graphisme et clés de compréhension de l’image fixe et animée leur permettront de mieux comprendre le 9ème Art et l’univers des auteurs partagé avec le public et nos jeunes lecteurs.

Un cru prometteur puisque cette sélection, outre des titres pleins d’humour en phase avec l’actualité (Happy End, Réseau, boulot, dodo, Pol polaire,….), comporte également, des auteurs plébiscités par un public d’amateurs (P. Bagieu, R. Sattouf, JeanLouis Tripp…) et des récits forts, difficiles et émouvants autour des thèmes de la perte d’un être cher, de l‘enfermement, du suicide ou de la déportation des enfants réunionnnais “dits de la Creuse”.

Une présentation du Prix BDz’îles et de la sélection de cette 18ème édition sont accessibles en cliquant ICI


L’artiste visuel martiniquais Jérémie Priam en résidence au Lycée

Dans le cadre de la 11ème édition Wi’anArt, l’artiste visuel martiniquais Jérémie PRIAM est en résidence dans l’appartement du lycée du 13 au 22 novembre afin de rencontrer les élèves participants dans les établissements scolaires du sud Basse-Terre : École Félix Laban de Saint-Claude, Collège Richard Samuel de Gourbeyre, Collège et Lycée de Versailles, Lycée des Persévérants et, bien sûr, le Lycée Gerville Réache où il a débuté, lundi 14 novembre, son cycle d’ateliers artistiques avec les élèves de 1ère spécialité Arts plastiques et leur enseignant, M. GORIN.


 


Les 24 élèves de 1ères ont d’abord échangé sur la pratique et le parcours de Jérémie PRIAM avant d’expérimenter un travail sur l’ombre, le reflet d’eux-mêmes…
Il faut dire que l
e thème de la 11ème édition Wi’anArt choisi par les artistes est Corps en société, corps imaginés.

  

A partir du 23 novembre, Jérémie Priam poursuivra sa résidence en Grande-Terre avec un programme d’interventions dans une quinzaine de collèges et lycées.